31 octobre 2006

DSQ

"Je considère que tout Juif dans la diaspora, et donc c'est vrai en France, doit partout où il le peut apporter son aide à Israël. C'est pour ça d'ailleurs qu'il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques. Tout le monde ne pense pas la même chose dans la Communauté juive, mais je crois que c'est nécessaire. Car, on ne peut pas à la fois se plaindre qu'un pays comme la France, par exemple, ait dans le passé et peut-être encore aujourd'hui, une politique par trop pro-arabe et ne pas essayer de l'infléchir par des individus qui pensent différemment en leur permettant de prendre le plus grand nombre de responsabilités. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, au travers de l'ensemble de mes actions, j'essaie de faire en sorte que ma modeste pierre soit apportée à la construction de la terre d'Israël."

Revue Passages n°35 février-mars 1991 entrevue avec Emile Malet

Devinette: De qui est cette citation?

Le Monde et Le Figaro l'affirment, la tendance de l'automne est au... DSK...même si la mode du dernier semestre dure encore... ses jours sont comptés avant que tout le monde s'aperçoit qu'elle est ringarde, passéiste et poujadiste.

DSK plus moderne tu meurs coco, il nous chie un programme digne de cette pute vérolée qu'est la sociale-démocratie... La deuxième gauche is back!!!

On croyait l'avoir enterrée avec Rocard et le PSU et non elle revient par l'entremise du zoukeur de Sarcelles.

Evidemment certains esprits chagrins rappellent à quel point ce cher DSK est loin d'être républicain de par son programme (Le "socialisme d'émancipation" c'est quoi??) ou de son action en tant que député-adjoint du maire de Sarcelles... On citera pas exemple l'ouverture des piscines d'abord aux femmes appartenant Loubavitch (une secte du judaïsme) puis aux femmes voilées, l'intégration de la"liste bleue" communautariste à la majorité municipale, sans compter le clientélisme habituel d'un social-démocrate moderne (marketing ciblé...)

On se souviendra également de son entrevue avec Emile Malet dans le n°35 de la revue Passages où il exprimait des sentiments plus communautaires que républicains... Bien sûr ses partisans hurlent au complot antisémite et à la forfaiture... montrer le numéro en question ne servirait à rien face à une telle mauvaise foi. On se rappelera également au bon souvenir de son bouquin, salué par Le Point, "La flamme et la cendre" où il l'exprimait son dégoût du suffrage universel (un peu comme Rocard après le reférendum) ou de sa tentative de création d'une nation "européenne" ex-nihilo dans son piteux rapport "Construire l'Europe politique: 50 propositions pour demain".

On oubliait... un homme capable de lancer à coups de grand renfort un DVD pour le Oui dans vos supermarchés, qui fait sembler d'aimer John Coltrane ( belle leçon de tartufferie communicante par son conseiller Ramzi Khiroun, pour une fois le gros Dray a eu raison de vouloir leur ratatiner la gueule), un homme qui reçoit le soutien des plus belles merdes de mai 68 (dernièrement Alain Geismar), un type qui a partagé des putes aux Chandelles avec Ardicon n'est pas digne d'être président.

30 octobre 2006

La Fièèèèèvre

On ne sait pas qui a commis ces bijoux de parodies. On peut juste vous dire où on les a trouvés (les bijoux) : Ilys.

La fièvre de Sarko
Socialo Crew

Nicky Hayden : What's up Doc ?


Nicky Hayden, sacré champion du monde en moto dans sa catégorie reine (500 cm3). Après cinq titres consécutifs, Valentino Rossi qui avait flambé en juillet avec le maillot de Materazzi sur les épaules, l’a comme qui dirait, nous ! Nous qui dirions ! L’a donc, dans l’cul.




Dans l'cul Tino !



On va pas épiloguer, on s’en branle. Mais quand même…

On a dit dans l'cul !



Ça fait du bien par où ça passe (cerveau reptilien, chauvinisme).

Zidane vengé par Hayden. Et encore un américain qui vient nous venger. L’histoire bégaie !

Bref, toujours en sport motorisé, Loeb fête son troisième titre de champion du monde des rallyes acquis dans un fauteuil au propre comme au figuré, enfin dans son fauteuil quoi. Vu qu’il était absent depuis deux semaines pour cause de fracture au bras.

Pas trop fatigué ?



Mais la nouvelle sportive du week end, c’est bien sûr qu’on laisse entrer des bombes artisanales au stade du Rai à Nice ! Résultat un tout jeune pompier (20 ans putain) a perdu deux doigts. On ne saurait trop lui conseiller d’attaquer tous les responsables de la sécurité du stade (le club ? le maire ? on sait pas. Il est trop tard pour faire le juriste) en dommages intérêts. Il devrait y gagner une somme sympathique sans trop de difficultés. Ouh la ! On sent qu'on serait à deux doigts (ohoho)de lui redonner le moral s'il nous lisait…

Non, ce n'est pas le goal olympien...



29 octobre 2006

Et n'oubliez pas l'rhum !!!


Aaah (contentement) la route du Rhum a commencé aujourd'hui... Vous inquiétez pas les gars, on la fait avec vous au CiGéBi. A la vôtre et bonne route !


Quelle belle empoignade de marques ça va être encore cette année ! On a du lourd avec Groupama, Banque Populaire, Brossard, Orange Project, Crêpes Whaou, ou la laiterie de Saint-Malo...

Y'en a qui sont partis avec du rhum à babord, euh à bord



Quant à nous, on navigue en eaux troubles aux seules couleurs de notre blog pink stabilo. Nous vous présentons en exclu notre raffiot : le CiGéBien.



Vogue vogue jolie bateau ! Que les vents nous mènent tranquillou en rade de Pointe à PitrHips ! Pitre... Qui nous ? Nan !

Superdupont is my hero


"Un vieux con vous parle", telle est la dénomination dont nos amis gauchistes ont affublé cet honnête homme...

Le peuple "d'en bas", c'est sale... Et nos tontons macoutes pour temps d'aquagym ne comprennent pas pourquoi certains ne sont pas absolument modernes.




Bidou c'est Nestor !


Bidou Président ? Nous tenons à faire la lumière sur notre enlèvement de Bidou suite à la lecture de la propagande ilysienne. Bidou a véritablement été enlevé. Ce que ne dit pas l'interview car elle nie l'enlèvement, c'est que Bidou s'est évadé...

Comment a t il pu échapper aux forces pink fluo du CGB ? Très simple : parade riposte. Devant nos coups de boutoir magaliens,Bidou a tout simplement fait tomber le masque et révélé sa véritable identité : Bidou est en réalité Nestor... On l'aurait pas cru ! De pinguouin, Nestor, après une bonne demi vingtaine d'opérations de chirurgie esthétiques en Argentine, au Brésil, à Cuba, s'est transformé en... En quoi ? C'est un écureuil ou quoi ?! En écureuil...

