
Une belle citation de Jacques Bainville (membre fondateur de l'Action Française) sur la France, terre de mélange... encore un gaucho droit-de-l'hommiste!
"Il y a probablement des centaines de siècles que l'Homme s'est répandu sur la terre. Au-delà de 2.500 ans, les origines de la France se perdent dans les conjectures et dans la nuit. Une vaste période ténébreuse précède notre histoire. Déjà, sur le sol de notre pays, des migrations et des conquêtes s'étaient succédé, jusqu'au moment où les Gaëls et Gaulois devinrent les maîtres, chassant les occupants qu'ils avaient trouvés ou se mêlant à eux. Ces occupants étaient les Ligures et les Ibères, bruns et de stature moyenne, qui constituent encore le fond de la population française. La tradition des druides enseignait qu'une partie des Gaulois était indigène, l'autre venue du Nord et d'outre-Rhin, car le Rhin a toujours paru la limite des Gaules. Ainsi, la fusion des races a commencé dès les âges préhistoriques. Le peuple français est un composé. C'est mieux qu'une race. C'est une nation.
Unique en Europe, la conformation de la France se prêtait à tous les échanges de courants, ceux du sang, ceux des idées. La France est un isthme, une voie de grande communication entre le Nord et le Midi. Il y avait, avant la conquête romaine, de prodigieuses différences entre la colonie grecque de Marseille et les Cimbres d'entre Seine et Loire ou les Belges d'entre Meuse et Seine. D'autres éléments, au cours des siècles, se sont ajoutés en grand nombre à ceux-là. Le mélange s'est formé peu à peu, ne laissant qu'une heureuse diversité. De là viennent la richesse intellectuelle et morale de la France, son équilibre, son génie."
Jacques Bainville, Histoire de France
Tout est dans le peu à peu...
RépondreSupprimerOn est d'accord, le précipité du génie français ne saurait supporter une haute dose d'un ingrédient quelquepeu volatil.
RépondreSupprimerVolatil? Zyva, chui pas un voleur!
RépondreSupprimerVolatil ou volatile ??
RépondreSupprimerMais comment qu'on sait si on a atteint la haute dose ? On appelle sur la Hot-line ?
RépondreSupprimerLa haute-dose c'est quand les narcissismes de clocher, l'hystérie identitaire et les micro-récits communautaires prennent la place du grand roman national.
RépondreSupprimerMais comme le dit Charles Melman la "frérocité' finira par avoir raison du sentiment communautaire dit "consanguin" soit l'extrême contraire de la "fraternité" de Régis Debray.
Très beau texte, clair et sans bavure. Que la France soit historiquement une nation fondée sur le contrat et non sur la race, voilà qui devrait être su et assimilé depuis longtemps, mais qui continue de faire grincer des dents, comme si on pouvait faire changer le passé... Ceci dit, d'accord avec K : "peu à peu" est l'ingrédient qui lie l'ensemble de la recette.
RépondreSupprimer"La haute-dose c'est quand les narcissismes de clocher, l'hystérie identitaire et les micro-récits communautaires prennent la place du grand roman national."
RépondreSupprimerBein ouais ca a l'air foutu pour la nation, mais bon il reste quand même la fraternité. C'est pas rien et on gagne peut-être au change, qui sait ?
"Peu à peu",
RépondreSupprimerRome ne s'est pas faite en un jour. De là à penser que ça se soit fait en douceur...
Le texte est beau, mais ne saurait ébranler un identitaire convaincu. Ce patchwork d'anciens peuples,pardonnez, mais c'était entre blancs. C'est sur cette idée que les identitaires rétorquent. Le fait que la France puisse avoir des origines multiples, puis des identités régionales, tout cela fait partie du paradoxe français, d'un problème interne irrésolu entre cet état-nation et l'Histoire,et l'état-nation dans l'Histoire. Accessoire pour l'identitaire, voire utilisé.
