31 août 2006

Sexus politicul

Les français depuis toujours se passionnent pour les secrets d'alcôve, les moeurs des puissants (reliques de la monarchie?). Au CGBi, on ne déroge pas à la règle... Et c'est avec un empressement certain que l'on a lu les bonnes feuilles du livre de Christophe Deloire et de Christophe Dubois censé décrire les relations troubles entre "la chose" et le pouvoir.



Vous allez nous dire "et alors ça donne quoi"? Bah, pas grand chose, on peut même dire que les deux auteurs nous enfilent bien avec une série de pétards mouillés: les rumeurs sur DSK fréquentant la boîte échangiste "Les chandelles", Villepin et sa pharmacienne, Rocard et Mitterrand se battant pour une sombre nécromancienne, une des filles du couple Hollande/Royal raillée à l'école par "T'es la fille à Anne Hidalgo!!", Balladur trop proche de son directeur de cabinet Nicolas Bazire, Villiers qui aime les beaux hôtels, Fabius qui se farcirait la femme d'un élu socialiste du Sud-Ouest, Jospin et Nathalie Baye et notre jacquot national "Dix minutes, douche comprise".... Bref rien de bien étonnant pour le lecteur fidèle de l'Organe ou du CGBi.

Bref, la déception.... Dans un entretien à VSD, les deux auteurs ont tenu à dire qu'ils n'avaient rien trouvé sur Ségolène... Et la rumeur d'une liaison avec le patron de la HALDE, Louis Schweitzer, ils en font quoi? Ils n'évoquent pas non plus la rumeur sur une liaison éventuelle entre Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault... Tout comme le fait que Jack Lang soit étrangement absent de l'ouvrage...

30 août 2006

Chérif fais moi peur !!



Après Jamel, Frank Dubosc, Elie Semoun ou Eric et Ramzy (attention que du lourd), la France compte dans ses rangs un nouvel amuseur.
Il vient de faire une entrée fracassante aujourd’hui dans le monde merveilleux de l’humour, nous avons nommé Chérif Bouchelaleg, qui est déjà annoncé par les spécialistes du genre comme le futur Pierre Richard. Vous savez le Grand Blond maladroit à qui il arrivait plein de tuiles dans ses aventures.

Cet après midi l’hilarant Chérif Bouchelaleg tournait a Sallanches les premières scènes du remake du Fugitif avec à ses cotes Sami Naceri (qui reprend le rôle de Depardieu). Au programme voiture volée, barrage routier, cascades (dont une avec cendrier), bref un film drôle mais aussi avec de l’action. Le film devrait également comporter des guests : Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy, ami personnel de la star montante et à qui Cherif pourrait prêter mains fortes lors de la campagne présidentielle en animant des meetings de l’UMP. Gageons qu’avec son talent fou, une chronique humoristique quotidienne l’attend déjà à Canal Plus !







26 août 2006

Laisse Béton


Au CGB, on doit vous l’avouer on a un petit faible pour le chanteur Renaud, c’est un peu notre deuxième parrain (juste après l’ami Jack Lang).


Quel ne fut pas notre bonheur lorsque nous apprîmes qu’il allait sortir un nouvel album. Comme tous bons fans, au CGB on adore lorsque Renaud parle de lui, de ses proches de sa famille (Lola, Mistral Gagnant, Le Père Noël Noir …). Imaginez donc notre joie immense à la lecture du Parisien qui nous apprenait que l’ami de Tonton (devant l’éternel amen) avait écrit une chanson sur sa compagne Romane Serda.

Quelques extraits pour vous faire saliver amis CGBistes :


"La jeune femme est fière de sa crinière blonde. Aryenne jusqu'au fond des yeux, ça détonne dans sa banlieue" dit l'artiste qui déroule ensuite tous les clichés de l'extrême droite incarnée par sa victime. "Elle conchie les politiques, les jeunes qui vont à vau-l'eau. Et les mœurs pas très catholiques et les pédés et les bicots". Elle "rêve d'un ordre nouveau", "regrette le temps des colonies, d'la peine de mort légalisée, de l'avortement interdit et maudit les jeunes filles voilées".On l'imagine alors soutenir sans état d'âme le Front national. Or, "la facho" de Renaud..."vote Sarko"

?? Quoi elle est pas blonde la meuf à Renaud ???




Renaud a expliqué lors de l'enregistrement, au Parisien, qu'au départ, il n'avait pas pensé à cette chute. Mais devant ses idées de haine et d'exclusion et ses provocs imbéciles", il a ajouté ça pour "le petit caporal de Neuilly".

http://www.philippe-muray.com/

Parfois, une bonne adresse internet vaut mieux qu'un long billet... Voici celle de l'écrivain favori du CGBi, le grand, l'immense Philippe Muray (paix à son âme). On y trouvera, entre autres, une biographie et des extraits de ses chansons-rap tirées de son recueil de poésies Minimum Respect.

PS: Son ultime recueil de nouvelles, intitulé Roues Carrées vient d'être publié chez Fayard/Belle Lettres.

25 août 2006

Mathématiques et politique


Le XIXème siècle, si prolixe en génies, a été cruel avec le plus brillant d’entre eux, un jeune homme nommé Evariste Galois. Lorsqu’il mourut d’une balle dans le ventre à l’hôpital Cochin en mai 1832 il n’avait pas vingt et un ans mais laissait un héritage scientifique qui ira jusqu’à la lune.


Evariste Galois est né le 25 octobre 1811 à Bourg la Reine, au sud de Paris. Ses parents furent toujours de fervents républicains ce qui eut une influence sur la personnalité de leur fils. Ils étaient également tous deux très cultivés. Le père d’Evariste, Nicolas, était enseignant et en 1815, il fut élu maire de Bourg le Reine. Sa mère, Adélaïde, éduqua seul son fils jusqu’à ses 12 ans. Elle lui apprit le grec, le latin et la théologie. Il eut une enfance heureuse et on peut dire que ce furent là les seules années de bonheur qui égaillèrent sa vie.

Evariste entra au collège Louis-le-grand, à Paris, que l’on appelait à l’époque Collège Royale.

Collège Louis le Grand


Il y régnait un esprit très républicain qui va séduire le jeune homme. L’école l’ennuie et il doit même doubler son année scolaire 1826-27. C’est à l’âge de quinze ans qu’il va découvrir sa passion pour les mathématiques en lisant Éléments de Géométrie de Legendre et Textes sur la Résolution des Équations de Lagrange. Les livres scolaires ne lui suffisent plus et il va rentrer dans l’étude comme en religion. Son caractère change du tout au tout. Il devient taciturne, orgueilleux, sombre, frondeur et surtout méditatif et solitaire. Seules les mathématiques trouvent grâce à ses yeux et il néglige copieusement les autres matières. Un de ses professeurs, monsieur Pierrot, écrira : il n’y a trace dans ses devoirs, quand il daigne en faire, que de bizarrerie et de négligence. (...) Il baisse tous les jours.


Fatigué de ses professeurs, qui le lui rendent bien, Evariste prépare seul l’entrée au concours de l’École Polytechnique. C’était en 1828 et il échoua. Sa déception fut immense car Polytechnique n’était pas qu’une grande école, c’était également un établissement où régnait encore cet esprit républicain qui enflammait le cœur du jeune homme. A l’époque, le roi Charles X, fieffé réactionnaire, tente un retour en arrière très impopulaire si bien que le peuple gronde et regrette la révolution et même l’Empire.

Evariste retourna à Louis-le-Grand l’année suivante où son professeur de mathématiques spéciales, monsieur Richard, fut si impressionné du talent du jeune homme qu’il lui prédit le premier rang à l’École Polytechnique. Plus enthousiaste que jamais Evariste tenta de nouveau le concours. Mais une catastrophe allait ébranler le jeune homme. Son père, toujours maire de Bourg la Reine, fut apparemment victime d’une conspiration cléricale menée par le curé du village. Ce dernier, farouche anti-libéraux, aurait imité la signature de Nicolas Galois pour signer des pamphlets calomnieux. Le père Galois ne supporta pas le scandale et, au lieu de se justifier, il préféra se pendre dans son appartement parisien. Evariste fut effondré et c’est dans de très mauvaises conditions qu’il passa son examen d’entrée.

Devant le tableau noir, il se querella avec l’un de ses examinateurs, monsieur Dinet. Ce dernier affirmait que les maths ne servaient qu’à apprendre à raisonner, pour Galois, c’était la clé de l’univers. Exaspéré, Evariste lui jeta à la tête le torchon servant à effacer le tableau. Inutile de préciser qu’il fut recalé pour la seconde fois.

Plus déprimé que jamais, Evariste renonce à Polytechnique, où il rêvait de suivre les cours de Gauchy et d’Ampère, et se tourne vers l’École Préparatoire (qui remplace l’École Normale supprimée en 1822). Encore une fois, c’est le “clash” avec des professeurs qu’il méprise. L’un d’eux, monsieur Péclet, dira même de lui : Je lui crois peu d’intelligence ou, du moins, il l’a tellement cachée qu’il m’a été impossible de la découvrir.

