Pour Morrissey, vous auriez plus trouvé plus âpre genre National Front Disco mais puisque vous êtes des esthètes qu'est-ce que vous pensez de ça ?
La plongeuse et le poulpe
« une japonaise couverte par une pieuvre; de ses tentacules, l’horrible bête pompe la pointe des seins, et fouille la bouche, tandis que la tête même boit les parties basses. L’expression presque surhumaine d’angoisse et de douleur qui convulse cette longue figure de pierrot au nez busqué et la joie hystérique qui filtre en même temps de ce front de ces yeux fermés de morte, sont admirables.» JK Huysmans
« femme évanouie dans le plaisir, sicut cadaver, à tel point qu’on ne sait si c’est une noyée ou une vivante, et dont une immense pieuvre, avec ses effrayantes prunelles aspire le bas du corps, tandis qu’une petite pieuvre lui mange goulûment la bouche.» Edmond de Gourmont
«J’étais dans un restaurant d’anguille à Tokyo. Je me suis demandé s’il était possible d’insérer ça dans une femme. Alors j’ai commandé plusieurs grosses anguilles vivantes, un mois à l’avance, pour qu’ils me mettent de côté leurs spécimens les plus gros. Il y en a qui font un mètre de longueur et pour le diamètre, je n’ai pas mesuré, mais ça peut dépasser la taille d’un gros pénis. Afin que les actrices n’aient pas mal, nous enfilons un préservatif sur la tête des anguilles et ça rentre tout seul, sans même besoin de lubrifiant. Une chose curieuse, c’est qu’elles sont comme des bébés : mettez les anguilles dans un endroit chaud, doux, rose et elles s’endorment. Quand on les sort de frigidaire, au contraire, elles fouettent l’air et se débattent en nouant des torsades d’une étonnante beauté. Mais une fois insérées, les anguilles, progressivement, se calment et leur corps s’agite avec des mouvements de plus en plus caressants, comme si elles étaient gagnées elles-mêmes par la volupté.» Daikichi Amano, performer post-moderne
Je note le nom et les titres, surtout les titres, c'est dans la veine du bleu du ciel ou de Madame Edwarda? (entre parenthèse, Mireille Darc en contre-jour récitant du Bataille dans Week-end c'était pas mal). Pour les lectures, j'ai juste emprunté à un blog de Libé, les "400 culs", la journaliste a l'air de confondre Rémy de Gourmont et Edmont de Goncourt mais son calepin a l'air d'être tenu par un double de Muray infiltré en tenue gauchiste
Bon, je suis allé voir le blogue de votre Giard de copine qui aime le Japon et le sexe (elle va plaire à Clarence, cette petite), ma foi, c'est un zeste foutraque...mais sympathique...
Du coup, dans un premier temps, voyez plutôt "Le Bazar de Clodagh", et si vous n'accrochez pas à pareilles nouvelles érotico-décadentes, je veux bien vous rembourser le livre (moins la TVA)...
merci mon vieux... Je regarde Road House en boucle depuis l'annonce de la tragédie...
RépondreSupprimerTu peux le dire que durant la rédaction de ton texte sur l'écologie, c'est "She's like the wind" qui tournait en boucle...
RépondreSupprimerMoi c'est son coté surfeur-philosophe qui m'aura fait rêver.
RépondreSupprimerhttp://www.zappinternet.com/video/qirBjaGqiL/
RépondreSupprimerEt pour Sim. Rien !
RépondreSupprimerQuoi NTM ? Acronyme toi même !
Que dois-je penser du fait d'avoir saisi la référence à Cruz Castillo ? Que j'ai une énorme culture télévisuelle ?
RépondreSupprimerPour Morrissey, vous auriez plus trouvé plus âpre genre National Front Disco mais puisque vous êtes des esthètes qu'est-ce que vous pensez de ça ?
RépondreSupprimerLa plongeuse et le poulpe
« une japonaise couverte par une pieuvre; de ses tentacules, l’horrible bête pompe la pointe des seins, et fouille la bouche, tandis que la tête même boit les parties basses. L’expression presque surhumaine d’angoisse et de douleur qui convulse cette longue figure de pierrot au nez busqué et la joie hystérique qui filtre en même temps de ce front de ces yeux fermés de morte, sont admirables.» JK Huysmans
« femme évanouie dans le plaisir, sicut cadaver, à tel point qu’on ne sait si c’est une noyée ou une vivante, et dont une immense pieuvre, avec ses effrayantes prunelles aspire le bas du corps, tandis qu’une petite pieuvre lui mange goulûment la bouche.» Edmond de Gourmont
«J’étais dans un restaurant d’anguille à Tokyo. Je me suis demandé s’il était possible d’insérer ça dans une femme. Alors j’ai commandé plusieurs grosses anguilles vivantes, un mois à l’avance, pour qu’ils me mettent de côté leurs spécimens les plus gros. Il y en a qui font un mètre de longueur et pour le diamètre, je n’ai pas mesuré, mais ça peut dépasser la taille d’un gros pénis. Afin que les actrices n’aient pas mal, nous enfilons un préservatif sur la tête des anguilles et ça rentre tout seul, sans même besoin de lubrifiant. Une chose curieuse, c’est qu’elles sont comme des bébés : mettez les anguilles dans un endroit chaud, doux, rose et elles s’endorment. Quand on les sort de frigidaire, au contraire, elles fouettent l’air et se débattent en nouant des torsades d’une étonnante beauté. Mais une fois insérées, les anguilles, progressivement, se calment et leur corps s’agite avec des mouvements de plus en plus caressants, comme si elles étaient gagnées elles-mêmes par la volupté.» Daikichi Amano, performer post-moderne
Ou "Irish blood, English heart", Mouloud, voire "Glamorous glue" ou encore "Bengali in platforms"...
RépondreSupprimerDisons que "Death of a disco dancer" était de circonstance pour compléter l'hommage à Patrick S...
Puisque vous m'avez l'air d'avoir de saines lectures, essayez donc "Voir la Vierge" ou "Le Bazar de Clodagh" d'Arnaud Bordes...
Vous m'en direz des nouvelles...
Je note le nom et les titres, surtout les titres, c'est dans la veine du bleu du ciel ou de Madame Edwarda? (entre parenthèse, Mireille Darc en contre-jour récitant du Bataille dans Week-end c'était pas mal).
RépondreSupprimerPour les lectures, j'ai juste emprunté à un blog de Libé, les "400 culs", la journaliste a l'air de confondre Rémy de Gourmont et Edmont de Goncourt mais son calepin a l'air d'être tenu par un double de Muray infiltré en tenue gauchiste
Bon, je suis allé voir le blogue de votre Giard de copine qui aime le Japon et le sexe (elle va plaire à Clarence, cette petite), ma foi, c'est un zeste foutraque...mais sympathique...
RépondreSupprimerDu coup, dans un premier temps, voyez plutôt "Le Bazar de Clodagh", et si vous n'accrochez pas à pareilles nouvelles érotico-décadentes, je veux bien vous rembourser le livre (moins la TVA)...
"votre Giard de copine qui aime le Japon et le sexe"
RépondreSupprimerY a une faute non ? vous vouliez écrire Giscard, n'est-ce pas ?
Elle travaille bien, Giard, bon, je lis et je vous envoie mes impressions
RépondreSupprimerJe vous attends de pied ferme...
RépondreSupprimerEt pour les impressions, demande de remboursement (jusqu'au 31/12/09), conseils de lecture... Zavez mon mail...