30 novembre 2013
29 novembre 2013
Dites non à la bananisation !
27 novembre 2013
Le film catastrophe d’Henri Guaino prochainement en DVD
La « plume » de l’ancien président prend la caméra et nous livre un film sombre mais prophétique sur le risque que court la planète si Nicolas Sarkozy ne revenait pas à la barre en 2017.
« S'il n'avait pas été là, il n'y aurait plus de démocratie en France, plus de démocratie en Europe et plus de démocratie dans le monde » - source
24 novembre 2013
Développez la taille de votre pénis grâce à la magie de la perspective.
S'il y a bien un lieu commun
universellement accepté en notre époque médiocre, c'est que
derrière chaque grand homme se cache une femme. Or, examinons les
choses plus attentivement : qui le jeune Bonaparte rencontre-t'il aux
jardins des Tuileries? Un Nain Rouge. Oui, un nabot fatidique tout
d'écarlate vêtu. Et non une gourdasse à collerette, la femme comme
ressort dramatique c'est téléphoné. Derrière chaque grand homme
se cache une personne de petite taille. Voilà la vérité.
Car le nain est d'essence magique,
alors que la femme n'est qu'un homme sans pénis.
Le pénis, nous y voilà. Comment un
Passe-Partout de soixante-dix centimètres peut-il être crédible
comme objet de fantasme du mini-mini à maxi-bite? Nous sortons ici
du champ de la Raison pour baguenauder en terre de légendes. Et
celle du nain priapique atteint de gigantisme pénien en est une, de
légende, qui est nécessaire à notre libido. Loi de compensation
cosmique? Angoisse du vestiaire?
Égalitarisme forcené?
Dans l'œuvre de Tolkien, le hobbit
pourrait être décrit comme un tube de chair recouvert de poils
pubiens. A chaque instant scruté par l'œil immense et collectif de
la norme, dont il échappe à la surveillance par don d'invisibilité.
Par analogie, nous n'avons aucune idée de ce que pouvaient bien
faire la poignée de nains de Fort Boyard une fois les caméras
éteintes. Au fin fond de la Charente, cette zone ingrate. Depuis des
millénaires, l'homme est fasciné par le petit peuple alors qu'on va
bien finir par se prendre un satellite popov sur la gueule un de ces
jours.
Démêlons le vrai du faux. Le seul
moyen à notre portée reste la nano-pornographie, la seule
pornographie ayant du sens. Le reste de la production étant
inintéressant au possible, comme l'ont très bien compris les
réalisateurs de Game of Thrones qui, sans Tyrion Lannister,
pointeraient au chômage.
La pierre angulaire de la
nano-pornographie est un film français de 1968 nommé « les
Nains Malsains ». Dans le contexte agité et de novation
créatrice constante de cette époque, nous assistons à de l'inédit
à chaque instant. Le théâtre du film est une société orwellienne
soit-disant occidentale, atteinte de pourriture capitaliste au stade
terminal. Les habitants sont des Jean-Pierre Marielle en justaucorps
bleuâtre, et des Anémone nues. Cut. Des nains pénètrent et
massent ce qu'il faut bien appeler un couloir de viande, tout petits
et tout nus. Ils sautillent et s'épuisent dans cette caverne carnée,
une pince-à-linge sur leurs bouts de nez, comme une pré-séquelle
des Goonies. Lors du final, des dizaines de nains des deux sexes
s'écoulent du gros côlon d'Anémone, gagnant ainsi leur liberté,
ainsi que leur droit à la jouissance, lors d'une mémorable scène
d'orgie.
Vous conviendrez que si l'on peut
atteindre l'orgasme prostatique par insertion de nains dans le
rectum, ceci ne serait pas possible s'ils étaient dotés d'organes
gigantesques. La Raison et l'érection s'y opposent.
Cependant, ne stigmatisons pas le
peuple nain qui, dans son extrême majorité, n'a aucune
responsabilité dans la création de ce préjugé positif qui ne leur
amène que déception. L'historiographie atteste que le seul nain à
grosse bite de l'Histoire était Franck Sinatra, la paix soit sur
lui, il n'aura pas démérité.
Petit à petit, nos connaissances en
ce domaine s'agrandissent, même si le fantasme subsiste. Il sera
bientôt tout à fait accepté de copuler avec un lutin de rencontre.