Un air de famille...



Il nous a donc pris à notre propre piège : torture auditive. Il s'est mis à chanter en boucle son tube des années 80. Une boucherie.

"Il fait un froid d'au moins cinq ou Sibérie
Un temps à ne pas mettre un seul pingouin dehors
Il y a des glaçons partout, partout, je suis transi
On parle de neige sur tous les transistors

Ohohoh, gla gla gla, ça caille, ça caille
Oh oh oh, il fait pas très chaud
Ohohoh, gla gla gla, ça caille, ça caille
Oh oh oh, autant qu'un frigo

J'ai un remède chez moi dans le grand Nord
Contre le froid il faut se serrer fort, se serrer fort

Ohohoh, gla gla gla, ça caille, ça caille
Oh oh oh, il fait pas très chaud

Pour faire remonter ma colonne de mercure
C'est simple comme bonjour, c'est la loi de la nature
Il faut trouver quelqu'un qui ait assez de cœur
Et qui vous laisse lui prendre un peu de chaleur
Je suis comme un petit sapin givré
Qui veut se dévouer pour me sauver ?

Ohohoh, gla gla gla, ça caille, ça caille
Oh oh oh, il fait pas très chaud

Quand on en transformé en morceau de glaçon
Il paraît que les filles réchauffent mieux que les garçons
Même si elles sont fragiles et un petit peu palotes
Quand on les touche, ça chauffe comme une vraie bouillotte

Ohohoh, gla gla gla, ça caille, ça caille
Oh oh oh, il fait pas très chaud
Oh, oh, ça caille
Oh, oh, ça caille

Pour toi chérie, je serai ton petit Nestor, je ne tiens pas beaucoup de place
Entre nous il est temps de faire fondre la glace
(C'est le moment de faire) une bonne action
(Qu'est-ce qu'il doit faire bon, dis,) dans ton édredon, édredon

Ohohoh, gla gla gla, ça caille, ça caille
Oh oh oh, il fait pas très chaud
Ohohoh, gla gla gla, ça caille, ça caille
Oh oh oh, autant qu'un frigo
Ohohoh, gla gla gla, ça caille, ça caille
Oh oh oh, il fait pas très chaud

Ohohoh, gla gla gla, ça caille, ça caille
Oh oh oh, il fait pas très chaud
Ohohoh, gla gla gla, ça caille, ça caille
Oh oh oh, autant qu'un frigo"

Toute l'équipe du CiGéBi est actuellement enfermé en cellule psychologique...

La guerre des Blogs (suite)


Bidou, pourras tu un jour nous pardonner ?

28 octobre 2006

Star Wars Academy


Soirées cocktails dans les banlieues du 92 (Nanterre), 91 (Grigny), 93 (Bagnolet), 94 (Athis-Mons, Thiais) en attendant les autres (mais que branlent les racailles dans le Val d’Oise bordel !). Venez nombreux…


Notre père spirituel à nous aussi...



L’automne été indien (enfin presque). On se demande bien alors pourquoi ça Molotov autant en ces temps de chaleur relative… EDF modernise pourtant sa centrale nucléaire de Basse Normandie pour en faire la première d’une nouvelle génération… Du chauffage y’en a et on en aura garanti en étrons radioactifs égaux à eux-mêmes mais chiés par des centrales pimpantes... Tout cela ne nous conduirait il pas à une situation de surchauffe ?

Mais c’est un anniversaire, et pour fêter les anniversaires, faut des bougies, du feu, et du souffle. Du souffle, normal pour une explosion…

« La croissance en France surtout, mais plus encore à Paris, d’un appareil policier empêchant le développement d’une criminalité à ciel ouvert, la décale vers des formes plus discrètes. Et, à cet ensemble de précautions, il faut ajouter la croyance, assez généralement partagée, en une montée incessante et dangereuse des crimes. » Michel Foucault. Croyance mise en image. Le contrôle et le choc des photos. La criminalité défie l’ordre au grand jour, la nuit, sous capuches comme au bon vieux temps des bandes de bandits de grand chemin… Flash Fire !

Résistance !



L’anniversaire des deux jeunes brûlés dans la centrale EDF de Clichy. Ces petits jeunes immolés sur l’autel du fascisme étatique… Enculé de Sarkozy qui selon le sociologue cocké au grand cœur Matthieu K, « a, a, a, a mis le, le, le, le feu, le feu, le feu aux banlieues ! » Mais Matt, en banlieue y’a tous les jours des bagnoles qui crament et depuis longtemps… La Haine tu l’as réalisée en quelle année ? Ah oui mais là encore c’était légitime : ces salauds de poulets racistes (et la PN intègre, intègre de plus en plus de français issus de l’immigration) avaient fait grillé un immigré…

Symbole de l'oppression, l'AC à tous les coins de rue



Anniversaire fêté à coup d’immolation de bus de la RATP. Y’a un message dans tout ça ? Ah oui ! La RATP = L’Etat = La France cette pute raciste en képi = Sarko = Le Pen... La RATP = Le Pen ? Y’a de l’idée tant le métro parisien est ultra concentrationnaire, pratique volontiers la prise d’otages de masse en grèvant, et a trois métros de retard sur certains de ses alter ego européens et tant les bus nous bouffent de la voie à plus savoir qu'en foutre…

Merci Bertrand ! Libérez (la Brigade) !



Notons que les racailles de Nanterre n’ont pas eu la présence d’esprit, courtoise, à l’instar de leurs petits camarades, de faire vider les lieux aux passagers : au moment de faire le plein hors réservoir mais inside the bus, il a fallu que ces derniers soient réactifs : « Stop that bus, i wanna get off… »

Ok. On fait quoi maintenant ? En attendant la vraie birthday party ? En attendant la mort d’innocents ? Qu’est ce que je raconte ? Des victimes des émeutes y’en a eu l’année dernière : résultat nada. On continue à se branler sur les flash-balls et les tazers ? On redonne le pouvoir de la légitime défonce aux keufs ? On redore le blason de l’autorité ? Ouh la ! Ça dérape au CiGéBi ! On ne répond pas au fascisme par la violence ! Non, non, non. On le laisse mijoter à grand feu. Et si possible, on balance de l’huile sur son feu… On dit par exemple que les « émeutes se sont intensifiées suite au jet d’une bombe lacrymo dans une mosquée » (révisionnisme historique des médias, déjà…). Oui, il ne faut pas hésiter à y mêler l’Islam. Et ne pas hésiter à en remettre une couche de martyre sociale exponentialisée par la discrimination raciale. La civilisation s’arrête à l’ombre des tours des cités alors normal que ça engendre des barbarians ? C’est si simple. Surtout on n’oublie pas de faire du réinvestissement historique pour faire passer la pilule de la victime qui se mue en bourreau mais qui au fond, tout au fond du trou du cul de la société reste victime. Et nous, on n’hésite pas à rester fidèle à notre conditionnement humaniste intégriste gôchô.