RépondreSupprimerBien que ce texte soit criant de vérité historique, c'est un outil aujourd'hui inutile parce que tourné en ridicule par la machine anti-raciste.
Le plat n'est réussi et digérable qu'à condition que les ingrédients soins sains et frais, en proportion adéquate, cuisiné et enfin servi avec amour.
RépondreSupprimerC'est la seule signature des grands.
"Que la France soit historiquement une nation fondée sur le contrat et non sur la race"
RépondreSupprimerLe contrat, le contrat... et l'esprit ?
Je ne vois pas trop quelles dents grincent au son de l'antique métissage du nord et du sud (européens) au sein de notre pays. Même les identitaires s'en branlent.
RépondreSupprimerJe me lâcherai un poil plus que je dirai que cela est déjà dans la légende.
@ Stan
RépondreSupprimerQu'est-ce qui saurait ébranler un convaincu ?
"Ce patchwork d'anciens peuples,pardonnez, mais c'était entre blancs"
RépondreSupprimerQuel tableau !
@Laurel
RépondreSupprimerUn bon coup de pied au cul.
Je me rattrape.
Personne n'a voulu faire la blague "Et branler un con vaincu, c'est pas facile"...
RépondreSupprimerNon?
Bon.
Cette citation doit être complétée. Bainville poursuit par une brève description des avantages et inconvénients géographique de la France puis il conclut :
RépondreSupprimer''Ainsi l'histoite de la France, c'est celle de l'élaboration et de la conservation (je souligne) de notre pays à travers des accidents, des difficultés, des orages venus de l"intérieur comme de l'extérieur (je souligne), qui ont failli vingt fois renverser la maison et après lesquels il a fallu la reconstruire. La france est une oeuvre de l'intelligence et de la volonté".
Ce nous disons nous nationaux-socialistes mystiques c'est :
- on se fout de la façon dont le peuple français s'est constitué. Mais si tu regardes les représentation iconographiques des élites et du peuple au bout de 19 siècles et tu ne trouve que des blancs,
- l'importation et la reproduction massives des races noires et maghrébines met en péril l'équilibre social, culturel et racial (oui racial) qui s'est forgé au cours des siècles,
- la conservation de cet équilibre a toujours été le soucis des élites politiques mais qu'à compter de la fin des années soixante le soucis des élites dirigeantes a été exactement l'inverse : dissolution dans le modèle européen, immigration, regroupement familial.
"si tu regardes les représentation iconographiques des élites et du peuple au bout de 19 siècles et tu ne trouve que des blancs"
RépondreSupprimerDe même que le cheval blanc d'Henri 4 et peut-être celui de Vercingétorix qui lui même, comme chacun l'aura constaté, était blond comme les blés.
Que la France ait toujours été un pays blanc ne me paraît pas contestable. Que l'évolution du capitalisme vers une mondialisation générale change la donne, non plus. C'est là que la différence se fait, entre ceux qui pensent qu'on va rester entre Blancs (avec un petit effort), et ceux qui constatent que ce n'est déjà plus le cas, loin s'en faut. L'avenir n'est pas forcément sympathique, attrayant, conforme à un quelconque idéal : il est simplement le fruit du passé.
RépondreSupprimer@J'y étais : rarement quelque chose d'aussi con
RépondreSupprimer@ Beboper : bien sûr qu'on est foutu. A chaque petit blanc d'en prendre conscience et de préparer ses enfant à se barrer de ce pays.
@Beboper
RépondreSupprimerL'avenir est le fruit du passé ET du présent. Le présent qui s'annonce pour les décennies à venir promet de très belles crises en tous genres et de grands changements dans les systèmes de gouvernance, au moins en occident. A moins de lire dans le mare de café il est assez balaise de se projeter dans 50 ans. Si l'état-nation français survit à cette période il y a de fortes chances pour que les immigrés prennent très cher à un moment ou un autre, étant volontairement ou pas un des instruments le menant actuellement à sa perte. De notre période actuelle il restera effectivement des traces dans une population française un peu plus métissée, mais cela tout le monde s'en branle.