Voire de les épouser. La surface des logements s'amoindrissant
toujours plus, voilà une solution innovatrice qui n'échappera pas
au gros cul de Dufflot!
J'ai fait un rêve. Si nous faisions
l'amour à nos nains, il n'y aurait plus jamais de guerres, car il
est impossible d'avoir des pulsions homicides en chantant la
Marseillnaine.
21 novembre 2013
Quand ça veut pas...
Avez-vous jeté un coup d’œil à Libération aujourd'hui ?
Un homme a été arrêté hier soir, il est très certainement le même homme qui a tiré de sang-froid sur un photographe après s'être introduit dans les locaux de Libé lundi matin. Ni la Une du journal, ni la Une du site ne sont consacrés à cette actualité.
Comme souvent chez les victimes d'un traumatisme, les journalistes de Libération ont certainement cherché à oublier en se montrant aussi pudiques sur l'identité et le pédigrée de leur agresseur. C'est qu'on est embêté à Libé, encore une fois le fâcheux n'est pas le facho qu'on espérait et ça arrive de plus souvent, pour ne pas dire à chaque fois. Pourtant là y avait de l'espoir, celui de se retrouver en hérault de la liberté d'expression menacée. Quand le journal encaisse des moins 30 % depuis plus d'un an, c'est une position qui ne se refuse pas. On avait dressé chapiteau, on avait jusque là consacré les dernières Unes du journal et de très nombreux articles à l'affaire et patatatras. L'homme vient d'être arrêté, il semble avoir agit seul, il s'appelle Abdelhakim Dekhar, il est d'origine algérienne. Il vient des milieux autonomes. Pire, il nous renvoie 20 ans plus tôt, à l'épopée meurtrière de Florence Rey et d'Audry Maupin, la tuerie de la Nation. On va démonter le chapiteau.
La location de chapiteaux, c'est peut-être bien un business à étudier par les temps qui courent. On en monte régulièrement et ils n'ont pas beaucoup le temps de servir :
-Tuerie de Toulouse : un motard blond aux yeux bleus. On bat des mains, on loue un chapiteau et puis... le tueur a gâché la fête en s'appelant finalement Mohamed Merah.
-Wilfred et son copain, le héros du goûter, se font casser la gueule à la sortie d'une boite de nuit pile pendant les manifs anti-mariage gay. Étonnamment, il n'a pas pu voir ses agresseurs, nous par contre nous n'échapperons pas à la vue de sa gueule tuméfiée sur tous les plateaux et journaux, à laisser entendre que ce sont sûrement des amis de Frigide Barjot. Quelques mois plus tard, nous découvrirons en tout petits caractères l'identité diverse des agresseurs.
-Clément Meric - assassiné par l'extrême-droite et des nazis portant t-shirts du FN et tatouages de croix gammées dans le cou - finira par devenir un petit agresseur en bande lambda qui attaque ses adversaires dans le dos.
-Le tireur fou Parisien, un homme de type européen aux cheveux ras qui se transforme deux jours plus tard en Abdelhakim Dekhar, laissant juste à Caroline Fourest le temps de se prendre les pieds dans le chapiteau et de se ridiculiser.
A Libération, on ne peut supporter cette vérité. Pourtant personne ne leur demande de faire de grands papiers amalgamant Abdelhakim Dekhar avec tous les maghrébins de France, comme on ne leur demande pas de faire de tous les autonomes de dangereux terroristes susceptibles de menacer la République. Il n'y a que dans leurs cerveaux, que dans leur système de pensée, que les choses se passent ainsi. C'est à cause de ça, qu'aujourd'hui le directeur de Charlie Hebdo se retrouve dans les colonnes du journal Le Monde à devoir publier une tribune pour pleurer que « non Charlie Hebdo n'est pas raciste » parce qu'après avoir passé 20 piges à traiter tout le monde de facho, sans aucune nuance, leur tour est venu. A Libération, on chasse le facho depuis des décennies, mais quand il surgit dans leurs locaux, le cerveau disjoncte, General Error sur toutes la ligne, « merde le méchant n'est pas un gros blond borgne ! Ils ne peuvent le supporter et préfèrent l'occulter.
