Attention danger
Cette sale histoire suit la
même séquence que l’affaire Trayvon Martin: on se souvient que les médias s’étaient
immédiatement emparés de l’affaire pour brosser la scène larmoyante d’un tendre enfant lâchement abattu par un suprémaciste blanc : il s’avèrera
ensuite que le jeune Trayvon était en réalité une racaille qui cherchait à
agresser Zimmerman, qui d’ailleurs n’était pas du tout blanc mais plutôt sud-américain,
et qui avait agi en état de légitime défense dans un quartier où les agressions à l’arme
blanche étaient monnaie courante.
Mais cela les médias ne le mentionneront plus qu’en passant, discrètement, sans
jamais démentir ou regretter leur hystérie des premiers jours, leurs effrénés
jappements de chiens toujours à l’affut d’une affaire raciale à exploiter jusqu’à
la moelle.
Même dynamique à
Charlottesville : la presse se jette la gueule affolée sur un scénario
manichéen, aboyant aux « néonazis », qui auraient délibérément
précipité une voiture dans la foule des innocents et honnêtes antifas. La
vérité, comme toujours, se révèlera plus nuancée, mais cela n’aura guère d’importance. La presse choisi son camp, et elle le choisi bien.