Tout cela bien sûr si l'état-nation survit aux chambardements à venir, ce qui n'est vraiment pas assuré, mais le reste me pique trop le crâne pour y songer sérieusement.
@ TODO
RépondreSupprimerJ'imaginais bien que tu allais compléter cette citation, Bainville écrit également à la fin de l'ouvrage:
"Seulement, quand on compare la France aux autres pays, quand on se représente les hauts et les bas de son histoire, on voit qu'elle n'est pas la plus mal partagée. Exposée aux tribulations, souvent menacée dans son être - elle l'a encore été, et terriblement, en 1914 - elle n'est pas sujette à ces affaissements ou à ces longues éclipses dont tant d'autres nations offrent le modèle. Sa structure sociale reste solide et bien équilibrée. Les classes moyennes, sa grande force, s'y reconstituent toujours en peu de temps. Après toutes ses convulsions, parfois plus violentes qu'ailleurs, elle ne tarde pas à renaître à l'ordre et à l'autorité dont elle a le goût naturel et l'instinct... Si l'on n'avait cette confiance, ce ne serait même pas la peine d'avoir des enfants."
Ces propos auraient pu être contresignés par ton chouchou Emmanuel Todd(omodo?) à propos de la structure familiale égalitaire du peuple français.
Se barrer de l'hexagone? Allons donc... mis à part s'en aller en Sibérie, la mondialisation des hommes concerne tous les pays sans exception.
En 2030 l'ensemble de la population mondiale aura achevé sa transition démographique ce qui ne sera pas sans conséquences pour les flux migratoires (je mets volontairement de côté les réfugiés climatiques), par ailleurs si les primo-arrivants sur le sol français (Maliens, Marocains, Sénégalais) ont une natalité de colon de Cisjordanie, leurs enfants (la fameuse deuxième génération qui donne les racailles) sont beaucoup moins féconds...
Sur "l'équilibre" démographique, il me revient en mémoire ces propos de De Gaulle:
"C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité."
Faut-il revenir sur le droit du sol? Je ne sais pas... mais il est partiellement faux de dire que c'est la tradition française puisque les lois de 1851 et de 1889 du jus soli ont été faites précisément pour que les fils d'étrangers ne puissent échapper à la conscription.
"Nationaux-socialistes mystiques", tu donnes dans l'occultisme que Muray dénonçait dans son "XIXe s à travers les âges"?
Tu cherches désespérément Thulé? Et tu vénères Horbiger?
Vous êtes nombreux en Martinique?
Alors là, je suis plus que curieux, comment ça se passe ?
RépondreSupprimerVous faites tourner les tables en buvant du rhum avec du zouk en fond (pour mieux attirer l'esprit d'Isidor) ?
Pour prolonger Reune (très bon conseil de lecture, surtout lors de nuits blanches à Seattle), je pense que le terme idoine devrait être occulto-socialiste plutôt que N-SM...
@Beboper : Bainville est un idéaliste. Il n'y a pas de génie français pas plus que de race française : il y avait un peuple doté d'une certaine homogénéité et qui va disparaître. Cette idée de l'amour de l'ordre inné aux français c'est de la psychologie des peuples d'arrière boutique.
RépondreSupprimerCe pays est maudit depuis Philippe le Bel : la France aura donné au monde la haine de la foi, l'orgueil du pouvoir temporel, l'illusion de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.
La France révolutionnaire est la mère de tous les génocides. il faut que ce pays expie ses fautes, il faut qu'il paie, il faut qu'il crève.
La France va crever du fait de l'application des principes et des idéaux qu'elle a donnés au monde : on appelle ça l'ironie de l'histoire. Moi j'appelle ça la divine Providence.
On aurait pu penser que ce pays allait crever en 40. Manque de chance ces tafioles de Teutons ont pas voulu en faire un seconde Pologne.
La France va donc crever à petit feu : comme une putain vérolée jusqu'à la moelle.