Dès à présent, les parapluies s'ouvrent et journalistes et lecteurs de Libé rivalisent de constructions mentales pour faire en sorte de décrire Abdelhakim Dekhar comme un fou, un déséquilibré, et un homme qui finalement n'était pas si engagé que ça. Pourtant, de loin, son action paraît parfaitement structurée pour ne pas dire compréhensible.
Au milieu du XIXème siècle, les nihilistes et anarchistes russes balançaient des machines infernales sur le passage du Tsar. Ils se jetaient sous les roues de son carrosse, des bombes artisanales à la main. Ils attendaient ses généraux devant chez eux avec un pistolet dans la poche intérieure de leur veste. Ils avaient identifié le pouvoir à abattre et ses plus grands alliés, ceux sur qui reposaient justement le pouvoir. Quand un autonome qui dénonce le capitalisme et le pouvoir des banques s'en prend au siège parisien d'une grande banque, ainsi qu'à une télévision qui ment et à un journal faussement de gauche et propriété d'une banque d'affaire, ça paraît d'une logique implacable.
Mesdames et messieurs les jurés, ce garçon est peut-être l'homme le plus lucide de France.
Qu'on l'élargisse et qu'on le porte en triomphe dans les rues de Paris.
Extension du domaine de la lutte
Il y a eu ce projet de loi, en Suède, pour exiger que les hommes arrêtent de faire pipi debout.
Il y a la Journée mondiale des toilettes, que l’on célèbre dans les chaumières le 19 novembre de chaque année.
Il y a l’Organisation mondiale des toilettes qui va avec, évidemment. Ou encore l’incontournable World toilet summit qui se tient aux endroits du monde où ça ne chie pas droit.
« J'vous ai fait un logo vite torché...»
Il n’est pas de petites causes, surtout quand il s’agit de la grosse commission. C’est désormais jusque dans les gogues que la bataille pour l’égalité se joue. Et ce qui indigne les indignables ces jours-ci, ce sont les panneaux de signalisation dans les toilettes publiques.
Y’a rien qui vous choque peut-être ?
Ces pancartes de chiottes sont criminelles : héritage d’une société patriarcaca-le révolue, elles stigmatisent gravement les femmes et leur place dans la société. Comment, vous ne voyez donc pas ? La maman qui change le bébé ! Ça ne vous donne pas des haut-le-cœur ? N’est-ce pas, à vos narines, aussi puant qu’un fond de cuvette mal goupillé ? Et quoi ? Pendant ce temps-là le père irait tranquillement se laver les mains au lavabo d’à côté ? Sans parler d’humiliation, pour les homosexuels qui se rendent aux toilettes avec leur chiard, de se retrouver nez-à-nez avec cette enseigne à jupette…
Immonde, dégueulasse, rétrograde ! No pasaran ! Il y a urgence à débloquer des fonds pour remplacer ces panneaux et bâtir, dans tous les cagoinces de France et de Navarre, un espace bébé mixte, ou alors des tables à langer installées chez les hommes aussi bien que chez les femmes. Et puis quand tout cela sera fait, on abattra les cloisons parce qu’on aura enfin compris que nous sommes égaux, qu’il n’y a pas matière à caguer d’un côté ou de l’autre, qu’on peut tous faire dans le même trou, entre hommes qui pissent assis, femmes qui chient debout, et enfants qui n’ont pas encore choisi leur genre.
Extension du domaine de la lutte, extension du politique et de la loi jusqu’à travers la lunette des chiottes. Ce sont à ces détails que s’attaquent maintenant les militants de l’égalité, avec le sérieux et la gravité qui les caractérisent. Ils légiféreraient dans les lieux d’aisance, jusqu’à l’orée du trou du cul et au-delà si on les laissait faire. La conscience collective commence sur la porte des chiottes...
Ce qui me choque vraiment, vous voulez savoir, c'est qu’en 2013, il se trouve encore des gens pour renforcer des stéréotypes millénaires en assimilant le port de la jupe à la femme. Car après tout, qui a dit que cette silhouette était celle d’une maman ? Pourquoi ne pas y voir un heureux papa travesti, ou un pédophile en déguisement ? Ce panneau peut être sexiste tout autant qu'en avance sur son temps et en faveur de la transparentalité. Chacun voit midi à sa porte
Dis donc toi, tu serais pas en train d’insinuer
que les hommes sont tous des handicapés par hasard ?
que les hommes sont tous des handicapés par hasard ?