Evariste va lui donner tort quelques jours plus tard. Une revue scientifique, qui circulait à l’école, donnait l’énoncé d’un théorème d’algèbre de Sturm sans la démonstration. Evariste jeta un oeil sur l’article et, après quelques minutes, il monta au tableau et en fit la démonstration devant les regards médusés de ses camarades.


Equations rédigées de la main d'Evariste


Il envoie à Gauchy, qu’il admire, un travail sur la théorie des équations. Sur ses conseils, il rédige et publie trois mémoires dont un sur la résolution des équations par les radicaux qu’il envoie à Fourier, le secrétaire de l’académie. Mais ce dernier meurt avant d’avoir étudié le travail du jeune homme et son étude ne sera jamais retrouvée. C’était la seule copie.


Révolution de 1830


En Juillet 1830, le roi Charles X, qui en a trop fait aux Français, se prend en pleine figure, une révolution qu’il n’a pas vu venir. Evariste et ses camarades ne veulent surtout pas passer à côté de l’histoire mais le directeur de l’établissement, monsieur Guigniault, les enferment dans l’école comme du bétail. Le jeune Galois tente de faire le mur mais il est pris. Le roi abdique et Louis-Philippe prend sa place en rétablissant le drapeau tricolore. Evariste est aux anges mais Gauchy, fervent royaliste, quitte la France. C’était le seul à s’intéresser et à comprendre les travaux du jeune homme.

En décembre 1830, Guigniault écrira un article dans un journal où il critiqua l’attitude de ses étudiants durant la révolution de juillet. Evariste prend la plume et lui adresse une virulente réponse dans la Gazette des Écoles. La réaction ne se fait pas attendre : Evariste est mis à la porte de l’établissement. Il s’engage alors dans l’artillerie de la Garde Nationale, la plus républicaine des milices de la capitale mais le 31 décembre, le roi Louis-Philippe, qui en a peur, fait dissoudre le régiment. Le même mois Evariste publie un article scientifique dans les Annales de Gergonne. En janvier, il publie une lettre sur l’enseignement des sciences dans la Gazette des Écoles. C’est également l’époque où Galois s’engage tout entier en politique. Comme il le dira lui même : mon cœur se révolta contre ma tête.

Il participe à toutes les émeutes qui suivent les procès des ministres de Charles X. Il trouve les parisiens trop mous et veut une véritable révolution, comme en 1789. S’il fallait un cadavre pour ameuter le peuple dira-t-il, je donnerai le mien.


Uniforme de la Garde Nationale de Paris, 1831


En mai 1831, 19 officiers d’artillerie de la Garde Nationale, qui avaient été arrêtés fin 1830, sont acquittés. Un grand banquet est donné en leur honneur. Evariste porte un toast au roi Louis-Philippe un poignard à la main. Il est arrêté en sortant de table et jeté à la prison de Sainte Pélagie. A son procès, le 15 juin 1831, son avocat affirmera que son client avait dit en montrant son poignard : pour Louis-Philippe, s’il trahit.

Quoi qu’il en soit, Evariste eut de la chance, Il fut acquitté. Ce qui est très étonnant car en captivité, il ne cessa de dire des horreurs sur le roi. Mais il allait vite retourner en taule. Le 14 juillet, il se balade dans les rues de Paris en uniforme de la Garde Nationale, ce qui est déjà illégal. Mais la cerise sur la gâteau c’est qu’il porte en bandoulière un fusil chargé et à la ceinture deux pistolet et un poignard. Il se retrouva vite à Sainte Pélagie. C’est là qu’il apprit que Poisson, à qui il avait envoyé un mémoire, l’avait rejeté pour insuffisance de développement. Cependant, il encouragea, dans une lettre, le jeune homme à poursuivre ses travaux.

En prison il travaille de tête et fait les cent pas dans les couloirs sous les moqueries de ses camarades de détention. Sa tête bouillonne de formules, de calcul, d’équations. Il restera enfermé à Sainte Pélagie six mois jusqu’en février 1832 où une violente épidémie de choléra atteint Paris. Il est alors est transféré en mars dans une maison de santé sous surveillance policière. C’est là qu’il va rencontrer celle qui va provoquer sa perte. Il tombe fou amoureux d’une certaine Stéphanie-Félice à qui il adresse des billets enflammés.


Détail d’un manuscrit d’Evariste sur lequel on peut lire le prénom : Stéphanie


Hors, la belle est déjà fiancée avec un certain Perscheux d’Herbinvil. On ne sait pas trop si Evariste et Stéphanie-Félice eurent une liaison. Ce qui est certain c’est que le fiancé, qui en plus était royaliste, découvrit les lettres et provoqua le jeune Galois en duel.




La vielle du duel, le 29 mai 1832, Evariste, sachant sa fin proche, mit de l’ordre dans ses travaux et écrivit une lettre à son ami Auguste Chevalier. Il lui confiera ses analyses sur la théorie des équations et sur les fonctions intégrales et lui demandera de faire suivre ses travaux à Jacobi et Gauss. Comme il l’écrit lui-même : il se trouvera, j’espère, des gens qui trouveront leur profit à déchiffrer tout ce gâchis.

Il se rendit à l’étang de la Glacière au petit matin avec deux témoins. Perscheux d’Herbinvil lui collera une balle dans le ventre. Evariste, qui n’était pas mort fut laissé là, comme un chien. Ce qui est délirant c’est que même ses témoins l’abandonnèrent !
C’est un paysan qui finit par le ramasser avant de l’amener à l’hôpital Cochin à Paris.
Prévenu, son frère Alfred vint le voir. Ne pleure pas, lui dira Evariste, j’ai besoin de tout mon courage pour mourir à vingt ans.


Dessein d’Evariste exécuté de mémoire par son frère Alfred en 1848


Evariste succomba le lendemain, dans les bras de son frère. Ce dernier et Auguste Chevalier transmirent les travaux d’Evariste à Jacobi et Gauss mais aucun des deux ne donna son opinion sur les études du jeune homme. Il fallut attendre 1846 pour que Louiville publie les papiers de Galois dans son journal. On y trouve les premières notions de la théorie des groupes et l’applique de la résolution des problèmes. Ce n’est qu’en 1870, soit 38 ans après sa mort, que l’on comprit enfin tout son génie et la grande profondeur de ses recherches. Il avait tout simplement jeté les bases des mathématiques modernes. Un cratère de la Lune lui est dédié. Un bel hommage à ce rêveur éveillé qui fut tué trop jeune, bien trop jeune.

Halte à la mal bouffe !

Cri du cœur au CGB ! Ici on n’aime ni le Mc Do ni le Quick et on n'a pas peur de l'dire !


En effet, ces restaurants suppôts de Satan nous sortent par les yeux ! Comme dirait Jean-Pierre Coffe de sa voix toute parkinsonienne « C’est de la merde, de la merde et rien que de la merde ». Notre croix à tous…

C’est pourquoi nous apportons aujourd’hui officiellement notre soutien à un type qu’on peut pourtant absolument pas blairer : José Bové. Il est vrai que ça fait au moins trois peines correctionnelles qu’il n’a pas démonté un Mc Do... Mais on voudrait relancer le mouvement au CiGéBi, car au CiGéBi, on a dans l’fond un bon fond d’écologistes anti-capitalistes...

On est contre l’agriculteur pas bio, contre les animaux pas bio et contre l’argent génétiquement modifié ! On le dit ! Yeah !

Et un autre roi de décapité un !



Bon et puis on va vous l'dire cash qu’on en a ras la casquette et les bourses pleines de les voir se vider, nos bourses ( « ??? » c’est rien, c’est rien, lecteur ça va aller…) à devoir aller courir comme des cons à London, Dam, Barça pour trouver un putain de Burger King et se taper un putain de double Whopper ! On flirte avec le monarchisme aussi quoi et on le demande sans sourciller : le français ne serait-il qu’un royal con psychopathe qui scalpe et guillotine tout ce qui se rapporte au lexique de droit divin ?

Hummmmmmmmmmmmmmmmm...



Au CiGéBi on bat le cyber-pavé pour demander le retour du BK dans nos contrées sinistrées du fast food. Si notre appel n’est pas entendu dans les prochaines semaines, nous n’hésiterons à penser C4.

Euuhhh, tu pourrais pas nous ressusciter le BK ?



Nous finirons sur une citation du grand penseur noir Cunny Williams : « BK please, come back to me. That ‘s just the way i wanna be ! »

24 août 2006

Le revolver de Baldur


Qui était vraiment Baldur von Schirach, celui qui sortait son flingue quand on lui parlait de culture ? Un nazi certes, mais contrairement aux autres, pas un lèche cul.