Les tricolores ultras qui pleurent sur le sort de leur cher pays me font donc bien rire.
A moins d'une retour immédiat à l'ordre féodal avec allégeance et soumission au pape, création d'un nouvel Ordre du Temple et prêche d'une nouvelle Croisade, je vois pas comment ce pays peut s'en sortir.
@Todomodo
RépondreSupprimerte retourne compliment
C'est confortable quand même internet.
RépondreSupprimer@ Todo
RépondreSupprimerJe ne savais pas que tu étais ultramontain (ce qui est parfois contradictoire pour une national-socialiste mystique... le christianisme étant la religion des éleveurs de chèvres sémites à moins de reprendre à son compte l'idée d'un Christ amorite).
Finalement dans ton pessimisme radical, tu rejoins l'Anti-France... les Houria Bouteldja et compagnie.
Youssef Todo Boussoumodo.
RépondreSupprimer@ Tous : j'ai eu une vision cette nuit. Jacques de Molay m'a ordonné de vous dire que sa malédiction allait bien au-delà des Capétiens et s'étendoit à la France entière et ses gouvernements divers. Que ce que subissait la France estoit le prix de ses péchés.
RépondreSupprimerQue le dénommé Sarkozy et le traitre Besson estoient les instrument de la Providence divine.
Bon le vieux a la rancune tenace, hein?
Il en a profité pour te donner un tuyau sur le quinté de demain (dans la quatrième,j'hésite) et sur le vainqueur de la C1 ?
RépondreSupprimerMécréant.
RépondreSupprimerAvant 1939 la diversité en France c'était des peuples blancs et européens(bla, bla, bla), pas la vague africano-arabo-asiatique-islamiste-vaudoue-anti-occident/blancs/chrétiens/beaufs/vin rouge. ( en fait TODO le dit mieux que moi).
RépondreSupprimerDonc pas de problème Jacques Bainville n'est pas de la même souche que nos intellectuels actuels qui prennent la France pour les toilettes publiques du monde.
@ Anonyme
RépondreSupprimerD'un autre côté si l'on suit un sociologue organiciste comme Vacher de Lapouge (un socialiste), il n'y pas d'unité dans le peuple européen. Entre Homo europaeus, Homo alpinus et Homo contractus, il y a tout un monde (céphalique)!L'Homo Contractus ne valant pas mieux que les noirs ou les juifs.
Au vu des dernières preuves, Ségo serait-elle un homo contractus ?
RépondreSupprimerRené Jacquot > Rien à foutre du facteur génétique, quand je dis peuple blanc, je dis occident et tout ce qui fait son/mon identité MAIS tout dépend de quel côté on se positionne, comment on se définit par rapport aux autres ("ha bha moi je suis pas Arabe je suis Européen/blanc ou une autre couleur, ha bha moi je préfère les gens comme moi que les autres: "eux" et "nous").
RépondreSupprimer(c'est flou oui, difficile à décrire, j'en suis sans doute incapable)
ps: le ou les peuples européens ?
Ano, tu serais pas un poil brachycéphale?
RépondreSupprimerIl y a une espèce de ridicule, un peu précieux, dans cet étalage de références, René Jacquot... Vous vous appropriez les uns, les autres, sans réaliser où cela vous mène : nulle part ailleurs que du côté du manche libéral et progressiste. Votre démonstration est tout bonnement insoutenable, alors vous basculez, tout simplement.
RépondreSupprimerQuant au peuple français, il est introuvable à mes yeux. Mais qu'est ce qu'une Nation, comparée à un compte en banque bien pourvu ?
Pas besoin de se faire chier avec un vieux socialiste. Tu prends un portugais et un finnois, un crétois et un écossais et c'est vite vu. Après qu'un jeune socialiste comme Valls y voit des white, des blancos, ou autre chose, c'est sont affaire. S'il veut passer pour un gros con...
RépondreSupprimerBon je sais Todo va encore nous dire qu'il a jamais rien lu d'aussi con. Et alors, on s'en fout de ces conneries.