20 novembre 2013
18 novembre 2013
15 novembre 2013
Aidons le service public à faire chier les sales vieux cons atrabilaires en disant des saloperies publiquement aux environs du soleil qui se couche tôt en hiver, sur la face chenue et moisue de la pseudo-génération 68. Ces chèèèèèèvres crétines et troupeautaires qui n'auront jamais fait que compter les points en se gargarisant de leur propre inutilité jusqu'à ce qu'ils se transforment en compost. Amen!
Il a dit « salaud ». En public. Sur la télévision françoise !
Rassurez-vous, le public n'a pas laissé
passer. A hue, à dia, ils huent, les cons momifiés. C'est pas eux qui
auraient dit de telles vilaines choses, ils avaient vingt ans en 68, et
on savait se tenir en ce temps-là. Les zoms portaient pattes d'éléphant
et mèmèche longue et graisseuse, les fâmmes rien du tout. Rien du tout
en dessous d'une choucroute, splendide architecture capillaire dont le
but était peut-être de faire diversion, de faire loucher le peuple avide
devant cette exhibition de nos jours incompréhensible. Si tu passes
assez vite de haut en bas, du poil à la toile, grâce à la persistance
rétinienne, tu as une belle chatte poilue. En cette époque bénie où les
salopes signaient des manifestes de salopes, hirsutes des mollets
jusqu'à quarante centimètres plus haut que la boîte crânienne. Et
pourquoi ?
Mon
sujet n'est pas d'agresser la pseudo-génération soixante-huit en tant
que telle, celle-ci n'ayant jamais existé, comme chacun sait. Ce n'était
pas une génération, mais trente-trois couillons rouquemoutes étudiants
fils de la bonne bourgeoisie, qui avaient un bon plan com pour baiser,
afin de permettre à des centaines de milliers de gaullistes à parapluie
dans le cul de défiler sans embêter la maréchaussée. Comme ça, tout le
monde était content. Sauf les ouvriers. Eux, ils l'ont eu dans l'os.
Littéralement. Comme d'habitude. Ils n'étaient ni exotico-tortionnaires à
tendance terroriste, ni barbouzards à matraque casseurs de grèves
légitimes. Et ils n'étaient pas roux non plus.
Que
faisaient-ils alors, à cette époque, les pleins, les beaucoup ? Ils
regardaient. Imaginez l'indignation devant toute cet étalage de
vulgarité ! « De Gaulle, il a dit chienlit, c'est pas bien. » Pof, au suivant !
Regarder, c'est la sagesse des cons. Ce sont eux qui détiennent la clef
du monde. Ça leur permet, un demi-siècle après, de revendiquer tout et
son contraire par capillarité générationnelle. Exquis. A croire qu'ils
ont pratiqué l'auto-avortement déguisés en barbudos du SAC dans un amphi
de la Sorbonne à l'aide de la hampe d'un drapeau rouge. La partouze
mais avec Tata Yvonne. La révolte sans cadence infernale. L'idéologie
prolétarienne sans le prolétariat. Les vieux cons. Les jeunes cons. Déjà
l'un et l'autre, métis du désengagement.
A celui qui dit « voici un retraité ! », je réponds, « je lui pisse à la raie, légalisons l'euthanasie. »
Dès
que tu vois un vieux débris, c'était soit un gaulliste, soit un bourge
assez con pour confondre les fortifs avec la Muraille de Chine, soit
-presque tous- des ménagères de moins de cinquante ans, déjà enfant. Les
veaux. Avec un drapeau. Rouge, t'y mets du bleu, du blanc, ça fait un
tricolore. T'écris Darty dessus, tu as le monde qu'ils espéraient. Une
svastika, et ils te balancent à la Kommandantur en profitant du service
après-vente.
Partout, la preuve de leur infamie. Regardez leurs vieux. Pépé, mémère,
papa, maman, les autres braillards, c'est 14, c'est 29, c'est 40. Ça
rend humble, la défaite, la mort, la misère. La mort partout, dès le
berceau, ces générations sacrifiées. Ils savaient, eux, ce que c'était
la peur. D'être minable et ballotté par l'Histoire. Qu'il n'y avait que
peu de héros. Si tant est que l'héroïsme existe. Rester un homme bien,
un homme bon, gens de peu, était une victoire en soi. Ne pas être un
salaud. Un miracle. Tout en bonhomie, souvent. L'acceptation de ses
limitations.
