_ OOOh, encore une attaque en dessous de la ceinture contre ce pauvre Mr Bendit!!!
_ Oui, à la braguette précisément.
[...] une démarche qui s'inscrira dans les souvenirs : la descente du ciel. Pour te révéler comme la Trinité complète s'offrant à sa créature, quitte ton univers embrumé des sommets, distribue-toi n'importe où, n'importe quand. La grâce. Je revois avec stupeur un président débouler dans mon bureau sans crier gare, en bras de chemise. Il circulait dans les étages pour s'enquérir en direct de la besogne de ses ouailles. Trois minutes. Puis, aussi miraculeusement, il retourna dans son bureau céleste - Dieu n'a pas de temps à perdre.
Une variation surprenante, pratiquée par l'antépénultième président, fut de nommer n'importe qui de sa bande n'importe où. Il projetait les personnages en contre-emploi pour signifier qu'ils procédaient de lui seul. [...] Le membre de ta bande a reçu l'onction de droit divin, il vient d'un autre monde : on ne lui demande pas son métier, il suffit, pour qu'il existe, qu'il procède toi. "J'étais très bien chez Petroglurb, mais le président est venu me chercher : s'il m'a fait signe, c'est qu'il avait besoin de moi, je ne pouvais me dérober. Alors voilà, maintenant je suis embarqué avec vous dans cette aventure exceptionnelle."
Dans quelques années, les élèves ne seront peut-être plus évalués grâce à des notes chiffrées mais avec des smileys, ces petites têtes jaunes populaires sur Internet qui sourient, pleurent ou clignent de l'œil.
Jeanmarcmorandini.com suspendu à cause d'une procédure judiciaire ... - Le Monde
Rue de Rennes. Sous un soleil de plomb. La foule. Les slogans hurlés dans les mégaphones, les banderoles, les stickers. Un ou deux fumigènes dans le cortège des flics en grève. Des zones de pub, la bouille à Besancenot, la hure à Mélanchon. On remonte le cortège. On croise les lycéens à l’angle du boulevard Raspail. Un cordon de CRS rase le mur ouest. Tiens, vous défilez aussi les gars ?! La FNAC. Un chat noir en vue. Puis deux. Puis plein. Nous voilà sur zone.
Le feu c’est joli, mais la hache, ça défoule.
Une voiture customisée avec autocollants sur les ailes et sonorisation à caisson de basse ouvre le cortège. Pimp my strike ! Une banderole/étendard suit mais précède les sympathisants et autres fantassins encartés, bardés d’autocollants, véritables hommes sandwichs. La chair à canon patronale, la vraie, celle qui n’est là, sur Terre, que pour s’faire bouffer tout cru. Comme nous.
Mala vida ! Des mots en balles à blanc. Une contestation comme le super, sans plomb. Rock the casbah ? Les Clashs. Mais Rage…
Derrière nous, le bourdonnement des vuvuzelas. Sont débarqués d’Afrique, mais pas d’nuit et en pyrogue. Les nouvelles trompettes festives de l’apocalypse made in CFTC. La bière mousse dans les vessies. Pas le temps pour s’arrêter d’pisser. Assourdissant. Assommant. Du rouge qui tâche. L’ange d’or ! Point d’chute. C’est la lutte finie !
Une vieille entame la causette avec la r’lève syndiquée. Y’a un vieux qui danse à moitié. Le syndicat cégette du ministère d’la Culure passe là, juste devant. Mes grenades ? Dans ma poche, j’ai le code. Appel à tous les Jacques. On s’éparpille pas hein. On reste. La place est encerclée. Tout l’monde jacte tout sourire avec tout l’monde. On va boire une mousse. On s’casse. On n’est pas à la veille du Grand soir…
…blonde à Bouygues. Enfumage. Et c’est pas fini.
...tortues ninjas !
…la blonde à Bouygues !
Transsubstantiation lycéenne. Attention au retour de chiasse…
Les CRS allument gratos les enfants de la République. Dont acte.
C’est l’attaque des clones de clowns ! D'la langue de bois pour les pantins ! Les jeunes, dans la rue pour cause de « crainte de l’avenir » ? Y’a de ça Yade, mais tu te Rama-sses encore en direct…
Les atomes veulent constituer un corps. Les cellules jeunes sont nécessaires à la bonne santé du corps social, surtout qu’y sent déjà bien l’sapin…
Le peuple n’est pas la plèbe. Pas assez con pour tout mélanger... On verra ça samedi… L’a raison Sarko, le problème, c’est l’pouvoir d’achat. Faut pouvoir, d’achat, s’payer une bonne tranche de grève…
Le souvenir de 68 est vivace ! On veut paralyser la grève qui paralyse…
La poudre est mouillée. Mais les CRS se lâchent. Erreur en étincelle… « La guerre est donc un acte de violence dont l’objet est de contraindre l’adversaire à se plier à notre volonté. », écrivait Clausewitz. FlashballWar. Déclaration de guerre. C’est la montée aux extrêmes. Contre la violence armée, la violence doit s’armer.
Révolution contre Démocratie. La belle comptine.
La Terre est rose comme une région d’France.
Stop. Les conditions historiques sont là. Les lignes de front sont multiples. Les gardes prétoriens sont chauds. Il faut repenser le point d’chute. Faudra bien en finir par là pour commencer. Faudra choisir. Ton prêt bancaire ou la vie ? C’est toujours la même. Bandits des grands buildings. La bourse ou la vie ? On va pas battre en r'traite ! Abolissons l'travail. En grève générale jusqu’à la retraite...
L'adhésion groupée de 200 Tamouls à Europe Ecologie déclenche une polémique interne
"On va faire des réunions avec les assos de lutte contre les homosexuels...heu... l'homophobie"