La pression mais pas que...



Ils veulent quoi ces jeunes dans les banlieues ? Aller à l’école ? S’insérer tranquillement dans la société ? Etre respectables ? Non. Enfin si ! Enfin pas eux ! Eux, ils veulent être respectés. Et ce respect ils le conçoivent par rapport à leur économie personnelle du pouvoir cinématographiquement esthétisée gangbanger. En vérité, ils copient sauvagement leurs modèles politiques. Leur kif : le tyran, le présidentialisme… Ils veulent être craints et soumettre. Et au passage récolter les talbins. Mais que fait Vic Mackey ?

Farmington's touch : Strike Team



« Une voiture qui crame en banlieue c’est plus grave que de cramer des millions ? » Oui, ça l’est. Dans la mesure où un denier public détourné vaut moins cher qu’un denier privé arraché à la sueur de son front et que tout le monde en est victime et outré, y compris le pauvre con, immigré de la 3e génération qui voit une bande de racailles saccager sa voiture… Victime à fragmentation qui en plus se verra littéralement braquer par son assureur et qui en profitera au passage pour lui augmenter sa prime, voire refusera de dorénavant l’assurer, étant donné qu’il vit dans une zone d’ultra instabilité ultra médiatisée… Martyr de tournante…

« L’économie des illégalismes s’est restructurée avec le développement de la société capitaliste. L’illégalisme des biens a été séparé de l’illégalisme des droits. Partage qui recouvre une opposition de classes, puisque d’un côté, l’illégalisme qui sera le plus accessible aux classes populaires sera celui des biens, transfert violent des propriétés ; que d’un autre la bourgeoisie se réservera, elle, l’illégalisme des droits : la possibilité de tourner ses propres règlements et ses propres lois » Foucault. Effet pervers : la rage sauvage au passage…

L’Etat et sa faillite, régalienne et surtout morale, ok !… On fait quoi ? La révolution ? La guerre civile ? On fait quoi ? On constitue des milices ? Des milices quoi ? Citoyennes ? Communautaires ? Révolutionnaires ? Pacifistes ? C’est quoi le schéma induit par les technologies politiques contemporaines ? Les mêmes que d’hab… On fait quoi ? On attend les présidentielles en pensant que faire passer les socialo règlera le problème ? « Life is all about the guns and roses » ?


2-02 Guns & Roses
Video sent by Culturalgangbang


On fait quoi ? L’abcès est crevé et rien ne se passe ? On fait quoi putain ? On stigmatise une population et on ouvre des camps d’extermination ? On fait quoi ? C’est quoi le problème ? L’immigration, l’architecture, le ghetto, le chômage, l’éducation nationale, l’Irak, Israël, l’Islam, la laïcité, le racisme, la filsdecratie, la vénalité des charges et des offices héréditaires (héhé), les délocalisations qui font de l’immigration des années 70 un boomerang qu’on se prend en pleine tronche, le libéralisme étatique et l’ultra libéralisme estampillé rap, le pouvoir aux mains des industriels, la mondialisation, la rhétorique sécuritaire, le partage et l’effort prônés par les égoïstes qui tournent en roue libre ? On fait quoi ? On s’arme ? On plante, on flingue, bang, bang ? On fait quoi ? On se met dans leur camp et on renverse tout pour ensuite régler les différents sur le tas ?

Molotov Inc.



Les vagabonds, « qui vivent au milieu de la société sans en être membres, qui mènent une véritable guerre à tous les citoyens, et qui sont au milieu de nous dans cet état que l’on suppose avoir eu lieu avant l’établissement de la société civile ». Le Trosnes. Contre eux, il demande les peines les plus sévères et veut que la police soit renforcée (Sarko ?), demande que ces gens inutiles et dangereux « soient acquis à l’Etat et qu’ils lui appartiennent comme des esclaves à leurs maîtres. » (Ségo ?). Foucault.

C’est quoi notre problème à nous ? On sait bien qu’on se fait baiser et on reste statique. Faut pas croire, on n’est pas tous ici en position de force bobo. C’est quoi notre problème ? Notre problème c’est notre pacifisme ? Notre joug c’est notre foi dans nos Institutions ? Non ! Si ? Notre frein c’est notre dignité ? L’homo festivus festivus est un gay, passif ? Il fait la cour aux cailles qui ne le lui rendent pas… Division. Divisions ?

« C’est bien déjà l’ère révolutionnaire et impériale qu’annoncent les dernières années de l’Ancien Régime. On sera frappé, dans les procès de 1782-1789, de la montée des périls. Sévérité à l’égard des pauvres, refus concerté de témoignage, montée réciproque des méfiances, des haines et des peurs. » Chaunu.

Quoi les émeutes serviraient le Chancelier Palpatine ?… Commémortification…

La guerre des Blogs


Communiqué officiel du CGB :

Suite à l’article Julia no Hokuto du blog ILYS, véritable déclaration de guerre, le CGB a du prendre des mesures drastiques pour éviter toute nouvelle provocation. Le CGB a en effet eu recours à la force en kidnappant Bidou la mascotte d’ILYS. Pour le moment Bidou va « bien », mais si ILYS devait une nouvelle fois contester l’hégémonie du CGB en tant que fan club officiel de Ioula Kapoustina, alors une vidéo un « peu spécial » 100% CGB circulera sur le net. Le CGB vous laisse imaginer les désastres psychologiques lorsque les proches de Bidou (ses parents, ses enfants, son voisinage, son épicier arabe, son facteur alcoolique …) visionneront la dite vidéo.

Révélation

Lors du débat faisant suite au documentaire sur J. Chirac (France2), Jacques Toubon révéla qu’il connaissait le livre de chevet du Président et qu’il pouvait en témoigner …

Le CGB est en droit de se demander quel « type » de relation entretenaient réellement les 2 Jacques ???

27 octobre 2006

L'obs du communautarisme fait son big-bang


Non ce n'est pas Besancenot mais Julien Landfried, le plus à gauche des fondateurs de l'Observatoire du Communautarisme qui fait son "big bang" le 24 novembre avec un très sérieux colloque au Sénat sur "La République face aux communautarismes".