Puis
soudain, les abrutis privilégiés par millions, des egos comme la Voie
Lactée. Qui laissent d'autres revendiquer ce que les Trente Glorieuses
leur donnaient de facto. Bourgeois Spontex. Effectuer une transition de
masse vers la consommation de masse, mais les minauderies. Quelques
pavés. Ça vole. C'est joli. Oh, un Katangais ! Un CRS en feu ! A la
télé. A la radio. Jean-Foutre comme jamais.
Vioque chauve bedonnant, ta graisse prend toute la place. Chair
boursouflée par l'égoïsme. T'as jamais cru en rien, ta génération
n'existe pas. Ni matraqué, ni matraqueur. Spectateur.
Brassens,
Brel et Ferré, te dynamitent le déambulateur. Rappelle-toi, à l'aube du
pléistocène, tu l'as senti vaguement. Tu l'as certainement chanté, le
cochon que tu es devenu. Coluche, prolo de Montrouge, t'a fait rire aux
éclats. Mais c'était la préhistoire. T'es laid. T'es tout blanc. Sac à
verrues. Mort.
Mort assez pour mettre au pinacle des anarchistes parce que vous les
avez académisés, légion d'honneurisés, dans vos esprits stériles. Vous
ne les reconnaissez même plus. Piaf était une pute, mes salauds. Tout en
haut de l'escalier des siècles, Rabelais et Villon. Ces fous. Ces
punks. Ces génies. Aujourd'hui, l'index. La Gaule sans gauloiseries.
Cadavres !
Céline
savait tout. Que jamais vous ne verriez jamais sa tendresse, son amour,
pour les vulgaires, les pauvres, les sans. Sans amour, sans éducation,
sans écho. A mourir seul, pauvre Martin, pauvre misère, pauvre de vous,
lamentables badernes !
Vous n'y avez vu que ténèbres. Et gros mots. Parce qu'il n'y a aucune lumière jusqu'au fin fond de vos trous-du-cul.
Faut-il être vulgaire pour croire que la vulgarité est verbale. Si tel
est le cas, tuez Rabelais, l'Église l'a loupé. Église, clergé
soixante-huitard par procuration. Des curés, curés bavant, à jeter
l'anathème sur un animateur parce qu'il a osé dire un vilain mot à
l'antenne. Un vilain mot.
C'est vous, les salauds.
Cyril
Féraud est jeune, beau, et talentueux. En plus, il est marrant. Alors
que vous êtes tristes à vous passer le défibrillateur au micro-ondes.
(Pour les Alzheimer, Féraud, c'est le blondinet, l'autre, c'est
Zitrone.)
Historiquement,
votre génération, celle des renoncements, aura été celle du vide. Des
privilégiés voulant plus de privilèges. Privilèges de la vieillesse.
Place aux jeunes, place aux vieux. Gras cochons, comme disait le
camarade Vallès. Dix ans après vous, des hirsutes rock'n'roll reprennent
la place des blousons noirs. Les cheveux verts comme Rimbaud. Ils
mourront. Comme des mouches. Jusqu'à aujourd'hui. Par OD. Par suicide.
Par misère. Par folie.
La
génération 68, une parenthèse de vide. A n'être jamais morts de guerres
que vous avez subies ou déclarées. Classe sans tragédie, vous mourrez
sans gros mots, en des flots de chattes offertes sous des mini-jupes
dont vous n'aurez fait que des cuisinières, cons létaux. Il y avait
mieux à faire !
Une
jeune chaman dionysiaque se caressait le bouton sur scène pour
atteindre une connexion cosmique dont vous n'aurez jamais aucune idée.
Sobres, atones, spectateurs de votre déclin.
Les flics de la bac montent le son
LES FLICS DE LA BAC MONTENT LE SON ! par tomrangoon
le crew de Jean-Claude et Djamila est de retour.
