27 avril 2013

Women


Une fois je me souviens c'était une étudiante en kiné... Bar habituel. Soirée assez calme, pas grand monde de présent, on finit par se parler au coin du comptoir. Au bout d'un moment, elle me dit ce qu'elle fait, et je lui réponds que je suis plutôt bon masseur moi-même. D'un regard lubrique elle me demande de la masser dans l'instant, et qu'elle me notera après. 
Bon, du coup rien d'exceptionnel, pas seulement parce que j'étais trop concentré à bien faire, mais surtout parce que je n'avais en tête que l'idée de partir du rade avec elle et de la baiser. C'est après ce soir que je me suis rendu compte que mes massages sont meilleurs une fois que j'ai déjà sauté la gonzesse.
Je ne lui ai avoué que la première excuse.
"C'est vrai que tu te débrouilles pas mal, mais tu as besoin de cours pour t'améliorer. Je suis major de ma promo, tu n'auras pas prof plus bonne." 
Dans ce genre de situations, je me demande encore si elles font exprès de dire un truc avec une connotation aussi grossière ou si c'est leur inconscient qui ne peut pas s'empêcher de faire passer le message. Peut-être un peu des deux... Soit, on est allé chez elle. A cinq minutes montre en main. On a même pas bu un coup. On avait juste envie de le tirer. Naturellement, sans penser à quelques conséquences.
Ca s'est fait sur une vieille vanne perverse sur le moment où j'allais avoir mon cours, et elle qui me fait la technique du "après, il faut d'abord règler d'avance." J'avais trouvé la réponse marrante, sûrement parce qu'elle signifiait qu'on aller passer à l'acte sans plus attendre, mais aussi parce que j'aimais ce côté excitant mais sans être trop vulgaire. Disons qu'elle avait clairement pas froid aux yeux quoi. 
Elle était pas mal. Pas très jolie, mais plutôt bien foutue. C'était une bonne baise.
Bon comme souvent, c'était surtout la facilité de la chose qui avait joué.
C'est sûrement marqué sur ma gueule que je suis un dingue de cul, que je peux le faire avec n'importe qui n'importe quand n'importe où. Et paradoxalement, bah c'est un sacré avantage, ça a du me servir pas mal de fois, quand il y en a une qui avait une putain d'envie de sexe, et qu'en voyant ma tronche d'obsédé, elle savait qu'elle allait pouvoir prendre sa dose sans avoir à me présenter à ses parents. 
Le règlement en avance fut versé très consciencieusement. Visez-moi un peu ce pourboire que j'ai laissé. 
Je n'ai pas eu à me plaindre de son cours non plus. C'est vrai qu'elle était douée. J'ai été surpris. En vérité, j'avais tellement vu ça comme une excuse, que j'en avais oublié que ce fusse possible. Bref, voilà quelque chose qui m'a été assez utile dans ma vie.
J'ai pas pris son numéro, si elle voulait me voir elle n'avait qu'à revenir au bistrot. Elle ne trouvait pas ça bizarre, ne semblait pas gênée. J'aimais bien ce genre de filles. Du coup j'ai eu droit à deux trois autres cours. 
Une fois elle avait même ramenée une "assistante". Pas terrible, un peu potelée. Mais bon, c'était sympa de s'en taper deux en même temps, alors bon. 
Je me suis fait l'assistante pour la forme, et parce que ça m'excitait que ça excite ma masseuse, ce qui était le cas. Elle me fixait avec insistance dans les yeux, couchée sur le lit les jambes écartées, se faisant léchouiller la chatte de temps à autre par sa copine à quatre pattes, quand je laissais cette dernière respirer. J'ai rarement vu un regard de salope pareil. Mais pourtant, elle avait toujours ce truc, qui faisait qu'elle n'était pas vulgaire. 
Bref, chouette soirée. Un moment elle s'est arrêtée de venir au bar, sans que je m'en rende compte.
De toute façon, sans me vanter, je crois que l'élève avait déjà dépassé la maîtresse.

25 avril 2013

Mariage gay et foule en liesse : les photos de la Préfecture de police

On les attendait, les voilà ! La Préfecture de police avait demandé aux journalistes « un peu de patience le temps de développer les pellicules », et voici que nous avons eu la surprise, cet après-midi, de découvrir sur son site internet les premiers clichés, pris place de la Bastille le 23 avril 2013, immédiatement après l’adoption de la loi sur le mariage pour tous.

