30 juin 2009

De l'utilité des lobbies

je signale à l'attention des lecteurs qui ont une heure à tuer, qu'ils peuvent se rendre sur le site de France Culture pour y écouter ce passionnant reportage d’Inès Léraud et Rafik Zenine sur les suites de l'étrange campagne de vaccination massive de la population française contre le virus de l'hépatite B en 1994/95. Ils y découvriront que du ministre (Douste) aux experts médicaux, on a menti sur toute la ligne en donnant des chiffres alarmants, en balançant des résultats statistiques bidon et en pratiquant une sorte "d'acharnement vaccinateur" comme aucun autre pays ne l'a fait.
Les raisons de ce bintz? Ecoutez le reportage...

Egalité & Réconciliation : The Truth !!

Exclusivité CGB : notre informateur (Z.) infiltré secrètement chez Egalité et Réconciliation vient de nous remettre, au péril de sa vie, cette séquence vidéo unique.

Selon notre informateur, E&R aurait lancé début juin sa propre chaine interne "E&R Webcam TV" réalisée à partir de vidéos envoyées par ses membres. Bonne idée pour motiver ses troupes ... jusqu'au dimanche 7 juin, jour de l'annonce des résultats de l'élection européenne !! Félix Niesche attendant innocemment le verdict final et la victoire du Parti Anti Sioniste décide de filmer sa joie intense ... malheureusement ses "champions" ne réaliseront que 1.3%. Le reste est à découvrir dans cette vidéo. Attention toutefois, certains passages peuvent heurter la sensibilité d'un jeune public (scène explicite d'auto sodomie).

D'après une idée inspirée de Michel Drac



South Park - Saison 10 épisode 9 : Le mystère du caca dans l'urinoir

Parité bien ordonnée...

Examinons les titres d'une collection de bouquins spécialisés conçue pour les petits garçons et pour les petites filles par une sociologue jounaleuse:
Dominique de Saint Mars.




La gentille petite fille (ou futur pétasse consommatrice et victime proclamée):

_ Lili se fait toujours gronder
_ Lili va chez la psy
_ Lili se trouve moche
_ Lili veut protéger la nature
_ Lili n'aime que les frites
_ Lili veut choisir ses habits
_ Lili trouve sa maîtresse méchante
_ Lili fait des cauchemars
_ Lili se dispute avec son frère
_ Lili découvre sa mamie
_ Lili veut de l'argent de poche
_ Lili ne veut plus se montrer toute nue


Le méchant petit garçon (futur mari violent, une demi-bête):

_ Max ne respecte rien
_ Max ne pense qu'au zizi
_ Max embête les filles
_ Max n'aime pas perdre
_ Max n'aime pas l'école
_ Max est jaloux
_ Max se bagarre
_ Max aime les monstres
_ Max trouve que c'est pas juste (tu m'étonnes)
_ Max raconte des "bobards"





Vous trouverez ça dans La collection "Isabelle Alonzo" au rayon rééducation.

SOURCE

Heureusement, il reste encore de vrais livres pour enfants qu'ont écrit des gens qui se préoccupaient plus de plaisir de lire que de propager de fumeux clichés féministes.

Et on n'a encore rien vu, quand la haine prévisible de l'éternel masculin passera la main aux dégenrés... Max, n'a pas fini d'en chier.


Mort en solde


Nous ne savons pas grand-chose du monde de demain. Et les gens qui viendront après nous, tout historiens qu’ils se prétendront, n’auront qu’un mince reflet de nos vies à se mettre sous la dent. Les choses sont ainsi : le passé n’est qu’une image mentale, au sens propre une fiction dans laquelle, au mieux, comme dans les meilleures productions laitières, des morceaux de vérité sont contenues.
Aussi improbable que ça puisse paraître, il est possible qu’un historien du XXIIIème siècle se penche sur les milliards de tera-octets de mémoire du WEB des années 2000, qu’il travaille sur le mois de juin 2009 et qu’il tombe sur ce qui fait l’actualité du moment. A coup sûr, s’il met en parallèle l’affaire Courjault et l’affaire Maddof, il ne comprendra rien. Je veux ici le rassurer par avance : nous non plus, nous n'y comprenons rien.
Une femme tue trois enfants, les siens, en brûle un et met les deux autres au congélateur, n’est reconnu ni folle ni irresponsable mais se voit punie de huit ans de prison. On n’exige même pas d’elle qu’elle se soigne, si un traitement existe pour ce genre de cas. Par ailleurs, un homme monte une escroquerie gigantesque en volant des milliards de dollars, et se voit puni d’une peine de cent cinquante ans de prison, c'est-à-dire presque vingt fois plus que s’il avait tué, en France, trois enfançons.
Quand le monde n'est plus compréhensible par personne, on dit qu'il est devenu moderne.