Quatrième et dernier fils d’une américaine et d’un officier aristocrate allemand, le petit Baldur, qui dira un jour « quand j’entends parler de culture je sors mon revolver » avait pourtant tout pour devenir artiste.

En 1908, il n’avait qu’un an lorsque son père Carl démissionna de l’armée pour devenir directeur du théâtre impérial de Weimar. Il fut toujours baigné de théâtre, de musique, de littérature et sa précoce fascination pour Goethe le fit même accoucher très tôt de bons poèmes. En 1917, la guerre aidant, le voilà embrigadé, à dix ans, dans la Ligue des Jeunes Allemands, une organisation ultranationaliste. Le pas est franchi et il n’y aura plus de retour en arrière.

Après la défaite de 1918, la famille, comme le reste de l’Allemagne, prend la pente descendante. Son père reste longtemps sans emploi et son frère aîné, écœuré par la défaite, se suicide. Après un voyage chez sa famille aux USA, Baldur, rentre en Allemagne où en 1925, il rencontre Adolf Hitler. C’est la révélation. Il entre aux SA en 1927 puis s’inscrit à l’université de Munich où il suivra des cours d’histoire de l’art, d’anglais et de littérature allemande.


Von Schirach et Hitler

Bien que très jeune, Baldur va rapidement gravir les échelons du NSDAP. Chef de l’Union des Etudiants Hitlériens en 1928, puis chef des Jeunesses Hitlériennes en 1931, il organisera un an plus tard une monumentale marche de la jeunesse nazie, faisant venir à pieds des dizaine de millier de jeunes de toute l’Allemagne pour rendre hommage à Hitler.


Marche de la jeunesse allemande, 1932

En 1933 il devient le chef de la Hitlerjugend, organisation maintenant indépendante et déliée des SA. Un an après elle compte 3.6 millions de membres puis, en 1939, 12 millions de jeunes allemands.



Véritable vivier pour la SS, la Hitlerjugend, chapeauté par Himmler, fournit l’élite de l’Ordre Noir. Mais von Schirach n’a pas que des amis. Un certain Martin Bormann ne cesse de lui mettre des bâtons dans les roues, le raillant ouvertement sur un embonpoint peu compatible avec la propagande sportive des jeunesses hitlériennes. Piqué au vif, von Schirach s’engage dans l’armée en 1939 et participe à la campagne de France. Il y gagnera la croix de fer de seconde classe et sera promu lieutenant avant d’être rappelé à Berlin. C’est l’un des premiers dignitaires nazis à déclarer ouvertement son opposition à une guerre à outrance. Bormann n’aura donc aucun mal à prendre sa place à la tête des jeunesses hitlériennes. Von Schirach se retrouve gouverneur de la région de Vienne où, pour faire du zèle, il va déporter 185.000 juifs à l’Est.


Von Schirach à Vienne en 1940

Cela ne le remettra pas pour autant dans les petits papiers d’Hitler et leurs relations iront en se dégradant jusqu’à la fin de la guerre. Lorsqu’il organisera en 1943 une exposition à Vienne sur l’art dit décadent, le führer laissera exploser sa colère. Invité un peu plus tard au nid d’aigle, il eut même l’audace de demander à Hitler un meilleur traitement pour les civils russes. Sa femme Henriette, qui rentrait de Hollande, apostropha le führer en lui demandant s’il était au courant des atroces persécutions exercées par ses soldats sur la population juive. Hitler quitta la table et ne devait plus jamais les recevoir.
A la chute de Berlin von Schirach tenta de fuir et devint un temps interprète sous un faux nom pour les Américains. Sans doute pris de remords, il dévoila sa véritable identité avant la capitulation allemande. Jugé à Nuremberg, il fut le seul, avec Albert Speer, à faire repentance et mentit en prétendant n’avoir jamais eut connaissance de l’existence des camps de la mort. Il alla même jusqu’à affirmer que son rôle à Vienne n’était que social et culturel.


Von Schirach lors du procès de Nuremberg

Il fut condamné le 1er octobre 1946 à 20 ans de réclusion pour crime contre l’humanité. Il sortit de la prison de Spandau en septembre 1966 et mourut dans son sommeil huit ans plus tard.
Ses mémoires, « Ich Glaubte an Hitler », tentèrent d’expliquer sa fascination et celle de la jeunesse, pour le führer.

The perfect Shot : Lee Harvey Oswald ou Howard Zinn ?


Au CGB, ça nous arrive de lire des bons livres. Naturellement, c’est toujours le fait d’accidents malheureux, notre volonté n’ayant rien à y entendre… C’est un peu comme les coups de foudre m’voyez ?


" Une histoire populaire des Etats-Unis de 1492 à nos jours » de Howard Zinn, professeur d’histoire et de sciences politiques à l’université de Boston, est un véritable boulet d’un milliard de millimètres : une munition intelligente. On vous en ferait bien une exégèse et une étude approfondie mais au CGB on est feignant et velléitaire. On se contentera donc de ce petit extrait.


Freedom... Freedom... Redrum... Redrum...


A l’époque moderne, le maintien de l’ordre exige davantage que la simple force brutale, davantage même que la loi : il nécessite qu’une population dangereusement concentrée dans les villes et les usines et à qui la vie offre de nombreux motifs de révolte accepte cela comme une nécessité. C’est pourquoi l’école, l’Eglise et la littérature populaire présentaient la richesse comme un signe de supériorité et la pauvreté comme la sanction de l’échec individuel.(…)
Dans les années qui suivirent la guerre de Sécession, un certain Russel Conwell, diplômé de l’université de Yale, pasteur et auteur de livres à succès, tint la même conférence (« Acres of Diamonds ») plus de cinq mille fois devant des auditoires à travers tout le pays. Il s’adressa au total à plusieurs millions de personnes. Son message était simple : tout le monde peut devenir riche s’il travaille assez dur ; partout, si les gens voulaient bien se donner la peine de chercher, se trouvent des acres de diamants. Voici un extrait de cette conférence : « J’affirme que vous devriez être riches et qu’il est même de votre devoir de le devenir.(…) Les hommes riches sont sans doute les individus les plus honnêtes de la communauté. Je n’hésite pas à le dire clairement : 98 % des hommes riches en Amérique sont des gens honnêtes et c’est pour cela qu’ils sont riches. C’est pourquoi ils reçoivent l’argent en récompense. C’est également pour cela qu’ils dirigent de grandes entreprises et trouvent un grand nombre de gens pour accepter de travailler avec eux. C’est parce qu’ils sont honnêtes. (…) Je compatis avec les pauvres, qui sont pourtant bien rares à mériter cette compassion. En effet, compatir avec un homme que Dieu a puni pour ses péchés, c’est agir mal. (…) N’oublions jamais qu’il n’est pas un seul pauvre en Amérique que sa propre incompétence n’ait pas maintenu dans la pauvreté.
».


Le Capitalisme ? ça pique !



Conwell était l’un des fondateurs de la Temple University. (…)
Les riches passèrent alors pour des philanthropes. Mais ces établissements scolaires n’encourageaient guère à l’esprit critique. Ils formaient les serviteurs types du système américain (les enseignants, les médecins, les juristes, les administrateurs, les ingénieurs, les techniciens, les politiciens), tous ceux qui seraient un jour rémunérés pour veiller au maintien du système, pour en être les loyaux défenseurs contre les trublions.



American way of death


Ce livre parle de contrôle de masse. Zinn y révèle l'utilisation des rhétoriques de liberté et d’égalité pour asservir et exploiter le peuple américain en expansion, insiste sur l’intérêt économique d’avoir à générer des divisions et d’entretenir des antagonismes pour assurer la stabilité du tout, passe au crible la Constitution américaine, de fait, véritable instrument de manipulation et d’oppression, met en évidence la collusion des différents pouvoirs, et ainsi la réalité de farce du droit de vote. La propriété, le contrat érigé en loi divine, et l’entretien du feu noir et mythique de l’American Dream comme garde-fou…

23 août 2006

Warrior of the Peace en rade.


Le « Guerrier arc en ciel » II (Quetzalcoatl style!) de la « Paix Verte » (le premier ayant été dynamité en 85 rappelons-le par des agents de la DGSE dignes des pieds nickelés dits de la paillote à Francis pour cause de vagues essais nucléaires à Mururoa, sans parler de l’abordage du II en 95 pour les mêmes raisons) est actuellement encerclé par des thoniers marseillais.




La préfecture maritime de Toulon a rendu un arrêté préfectoral mercredi dernier signifiant que la venue du RW constituait un "un risque avéré de trouble à l'ordre public", et qu’il n’était en conséquence « pas autorisé à mouiller en rade de Marseille". Or le RW II qui se rappelle à la mémoire de son prédécesseur répond à cet arrêté en pointant le bout de sa proue. On va pas lui faire le coup du respect de la légalité à lui et il doit mener sa mission d'information auprès du grand public, contre lois et marées...