Satellite, hélicoptères, grand angle, PaintBrush... La Préfecture de police n'a pas lésiné sur les moyens et le résultat est là : ces photos, d’une rare intensité, montrent avant tout l’afflux impressionnant de personnes se réjouissant de cette réforme sociétale. « Les gens sont venus de tout le pays », a déclaré Manuel Valls, annonçant un chiffre au doigt levé de « 47 millions grosso merdo ». Invitée à visionner ces belles images, la Ministre de la Justice Christiane Taubira s’est réjouie : « avec un tel plébiscite populaire, pas besoin de référendum ! ».

24 avril 2013

Ecce Homo ! (Manif pour tous du 21 avril)


C'est le barreau qui a le barreau...
Ça y est, c’est fait ! Le mariage pour tous a enfin été adopté par notre couple d’assemblées roses et ce malgré la contestation des mi-fascistes mi-nazillons de la manif pour tous. Le CGB pousse un grand ouf de soulagement, alors que la moitié d’entre nous occupe la fonction d’avocats spécialisés dans le droit de la famille, activité qui ne nourrissait plus son homme ni son mec, et l’autre moitié celle de psychologue en ZEP... L’avenir de nos comptes en banque en Suisse s’annonce donc radieux à l’aune ou l’aube d’un nouveau tiers provisionnel.
Nous tenons à saluer l’ensemble des médias de masse qui auront su dénoncer les exactions homophobes à forts relents catholiques et vice et versa.

23 avril 2013

Mariage pour tous : l'interview exclusive du CGB


Dimanche dernier, les manifestants du mariage pour tous se rassemblaient place de la Bastille pour soutenir la loi. C’est le moment qu’ont choisi Benjamin et Lucie, deux « anti », pour mener une action coup de poing au beau milieu de la fête. Le CGB a voulu rencontrer ces guérilleros des temps modernes.


CGB : Benjamin et Lucie, votre action n’a pas tellement été relayée par les médias. Racontez-nous ce qu’il s’est passé exactement le 21 avril, place de la Bastille.

Lucie : Notre acte n’était pas vraiment prémédité. Nous allions déjeuner chez ma tante et puis tout à coup, Benjamin a voulu faire un détour par Bastille. Et là, devant tous ces manifestants, l'idée nous est venue de faire une action coup de poing : un truc qui fasse le buzz ! On s'est dit « tiens, et si on le faisait devant eux » ! [Lucie pouffe en repensant à la scène]

CGB : Faire quoi, exactement ?

Lucie : S'embrasser ! Sur la bouche ! Deux hétéros qui s'embrassent, à la barbe de tous, au milieu de leurs pancartes dégénérées ! Quel pied de nez !

CGB : Vous vous êtes donc embrassés, comme ça, en pleine rue…

Lucie : Ouiii !

Benjamin : On voulait créer une image forte, un symbole de la mobilisation pour la famille traditionnelle. Un peu comme le petit Chinois qui fait des pas chassés sur la place Tien Anmen. Ce genre d’actions héroïques m’a toujours inspiré.

La photo qui n'a pas fait scandale

CGB : Et alors… Quelles ont été les réactions de la foule ?

21 avril 2013

Caroline Fourest, les conclusions du CGB

Spanghero : l'entreprise sauvée par l'AFNOR

 
SOURCE

La chanson sans vergogne

Cinq ans après, une génération de bourgeois gâtés se racontait des massacres qui n'avaient pas eu lieu et des poètes qu'un général n'avait pas assassinés dans une république qui n'avait rien d'un  royaume.
Quant aux camps d'extermination pour étudiants, on mettra ça sur le compte des drogues hallucinogènes de l'époque  : 


Chanson Originale de J-M Caradec, sur l'album Olympia 1973 de Maxime Le Forestier

La branche a cru dompter ses feuilles
Mais l'arbre éclate de colère
Ce soir que montent les clameurs
Le vent a des souffles nouveaux
Au royaume de France

10 avril 2013

IL A TROMPE TOUT LE MONDE !!