Les pirates, c'est pas qu'en Somalie

Voir ICI

29 juin 2009

Quand c'est non, c'est non, c'est tropico

Tout le monde se souvient du clip activiste, diffusé le mois dernier pour le compte du collectif féministe contre le viol, où Clara Morgane claironne « Quand c’est non, c’est non, c’est tropico » à un plombier-dézingueur qui pensait pouvoir vérifier tout le réseau de tuyauterie, y compris celui de son alléchante cliente en déshabillé.
Nina Roberts, ex-starlette du porno français, qui elle aussi en a vu défiler du manuel, et la société 2laloose.com juge le clip trop consensuel et ont souhaité y répondre au travers d’une autre vidéo plus réaliste, dans la veine d’irréversible de Gaspar Noé (sans toutefois son talent).



Nous aussi au CGB, nous jugeons cette courte séquence encore trop timorée. Pour remédier à cela, nous proposons nos services afin de réaliser une troisième mouture, en montant encore d’un cran dans le trash. Comme au CGB, on fourmille d’idées ingénieuses, on en profitera pour mélanger plusieurs combats modernistes dans la même œuvre.
Le clip sera réalisé par Skymann, virtuose des techniques cinématographiques qui revient tout juste d’Hollywood où il a bossé sur le dernier film de Michael Mann : Transformers 2, la revanche des Drag Queens.
Voici le scénario :
Un salafiste haineux (un comédien arabe si possible hideux, maquillé avec un bec de lièvre, une affreuse balafre sur la joue, une dentition pourrie aussi ravagée que Beyrouth et un collyre rouge-sanguin dans les yeux, puis vêtu d’un bombers serré avec au dos l’inscription « Islam Forever » et chaussé de Doc Martens avec un insigne cousu représentant le drapeau français et le slogan « le FN vaincra ». Oui, je sais, c’est totalement incohérent, mais on s’en fout. On n’est pas les premiers, ni les derniers à faire n’importe quoi en terme de propagande). Donc, un salafiste haineux dynamite la porte d’entrée de l’appartement de Nina Roberts. Il se rue à l’intérieur, aperçoit sa proie outrageante, l’avoine d’un direct à cent kilos de pression par cm² et lui éructe : « Alors ? Comme ça, on ne veut pas mettre la burka ! ». Il la re-avoine en doublant la ration de son précédent coup. Elle tombe la tête en sang et gémit. Elle le supplie de toute son âme : « non, ne me faites pas de mal, ne me violez pas, pitié ! Ne me violez pas ! T’as des capotes ? Je vous en supplie, j’ai une famille, ne me tuez pas ! Sinon, il y en a là-bas dans le tiroir. Je vous supplie, je ne vous ai rien fait, ne me violez pas ! ». Ensuite, il lui arrache ses vêtements, tandis que Claude Allègre, ennemi juré des écologistes médiatisés, qui vient juste de débarquer, empoigne les mains de Nina Roberts pour l’empêcher de se débattre. Le salafiste la viole abondamment en récitant des versets sataniques du Coran (sous-titrage à prévoir). Cette séquence durera approximativement 1h20mn pour bien marquer le coup. Au moment où le salafiste s’apprête à décapiter Nina Roberts, l’ours des Pyrénées fera une entrée fracassante comme un Belmondo, rugira ce message sous-titré « je viens de la part de Caroline Fourest », dévorera le méchant salafiste et sodomisera le joufflu Claude Allègre (comme clin d’œil au combat écologique, on a prévu un symbole puissant).