"Welcome on board ! Euh Isaac Thalassa l'écoutille ouverte..." (l'équipage du RW II)



Au CGB, pour nous ça ne fait aucun doute : c’est la revanche des Royal contre les guerriers de la paix. En effet, rappelons que le petit frère de Ségolène conduisait le zodiac transportant nos dynamiteurs amateurs en 85 dans les eaux territoriales de Nouvelle Zélande. A n’en pas douter notre parrain Jack à la Lang bien pendue, devrait sortir son épingle inepte du jeu et réagir violemment à cet empêchage d’accoster en peace. Rappelons que Jack quand il s’agit d’arc en ciel, ne s’en laisse jamais compter, fleurette… A voile et à vapeur ? Jack, le foc est une voile qui prend le vent par l’arrière et le phoque est un animal qui a ses entrées à la Madrague…

Jack en thalasso



Revenons à nos thons (quoique à thon, Jack Lang et demi) : les pécheurs marseillais sont opposés à la venue du fer de lance de l’ONG (anti OGM mais pro OM ?) du fait de sa campagne contre la pèche intensive du thon en Méditerranée. Le thon rouge est notamment fortement menacé. On y verrait un rapport avec les resto japonais qui fleurissent dans les rues de France et de Navarre, qu’on nous dirait aussitôt : « Mais non, ne vous faites donc pas de sushis ! ». Les pécheurs faisant valoir la réduction de moitié de leur flottille de thoniers ne sont pas prêts à avaler couleuvres et arrêtes écosystémistes. Opération bataille navale !

"Noël, joyeux Noël"



Gaudin, président de la communauté urbaine de Marseille et accessoirement maire de la ville depuis au moins Gaston Deferre, invite les petits hommes verts à aller mouiller (comme dirait Tom Jones : « sextant, sextant, you’re a sextant ! ») sur leurs petits discours bassement écolo dans le Port Autonome de Marseille qui lui, a renvoyé la balle écumer au large en précisant qu’ils n’en voulaient pas non plus, le RW n’étant pas un navire de commerce… Sur ce point oui, ce serait un tue commerce même, un commercial équitable quoi soit un chômeur en puissance…

On n’est pas prêt d’arriver au boot, au boat, euh au bout de l’affaire… Pour l’heure, Marseille qui n’a pas eu la coupe Louis Vuitton aura au moins réussi à faire parler de son vieux port… Ah, ce vieux port qui aime tant le thon… Ah ce bateau qui dérive et heureux qui comme Ulysse. "Toooo". Un homme à l'Homère !!!

CGB Sound System

Dans sa soif de diversification le CGB ouvre son Juke-Blog. Qu'écoutent les CGBiens pour écrire leurs articles ? La réponse en musique. En évolution constante.
CGB Juke-Blog

PS: EN LIEN DANS NOS LIENS.

Hey Jo!

"Les hiboux ne sont pas ce que l'on croit"

Depuis mai 2006 traîne une terrible rumeur relayée par les golios du net: Joseph Macé-Scaron, ancien directeur du Figaro Magazine et actuel directeur de la rédaction adjoint de l'hebdo "Marianne" serait en fait un hooooorrible membre du GRECE doublé d'un antisémite.... Pourquoi? Parce que ce denier a eu l'outrecuidance de critiquer nos amis consanguins et de faire la promotion d'un livre dénonçant les liaisons dangereuses d'une minorité de sionistes avec la droite extrême.


Sur la foi d'un faux-entretien de Guillaume Faye paru chez France-Echos, l'honneur de Joseph Macé-Scaron a été souillé, livré aux chiens consanguins, aux cancrelats scribouillards avides de complots (mais oui, Joseph Macé-Scaron fait de l'entrisme à Marianne et il est téléguidé par De Benoist en sous-main!), aux apprenti- biographes de wikipedia...

Fidèles à leurs basses manoeuvres, leurs manipulations minables... Nos crétins congénitaux ont concocté un entretien du Skymann qui blanchit le preux Alexandre del Valle tout en accablant l'actuel directeur de la rédaction de Marianne de tous les maux (la grippe aviaire c'est lui!).

Joseph Macé-Scaron est ainsi marqué par le sceau de la bête immonde (et doublement si l'on prend en compte le nouvel entretien de Faye)

Sans possibilité de réponse, sans même peut-être savoir ce que nos consanguins écrivent sur lui, Macé-Scaron se trouve victime de la couardise et des méthodes staliniennes des adorateurs du DRING.





21 août 2006

Beau, beau, beau et con à la fois

-Crise mystique ou déni de la réalité ?
-Tel un méta-prophète non plus sous LSD mais sous UV,
-pour notre plus grand bonheur Jack Lang
-entend des voix et finit de se décrédibiliser."
Abus de rimes faibles en "é", scansion des idées, les slammeurs (arf) du CGB débarquent, Jack tu vas nous adorer.
(Texte par Skymann et Gaby Fouquet)


(Je suis le canal biliaire évidé de Jack)
Au CGB, comme vous le savez déjà, on a notre propre parrain/marraine de guerre, l’irrésistible et indémodable ministre de la Kulture (là le mot est laché, je sors mon revolver)l'infantigable VRP de lui-même, la raclure vérolée, le dénommé Jack Lang ,Jacky pour les intimes depuis qu’il officie dans le Pas-de-Calais.
Jacky ?? C'est notre came,on l’adore au CGB, que dis je ? On le vénère ! Parce qu’avec lui président, on est assuré d’une guerre civile dans les 48 heures chrono, c'est le niveau au dessus de Le Pen ! Notre ami Jacky est à la gauche bien pensante et dégoulinante de bons sentiments, ce que Johan Cruyff était au football total, l’alpha et l’oméga, bref un demi-dieu. C’est simple, à lui tout seul, il a inventé le concept de gauche caviar errant de cocktails en vernissages accompagné de sa fidèle gorgone, Monique à la fois Cerbère de la porte et seigneur des clés.
On aurait bien aimé l’interviewer au CGB, mais « bizarrement » toutes nos demandes sont restées lettres mortes … Heureusement Le Nouvel Observateur a exaucé nos vœux en publiant cette semaine une interview choc de Jack the Liar. Jack au top du Hip-Hop tout frais rentré de son voyage en Syrie, c'est aussi ça la politique étrangère de la France, on envoie Jack en Syrie quand c'est pas BHL en Afghanistan.
Morceaux choisis. (Par souci d’impartialité nous avons retranscrit les questions/réponses telles qu’elles ont été publiées sur le site du Nouvel Obs. Les commentaires sont en italique).

Le Nouvel Observateur. - Vous êtes toujours candidat ?
Jack Lang.
- Je ne devrais plus l'être ?
Ca commence fort, il passe déjà pour un guignol aux yeux du journaliste. C’est vrai on pensait tous à un poisson d’avril lorsqu’il a annoncé sa candidature pour 2007. Mais le plus fort reste à venir …(Je suis la sueur froide de Jack)
N. O. - Il faut bien être élu, tout de même ! Pour battre Sarkozy, mieux vaut être populaire...
J. Lang. - Je n'ai pas l'impression d'être impopulaire. Je crois avoir un lien assez fort, et depuis longtemps, avec les Français. Quant à la menace Sarkozy, elle m'impressionne moins que vous. La droite est au bout du rouleau. Les gens n'en peuvent plus de ce régime qui n'en finit pas de nous imposer son déclin. Il y a des mouvements sociaux. Des signes qui ne trompent pas.Comment ça des mouvements sociaux? Jack veut il nous faire croire qu'il a rencontré un ouvrier ces 20 dernières années? J'étais l'autre jour au Festival des Vieilles Charrues.Voilà ici tout s'éclaire, Jack confond mouvements sociaux et festivals d'été, les vieilles charrues ex-festival alternatif, grenouille qui se fait plus grosse que le boeuf. Citoyenneté festive et crétinisée JAck tu me fais gerber.(Je suis l'absence totale de surprise de Jack)
Un événement extraordinaire, inventé, porté par des bénévoles. La preuve de la vitalité de ce pays, qui n'attend qu'une délivrance... On m'attrapait dans les allées. « On sera avec vous l'an prochain, débarrassez-nous de cette droite ! » Je suis monté sur scène pour saluer Jamel Debbouze. 50 000 jeu-nes m'ont applaudi. Ils criaient, « Jack président ! » - apparemment, ils ne lisent pas les sondages... La France attend la gauche.
« Je suis monté sur scène pour saluer Jamel Debouzze … » Version édulcorée de « Wesh wesh cousin, alors les keufs y viennent pas trop dans la teuci ?? Elle est belle ma meuf ?? Si tu veux je vous la prête ... Moniiiiiiique, tu peux descendre dans la cave dans 5 min ?? ». Wahoo ça c’est de la comm à destination directe pour les jeunes des banlieues, vous savez le nouvel Eldorado électorale pour la gauche … Si si, d’après l’ami Joey ils ont déjà tous leur carte d’électeur et attendent que l’on viennent les emmener par la main jusqu'à l’isoloir. Dans le genre démago et foutage de gueule on ne fait pas mieux. C’est limite s'il ne prétend pas avoir reçu des mains aux fesses.(Je suis la vengeance narquoise de Jack)
L'ensemble de l'entretien est du même tonneau, on y apprend ensuite que Jack est l'inventeur du "Festival Mondial de Nancy", bref en roue libre. On ne résiste pas à relayer une pique sur Ségo qui n'est pas forcément accessible à tous :