Au programme, du PA Taguieff (l'altermondialisme est un antisémitisme), André Bellon, Jean-Yves Camus, Patrick Kessel...

Toute l'équipe du CGBi sera bien sûr présente lors de ce grand rassemblement républicain... Enfin non on dépêchera l'un de nos stagiaires!

La mort pour aboutissement


Antoine-Charles-Louis Lasalle est connu de tous les passionnés de l’épopée impériale, mais ce personnage haut en couleurs reste assez oublié auprès des “pékins” de base.
Si on se souvient des maréchaux on oublie vite les autres officiers dont Lasalle, “le premier sabreur de l’Empire”, est certainement le meilleur exemple. Son épitaphe, il l’a écrite de son vivant à sa femme :
Mon cœur est à toi, mon sang à l’Empereur, ma vie à l’Honneur.

Antoine Lasalle est né à Metz le 10 mai 1775. De petite noblesse, il est très jeune attiré par le métier des armes. À titre d’exemple, il fut sous-lieutenant en 1786, chez les cadets, à l’âge de 11 ans !
A la révolution, ce jeune exalté s’engagea dans le bataillon parisien des Piques où il intégra le régiment des chasseurs à cheval. Il partit avec l’armée du Nord défendre la jeune république française en 1793. Le général Kellerman, qui commandait en chef, repéra vite ce jeune homme de 18 ans cultivé mais courageux comme un lion et c’est tout naturellement qu’il en fit son aide de camp.

Il le prit sous son aile et c’est avec son fils que Lasalle partit faire la première campagne d’Italie avec le grade de lieutenant. Avec quelques cavaliers, il passa derrière les lignes autrichiennes pour retrouver, à Vicence, son premier amour la belle marquise de Sali. Cette dernière lui fournit des informations sur les positions autrichiennes. Il les ramena au général Bonaparte qui va le nommer chef d’escadron (commandant) sur-le-champ. Lasalle n’a pas encore 22 ans et il va faire des miracles à la bataille de Rivoli, 8 jours plus tard, où il captura un régiment autrichien avec son escadron. Alors qu’il ramène, mort de fatigue, les drapeaux pris à Bonaparte ce dernier lui dit : Couches toi dessus Lasalle. Tu l’as bien mérité.



Lasalle, 22 ans, à Rivoli


Napoléon l’amène en Egypte où, en pleine bataille contre les Mamelouks, devant les pyramides, il perd son sabre. Avec un sang froid extraordinaire, il met pied à terre en pleine mêlée et ramasse son arme. Mais Lasalle n’est pas seulement courageux, c’est également un homme d’esprit, d’honneur et un excellent musicien.
Mais ce qu’il aime par dessus tout c’est la “déconnade”. Il aime boire, jurer, jouer, plaisanter et le fait avec tous les hommes de son régiment, quelque soit leur grade.
En Italie, il entre à cheval dans une salle de bal et fait danser sa monture au rythme de l’orchestre. C’est également un homme à femmes qui adore séduire toutes sortes de dames. Mais il a trop d’honneur pour n’être qu’un coureur.

En Egypte, il entretient une correspondance très dense avec une femme mariée. Les Anglais, maîtres de la Méditerranée depuis la bataille d’Aboukir, interceptent quelques-unes de ses lettres et les publient en Angleterre pour montrer que tous les officiers de Napoléon sont des dépravés. Ces méthodes de corsaires (toujours en vogue d'ailleurs outre-manche) firent grand scandale, même en Angleterre où la moitié de l’opinion était, quoi qu’on en dise aujourd’hui, favorable aux idées de la révolution. La pauvre amante, elle, fut répudiée par son mari et se retrouva sans le sou. Dès son retour en France, avec le grade de colonel, Lasalle l’épousera pour réparer l’affront et l’on peut dire qu’à vingt-cinq ans, ce grand coureur fit là un beau sacrifice.

Bonaparte, maintenant 1er consul, lui donna 200.000 francs pour la noce. Lassalle paya ses dettes avec la moitié de cette somme et perdit le reste aux cartes. Napoléon, qui devait être invité à ce mariage qu’il ne voyait pas venir, lui demanda, en le croisant aux Tuileries, la date de la noce. Sans se démonter, Lasalle lui annonce la vérité tout de go. Napoléon en rie de bon cœur et demande à Duroc de redonner 200.000 francs à cet officier des hussards qui trouvera toujours grâce à ses yeux.


Lasalle et Murat, les deux plus grands sabreurs de l'Empire


En 1800, alors qu’il se trouve à Salamanque, Lasalle, comme la plupart des officiers, s’emmerde sec. Mais le colonel de cavalerie légère n’a pas son pareil pour distraire son monde. Il créé la Société des Altérés. Tout le monde peut y entrer mais il faut respecter la seule et unique règle : ne jamais dire que l’on a pas soif ! En un mois, cette bande d’enragés, comme les appelle Thielbault, réussi l’exploit de vider toutes les réserves d’alcool de la ville !
Il n’y a plus une seule bouteille pleine ! Lasalle, bien fier de lui, fait rentrer le général Thielbault dans sa chambre où ils font le décompte des flacons qu’il a bu la veille. Devant le nombre hallucinant de “cadavres” le pauvre Thielbault demande au Hussard s’il veut se tuer. Lasalle eut cette réponse qui restera dans l’histoire : Mon ami, tout hussard qui n'est pas mort à trente ans est un jean-foutre, et je m'arrange pour ne pas passer ce terme. Il en avait 25.

De retour en France, alors qu’il est encore colonel, il croise un autre régiment de hussards et invite les deux corps d’officiers à dîner. Mais avant de manger, il fait venir deux énormes tonneaux de vin de Bourgogne que l’assistance est obligée de vider avant de passer aux vins fins. On imagine dans quel état ils passèrent à table !


Statue équestre de Lasalle devant le château de Lunéville


Lasalle avait pour habitude de passer des nuits de débauche avec ses inférieurs en grade, ce qui était en principe interdit par le nouveau règlement militaire. Un jour, il rentre à la caserne au petit matin avec un capitaine. Pas la peine de préciser que les deux larrons sont ivres morts. Devant le piquet, Lasalle, qui ne tient plus debout fait mettre le capitaine aux arrêts pour état d’ivresse avant d’aller se coucher. Le pauvre diable passa la nuit au cachot.