Là, vous avez plusieurs thèmes promodernistes traités : le combat antisalafiste, le combat antiFN, le combat contre la violence et le viol des femmes, le combat anti-Allègre et l’ours des Pyrénées (le retour à la nature qui sauvera le monde). On ne peut pas faire plus moderne. Il n’y a aucune raison que vous refusiez.
Le CGB, comme chacun sait, un antre à feujs et des judas pseudoréactionnaires cryptomodernistes, ne vous prendra aucun fric pour la réalisation de ce projet (de toute façon, ce n’est pas la peine, on croule déjà sous le pognon. On est financé par les réseaux bancaires atlanto-sioniste du Mossad et de Vendredi Hebdo).

Classe, Pas Classe

Aujourd'hui : comment se tenir en société lorsqu'on invite des enfants à dormir à la maison.

CGB Dimanche 28/05/09

Un numéro spécial, nous avons largement ouvert nos colonnes à Dany Home-Bandit pour qu'il puisse délivrer un vibrant hommage au roi du "pop".

28 juin 2009

Grosse frime & gros Katas



Hommage au Wu-Tang Clan et aux films old school de Kung-Fu de Hong Kong.

Wu-Tang Clan - Wolves featuring George Clinton

Que sont les tabourets mal fichus devenus?

Tout d'abord, écoutons les bons conseils que le sage Camadule, pêcheur-brocanteur de son état, prodiguait à l'Agaric Amadouvier, un primitif rural:

_ Amadouvier, si tu m'écoutes, ta fortune est faite, et tu vas à la ville.
Agaric demeura bouche bée, exhiba toutes ses dents café-au-lait avant de bégayer, les yeux ne laissant plus filtrer qu'une rai noir de méfiance:
_ Tu te fous de moi, toi. Gagner des sous en ville, je me demande bien comment. J'ai pas le certificat d'études...
_ Pas besoin. Ca nuirait plutôt que tu sois un savant. A Villeneuve-sur-Marne, tu vas faire un tabac, avec tes paniers et tes cannes! Tu saurais fabriquer des pots bien vilains, informes, répugnants?
_ J'en ai déjà cuit dans le four, mais y ressemblaient ben à rien de propre...
_ Parfait. Y'a que ça qui se vend, en ville. Des tabourets taillés à la hache, tu t'en sortirais?
_ Ca m'est arrivé d'en faire, mais y tenaient même pas debout...
_ Formidable, y'a pas plus commercial.(...) je lui prête ma remise. Ses premiers produits on les met dans ma vitrine avec une pancarte "Gadgets campagnards". Six mois après, il a sa boutique à lui!(...)
Si les productions exotiques du bel Agaric ne font plus recette, ça ne veut pas dire qu'il n'y a plus de citadins crétins à plumer... Il faut simplement savoir se mondialiser.
Ze CGB prizeinte... Ladies & Gentlemen... Le site "artspremiers.net" qui propose aux internautes sa récolte d'art africain destinée à orner les appartements de parisiens équitables, d'amateurs éclairés.
Je cause, je cause...
Laissons plutôt parler la beauté, Amadouvier n'a qu'à bien se tenir:





Tabouret Dogon
Tarif : 130 €
Echelle de grenier dogon
Tarif : 475 €
Porte de grenier ancienne
Tarif : 79 €
Tabouret africain (senoufo)
Tarif : 40 €
Statuaire bozo
Tarif : 165 €