Nécessité fait loi


Je me souviens très nettement la fois où je suis tombé nez à nez avec cette couverture et ce titre, placardés en gigantesque sur une affiche 4x3 dans le métro. Au début, j’ai cru à une blague. Et puis renseignement pris, non : ce livre existait vraiment. L’auteur est même confirmée, mature, apparemment réputée. Visiblement, quelque part dans le monde il y a des gens qui attendent Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi pour savoir s’il est à la hauteur de son prédécesseur : Les yeux jaunes des crocodilesVisiblement il y a des lecteurs pour qui ces titres ne sont pas rédhibitoires, qui ne leur font pas rebrousser chemin, alors même qu’ils semblent être faits pour leur crier : « je suis absolument facultatif et dispensable, je ne vaux vraiment pas la peine d’être lu ». 

Pourtant, il est clair qu'un livre qui s’appelle Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi ne peut en aucun cas être bon. C’est rigoureusement impossible. Et celui qui choisit un tel titre annonce cartes sur table qu’il aurait tout aussi bien pu aller à la pêche plutôt que d’écrire. Les écureuils. de Central Park. Sont tristes. Le lundi. On jurerait que ça sort d'un algorithme aléatoire qui a juxtaposé ces mots les uns à côté des autres tout à fait au hasard, comme ce que l'on peut faire grâce à cette merveilleuse petite application web


C’est bien embêtant, qu’à première vue un livre ait la même apparence qu’une œuvre littéraire. Parce qu’il y a des gens qui écrivent des livres comme ça, facultatifs, pour s’amuser, lesquels livres viennent se glisser parmi les autres : ceux qu’il faut vraiment lire. Au bout d’un moment, tout est mélangé, cela créé des quiproquos et il est bien difficile de s’y retrouver. A l’heure où l’édition est foisonnante, où les étales de librairie sont une jungle perpétuellement renouvelée, où tout est encensé avec le même enthousiasme avant de disparaître dans l’oubli, il est utile de poser des repères, d’établir une méthode discriminante pour s’aider à faire le tri. 

Je suis un jour tombé sur cette phrase (impossible de me rappeler l’auteur ni la formulation exacte) : 


« Je ne vais pas me forcer à lire ce qu’on n’a pas été contraint d’écrire » 

Voici la règle d’or, l’étoile du berger, le principe absolu pour y voir clair et ne pas lire en vain : la Nécessité. Je ne vais pas me forcer à lire, car lire est exigeant. Nous n’avons pas toute la vie pour lire, et toute la vie ne suffirait pas à simplement faire le tour de la littérature incontournable, à connaître ses « classiques ». Notre temps de lecture est compté, nous ne pouvons nous permettre de le perdre dans la nouveauté, le futile, l’amusant… Notre temps de lecture est compté : permettez qu’on ne l’accorde pas à la légère ! Pourquoi offrirais-je mon attention et mon espoir à quelqu’un qui a écrit « comme ça », pour passer le temps, pour faire le beau, ou même pour « faire un roman réussi », ou parce que c’est son métier ! Foin des écrivains du joli et du plaisant ! Foin des artistes de l’écrit ! Ou de ceux pour qui « exprimer son émotion » constitue déjà une œuvre en soi. Et si l’on veut s’accorder des pauses de lecture non-essentielle, il y a suffisamment de presse, de magazines, de sites et de blogs à parcourir toute la semaine pour ne pas avoir à se farcir un livre ! En matière de livres, nous ne laissons leur chance qu’aux œuvres nécessaires

Les œuvres nécessaires, ce sont celles-là seules qui contiennent quelque chose de vrai, qui disent quelque chose. Pas seulement celles qui recèlent un savoir, une technicité philosophique ou intellectuelle, pas seulement les monuments de la pensée : la vérité d’un livre n’est pas théorique ou scientifique. Ce peut être simplement la mise en scène d’un moment vrai, entier, un livre simple, libre. Les œuvres nécessaires, ce sont celles que l’auteur n’a pas eu le choix d’écrire : il n’a pas écrit en bricolant, en réfléchissant aux artifices, aux « effets spéciaux »… Il n’a pas écrit pour faire rire ou pleurer. Il a écrit pour se débarrasser d’un poids. Il a écrit au prix d’une certaine douleur