Lasalle est nommé général de brigade avant Austerlitz, en 1805. En 1806, durant la campagne de Prusse, il fonde sa célèbre Brigade Infernale, composée du 5ème et 7ème hussard. Ces deux régiments pourchasseront les prussiens durant des jours et obligeront le vieux Blücher à se rendre. Durant cette campagne, il réalise l’exploit de faire capituler la forteresse autrichienne de Stettin avec seulement ses deux régiments de hussards !! Il avait, comme aux cartes, bluffé le gouverneur de la place en prétendant que toute la grande armée était derrière lui. Le gouverneur lui remit les clefs de la place, la peur au ventre. Si, comme l’a dit Marbot, ce dernier avait utilisé ses clefs pour fermer les portes de sa forteresse, toute la cavalerie de l’Europe n’aurait pu la prendre.


La reddition de Settin devant la Brigade Infernale


En 1806, durant la première campagne de Pologne, la brigade de Lasalle qui n’en peut plus de la boue, de la neige et du froid et qui, en plus, a la gueule de bois, se met à grogner ferme. Alors qu’elle charge les batteries de canons russes, quelqu’un crie « halte » et la brigade s’arrête. Le général revient sur ses pas et cherche, en vain et sous les boulets, qui a donné l’ordre de rompre la charge. Lasalle, pour les punir, les place en ligne, sous le feu des canons russes. Il est vingt pas devant sa brigade, les bras croisés sur la poitrine et les seuls mots qui sortent de sa bouche sont les suivants : Serrez les rangs !
Deux heures plus tard, le général a perdu dix hussards et deux chevaux tués sous lui lorsqu’il donne enfin l’ordre de rompre les rangs. On ne peut que frissonner devant un tel mépris de la mort qu’il appliquera, toute sa vie et avant tout, à lui-même.

Lasalle va être muté en Espagne où, très vite, les horreurs de la guérilla vont le dégoûter. Cependant, entre deux coups de gueule, il va se couvrir de gloire. Il sauve, entre autres exploits, l’armée française à Medellin le 28 mars 1809 en enfonçant, avec ses hussards, un carré de 6000 fantassins espagnols ! C’est à cette époque qu’il a la curieuse idée de faire venir sa femme sur un champ de bataille. La pauvre dame, en voyant un soldat au bras arraché à l’arrière des lignes, est prise d’une crise d’hystérie et elle doit être ramenée en toute hâte en ville. Lasalle, plus pince sans rire que jamais, dira à son aide de camp que sa femme est devenue poltronne !


La dernière charge


Mais l’histoire touche à sa fin. Lasalle est rappelé pour la campagne d’Allemagne de 1809. Il se bat à Essling et au siège de Raab. Puis c’est la bataille de Wagram où, aux dernières heures des combats, alors que la France a gagné la victoire, il mène le 1er cuirassiers dans une charge inutile sur un régiment autrichien en fuite. L’un des fantassins se retourne et tire au hasard sur la masse des cavaliers français. Lasalle reçoit la balle en plein front et tombe raide mort à l’âge de 34 ans.

Peu de “pékins”, comme je l’ai dis plus haut, connaissent le général Lasalle mais tout le monde a chanté Fanchon qui aime à rire et à boire comme nous. Sachez que c’est lui qui a écrit cette chanson à boire en l’honneur d’une cantinière qu’adorait sa brigade. Il aurait certainement aimé qu’on se souvienne de lui de cette façon : en chantant ses chansons et en se bourrant la gueule !


Statue du général Lasalle rue de Rivoli, sur les niches du Louvre


Son nom est, bien sûr, gravé sur l’Arc de Triomphe. Il peut se coucher sur toute cette gloire, il l’a bien mérité.

Looooooooooove

Cette vidéo est dédiée à un membre influent du blog, fan inconditionnel de Ioulia Kapoustina (mais qui désire toutefois garder l’anonymat …).

Enjoy !



L'Islam n'est pas violent



Du moins si vous êtes d'accord avec lui c'est à dire si vous vous convertissez à cette merveilleuse religion de paix et d'amour !!










Heureusement pour tout le monde, la tolérance à aussi sa place dans l'Islam : La preuve :


26 octobre 2006

Pub EDF Collector

Un an déjà ...



Rocé rosse vos races !

Rocé chante la France. Vision métissée, lyrics façon néolithique du rap, polis (de polir hein!).



Par pure gourmandise on abuse après le lien lire suite...


L'un et le multiple :

On s'habitue :

Changer le monde :

Appris par coeur :

Twiligt Zone

Skandaaaaaaal !!! La semaine dernière sur le plateau d’A vous de Juger, Francois Rebsamen (numéro 2 au PS) a qualifié les fauteurs de troubles en banlieue de « Barbares », terme qu’auraient très bien pu reprendre un Charly Pasqua ou un Eric le Rouge Raoult, bref des tenants de la droite bien « décomplexée ». Perso, ce terme ne nous émeut pas, il décrit assez bien des personnes qui « s’amusent » à brûler la bagnole du voisin sans savoir exactement pourquoi …

Non, nous sommes plutôt choqués que l’intelligentsia de gauche (media + showbiz) n’ait pas repris le mot « Barbare » le lendemain !! Pas de une de Libé pour s’indigner d’une telle formule, pas de Thuram pour monter au créneau et crier « Nous sommes tous des barbares antillais !! », encore moins un Jamel Debbouze pour nous donner la définition du petit Robert !!

Bienvenue dans la 4eme Dimension du Parti Socialiste, bienvenue dans le Ségolisme !!

Un grand frère pour les quartiers.


C'est ce que j'appelle un vrai médiateur.

Abd Al Malik et Deleuze...

Abd Al Malik ne mélange pas la politique avec la foi...


Comment comprendre cette assertion rapport à une religion qui n'a toujours pas enterré ses prétentions constitutionnelles ? Après s'être converti à un Islam dur, Malik, lucide et confronté à la censure de ses coreligionnaires dans le cadre de ses activités artistiques, est passé au soufisme, l'extrémité de son extrême opposé, le courant mystique de l'Islam. On comprend mieux qu'il ne mélange plus la politique avec la foi... Façon de parler : Malik est évidemment un homme qui a la foi et qui fait de la politique... Béni soit Malik y pense ? Ouais il pense et son flow est parlé, posé prose souvent, parfois naïf, humain ? Un rappeur qui parle de Deleuze et Derrida, ça c'est nouveau et c'est d'la bombe Bébêêê!


Matthieu K : la Haine (Sky's screen).

Matthieu Kassowitz, réalisateur mais réalise pas toujours...

Nous sommes tous des cibles ciblées.


La publicité ça fait chier. Bon passons les 4X4 et les affiches en général, subliminales au pire, et au mieux nous scotchant avec tout leur érotisme sirupeux...