N. O. -Ségolène Royal, par sa fermeté, a souligné par contraste ce laxisme de la gauche que vous contestez...
J. Lang. -Quand Ségolène Royal a présenté ses propositions sur la délinquance des jeunes, je n'ai aimé ni les cris d'orfraie que certains ont poussés ni l'enthousiasme béat avec lequel d'autres les ont accueillies. Quelle ignorance ! La mise sous tutelle des allocations familiales existe déjà. De même l'intervention de militaires dans la réhabilitation des jeunes délinquants, notamment en outre-mer. La lutte contre la violence à l'école, y compris dans un partenariat avec l'armée, c'est moi qui l'ai initiée, dès 1992 ! Ségolène n'est pas coupable si les observateurs sont souvent sans mémoire. Quand elle était ministre de l'Enseignement scolaire, elle avait lancé, avec sa passion, une campagne contre la pédophilie. J'ai continué à combattre ce fléau, en prenant soin de respecter la présomption d'innocence...
Là, c'est du grand art, l'attaque est particulièrement perfide. On passe sur Jack combattant infatigable de la pédophilie,(Je suis la vie gachée de Jack) lui qui il y a quelques années appelait les explorateurs de l'inconnu à partir à l'assaut de la sexualité enfantine ce continent vierge. Non là l'attaque est pour Ségolène.Ségolène et sa passion ?, Jack le misogyne, femme pas pouvoir occuper investiture suprême, elle toujours régit par sentiments et humeurs féminines, femme rester dans grotte et faire beaucoup d'enfants, politiques pas place de femme. Et la petite pique sur "en respectant la présomption d'innocence..." Le tacle est haut, et rappelle que Ségo, mais qui s'en souvient, avant de venir étaler sa compassion aux innocents d'Outreaux, avait appelé du temps de la splendeur de Burbur à ce que la justice soit forte et implacable envers ceux qui souillaient l'innocence de l'enfance. Les enfants ne peuvent mentir tout ça... c'est Ségolène, etonnant l'amnesie des journaleux sur ce coup là d'ailleurs. Mais Jack le perfide à lui on ne là lui fait pas.(Je suis le manque absolu d'étonnement de Jack)


L’histoire aurait très bien pu se terminer ici, sauf que le Nouvel Obs a mener sa propre enquête pour vérifier les propos de Jacky. Et là ca devient un chef d’œuvre complet dans le genre gros pipeau !! Mieux que Pinochet qui retrouve ses jambes de 20 ans à son atterrissage a Buenos Aires (après avoir été donné pour quasi mort par les médecins anglais).(Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack) On découvre en effet que :

1. Jacky n’est pas monté sur scène.
2. Jacky n’a pas été acclamé par 50 000 jeunes.
3. Aucun « Jack président » n’a été scandé.


Alors deux solutions, soit Jacky à 67 ans est déjà complètement sénile et confond passé, futur, présent, réalité, et phantasme; soit il nous prend légèrement pour des imbéciles. Dans les deux cas il ne fera pas un bon président, à moins que vous ayez acheté 30 tonnes de sucre que vous désirez écouler sur le marche noir en cas de conflit franco-francais !!(Je suis le cœur brisé de Jack)

20 août 2006

Marianne lit le CGB.

L'hebdomadaire Marianne propriété du Centriste Révolutionnaire Jean-François Kahn, a cet été inauguré une nouvelle rubrique : les entretiens posthumes. Tout l'été sous la plume de Dominique Jamet ce sont Victor Hugo, Proust, Zola qui ont ressuscité. Belle idée si elle n'avait été initiée par le CGB dès le mois de juin (voir liens). Beaux joueurs, nous acceptons l'hommage et nous félicitons de compter dans nos rangs de si prestigieux lecteurs. Mais que ça ne se reproduise plus.


17 août 2006

La lyre et le fusil


Ayant tout pour être une victorienne bien tranquille la comtesse Constance Markiewicz deviendra une indépendantiste Irlandaise de premier plan et sera la première femme officier de l’Irish Citizen Army avec qui elle déclenchera l’insurrection armée de 1916.
Constance est née Gore Booth, dans le comté de Sligo, en Irlande, le 4 février 1868. Elle est issue d’une famille de riches nobles anglo-irlandais. Son père possédait l’une des plus vastes propriétés de l’Irlande mais, contrairement à la majorité des propriétaires, il s’est toujours intéressé au sort des pauvres. Durant la grande famine de 1879 et 1880, il organisa périodiquement des distributions gratuites de vivres aux pauvres gens de la région. La petite Constance participa à ses distributions et l’on peut affirmer que l’exemple paternel forgera son caractère généreux et désintéressé. Si Constance devint une patriote, sa première vocation était d’être artiste et c’est durant ses études d’art à Londres qu’elle rencontra le comte Casimir Markiewicz, un géant polonais beau comme un dieu qu’elle épousa peu de temps après. Ce couple excentrique mènera une vie mondaine et mouvementée entre Londres, Paris et Dublin.
Lorsqu’elle rentra en Irlande quelques années plus tard, elle était auréolée d’une respectable réputation de peintre paysagiste. Sa deuxième vocation, celle de l’indépendance irlandaise, prendra toute son ampleur en 1903 lorsqu’elle s’intéressera à la Ligue Gaélique. Elle ne fut pas longue à devenir une fervente révolutionnaire qui va fortement s’engager contre la main mise de l’Angleterre sur l’Irlande.

Constance en uniforme de l'Irish Citizen Army

En 1908, elle rejoint le Sinn Fein et créé une organisation républicaine de boy scouts, la Na Fianna Eireann. La principale activité de ses gamins sera de distribuer des vivres aux pauvres Irlandais. Casimir voit cela d’un mauvais œil car ces garnements envahissent sa maison et ont la mauvaise habitude de vider ses bouteilles de Whisky. Durant la grande grève de 1913, Constance et ses boys scouts réquisitionneront le Liberty Hall de Dublin pour y distribuer des repas aux ouvriers.
Mais c’est en 1916 qu’elle va jouer son plus grand rôle. Avec les grandes figures des mouvements indépendantistes irlandais, elle prépare un coup d’état contre le gouvernement anglais. Le jour de Pâques 1916, c’est l’insurrection. Tous les points stratégiques de Dublin sont occupés par des Irlandais en armes. Constance, en grand uniforme de l’Irish Citizen Army, est la seule femme officier et commande une brigade féminine. L’armée anglaise, d’abords surprise, lance sa contre-attaque. Constance est en première ligne et vide son revolver sur les soldats britanniques.

Le pistolet de Constance.

Mais les Anglais sont beaucoup trop nombreux. L’insurrection ne durera que 6 jours. Les soldats du roi lancent une grande offensive sur la poste, siège principal de la révolte. N’arrivant pas à leur fin, ils perdent patience et pilonnent les environs d’obus incendiaires. L’incendie éclate et progresse. James Connolly, l’un des principaux meneurs de la révolte est blessé. Constance est toujours en première ligne, au milieu des flammes et de la fumée et encourage ses troupes. Mais le vendredi 28 avril le feu embrase la poste et le lendemain, le gouvernement provisoire irlandais, ce gouvernement qui n’a duré que 140 heures, décide de capituler.

La poste de Dublin après l'incendie.

Constance est arrêtée avec les seize principaux organisateurs de la révolte et une cour martiale les condamne tous à mort. Les 1800 rebelles survivants, dont un certain Michael Collins, aide de camp de Joseph Plunkett, sont emprisonnés dans un camp au pays de Galles.
Le gouvernement anglais va faire une grosse erreur. Par égard à son sexe, Constance va voir sa peine de mort commuée en prison à perpétuité. Dans sa cellule, elle entendra la rage au cœur ses seize camarades se faire fusiller dans la cour de la prison dont le pauvre James Connolly qui, blessé aux jambes, sera exécuté sur une chaise. Sa haine des Anglais en sera décuplée.
Elle sera libérée lors de l’amnistie générale en juin 1917 mais retournera vite derrière les barreaux pour s’être opposé à la conscription qui enrôle les Irlandais dans l’armée britannique (la première guerre mondiale bat son plein). En prison, Constance deviendra la première femme élue au Parlement Anglais. Elle ne prendra jamais son siège car elle refusera de prêter serment au Roi d’Angleterre. Par contre elle accepta le portefeuille de ministre du travail que lui offre le premier gouvernement provisoire d’Irlande.

