5 octobre 2006

Braquage Royal à la Gangbangienne.


Au CiGéBi, on est passé maître dans l’art de la cambriole. Faut dire que l’un d’entre nous est un ancien de la vidéo porno… Quand vous verrez le rapport, vous serez mûrs pour entrer dans nos troupes d'élite...


Voilà, ayant réussi le tour de force de s’introduire cet été dans le domicile du couple Royal Hollande (ben ouais ! Y’a pas encore prescription de l’infraction mais personne n’en parle plus alors on le dit !), nous avons réussi à leur voler un document de la plus haute importance pour la nation française…

Il s’agit d’une simple feuille A4, police 12, Times New Roman ; une phrase manuscrite est écrite en rouge en haut à droite. Nul doute qu’elle est bien de Ségolène : les i de sa phrase, qui n’en contient d’ailleurs aucun, sont coiffés d’abominables petits cercles démontrant mieux que le corps du texte tapé, la psychorigidité de notre probable future dame de fer… Elle dit : « mon plan de 2007 pour les jeunes ».

Insécurité : pour un monde de QHS



Et attention futurs lecteurs avisés du CGB, voici le corps du texte qui vous le noterez probablement fleure bon le XIXe siècle :

« Art 17. la journée des détenus commencera à six heures du matin en hiver, à cinq heures en été. Le travail durera neuf heures par jour en toute saison. Deux heures par jour seront consacrées à l’enseignement. Le travail et la journée se termineront à neuf heures en hiver, à huit heures en été.
Art 18. Lever. Au premier roulement de tambour, les détenus doivent se lever et s’habiller en silence, pendant que le surveillant ouvre les portes des cellules. Au second roulement, ils doivent être debout et faire leur lit. Au troisième, ils se rangent par ordre pour aller à la chapelle où se fait la prière du matin. Il y a cinq minutes d’intervalle entre chaque roulement.

Belle hauteur sous araignées au plafond



Art 19. La prière est faite par l’aumônier et suivie d’une lecture morale ou religieuse. Cet exercice ne doit pas durer plus d’une demi-heure.
Art 20. Travail. A six heures moins un quart en été, à sept heures moins un quart en hiver les détenus descendent dans la cour où ils doivent se laver les mains et la figure, et recevoir une première distribution de pain. Immédiatement après, ils se forment par ateliers et se rendent au travail, qui doit commencer à six heures en été et à sept heures en hiver.

Très bel uniforme scolaire "O'Brother" ; design par Ségo (ou Sarko)



Art 21. Repas. A dix heures les détenus quittent le travail pour se rendre au réfectoire ; ils vont se laver les mains dans leurs cours, et se former par divisions. Après le déjeuner, récréation jusqu’à onze heures moins vingt minutes.
Art 22. Ecole. A onze heures moins vingt minutes au roulement de tambour, les rangs se forment, on entre à l’école par divisions. La classe dure deux heures, employées alternativement à la lecture, à l’écriture, au dessin linéaire et au calcul.
Art 23. A une heure moins vingt minutes, les détenus quittent l’école, par divisions et se rendent dans leurs cours pour la récréation. A une heure moins cinq minutes, au roulement du tambour, ils se reforment par ateliers.
Art 24. A une heure, les détenus doivent être rendus dans les ateliers : le travail dure jusqu’à quatre heures.

On vous l'dit cash : we shot the Sheriff



Art 25. A quatre heures on quitte les ateliers pour se rendre dans les cours où les détenus se lavent les mains et se forment par divisions pour le réfectoire.
Art 26. Le dîner et la récréation qui suit durent jusqu’à cinq heures : à ce moment les détenus rentrent dans les ateliers.
Art 27. A sept heures en été, à huit en hiver, le travail cesse ; on fait une dernière distribution de pain dans les ateliers. Une lecture d’un quart d’heure ayant pour objet quelques notions instructives ou quelque trait touchant est faite par un détenu ou par un surveillant et suivie de la prière du soir.

Far away so close



Art 28. A sept heures et demie en été, à huit heures et demie en hiver, les détenus doivent être rendus dans la cellule après le lavement des mains et l’inspection des vêtements faite dans les cours ; au premier roulement de tambour, se déshabiller, et au second se mettre au lit. On ferme les portes des cellules et les surveillants font la ronde dans les corridors, pour s’assurer de l’ordre et du silence. »

Zooropa



Notons que si beaucoup de dispositions violent de manière patente la Convention européenne des droits de l’homme et en gros l’ensemble des traités de l’Union Européenne, il ne nous apparaît pas pertinent d’anticiper sur une future condamnation de l’Etat français par la Cour de Justice des Communautés européennes, concernant les entraves à la liberté du travailleur européen (hum hum), ou par la Cour Européenne des droits de l’homme concernant les atteintes aux libertés (comme celle de garder les mains sales par exemple qui peut s’apparenter à la liberté de pensée, de conscience et de religion de l’article 9 de la CEDH (hum hum là encore)), tant il est vrai que le totalitarisme estampillé de droite est moins condamnable quand il est le futur (?!) fait d’une femme estampillée, elle, de gauche.

Geôle et gaule : la prison rêvée par tout le CGB!



Quant à notre méfait, le fameux axiome « faute avouée à moitié pardonnée » ne nous semblera pas applicable d’ici un an. Nous vous dresserons alors un portrait de l’intérieur des camps fermés de rééducation par le travail de Ségocentrique, foi de GangBangien.

PS : le texte provient de « Surveiller et punir » de Michel Foucault.




2 commentaires:

  1. Chris-Off, c'etait une erreur de jeunesse ... Okay !!!

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  2. Prison Break est vraiment une série de merde, de la daube...

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