Passons aussi la pub à la téloche : y’a pire qu’en France. Sur certaines chaînes en Espagne, les films qui commencent à 22heures peuvent se terminer par exemple à 1h et demi (avec des coupures pub de vingt minutes, putain ça doit être dur de se rappeler le début du film…). Passons également sur la Publicité Non Adressée, distribuée par la société Mediapost pour ne parler que du leader du marché en France, leader en position de quasi monopole pour le moment, dont l’impact à mon sens se limite aux menus des resto du quartier qui pratiquent la livraison à domicile… Tant d’arbres sacrifiés à l’illusion du choc publicitaire agressif... Un véritable potlatch écologique. Bref ça fuse de partout et « ça éclaire comme un 14 juillet sur le quai Branly » pour citer le collègue Céji : « Nous sommes cernés par les cibles » comme éructerait l’inénarrable Serge Pey. Nous on radicalise : nous sommes tous des cibles.


02 Piste 02
Video sent by Culturalgangbang


Intéressons-nous plutôt à la pub sur Internet et encore, uniquement aux spams. Nous ne palabrerons pas sur les bandeaux publicitaires présents quasiment partout sur la toile électro-arachnide contre lesquels, nous n’avons d’autre recours que de tirer le rideau de chair de nos paupières… Contentons-nous donc des spams sur fenêtres ouvertes et des spams dans nos boîtes mails, contre lesquels nous avons à notre disposition, si tant est qu’on dispose d’un budget annuel de 60 euros, des contre-mesures.

Brother and Brother



Internet cet espace de liberté, dont le moindre click vous fait apparaître des pages et des pages de pub sur des produits carrément aberrants relativement à l’intérêt que vous y portez et à la page que vous ouvrez quand ce n’est pas tout simplement un appel à jouer au poker électronique… Internet ce kapo publicitaire. Faut bien vivre… Vous me direz Firewall. Je vous répondrai : « amen, amen, and they broke the wall by the great balls of fire ».

La dernière technique proprement intolérable sur le net c’est la fenêtre qui se sur impressionne, voire fait partie intégrante de la page que vous ouvrez. Un malheur n’arrivant jamais seul, la werbung est en plus, la plupart du temps, une putain de vidéo. Vous ouvrez votre page et si par malheur votre volume est à fond, c’est le choc cardiaque : « Merde ! C’est quoi cette voix ? Putain ça m’a fait flipper… » Sans compter le malmenage auditif… La technique est physiquement sauvage. Il est vrai qu’il est extrêmement fatiguant de cliquer sur les petites croix pour fermer ces fenêtres intempestives… Nous ne sommes plus libres d’avoir le son… A quoi rime d’avoir un putain de firewall ?

« Les chiffres ont de quoi donner le vertige. Selon une étude que vient de publier le cabinet Radicati, on compterait 1,1 milliard d’utilisateurs de messagerie électronique et 1,4 milliard d’utilisateurs de messagerie instantanée. Le volume moyen est de 183 milliards de message par jour. Ce sont donc là deux formidables outils qui sont à la disposition des internautes. Mais un des problèmes est que près de 80 % des messages – selon une étude réalisée par l’éditeur Postini sur le mois de septembre – sont du spam. » (Guy Hervier pour ITR Manager.com)

Le spam courrier induit également son tonneau des Danaïdes de vitupérations. Je ne sais pas si Norton est acoquiné avec les annonceurs mais Norton se contente de classer les spams dans un dossier approprié. En clair, la publicité est accessible et quand vous cliquez sur « vider les spams » il faut encore aller courir derrière dans les éléments supprimés pour les supprimer définitivement. A quoi rime de constituer une liste d’adresses bloquées dont on sait par ailleurs que c’est parfaitement inefficace puisque les adresses d’expédition changent tout le temps ? A quoi ça sert un anti spam s’il se fait l’hôte du spam, l’infiltrant de manière hypocrite et hautement pernicieuse pour sa réputation, dans le fameux et fumeux dossier Anti Spam. Collabo ! Ce que l’article de Guy Hervier ne dit pas…

Au CiGéBi, on a envie de gueuler alors on gueule : meeeerde ! On crie : alerte au rackette ! On nous oblige à acheter anti-virus et anti-spams poreux. Levier de l’insécurité quand tu nous tiens, par les couilles…

Echange de bons procédés



On vous rassure sur le fait que nous sommes décidés à ne jamais céder à l’appel des euros en ouvrant notre site aux annonceurs. Les pages spam qui apparaissent ne sont pas de notre fait. Les pirates borgnes ouvrent leur œil et c’est le bon ! L’Internet est un monde hostile. La meilleure défense de la cible homo consommatius est le non regardage/non écoutage/non achetage. Tchouang-Tseu’s spirit.

25 octobre 2006

Un sabre, une plume, une boussole.


Généralement, lorsque je demande : “Vous connaissez Richard Burton ?” on me parle de l’amant de Liz Taylor. Pourtant mon Richard Burton a vécu au XIXème siècle et il était d’une autre trempe que l’acteur gallois. L’histoire a connu peu d’homme aussi brillant que ce personnage extraordinaire.




Richard Burton est né dans le comté d’Hertfordshire, en Angleterre, le 19 Mars 1821. Sa famille était d’origine irlandaise, ce qui était loin d’être un avantage à l’époque, et son père était colonel dans l’armée britannique. Très tôt, Richard se révéla d’un caractère épouvantable. Il aimait, par exemple, piquer le fusil de son paternel pour faire sauter les vitraux de l’église locale. On imagine comme les parents devaient être fiers de lui ! Cela ne s’arrangea pas avec l’adolescence. A cette époque, Richard et son frère fréquentèrent dans le désordre et avec la même assiduité les pubs, les salles d’escrime, les tables de jeux et les camps de gitans avec qui ils adoraient se pochtronner à tout bout de champ.
Sa famille passa beaucoup de temps en France où Richard entra dans tous les bordels qui croisaient son chemin. Très doué pour les langues, il maîtrisa très tôt la langue de Molière et l’italien.

Richard entra à Oxford à “reculons” où il terrorisa professeurs et élèves. Il intimidait les premiers par sa moustache de ruffian et sa grande taille et provoquait les seconds en duel à tort et à travers. Il faut préciser que Burton fut reconnu pour être l’une des (si ce n’est la) plus fines lames de tout le Royaume Uni.

Ses frasques à répétitions finirent par le faire renvoyer (ainsi que plusieurs de ses camarades) du prestigieux établissement, officiellement, pour avoir fréquenté trop assidûment les champs de course. Comme il ne fera jamais rien comme les autres, il va quitter l’université en fanfare ! Il attela une carriole et fit plusieurs tours d’honneur, de nuit et autour des dortoirs, en sonnant du clairon. On ne pouvait être plus heureux de s’être fait virer de la meilleure université d’Angleterre.