Et ce n’est pas faire cas du seul art torturé : la douleur en question peut être plus ou moins exprimée, lancinante ou aiguë, se décliner dans les nuances, se faire mélancolie, manque, désarroi… Elle ne se retrouve pas forcément littéralement dans l’œuvre, elle est simplement palpable, elle est avant tout celle de l’écrivain. On le sent tout de suite, quand l’œuvre a été écrite par nécessité, pour dire quelque chose, et qu’elle vient augmenter notre propre vie, ou quand ce n’est qu’un livre, écrit pour écrire. La nécessité est ce qui distingue le propos véritablement profond et empreint de vérité. La nécessité est ce qui fait la différence entre l’artiste qui livre un morceau vivant d’humanité, et le simple artisan astucieux à la Tarantino : habile à créer un beau petit objet qui fonctionne, mais qui restera toujours au seuil du chef d’œuvre. Ceux-là sont simplement des gens talentueux, qui exécutent leur numéro de petit singe. Il leur manque un quelque chose d’impérieux. Il leur manque le sens

Evidemment, la meilleure garantie en matière d’œuvres nécessaires, pour ne pas se tromper, c’est de taper dans les grands auteurs classiques : ils sont « classiques » justement parce que la nécessité de leur message s'impose à tous les hommes et toutes les époques. Mais, me dira-t-on, ce n’est pas comme ça qu’on va soutenir les talents littéraires d’aujourd’hui et de demain… Certes. Mais qui vous a demandé de le faire ?

4 avril 2013

Mamie Tromblon


C'est arrivé chez mamie Tromblon par Culturalgangbang

Enfin un ouvrage de référence sur la guerre d’Algérie


S'il est un sujet sur lequel on a pu dire tout et n’importe quoi, c'est la guerre d’Algérie. Plus de 50 ans après les faits, ce triste épisode continue de diviser et de hanter les mémoires.

C'est sur ce constat que sont tombés d’accord les éditions First, l'historien objectif Benjamin Stora, et France 2, avant de se lancer dans un projet ambitieux et nécessaire : consigner la vérité sur cette période trouble une bonne fois pour toutes, dans un ouvrage pédagogique à la portée de tous.

« Les hypothèses les plus optimistes ne permettent pas d'envisager que les survivants actuels de l'OAS et de l'Algérie française aient tous clamsés avant 15 ou 20 ans », explique Benjamin Stora, qui a présidé à la réalisation de l'ouvrage et qui en signe la préface. « D'ici là, il est nécessaire de poser une parole qui fasse autorité ».

Ainsi, c’est un nouvel opus de la collection « L'Histoire pour les nuls » qui sortira en librairie à la rentrée 2013 et passionnera tous les amateurs d’Histoire. Cette édition arrive à point nommé alors que les programmes d'enseignement finissent d'être bouclés. Partenaire de l'opération, le CGB a l’honneur de publier  ici la couverture en avant-première :


Texte : Xix & Gabriel Fouquet

2 avril 2013

Le grand Stimulateur

SOURCE
YO !

Antisémitisme d'Etat ?


Lundi 1er avril, la LICRA a déposé une plainte pour négationnisme contre le Préfet de police de Paris. En cause : la minimisation des 1,4 million de personnes qui furent déportées de La Défense à l'Arc de Triomphe pendant le froid hiver du 24 mars 2013, entre 14 et 20 h.

« Je n'irais pas jusqu'à dire que ce sont les heures les plus sombres de notre Histoire », a déclaré Alain Jakubowicz, « mais presque ». Visiblement bouleversé, le président de la LICRA a ajouté : « Faut-il rappeler que le cortège traversait la ville de Neuilly, et qu'il y avait sans doute des Juifs parmi ces gens-là ? ».

Quand on lui demande s'il ne commet pas d'amalgame dangereux, M. Jakubowicz répond : « que vous faut-il de plus ? Des enfants ont reçu du gaz ! Est-ce que ça ne réveille pas chez vous des souvenirs incommodants ? ».

La LICRA n'en restera probablement pas là : l'association a d'ores et déjà annoncé qu'elle porterait plainte cette fois-ci contre Manuel Valls, s'il ne retirait pas les propos, tenus en privés, par lesquels il qualifiait la mobilisation contre le mariage pour tous de « détail de l'Histoire ».