Proclamation de la République Irlandaise.

Ne voulant faire aucune concession aux Britanniques, elle s’opposera au traité anglo-irlandais de Michael Collins en 1921 et se battra durant la guerre civile aux côtés des républicains. Elle fut incarcérée par le gouvernement de l’Irish Free State, mais fit une grève de la faim suivie par 90 autres femmes et ne tarda pas à être libérée grâce à la pression populaire. Usée par des années de lutte, elle finit par rendre les armes en 1927 en mourant à l’âge de 59 ans. Plus de 300.000 personnes vinrent présenter leur respect à sa dépouille mortelle.


16 août 2006

Cherchez la femme

Prochainement sur nos écrans l'adaptation cinématographique par Brian de Palma du "Dahlia Noir" de James Ellroy. Premier tome du Quatuor de Los Angeles, le livre revient sur le meurtre sauvage d' Elizabeth Short le 15 janvier 1947.

Vivante, je ne l'ai jamais connu, des choses de sa vie je n'ai rien partagé. Elle n'existe pour moi qu'au travers des autres, tant sa mort suscita de réactions transparaissant dans le moindre de leurs actes. En remontant dans le passé, ne cherchant que les faits, je l'ai reconstruite, petite fille triste et putain, au mieux quelqu'un-qui-aurait-pu-être, étiquette qui pourrait tout autant s'appliquer à moi. J'aurais souhaité pouvoir lui accorder une fin anonyme, la releguer aux quelques mots laconiques, du rapport final d'un inspecteur de la Criminelle, avec copie carbone pour le bureau du coroner, et quelques formulaires supplémentaires avant qu'on ne l'emmène à la fosse commune. La seule chose qui ne cadrait pas avec ce souhait, c'était qu'elle n'aurait pas voulu qu'il en fût ainsi. Malgré la brutalité des faits, elle aurait désiré que tout en fût connu. Et puisque je lui dois beaucoup, puisque je suis le seul qui connaisse vraiment toute l'histoire, j'ai entrepris la rédaction de the mémoire.

James Ellroy, Le Dahlia Noir, collection Rivages/Noir.


Cherchez la femme, Bucky. N'oubliez pas ça. Cherchez la femme.

Polyphrène (by Céji)

Alors celui-là j'ai beau le retourner dans tous les sens je l'ai toujours pas compris. Ca doit être ça que j'aime chez Céji. Au fait il serait temps que tu t'inscrives Céji. Non parce que recevoir des poèmes par pigeon voyageur ça va bien un temps.



Polyphrène.


La dualité me réduit, me diminue : « Minue ! ».
Tu dis que je ne serais que deux. Minute.
J’en doute.
La schizophrénie en postulat.
Hypothèse. Petite, toute petite. Peut-être. Seulement peut être.
Peut avoir été en fait.
Je vis vite tu vois.
Et si je suis deux, je suis déjà quatre.
Non, je suis des milliers : écoute moi.
Des milliers d’instants.
Tous les instants et tout dans chaque instant.
Tu n’éclaires que mes pôles.
C’est vrai : ils sont deux.
C’est vrai : j’y squatte souvent.
C’est vrai ça.
Mais mes nuances…
Mes nuances anonymes.
Me donne du mal pour ne pas être que double.
J’écartèle mes extrêmes
Et de plus en plus, de ce que tu me crois être m’éloigne.
Chaque état, chaque trait.
Un trait de chaque état.
Défoncé du tout, du rien.
Pour moi et pour un et pour une.
Suis pas gourmand.
Suis réaliste : on est pressé d’ se connaître.
On boit du jus des autres, sans pulpe. Sans pulpe le sang.
Connaissance light, sans matière grasse.
M’ulcère.
Dure industrie d’la relation.
Inhumaine.
Sentent le mythologique tous ces nous dans mon je.
Anachronique, ta logique me mythomane.
Vilain tour.
Passe-passe et « impair et passe », perds beaucoup.
Je joue le mouton noir.
A part ?
Peut être pas.
Typique.
Mégalo ?
C’est vrai ?
Je vis pour prendre si peu de place ?
Manie minante : basses pressions.
Nous suis des nuages lourds de pluie mais pères de couleurs en stries, en rayons.
Mes bouffées de kif percent aussi, mon blanc disséqué, vivisectionné et mon noir, difformes, spectraux, en vagues boréales.
Enfin vaguement.
Arque bouté sur mes arcs en ciel, dans ton ciel ma palette de lumières bouillies, bouillantes.
Toutes mes têtes ne sont pas sombres, mais les lourdes le sont tellement.
Me zappe et me mate.
J’ bug de partout.
Me squeeze tout le temps.
Court-circuité et -tant.
Les interférences m’étincellent.
Les ondes se répondent, se choquent, s’entrechoquent.
Dans ma tête : toc, toc.
Tic, tac dans mon cœur.
Quatre temps.
Incessamment mon incendie.
Vite le feu, qu’il me lave en cendres.
La lave érupte, m’éructe la queue.
A chaud, nettoyage à sac.
Vite !
Mes têtes se mangent entre elles.
Cannibales qui me font mal.
Imbécile heureux…
Pas heureux.
Vision de mouche qui me rend marteau, boule disco.
En quête des hydres.
En quête de rare.
Trop de mots.
Trop tard.

In bed with les Bleus.


Scandale à la FFF ! Dhorasso, le milieu de terrain international jeune retraité du remplacement et fameux parrain du Paris Football Gay, est dans le collimateur de Jean-Pierre « La Poudre d’ » Escalettes, le Président de la Fédération. Motif ? Un petit film amateur dans lequel les Bleus sont dévoilés… Classé X…



En effet, Vikash ne s’est pas contenté de cirer les bancs allemands dans sa campagne allemande : il a aussi sorti sa caméra sous prétexte d’immortaliser son « aventure » Océdar... Il fallait bien qu’il s’occupe : un mois c’est long…

Aidé d’un ami réalisateur, il a monté un film de ses rushs, et souhaite désormais trouver un producteur pour le faire sortir dans nos salles climatisées. Il a déjà son titre : « The Substitute ».

Le petit, tout petit monde du foot français grince des dents : « On doit obtenir l’accord des principaux intéressés (à savoir ses collègues de travail), surtout qu’il y a une exploitation commerciale, sinon on viole leur vie privée » selon les propos du sémillant Jean-Pierre qui a demandé à « enquêter » sur le film.

Au CiGéBi, on se demande bien pourquoi cette levée de boucliers et ce retranchement derrière le respect à la vie privée, magnifique levier bankable de la censure sans y toucher… Qu’y a-t-il à cacher ? Les joueurs français parlent-ils du cours de leurs actions,de leurs derniers placements immobiliers ? Se livrent-ils devant l’œil de la caméra au concours du plus juteux contrat publicitaire ? Evoquent-ils l’association caritative qui les exonère le plus de d’impôts ? Se laissent-ils aller à encenser la polygamie ? Lilian prêche t il à tout bout de champ contre Nicolas Sarkozyévitch ? En ressort-il un appel au vote pour Dieudonné aux prochaines présidentielles et dissertent-ils sans fin sur la géopolitique moyen-orientale avec conclusions radicales kémitiennes à la clé ? Y traitent-ils les brésiliens de tapettes et les italiens d’enculés ?

Plus sérieusement, Vikash les a-t-il innocemment filmés chez le docteur, criant ainsi implicitement à la face du monde le pourquoi de son inconstance et de son assiduité sur tous les bancs internationaux ?

Nous n’aurons pas les réponses avant le feu vert des intéressés sachant que s’il survient, on pourra à coup sûr penser que la version a été édulcorée, et que s’il n’est pas donné à notre plus grande joie, on aura plus qu’à attendre sa sortie sur tous nos personnal screens par le biais des pear to pear…

Une nouvelle tempête pornographique dans un verre d’eau… Il va vraiment être temps de s’occuper du foot comme il se doit. Ce stratagème de l’artefact nationaliste. Cette sombre escroquerie.

Panne sèche (by Céji)

Les aventures du petit Céji.
On ne se méfie jamais assez des mecs sobres, heureusement ça finit bien.

Panne sèche.