Richard et sa soeur avant l'armée des Indes


A cette époque, lorsque l’université ne veut plus de vous il ne reste qu’une chose à faire. Il s’engagea donc dans l’armée des Indes à 21 ans et fut muté dans la vallée du Sindh où, très vite, il trouva sa véritable vocation : l’étude des hommes. Il aimait vivre avec les Musulmans et s’initia, durant son séjour de huit ans, à un nombre hallucinant de langues et de dialectes. Pour n’en citer que quelques unes, il apprit l’iranien, l’hindustani, le sindhi, le pashto et surtout l’arabe qui devint vite, pour ainsi dire, sa deuxième langue natale.

En Inde, Burton se comporta comme en Angleterre, c’est à dire en excentrique. Il adopta plusieurs singes femelles qu’il baptisa de noms de Ladies. Il avait l’habitude de dîner avec elles en présentant une telle comme sa femme, l’autre comme sa maîtresse etc. L’état major, on peut l’imaginer, apprécia moyennement. Le scandale arriva lorsqu’on lui demanda de mener une enquête sur les bordels pour garçons. Il fit un rapport très complet où il annonçait que 80% des clients étaient des officiers anglais. Le haut commandement tenta d’étouffer l’affaire en vain et bientôt ce fut tout le Royaume qui fut mis au courant des mœurs de ses officiers.



Devenu officier de l’Intelligence Service, Richard Burton passa maître dans l’art du déguisement. Un art qui, lié sa pratique sans faille des langages étrangers, lui permettait de passer partout inaperçu, que ce soit dans les souks ou au bordel. Mais sa vie dissolue et ses origines irlandaises le firent mal voir par tous ses supérieurs et lorsqu’il tomba malade du choléra en 1850 il n’eut aucun mal à se faire rapatrier en Angleterre. L’armée des Indes le vit partir avec un soupir de soulagement.

Il partit en convalescence en France avec sa mère et sa sœur. Là, il écrivit, en trois ans, pas moins de quatre livres sur l’Inde. Il prépara également ce que je considère comme sa plus grande aventure : se faire passer pour un pèlerin arabe et visiter la Mecque. De nos jours, il est déjà interdit à tout non musulman de se rendre sur les lieux saints de l’Islam. Au XIXème siècle, ce petit jeu pouvait vous conduire au mieux à la décapitation, au pire, à la crucifixion. D’autres “infidèles” (deux à ma connaissance) s’étaient déjà rendu à la Mecque mais en tant qu’esclaves. Burton réalisa l’exploit de se faire passer pour un afghan durant tout le pèlerinage et surtout d’en revenir vivant. Il raconta cet extraordinaire voyage dans “Pèlerinage à Médine et à la Mecque”, un livre qu’il écrivit entre 1855 et 1856. C’est un ouvrage qui décrit si bien les us et coutumes des musulmans que l’on peut affirmer sans crainte que Richard Burton fut bel et bien le père de l’ethnologie, une science tout à fait inconnue à cette l’époque ou le mythe de la supériorité de la race blanche avait la vie dure.


Richard lors de son "pélerinage" à la Mecque


Avant de retourner en Angleterre Burton fit un crochet par la Somalie où il fut le premier blanc (là on en est sûr) à entrer dans la ville d’Harare où on avait l’habitude de mettre à mort sur-le-champ tout ce qui ne ressemblait pas, de près ou de loin, à un Musulman. Il consacra un autre ouvrage à ce voyage : “Premier pas en Afrique de l’Est”.

La communauté musulmane fut tout d’abord outrée d’apprendre qu’un infidèle ait pu souiller ses lieux saints mais Burton décrivit leur monde avec une telle passion que les muftis, réunis en délibération, vinrent à la conclusion qu’il ne pouvait être qu’Arabe et non Anglais. L’affaire n’eut donc aucune suite.


John Hanning Speke



En 1854, Burton retourna en Somalie mais cette fois avec trois officiers anglais dont John Speke, un grand chasseur un peu prétentieux mais avec qui Burton se lia d’amitié. Le but de cette expédition ambitieuse était de trouver les sources du Nil et elle tourna très vite au désastre. La troupe fut attaquée par une tribu féroce durant la nuit. Tous les porteurs et les deux officiers anglais furent tués. Seul Burton, Speke et un de leur guide (qui les suivra plus tard dans toutes leurs aventures africaines) s’en sortirent l’arme à la main mais dans quel état ! Une lance transperça la mâchoire de Burton de part en part et Speke fut grièvement blessé aux deux jambes. C’est par miracle qu’ils réussirent à revoir l’Angleterre cette année là.



En 1855, une fois remis, Burton se porta volontaire pour combattre les Russes en Crimée mais il ne fit qu’entraîner la milice turque et ne participa à aucune action militaire.
Une fois la guerre finie, une deuxième expédition africaine, qui durera deux ans, de 1857 à 1858, fut mise sur pied avec Speke. C’est durant ce périple qu’ils furent les découvreurs des lacs Tanganika et Victoria. Speke pensait, à raison d’ailleurs, que le lac Victoria était la source du Nil et les deux hommes entrèrent en désaccord sur ce point, car ils avaient perdu tous leurs instruments dans l’aventure. De retour à Londres, Speke tira un peu trop la couverture à lui et il finit par se brouiller pour de bon avec Burton.

Richard décida de changer d’air en partant pour l’Utah afin d’y visiter les Mormons. Ce qui est extraordinaire c’est que notre Burton, athée, grand buveur et bon vivant, entretint une relation très amicale avec le puritain mais polygame Brigham Young, chef spirituel de la communauté. Il résuma ce voyage et les mœurs des Mormons dans “La ville des Saints” en 1861. La même année, il épousa en secret une fervente catholique qu’il fréquentait depuis plusieurs années, Isabelle Arundelle. Là encore, on peut se demander comment ces deux là en vinrent au mariage.
Isabelle, une aristocrate en plus, était dévote jusqu’au ridicule alors que Richard aimait à raconter en société comment il avait coupé en deux, d’un seul coup de sabre, un cavalier arabe lors d’un duel équestre. Le fait est qu’ils restèrent ensemble durant 30 ans mais n’eurent aucun enfants.