14 novembre 2013
13 novembre 2013
Lundi 11 novembre : drame en direct au Petit Journal
Salut nazi de 2ème génération certifié conforme par le Petit Journal |
Lundi 11 novembre, Yann Barthès, l’animateur du Petit Journal de Canal + myope comme une taupe glaucomée des deux yeux, parangon de la propagande de l’Empire pop, chantre de l’antiracisme pas pour tous, s’est fait quenelliser en direct et à de multiples reprises.
12 novembre 2013
Tranche de vie. Les médecins ces humanistes qui s'ignorent
![]() |
Hello my name is Dr. Greenthumb I'd like to tell you just where I'm from |
Il y a quelques années, la vie de Madame Durand a basculé dans un sketch de Pierre Desproges. C'est au détour de quelques examens de routine qu'à son tour elle a eu le privilège d'entendre le médecin s’exclamer "Putaing, c'est le cancereuh !". Depuis elle a appris à coexisté assez peu pacifiquement avec ce nouvel hôte. Les querelles de voisinage sont toujours les pires des conflits, autant dire que c'est à celui qui aura la peau de l'autre en premier. Et vas-y que je te métastase dès que t'as le dos tourné - toi, tu perds rien pour attendre à la prochaine chimio.
Madame Durand est devenue cliente privilégiée de l'industrie pharmaceutique. Elle a sa carte, elle aimerait bien se désengager mais les techniques commerciales sont redoutablement efficaces. Quand ce n'est pas une visite de contrôle, c'est une biopsie si ce n'est pas un scanner, quand à sauter une pillule de temps en temps, n'y pensez même pas. C'est tout le PIB qui s'en ressentirait. En ces temps de crise chacun fait ce qu'il peut pour faire tourner l'économie nationale.
Madame Durand a même une conseillère clientèle attitrée, la même depuis 30 ans. Avant on appelait ça un médecin de famille, on lui faisait confiance mais les temps ont bien changé.
Madame Durand a même une conseillère clientèle attitrée, la même depuis 30 ans. Avant on appelait ça un médecin de famille, on lui faisait confiance mais les temps ont bien changé.
11 novembre 2013
On invite même les gros cons ?
Jean Pierre Castaldi invité de Jusqu'ici tout va bien - lundi 11 novembre 2013. Bizarrement pendant la séquence intitulée "casseroles de l'invité" la photo ci-dessus n'a pas été mentionnée ...
10 novembre 2013
Le morceau du jour dédicacé à Léonarda et aux putes
9 novembre 2013
Fist of the Kosovo Star
Pierre Bergé nous a contacté pour faire une vidéo (hagiographique)façon Eisenstein des plus grands moments de bravoure de Flamby vu que son quinquennat va se terminer plus vite que prévu ... au hasard nous avons choisi l'épisode Léonarda.
Ken vs the Kosovo Star par Culturalgangbang
Ken vs the Kosovo Star par Culturalgangbang
8 novembre 2013
Je laisse mes putes à Albert Londres
Les volets étaient fermés sur un monde vide, une formidable boule de chaleur. A l'intérieur régnait une fausse tiédeur, mollement ranimée de temps à autres par un filet d'air tiède. L'entoilement du fauteuil défraîchi, usé jusqu'à la corde, tremblotant bouquet de fleurs fanées, et un papier peint tellement tarte que des envies de l'étoiler à coups de fleurets surgissent soudainement avant d'être anéanties par la température. Canicule, petite canicule, petit cimetière, ermitage, non faire, sous des flots d'eau que les corps desséchés bavent, cyprine surgissant de milliards de pores douteux. Et le cul qui colle, et le cul qui gratte. Putain d'enfer ! Putain de chaleur, putain, les putes. Les putes, oui.
Putain de putes...
Je déteste ça, mais le téléphone a sonné quand même. Sonne, sonne chinois microscopique en plastique. Rien n'est plus détestable que ces horribles sonneries, à part bien sûr de répondre à leurs sollicitations, ce que ne fait jamais un homme bien né. Et, à ce qu'on m'en a dit, s'il y a une chose que j'ai bien réussi, c'est ma naissance. Depuis, les avis divergent sur la destinée qu'on m'a infligée – de moins en moins d'ailleurs – néanmoins, mon statut de journaliste qui devrait en imposer aux mongoliens pathétiques qui peuplent ce monde n'est pourtant plus perçu que comme gimmick . Ce monde hait les journalistes d'une manière ahurissante, parfaitement absurde, aucun journaliste n'ayant plus rien dit depuis des décennies. Le vice qu'il faut pour s'acharner sur celui qui a la sagesse de se taire.