Ménilmontant.
Tu m’étonnes ça monte.
D’en bas, d’Ober, les réverbères d’en haut se séparent en paires.
Petite vidange au Mécano : histoire d’entretien au milieu des mondains alcoolos.
Cocktails justement dosés : PH neutre : alcool édulcoré.
Oh la c’est house.
Shot de vodka myrtilles sur le zinc…
J’ai pas signé cet ordre mais j’le trinque.
La serveuse tatouée d’un engrenage : « pour fidéliser les jolis client ».
Je mettrais pas le doigt dedans...
Merci miss ! see you.
Air frais de froid dehors, partout.
Instantanément béat : le BÉA BAT béta : l’air frais de froid.
Allez à la pompe !
Le plein au Charbon pour mon moment.
Du maison, mais en bois bandant !
D’humeur badine.
Aphrodisiaque paradisiaque dans mon rhum des îles, vierges ces coquines ?
Hum… tu déconnes ! de nos jours ?…
Jolie chatte apparue près de moi. Peu de place au bar, pour se mouvoir. Plein à faire le plein de soir.
_ si tu veux, j’ peux commander pour toi., tu prends quoi ?
_ un cocktail maison aux myrtilles et… un au melon, pour ma copine.
Ouf !
J’ai flippé le temps d’une virgule, en majuscules.
Avance rapide.
Ce soir pas le temps d’être tiède.
De concert, cithéa fond, on chauffe la piste !
Funky drague.
_ maintenant que t’es charmée, on peut peut-être s’emballer et y aller.
Sirop de salive.
Boum !
Qu’est-ce qui s’est passé putain ?
Il est 5h : suis à plat ventre rue Oberkampf.
Viens de goûter au poing d’un connard complètement sobre.
Accessoirement, au rideau de fer du 109 et sous moi mon ombre…
J’ai rien senti mais sens le coquard qui mûrit.
Oh putain. J’vois pas double, ils sont deux. Enfin si : ils sont quatre.
Ciel couvert : les coups qui pleuvent à grosses gouttes par terre.
Plus de 100 BPM : ouais, au moins quatre pistes.
Cris stridents d’une gentille panique, dans la tête me coupent la chique.
Gifle.
Silence.
Plus que la douleur résonnant maintenant.
Comme une merde, dans un caniveau de sang…
J’fuis de partout.
C’est dingue !
C’est dingue comme y’a pas de caisse à 5h à Ober.
Il est 5 h.
Il est 5 h et Paris fait la grâce mate !
Et moi, moi suis déjà à quatre pattes.
Un corps qui pleur à côté de moi : je dis : merci les gars !
Grâce à vous, ma petite chatte est amoureuse de moi!

Houellebecq de lièvre

Les vacances sont parfois troublées par des importuns comme Michel Houellebecq qui aime surtout faire parler de lui dans son blog poussif à l'approche de la rentrée littéraire, histoire de ne pas se faire damer le pion par Christine Angot (dont la chanson favorite est "You fuck like my dad" de Giant Drag).



L'écrivain au pantalon orange taché de pipi nous livre de lamentables réflexions au sujet de son "coup de gueule" sur le financement de son film en lèchant les boules de Claude Durand ou de François Nourrissier tout en poussant des cris d'orfaie à l'évocation d' une tribune d'Eric Naulleau (Nolot!)... Mais le pire n'est pas là... Il se situe surtout avec son évocation du grand Philippe Muray en tant que "sociologue" et "idéologue". Michel Houellebecq, qui n'a rien d'un écrivain, ne semble pas comprendre que Muray était un romancier car il décrivait le Réel. Houellebecq, ce geek abreuvé de science-fiction, n'a fait qu'effleurer la question "que se passe-t-il?" dans ses premier romans préférant le confort de la science-fiction, rêvant sa vie car défaillant devant le présent.

15 août 2006

Pink TéléFoot

D'apres le magazine Tétu, les lecteurs de France Football, se plaindraient ouvertement dans leur courrier de la nouvelle pub télé diffusée pour la reprise du championnat de foot. Le directeur de la communication de la Ligue Francaise de Football ainsi que l'agence qui a concu le clip, se défendent d'une quelconque connotation gay du spot.
Interviewé par Tétu, Aram Kevorkian le patron des productions Obvious ajoute même "Nous n'avions pas l'impression d'avoir fait du Brokeback Mountain. Franchement, nous n'avions pas pensé à cela au départ. En tant que sportif moi-même, cette ambiance de vestiaires, je connais. Maintenant, ça me fait marrer et en plus, on parle de nous! Donc cela veut dire que nous avons réussi, non ?".



Perso, la pub nous a bien fait rire, mais de là à prétendre qu'ils n'ont pas voulu faire une parodie Brokeback Montainiesque du foot professionnel, c'est un peu nous prendre pour des imbéciles !

Nous sommes désolés mais tous les clichés éculées du cinema porno gay sont pourtant présents :

  1. Le jeune éphèbe innocent, joué par Francky, qui découvre les mystères et les joies d'une sexualité trouble, réfreinée jusqu'alors ...
  2. Le black, David, l'amant contrarié. Nous vous passerons, bien sûr, les détails sur les attributs supposés ô combien plus qu'avantageux dont serait affublé Daaaaaaaavid ...
  3. La scène du cheval très très (trop ?) suggestive. Une simple question, à quelle heure passe cette pub ?? En crypté au moins ...
  4. La scène sous les douches qui est une figure de style imposée dans toutes productions hardcores gay qui se respectent. La version ciné, plus longue, devrait sûrement comporter le moment stratégique ou Francky fait tomber par inadvertance sa savonnette ...
  5. Le troisième larron, joué par une pâle imitation de Ronaldinho, qui par son sens du rythme fait tourner la tête au beau David.

Nous oublions sans doute d'autres détails...

Mais soyons fous, on peut également imaginer une suite. Après une victoire en finale, tout ce beau monde se retrouve a poil dans les vestiaires avec Elton John qui vient juste de racheter le club et Delanoé déguisé en Dalida qui vient les féliciter vigoureusement !!

13 août 2006

Les premières victimes du Sarkozysme

Attention le CGB vous informe dès à présent de ce qui pourrait être la plus grande catastrophe du music hall francais depuis la séparation du duo Patrick Topaloff- Sim !! S'appuyant sur une note des RG, le CGB est aujourd'hui en mesure de vous révéler une liste non exhaustive de chansionniers et d'humoristes populaires qui pourraient quitter le territoire francais en cas d'élection de Nicolas Sarkozy aux présidentielles de 2007.

Attention les yeux ca déménage !!

Number One, le chouchou des francais, l'humoriste gaucho helvético camerounais Yannick Noah digne successeur de Guy Bedos. En décembre 2005, lors d'une interview accordée à l'hebdomadaire Paris Match, évoquant la récente crise des banlieues, il eut le genie comique de lâcher : "Une chose est sûre : si jamais Sarkozy passe, je me casse!". Super ironique lorsque l'on sait que notre Yannick national habite en Suisse pour de simples raisons fiscales. Yannick ne change pas t'es le meilleur.




Number Two, l'éternel rebelle devant l'éternel, Guillaume Depardieu dont le one-man show connait actuellement un vif succès à la salle des fêtes de l'hôpital psychiatrique André-Mignot. Malheureusement pour lui, lors de son dernier passage au Grand Journal sur cacanal +, son humour corrossif n'as pas été compris de tous. En effet son fameux "Vous ne sentez pas cette odeur de merde !!" juste après le passage du president de l'UMP, devrait lui valoir un emploi à vie de madame pipi au tribunal de Bobigny. Là au moins, il devrait bien sentir la merde ...

Number Three, notre fameux duo de comiques troupiers, les indétronables Didier Morville - Bruno Lopes plus connus sous les pseudos de Joey Starr - Kool Shen (tout de suite ca en jette plus !). Ce sont un peu nos équivalents francais de ce qu'était le duo Richard Pryor/Gene Wilder dans les annees 80. Toujours à fond dans la déconne, ils se sont offusqués comme deux petites pucelles des termes racailles et Karcher utilisés par le ministre de l'interieur, pour un groupe tres influent auprès des jeunes et qui se fait appelé Nique Ta Mère, c'est à pisser de rire. Le plus drôle a été atteint lorsque l'ami Joey et ses potes de Devoirs de Mémoires se sont rendus en banlieue pour essayer de convaincre, timidement et ce devant les caméras de télé, des jeunes à prendre leur carte d'électeur.

Number Four and Five. Pour ces deux-la, on a regroupé. Le drôlissime (surtout et seulement à Canal) Jamel Debouzze et la naine boulimique chypriote Diam's, qui ont littéralement dérapé lors d'un sketch en invitant Ségolene Royal à danser un semblant de Jerk Oula Oup endiablé au son du célébre génération Nian Nian. Vouloir faire passer la mère Royal pour une adapte indéfectible de R'nB, c'est une faute de mauvais goût qui leur sera difficilement pardonnable.



Finalement c'est Arthur qui va faire la gueule, si tous ses invités se cassent de France ...






11 août 2006

YOU TEUB

Page du CGB (et de Skymann en particulier):
Youtube ; Dailymotion


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Page de Paracelse:
Youtube ; Dailymotion


Page de Zefa:
Youtube ; Dailymotion


Page de Kroulik:
Youtube ; Dailymotion

10 août 2006

Les experts.