Que de merveilles... On ne sait laquelle choisir, commandez vite ICI

A la niche


Un clampin au nom prédestiné (Félix Niesche - Heureux dans la niche, – traduction libre), balance un article sur le site d’E&R, dans lequel il fustige la Millie pour un de ses articles redoutables où elle vante et se pâme devant « le génie du peuple élu », article que chaque lecteur sensé avait tenu pour ce qu’il vaut, c'est-à-dire pour rien.
Léon Bloy, qui est l’un de mes auteurs favoris et que je fréquente depuis une vingtaine d’années ou presque, avait pour lui le génie, le style, la flamme, l’humour et un sens inné du tragique. Ça ne l’a jamais empêché, évidemment, de dire des conneries. Son principal tort fut de baser sa vie et son oeuvre sur une erreur : Dieu (or, il est assez connu que Dieu n’existe pas). De là un discours extrêmement savant et subtil sur des notions glissantes, parce qu’appuyées sur cet Absent Eternel. « Le Salut par les Juifs » est un bel exemple de glose brillante sur un truc qui n’a aucune réalité, tout simplement parce qu’il n’y a pas et il n’y aura jamais de Salut, tout simplement parce qu’il n’y a pas de dieu, pas de paradis ni d’enfer, par de résurrection, de métempsychose, de lévitation ni de Parousie, tout ça n’est qu’un fatras de fables pour enfants que de grands esprits (aveuglés) ont triturées pendant des siècles comme un disciple d’Onan se passionne pour sa nouille. On peut donc, comme moi, être passionné par Bloy, par l’homme et par l’œuvre, mais rester lucide sur les quelques conneries énormes qu’il a tonitruées sa vie durant. Ce n’est visiblement pas le cas de Millie, qui reprend à sa façon (certes différente !) le thème bloyen du Juif, blablabla.
Félix Niche fait profession de bouffer du sioniste, grand bien lui fasse. Vigilant comme un taon, il guette sur le web (et surtout dans ce qu’il croit être « son camp ») les traces de philosémitisme et, pire mille fois, les traces de philosémitisme d’origine non sémite (les pires de toutes) ! Horrifié par ce qu’il découvre, il lance ses dérisoires fatwas contre ses dérisoires ennemis, sous l’œil d’absolument personne. En bon militant, il a besoin de pureté, de faire le vide autour de lui pour que les vrais de vrais puissent se compter entre eux (une main suffit), enfin débarrassés des tièdes, des mous, des con(ne)s et des traîtres. Il se débarrasse donc de Millie, ce qui lui vaut l’envieuse admiration d’une bonne part de la réacosphère ! Dans son désir de table rase, il oublie que Millie est avant tout une adulte responsable de ce qu’elle écrit, et la présente comme « écrivaine de CGB », alors qu’elle est tout simplement la blogueuse du Mimi’s Diogenes club. Elle a quitté le CGB il y a déjà plusieurs mois (après une courte collaboration) et la citation qu’il en fait est extraite de son blog à elle, non du CGB. Il associe donc la prose millienne au CBG, ce qui est non seulement une erreur, mais aussi la preuve d’un irrévocable manque de jugement.
Dans son élan, il bavouille sur le CGB une dernière fois : « Aujourd’hui ils usent et abusent de leur immense talent, en reprenant les antiennes convenues contre la Burqa, contre le régime iranien qui soulève leur ire. La Sentine au pouvoir se nourrit de la soumission de ces shabbat-goyims, comme eux se repaissent des charognes du prêt à penser qu'on leur jette. Ils dégoûtent comme des châtrés. » La lourdeur des phrases et la finesse des images ne doivent pas faire écran à ce qui est dit : ce con nous attaque sur la burqua, à laquelle il file d’ailleurs une majuscule de derrière les fagots ! Que les choses soient claires : la burqua, c’est caca. Pour ce qui me concerne, j’ai fait un article développant quelque peu cette magnifique formule et j’ai tenu à préciser ceci, dans les commentaires qui suivirent : « Quant à faire un parallèle mécanique entre burqua et islam, et rejeter l'une pour rejeter l'autre, ça se fera sans moi. La burqua, c'est une vision obscurantiste, militante, combattante, "salafiste" de l'islam, c'est un moyen purement politique d'exister pour un certain islam, et à ce titre, ça peut et ça doit être combattu. A côté de ça, il y a l'immense majorité des gens pour qui l'islam est la religion familiale, point barre. Et qu'on ne vienne pas dire qu'en tirant sur la burqua, on stigmatise une population: celle qui se drape dans une burqua en France est une stigmatisée volontaire, qui n'aspire qu'à l'exclusion. »
Mon attaque contre la burqua n’est donc en rien une attaque contre l’islam, contre les Arabes (putain, la burqua, c’est même pas arabe !) ni contre le combat-palestinien-contre-l’injuste-génocide-qui-tue-des-gens-et-surtout-des-enfants (combat légitime, mais qui n’est pas le mien, ho non). J’ai expliqué en quoi je trouve illégitime de porter burqua en France, et c’est marre. Pas de volonté de stigmatiser une supposée « communauté musulmane en France », ni de l’épargner. Cette sortie aboutit à fâcher monsieur Niche, qui en perd sa syntaxe : tant mieux, quand il bafouille, c’est là qu’il est le plus naturel. De là à me faire passer, et mes camarades avec moi, pour des suppôts de Tsahal et des contempteurs d’Islam, il y a de quoi faire rire le plus blasé des faux culs.