Putain de putes...
Je déteste ça, mais le téléphone a sonné quand même. Sonne, sonne chinois microscopique en plastique. Rien n'est plus détestable que ces horribles sonneries, à part bien sûr de répondre à leurs sollicitations, ce que ne fait jamais un homme bien né. Et, à ce qu'on m'en a dit, s'il y a une chose que j'ai bien réussi, c'est ma naissance. Depuis, les avis divergent sur la destinée qu'on m'a infligée – de moins en moins d'ailleurs – néanmoins, mon statut de journaliste qui devrait en imposer aux mongoliens pathétiques qui peuplent ce monde n'est pourtant plus perçu que comme gimmick . Ce monde hait les journalistes d'une manière ahurissante, parfaitement absurde, aucun journaliste n'ayant plus rien dit depuis des décennies. Le vice qu'il faut pour s'acharner sur celui qui a la sagesse de se taire.
7 novembre 2013
5 novembre 2013
La Recherche
Peut-être est-ce parce que « la nature a horreur du vide », mais l’humain a ce trait de caractère : il s’immisce, s’insinue, s’infiltre, envahit, développe ses branches et ses racines dans tous les domaines et tous les lieux, à tous les degrés, sans jamais pouvoir s’arrêter. Quelles que soient les conditions et le climat, il s’étend, se répand dès lors qu’il est possible de le faire, jusqu’à occuper tout l’espace. Un peu à la manière des graffitis en bord de voie ferrée.
Si vous prenez le train, vous pouvez constater que tant qu’il y a un mur ou une surface, il y a des graffitis. Ils se déposent sur toute la longueur de la voie aussi longtemps qu’il y a du mur pour ça. Y compris aux endroits les plus inaccessibles, dans la campagne la plus rase où ne vit ni voyou, ni hip hop, ni personne : graffiti quand même. Rien n’arrête le graffiti le long des voies ferrées. C’est comme ça. Et l’esprit humain s’infiltre absolument partout exactement de la même façon : toute activité, scientifique, intellectuelle, économique, sportive… se développe jusqu’à son paroxysme. Chaque discipline, chaque hobby, chaque passion est toujours poussé à son niveau olympique et professionnel. Il n’y a pas de lubie qui reste à l’état de lubie, pas de domaine qui reste vierge et inexploré. Rien n’est laissé de côté. Tout est poussé à son optimum. Chaque activité a son champion ou son spécialiste qualifié. Même l’occupation la plus bête : puzzle, échecs, bicross… Il y a toujours quelque part sur terre un humain qui s’en est fait LE spécialiste, LE collectionneur, LE recordman, et vous ne pourrez désormais plus le rattraper dans son domaine. Y compris pour une chose comme le curling, il se trouve des « champions », avec leur technique aboutie et leurs gestes parfaits, leur maillot et leur matériel spécialement étudié… Et pour quelque chose comme le parapente, il y a une science qui s’est mise en route : le parapente n’est pas resté la fantaisie de quelques fous et têtes brûlées, il n’est pas resté un simple bout de toile confectionné par des amateurs mais fait appel à des matériaux sophistiqués spécialement conçus, et rassemble des aficionados du monde entier lors de compétitions entre gens qui font du parapente selon différents styles. Il y a un art du parapente.
3 novembre 2013
2 novembre 2013
1 novembre 2013
Devenir enfin un homme, un vrai...
... et éternuer dans une pute comme un bourgeois branchouille, un décadent politico-médiatique à petits pieds ou un vilain petit gremlin libertarien (Frédéric Beigbeder, Nicolas Bedos, Philippe Caubère, Marc Cohen,
Jean-Michel Delacomptée, David Di Nota, Claude Durand, Benoit Duteurtre,
Jacques de Guillebon, Basile de Koch, Alain Paucard, Jérôme Leroy,
Richard Malka, Gil Mihaely, Ivan Rioufol, Luc Rosenzweig, François
Taillandier, Eric Zemmour etc..)
Tout ça sous la houlette de notre chère Babeth.

Inscription à :
Articles (Atom)