« Tu gagneras ta vie honnêtement. Tu seras expert mon fils. »


Quelle société curieuse que la nôtre... On nous formate pour ne surtout pas regarder le paysage tandis qu’on avance péniblement sur le droit chemin et on s’aperçoit qu’à nos côtés prospèrent bon nombre de parasites des forces du mal, tolérés, non : institués… Disons que certaines professions mériteraient largement des comparutions en correctionnelle voire carrément, au plus haut niveau de l’Etat peut-être, en cour d’assises… Assoce de malfaiteurs… Ce qui met en rogne l’honnête homme c’est que le petit professionnel du racket légal s’acquitte toujours de son taf avec une parfaite bonne conscience… A société schizo, Deleuze dirait que c’est l’économie qui veut ça, société de schizo machines et demi, car c’est leurs économies qui veulent ça…

« On paye trop d’impôts ! ». Ouais ! Alors le système a créé les associations caritatives (« Faites un don, vous serez d’autant moins imposés "), et les conseillers financiers, ces petites chauve-souris commissionnées ersatz des banquiers non moins vampirisant... Tout le monde trouve ça normal de faire appel à un fiscaliste pour payer moins d’impôts quand tout ce beau petit monde jette la pierre aux expatriés en terre helvétique ou autre, alors que là est l’ultime preuve de rigueur du professionnel qu'ils ont consulté, le conseil optimal avec le sans appel « Bah suicidez-vous. »… Charité bien ordurière commence toujours… Oui elle commence toujours…

Passons. Tout cela n’est que menu fretin pour le quidam (si si !) rapport aux pickpockets de son quotidien que sont les assureurs... Les assureurs, nos nounous aux petites cuillères pleines de Jozacine…

Vous voulez vivre sous un toit ? Il vous faut une assurance habitation. Vous voulez vous déplacer en véhicules motorisés, il vous faut une assurance véhicules. Vous voulez respirer ? Nan, sans déconner, vous voulez vraiment respirer ?... Etonnant ! Soit : il vous faut une assurance. Vous voulez tomber malade ? Pareil : faut être assuré socialement et même souscrire à une mutuelle. La mutuelle ce nouvel assureur, et on nous parle encore de la Sécurité Sociale et de son gros trou gangbangué… Et nous, on n’est pas gangbangué peut-être ? Non mais des fois ! Vous voulez crever ? Il vous faut une assurance-vie ! Naturellement, il vous faut cotiser pour tout ça, çà et là, corollaire de tous ces passe-temps pas tous toujours divertissants… Vivre se paye, et en menstrues, euh pardon, en mensualités souvent… C’est marqué dans la loi ! C’est la vérité ! Et elle est impérative et onéreuse même lucrative, tout dépend de quel côté du manche. Epi(coup-de)thète et collé gramme. Saignement à blanc et vache à lait...

Nous sommes assurés de partout donc. Blindés. De vrais coffres forts sur pied. Enfin on le pense. Et cette pensée nous fait du bien : nos assurances nous rendent tellement heureux… Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et puis un triste jour, le sinistre. Vous vous dites « pas de panique, je suis assuré. Oui, je suis assuré, je suis rassuré… ». Et là, c’est le drame ! Et on entend tout à coup les mots « plafond », « police », « expert »…

Cette belle machine bien huilée dont vous deviniez bien tous les menaçants rouages mais pas plus… Tous ces abominables petits mots, véritables incantations mécaniques, dans toutes ces petites lignes sur toutes ces grandes pages que vous n’aviez pas même lues car votre assurance est obligatoire et que les contrats d’assurance sont des contrats dits d’adhésion (c’est-à-dire que vous ne pouvez rien en discuter, rien négocier, votre adhésion est inconditionnelle alors à quoi bon le lire ?!) et dont le moindre commencement de lecture se termine immanquablement par des vomissements et des tapages de tête contre les murs, le vocabulaire administratif s’y épanouissant dans toute sa splendeur…

Pourtant, lire vos contrats d’assurance vous ferait inévitablement comprendre que toutes les clauses sont contre vous.... Allez, là n'est pas un scoop ! Personne n'est dupe. Mais, par un optimisme digne d'une autosuggestion-égocentrique-masturbatoire-allumettique-vaudou, vous vous dites : « Against the clauses. » Et il débarque, avec son petit cahier, son petit stylo, et son œil torve qui dit : « J’en sais long moi pauvre nain. C’est pas parce que j’ai pas l’air d’être concerné par la matière. J’ai appris des trucs ». Appris des trucs, en théorie quoi… Mais il est expert ! Vous n’avez pas accès à son CV mais il est expert ! On nous l’a dit et il est là ! C’est l’expert ! L’expert c’est lui ! Ah non c’est elle là, avec sa tronche de mal baisée ! Ah bon ? Sans dec’ ? C’est ça l’expert ? Quel est le putain de rapport ? What’s the fucking point ? Loi générale de l’emmerdement maximal de Murphy ou mieux, loi particulière de l’embuscade : « When your attack is going too well : it’s an embush ! ». Et l’expert ne mettra pas dix minutes à vous sortir tout à fait de votre quouéisme somnambulique au moment de son chiffrage, vous le témoin d’une humanité qui trime et qui morfle, vous l’innocente victime du Sort… Oui tout est relatif et l'argent ne fait pas le bonheur... Cela dit quand il sort sans permission, ça participe au moins de votre malheur, qui plus est en territoire Société de Consommation...

En effet, l’expert est surtout expert pour chiffrer vos dommages selon les barèmes en vigueur dans les pays sous développés… L’expert vit apparemment sur un autre continent si ce n’est tout bonnement pas sur une autre planète… L’expert, la personne qu’il faudrait appeler en vrai pour carrément faire vos réparations : ça vous coûterait tellement moins cher !… Mais là n’est pas son travail… Son travail c’est d’avoir du travail avec les assurances et l’assureur tient par-dessus tout à ne pas faire son travail... L’expert est son hitman… Le bras armé qui vous met au pas. L’expert le mec qui vous ruine mais dont la parole est d’or… Juge et partie et bourreau… « Mais puisque je vous dis que j’ai quinze devis de valeurs égales à faire valoir ! ».

Comment faire pour vous en sortir ? Bande de nigauds ! Appeler un autre expert pour une contre expertise. Bien évidemment vous lirez dans votre contrat que la contre expertise est à votre charge. Logique : vous voulez vous battre pour plus d’oseille, alors autant étouffer la révolte dans l’œuf… A double tranchant, sens unique d’un côté, interdit de l’autre. Tout se réduit toujours à la question du côté du manche...

Bref, pour résumer, gardez-vous bien d’avoir un accident ! « Comment ? Il est impossible de prévoir un accident ! C’est l’essence même de l’accident ! » Mais allons, faites un peu preuve de bonne volonté et d’imagination ou il vous en coûtera royal dans l’cul !

Au final, en comptant vos cotises, la franchise, on peut conclure que quand vous subissez un dommage, vous avez de grandes chances de faire gagner encore plus d’argent à votre assureur qu’en temps normal. Bingo et Jackpot-road !

« Assurez-vous, assurez-vous qu’i disait. »
Ex-perd et passe… Parole d’évangile…

PS : on exagère hein ? Pourtant certaines expériences parlent pour nous. On pense à tous les pauvres blaireaux dont les assureurs refusent désormais de les assurer pour des causes sur lesquelles ils n’ont aucune maîtrise. La malchance n’est pas assurable. On pense à l’arnaque du bonus malus, quand on sait désormais que les cotisations sont augmentées en loozedé quand vous êtes impliqués dans un accident avec zéro tort pour vous. On pense aux indemnisations ridicules post cambriolages, avec réduction artificielle de la valeur des biens. Assureurs, on pense fort à vous. Gros bisous.



9 août 2006

Riberymania !!!!


En exclusivite mondiale CGB vous informe de la decision finale de Francky "Scarface" Ribery concernant son transfert !!

Le CGB qui est bien introduit dans tous les milieux est aujourd'hui capable de vous révéler que le nouvel enfant terrible du foot francais a finalement décidé de rester a l'OM !

D'apres nos sources, Ribery ira jusqu'au bout de son bras de fer avec les dirigeants marseillais quite a jouer en CFA !!

En effet Pape Diouf voulait absolument se séparer du nouveau phénomène après que ce dernier a signé un contrat de sponsoring personnel avec la marque Pizza Hut !!

F. Ribery aurait declaré au CGB "Man fou ya que l'fric ki minterece ... mon agean ma trouver un nouvo sponssor ... et pi sa tonbe bien jadorre les pizzas !!".

D'apres son agent et ami, Franck sera directement payé en nature, en contrepartie il devra livrer quelques pizzas le week-end entre 22h et 4h du mat ...

Sacré Francky avec un tel régime, il va nous faire gagner la prochaine coupe du Monde !!