27 juin 2009

Ode à la Culture languienne

A la 100ème minute, ce troubadour à gros bidon (ex "médiateur culturel", serviteur repenti du languisme) sait trouver les mots qu'il faut pour rendre hommage à l'action immortelle du grand Jack. Accrochez-vous aux rideaux: la gauche juge la gauche...



>>Le texte en PDF

26 juin 2009

Les ravages de la drogue


Ma gratitude au sinistre individu qui m'a transmis pareille perle :

Aux deux folles

Le sketch original:

Le remake:



Et pendant ce temps Johnny est en pleine forme

Le CGB en Iran

En suivant le glorieux exemple de nos confrères de la BBC, le CGB vous propose quelques photos volées exclusives:




Une foule immense s'est massée aux pieds du palais présidentiel


Quand soudain, les gardiens de la révolution se mettent à tabasser un journaliste


On les voit ici qui viennent de violer une femme non voilée, l'abandonnant sur la chaussée


Toute la nuit, des représailles seront organisées dans les quartiers de Téhéran pour terroriser la population


Mais le combat n'est pas fini, la jeunesse s'est trouvée une passionaria, No Passaran!
NDR:[On nous informe qu'il s'agissait en réalité d'un piège tendu par mama Di Nedja, elle vient de livrer 12000 militants des droidlôme à la police! Ils seront tous fusillés demain, à l'aube.]



Trois hommes ont perdu la vie pour protéger ces images, pour que vous puissiez rester informés. La vérité triomphera!

25 juin 2009

Victimisation, diabolisation et mon ambitieux projet

Une des fondations de tous groupes idéologiques est la nécessité d’être victimisé. Que ce soit à gauche, à droite, au centre et surtout aux extrêmes, toutes les idéologies se disent la seule et unique vraie victime du système. Même si cette idéologie est le système pour le cas des ultralibéraux victimes du gauchisme et des gauchistes victimes des droitards ultra.
Mais alors pourquoi, sale feuj de Paracelse (oui, car je suis la seule et unique victime de l’antisionisme non antisémite antijuif), la victimisation est-elle nécessaire à une idéologie, à un dogme ?
Parce qu’elle offre deux outils indispensables. Le premier est de légitimer en paroles et en acte « la cause à défendre » et le deuxième permet l’attraction de « fidèles » grâce au statut prestigieux, proche de la sacralisation, que confère la victimisation. C’est pour cela que les sectes insistent sur le fait que le monde extérieur est le mal absolu et qu’il tente de « nous détruire à tout prix », alors que le consensus libéral, système dans lequel on vit, au cas où certains ne le sauraient pas, accorde un droit d'expression absolu à tous, belle connerie dont moi-même je devrais être pénalisé.
Pour être certain d’être diabolisé, on lancera une provocation percutante. Ceux qui sont visés réagiront de manière excessive, car les comportements des groupes idéologiques sont primaires et rancuniers. Plus la diabolisation est forte, plus le but fixé est atteint. Après, grâce à l’outil victimaire, souvent gueulé au mégaphone, votre groupe y gagne en réputation et en légitimité, tout en grandissant le nombre d’ennemis. De plus, le leadeur du groupe bénéficie d’un statut de « gourou », il est sacralisé. Son combat est considéré comme noble et salvateur par les adorateurs. Ce processus lui permet un « culte du chef », comme nous au CGB avec Gaby.
Toutes les idéologies jouent à ce petit jeu.