Isabelle et Richard



Une fois épousée, madame fit pression sur son mari pour qu’il mette un frein à ses pulsions d’aventurier. Il entra donc au Foreign Office et devint consul à Fernando Po, une petite île espagnole au large de l’Afrique de l’Ouest. Mais Burton s’emmerda vite et la proximité des côtes africaines réveilla en lui les démons de l’aventure. Il fit donc de nombreux voyages en Afrique Occidentale qui donnèrent naissance à pas moins de cinq livres sur les rituels tribaux, le cannibalisme et, bien sûr, les rites sexuels les plus variés, ce qui fit évidemment scandale en Angleterre et qui à terme, poussa le Foreign Office à le muter ailleurs. Il mit également fin au grand mythe du gorille sanguinaire et violeur de femmes en en tuant un à coup de carabine. Comme il le dira lui même :
“Tout cela est faux. Le gorille n’est qu’un pauvre diable de singe comme les autres”.


Photo du Consul Richard Francis Burton


Envoyé au Brésil comme consul à Santos, il écrivit un livre, “Les montagnes du Brésil” et commença à traduire des contes hindous et les oeuvres du poète portugais Camoens (vous l’aurez compris, il parle maintenant couramment le portugais). Mais Burton ne se plaisait pas au Brésil et commença à boire comme un trou. Prise de panique, sa femme usa de ses relations pour le muter de nouveau ailleurs, en l’occurrence, à Damas. Burton, qui retrouvait “ses Arabes”, fut heureux en Syrie mais sa joie fut vite gâtée par l’intégrisme de sa femme qui considérait les Musulmans comme des païens et des sauvages. Elle fit tant de problèmes que son mari dut se résoudre à être muté une dernière fois.

En 1872, Burton se retrouve au consulat de Trieste, une ville où il finira sa vie. Il se mit à écrire comme un fou sur ses voyages, sur l’archéologie et commença à se concentrer sur ses propres poèmes. Ce géant couturé de cicatrice accoucha des plus beaux morceaux de poésie de l’ère victorienne. Il fit également des miracles en tant que traducteur et transposa en anglais les poètes latins, italiens, perses et pas moins de six volumes des poèmes de Camoens qu’il affectionnait particulièrement. Mais ce pourquoi il est resté le plus connu de nos jours sont ses traductions du Jardin Parfumé, des Mille et Une Nuits, de l’Ananga Ranga et du Kama Sutra. L’Angleterre victorienne en fut officiellement outrée mais tous ces livres se vendirent comme des petits pains et circulèrent “sous le manteau”.


Les traductions de Richard Burton ont encore un énorme succés


À la fin de sa vie, sa notoriété étant devenue légendaire, la reine Victoria le fit commandeur de l’ordre de St Michel et de St Georges, ce qui fit de lui un Sir. Il voulut refuser par bravade mais dû accepter sous les pressions de sa femme. De la même manière, le ministère de la guerre lui donna pour son “Manuel du maniement de la baïonnette”, ouvrage qui connu un succès considérable dans l’armée anglaise, une pièce d’une Livre ! A peine sorti du ministère à Londres, Burton donna cette pièce au premier mendiant qu’il croisa dans la rue.


L'une de ses dernières photos


Richard Burton s’éteignit à Trieste le 20 octobre 1890. Durant ses dernières heures, un rouge gorge venait constamment taper du bec sur le carreau de sa fenêtre. C’est à ce petit oiseau qu’il dédia ses derniers vers de poésie. À sa mort il parlait couramment 25 langues et plus de 15 dialectes.

Dick Turpin (nostalgie)


A moi le CGB ! Feu-Follet selle les chevaux ! Yeah !!

Dick Turpin, bandit de grands chemins. Ennemi juré de Lord Glutton et du capitaine Spiker.




Et comme je suis un mec cool je vous colle aussi le générique de fin.



« Je bine je bêche, je pine je lêche… »

Nous au CiGéBi, c’est comme ça qu’on aime l’agriculture bio !
On est des harders-bo-bio, ceintures noires en cordon bleu.

Adresse du Campanier où vous pourrez vous fournir chez les agriculteurs zoophiles qu’il vous faut, avec un je ne sais quoi de sentiment de faire de la résistance, tant le réseau semble œuvrer dans une clandestinité qu'elle est dangereuse...

23 octobre 2006

Qui c'est qu'a tété??


L'actualité souriante et moderne atteint de tels sommets qu'au CGBI l'on reste pantois... Par exemple "La semaine mondiale de l'allaitement" et cette "tétée pride" qui a eu lieu hier dans quinze grandes villes de France: des dizaines du femmes, gamins de 1 à 4 ans sus-pendus à l'aréole.

Non que le CGBi soit contre la tétée (d'aucuns ont tété le sein jusqu'à 24 ans!!!) mais cette parade tout de même... Ah oui, "La France est lanterne rouge de la tétée en Europe", Nicolas Baverez et Jacques Marseille risquent d'être invités sur les plateaux pour parler de "l'horrible déclin de la montée de lait française", Marie-Ségolène la reine de la photo post-accouchement va évidemment s'emparer de la question et proposer des mesures "Allaitement et République du respect", sans compter une proposition de loi sur "la négation du devoir d'allaitement" .

C'est saint, c'est naturel.. Adieu mères indignes, adieu working girlz, adieu Véronique Courjault (ceci explique-t-il cela, l'image de la mère aimante était écornée?)

Big Mother is watchin' you!!!

J'ai voulu t'offrir une émotion...



-Que t'arrive t-il Raspoutine ? Tu n'es plus en forme...autrefois tu étais un formidable lanceur de couteaux.

-Je suis toujours formidable, et c'est la raison pour laquelle tu es ici au lieu d'être mort.
j'ai voulu te faire une blague.

-Ah!...Comme c'est joli !
Mais explique-moi pourquoi as-tu disparu cet après-midi en laissant ces traces de sang ? Que c'est il passé ?

-Eh ! Eh !, ça t'a surpris hein ?

-Que veux-tu dire ?

-Maintenant que je suis là, tu ne comprends toujours pas ?
C'est pourtant simple Corto. Ca fait des années que toi et moi, nous ne vivons plus d'aventure comme celle du Moine ou de "LA Fortune Royale", l'île de l'Escondida et celle du Santo. Te souviens-tu ? Au moins, c'étaient de vraies aventures !

-Raspoutine tu es fou !

-Mais non!...Aujourd'hui je me suis caché pendant que tu parlais et puis je me suis légérement blessé pour te faire croire qu'il m'était arrivé quelque chose. J'ai voulu t'offrir uune émotion, Corto, parce que je t'aime bien...
C'est pour toi que je l'ai fait, Dieu seul sait ce que c'est moche de vivre dans un monde sans aventures, sans fantaisies, sans joies. Me comprends-tu Corto? Dis-moi?

-Je te comprends Raspoutine...
Mais je sais que chaque fois, tu es plus fou !

-Je pourrais te tuer.

-Tu me tueras une autre fois! Viens boire un coup!


Dialogues entre Corto et Raspoutine, Corto Maltese en Sibérie.