Pourquoi deux CGB Dimanche si rapprochés, s’étonneront nos abonnés ? Parce qu’il y a eu une erreur dans les plannings fournis à l’imprimeur d’une part. D’autre part parce que l’actualité va vite et que le CGB doit faire face aux médias du web, toujours plus réactifs.
Ce supplément sera disponible dans les kiosques d’ici 15 jours. Mais il nous faut dans l’immédiat révéler l’information de premier ordre qui constitue notre dossier central : déprimée par l’affaire Bygmalion et la nouvelle du détournement de 20 millions d’euros par l’UMP, Roselyne Bachelot a tenté d’attenter à ses jours en s’injectant pour 400 millions d’euros de vaccins anti-H1N1.
Déjà, lors de son intervention sur le plateau de Laurence Ferrari, elle s’était exprimée sur l’affaire et s'était montrée au bord du malaise. « Quand je revois les images, témoigne Laurence Ferrari, c’est évident, c’est un appel au secours que Roselyne nous envoyait. Mais sur le moment je n’ai rien vu. Personne n’a réalisé ».
Deux jours plus tard, Roselyne commet l'irréparable, n'arrivant pas à se faire à la possibilité que Jean-François Copé soit un politicien de peu de foi. Seule dans son appartement parisien, elle s’injecte le stock de vaccins périmés depuis 2009 ainsi que de fortes doses d’alcool.
Pour les Français, ce geste est inexplicable : pourquoi une talentueuse chroniqueuse d’émissions de divertissement prend-elle à cœur cette histoire de millions ? Les gens ne se rappellent plus et ne voient que la sympathique « tatie » qui se débine à la télévision. Mais Roselyne, elle, n’a jamais oublié. Sous ses dehors de légèreté, l'ex-ministre de la Santé a secrètement gardé le poids de la culpabilité... du plan de vaccination H1N1. Un milliard et demi d’euros. 94 millions de doses commandées dont 19 qui lui sont restées sur les bras. 400 millions d’euros pour acheter et détruire ces vaccins… Tout cela sur le dos de la Sécu et du contribuable français. « Ça lui collait à la peau, elle se sentait sale, honteuse », explique Laurence Ferrari. « Dans les émissions, on la voyait rigoler, s’accoutrer, se ridiculiser, faire rire tout le monde, mais c’était pour se protéger : dans l’intimité, elle vivait tout ça très très mal ».
Sans doute l'affaire Bygmalion aura fait rejaillir ces mauvais souvenirs. Soignée au Val de Grâce, Roselyne est à présent tirée d'affaire. Le moral, lui aussi est revenu : Roselyne est heureuse, elle a appris qu'elle tiendrait une chronique "lingerie" sur D8 à partir de septembre.