Ainsi, des groupes ayant des projets sociétaux antagonistes se diabolisent mutuellement ou se renvoient des accusations de diabolisation, ce qui est la même chose, puis se déclarent persécutés, alors qu’en amont ce but était recherché.
Les outils de la diabolisation sont l’amalgame, la dévalorisation d’autrui, le glissement sémantique (association de la cible avec une idée malsaine. Le meilleur exemple reste cette mode usité qu’est l’art de tout nazifié ou de stalinisé) et l’opposition drastique à une tradition du groupe cible.
Certaines personnes sont devenues célèbres grâce à cette technique, d’autres ont profité des conséquences sans l’avoir voulue intentionnellement comme Bigard avec le 11/9, Houellebecq avec sa phrase sur l’Islam, Marc-Édouard Nabe avec au régal des vermines et Siné avec sa phrase sur Jean Sarkozy (parce qu’il n’a pas la subtilité pour être conscient de cette technique). Je suis persuadé qu’ils ne l’ont pas voulue intentionnellement, car ils n’ont pas répété ce processus par la suite. Procédé qui a besoin qu’on l’entretienne régulièrement.
BHL fait partie des cas crapuleux, tout comme Dieudonné et Soral, même si parfois on mesure mal les conséquences de ce petit jeu (agressions du Betar et des antifas). Ceux-là sont des cas typiques de gourouïsation de leur personne et de la récurrence de leur démarche.
BHL, qui déjà avait une petite notoriété, sort au début des années 80 un essai intitulé « L’idéologie Française » qui met en lumière « cette vieille France nauséabonde » (ce terme est de moi, car j’avoue n’avoir jamais lu ce livre, mais que des comptes-rendus). En réactions, car c’est leur raison d’être (tiens, on dirait du Obispo), les réactionnaires de tout poil ont cristallisé leur véhémence sur BHL. Monsieur est jouasse… le but est atteint. Le magicien se retrouve propulsé au rang de symbole de la modernité comme nul autre excepté Coluche (les deux personnes les plus sacralisées par les modernistes). Dans un même temps, il devient le symbole de la décadence moderne aux yeux des réactionnaires. Il n’aura plus qu’à rajouter des couches régulièrement au fil des décennies.
Dieudo et Soral, eux, nous l’ont fait à l’envers. Devenant ainsi gourouîsé jusqu’au trognon, diabolisé par les modernes et même par pas mal de réactionnaires. Là, je dis, chapeau bas les mecs.
Le point commun entre tous : des crapules aux égos surdimensionnés, mais cependant de fins tacticiens.
J’avoue moi-même participer à ça envers la mouvance antisioniste de Dieudo. Au départ, pas consciemment, mais depuis peu, j’aime bien en rajouter. Parce que ça m’amuse et qu’ils le méritent, mais je n’en tire aucun profit notoire et matériel simplement parce que je ne suis pas médiatisé. Faut que ça cesse.
Donc, pour remédier à ça, je vous livre, ici, mon ambitieux projet :
Je rédige un essai sur la mouvance antisioniste de Dieudo en me faisant passer pour en ex-militant ayant retrouvé les voies de la raison. Et là, je balance grave. Plus c’est gros, plus ça passera. Pour être certain que Dieudo démarre au quart de tour, j’utiliserai des termes ambigus, disséminés par-ci par-là, comme « une personne malodorante » ou alors « à l’intellect limité peut-être de par ses origines ». Le triple objectif est une réaction diabolisatrice des antisionistes, un engouement des « bien-pensants », et ils sont zélés en la matière, et la recherche du procès. Procès que j’ai de bonnes chances de perdre, sauf si par miracle forcé, un « témoin de bonne moralité », Mister BHL en personne, qui n’est jamais avare d’un nouveau combat humanisant, vient témoigner de mon entreprise salvatrice (avec un juge sensible aux réseaux du pseudophilosophe). Je gagne et là, je deviens un symbole contre l’oppression antisémite. Mon bouquin se vend comme des petits pains, aussi parce que BHL en aura racheté cent milles. Charlie Hebdo m’engage comme chroniqueur et je deviens ami avec Val qui m’offrira une émission à France Inter (je sais ! Je n’ai aucun amour propre). Je boufferai tous les jours dans d’excellents restos de luxe de Panam. La grande classe quoi ! C’est autre chose que la cafétéria du théâtre de la main d’or qui ne sert que des jambons beurre, sans jambon depuis que le centre Zahra squatte ce lieu de perdition.
Je sortirai régulièrement des essais pour entretenir la mécanique. D’ailleurs, j’ai déjà quelques titres : « Dieudonné, ce négro », « Dieudonné et la cocaïne », « Dieudonné et les heures les plus sombres de notre histoire », « Dieudonné pour les nuls », « L’infâme Dieudonné contre les gentils juifs », « Dieudonné, agent secret de Téhéran », « La villa à Marbella de Dieudonné » et « Dieudonné et son sphincter en titane », entretenant ainsi mon business et celui de Dieudonné (que je rencontrerai parfois en secret autour d’un barbecue et d’une bonne bière en balançant des vannes sur tous les trouducs que l’on plume).
Il ne me restera plus qu’à ma retraite de plier les gaules en plaçant le maximum de fric en assurance-vie et en m’achetant la villa voisine de Dieudonné à Marbella, car il sera devenu mon meilleur ami.
Voilà, vous savez tout. Souhaitez-moi bonne chance !



P.S : Dans cette vidéo, qui est en train de devenir culte, tous les outils de la diabolisation, cités plus haut, y sont. La dévalorisation, l'amalgame, l'opposition à la tradition de la cible et même la nazification avec la référence au nazional-zozialisme.
BHL est un génie. Ce mec, c'est le summum de l'escroquerie intellectuelle, indétrônable.

23 juin 2009

Sortie de purgatoire

Je pénètre dans la salle de conférences, pile à l'heure.
Mes craintes d'arriver en retard sont dissipées.
Tout de même, il pousse, Gaby, de convoquer une assemblée extraordinaire un dimanche soir à 20h30, je vais rater la météo d'Evelyne D. (en outre, il n'a pas daigné se déplacer).
Alors qu'un domestique emporte mon parapluie et mon chapeau melon, la porte claque violemment, entre Para, le port altier, le regard droit.
J'avise un mince filet de bave sur sa Ranger droite ainsi qu'une légère écorchure au niveau de son poignet gauche : depuis l'annonce de la nouvelle, DT, devenu fou de rage ou de joie (on ne sait pas trop) est parqué à la cave ; avec Reune, ils sont seuls à même d'approcher le malheureux pour le nourrir, entre autres choses...
Nous autres, ne sommes guère assez forts et fous pour tenter d'approcher la Bête...
Alors que je devise tranquillement de choses et d'autres avec Beboper (curling, jantes alu), un bruit sec, mêlé à une forte odeur de carotte, retentit : K vient de faire son entrée et de planter l'un de ses "cure-dents" dans l'oeil droit du portrait de Frédo Lefebvre qui trône dans la pièce et s'exclame : "Bon, on vote, j'ai pas que ça à faire, j'ai une mosquée à honorer et du gauchiste à démembrer" (il est comme ça, K).
Nous prenons place.
Les absents ont fait parvenir leur vote :
Lé(s)tat et Sky s'y sont mis à deux pour décoder le message pétri de jargon néo-bolcho-trosko qu'a fait parvenir l'Amiral.
Dépositaire du vote de Gaby, SeulContreTous glisse une main sous sa casquette (personne ne l'a jamais vu sans) pour en sortir un communiqué officiel de celui-ci.
Alors qu'il s'apprête à lire les volontés du patron, K le fusille du regard : "On s'en cogne de ce qu'il dit. Abrège ! Y vote quoi ?" Autant dire que SeulContreTous s'exécute, et pas qu'un peu.
Récipiendaire du vote du Great Boddicker, je m'acquitte avec sérieux de ma tâche.
Hors DT dont le vote est déclaré irrecevable, nous votons.
La question est tranchée, elle est des nôtres.
Welcome back on board, Miss Millie.

Juste une petite mise au point

Je sais bien que Millie énerve beaucoup de monde, mais le commentaire qu’on a reçu tard dans la nuit d’un courageux et héroïque anonyme m’a fait vomir. Ce genre de commentaires que l’on reçoit de temps en temps, vous pouvez être certain qu'ils ne passeront pas sur ce blog. Alors, ne perdez pas votre temps et votre faible vitalité à les commettre.
Les délires de Monsterleaw, ou d’autres qui se disent juste antisionistes, qui se résument tous à « Paracelse est un sale juif », que vous ne verrez pas, car ils sont automatiquement censurés, passent encore, car je sais ce que je suis, ne me font pas rentrer dans une fureur excessive, juste un peu d’énervement qui s’estompe rapidement.
Mais la phrase écoeurante au sujet de Millie m’a donné envie d’accrocher cette merde derrière ma caisse, de le trainer sur cent mètres et de lui pisser dessus pour clôturer le rituel.
Cette phrase biliaire, transférée dans le monde physique en acte, s’apparente à de la torture, vois-tu.
Ce qui confirme la bonne idée que l’on a eue en activant les commentaires. Comme le dit un ami, « Pas de liberté pour les barbares ».
Donc pour finir, je voudrais dire à cette engeance de rat :
Morve grumeleuse de morse ; diarrhée bovine en dégustation à Leader Price ; cobaye-bonobo pour l’aérospatial russe ; pygmée cybernétique ; esclave sexuelle de Pierre Bellanger et de Cohn-Bendit ; chiasse de ragondin ; Mollah bouffeur de merguez ; spermatozoïde lent ; baleine harponnée par les japonais ; taliban gang banguer sur You Porn ; joueur de flute péruvien dans le métro ; pilote sikh d’éléphant ; lobotomisé Raëlien ; laquais putassier de lelibrepenseur ; bobo avec une cuillère d’argent dans le cul ; bacille de raviolis chinois ; crapoussin baptisé à l’urine acide ; cerveau embryonnaire de forain ; graisse abdominale de Massimo Gargia ; pute de Saint-Denis à cinq centimes d’euros la passe ; hygiène de manouche ; double manchot qui se masturbe avec les pieds ; cultivateur de pustules ; militant hydrocéphale du Bétar ; anarchiste LCR du XVI arr. ; gouteur privé de BHL ; pisse-copie pour le magazine têtu et testeur à la chaîne de godemichets.

Le morceau du jour qui te fait oublier le boutonneux venu jouer sous tes fenêtres

Nostalgie de l'enfance

22 juin 2009

Jack est-il remplaçable ?

Jack nous donne aujourd'hui sa définition du mot "remplaçable".

Exercice : après visionnage de ces 2 vidéos le lecteur notera les principales différences qui permettront de répondre à la question méta-physique* suivante : Jack Lang est-il remplaçable ?





* Si Jack revient au gouvernement, cette question sera à coup sûr le sujet number one du bac philo 2010.

La preuve sociale

Que se passe-t-il lorsque nous sommes en déficit informationnel quand il s’agit d’effectuer un choix ? La réponse est simple : nous imitons les autres. Et ça, les marchands l’ont bien compris.
La preuve sociale est une théorie des sciences comportementalistes accaparées dans la pratique par les publicitaires, les industriels, les médias, les instituts de sondage, les politiques, les hommes d’affaires et toute pratique qui consiste à vendre un trucmuche à machin. Le message de la preuve sociale consiste à prétendre qu’un produit a été vendu avec succès avant même qu’un seul ait été écoulé. Dans l’inconscient des gens, le succès est digne de confiance et l’insuccès est suspect. Ça rassure.
Ce procédé s'applique dans les cas où l'incertitude, l'ignorance ou l'hésitation (déficit informationnel et inhibition de l’action) prennent les rênes de l’esprit. Il s’ensuit une micro-angoisse génératrice de stress nous poussant à adopter le comportement des autres. Nous jugeons, à ce moment précis, que le comportement d’autrui justifiera nos propres actes.

Vous remarquerez que dans les grandes surfaces certains fils de caisses sont plus surchargés que d’autres. Pourtant, des clients continuent à se placer derrière les plus longues. Vous pouvez être certain que ceux-là sont les personnes les plus indécises de tous les clients. Même principe pour les péages autoroutiers.
Au milieu des années 80, un test de preuve sociale a été effectué dans un supermarché. Cinq barres chocolatées de marque différentes sont placées les unes à côté des autres à ras bord sauf une rangée à moitié vide. Deux heures après l’ouverture du magasin, la cinquième barre chocolatée a totalement disparu du rayon, alors que les autres rangées ont à peine été entamées.
Conclusion : lorsque l’on n’a pas de marque préférée de barre chocolatée, le principe de preuve sociale, mimétisme ou moutonnerie comportementale, prend le relais de nos actes.
Hier soir, j’ai regardé un peu la fête de la musique sur France 2. Les artistes défilaient les uns après les autres au micro d’Olivier Minet et de Daniela Lumbroso. Les deux animateurs ne pouvaient pas s’empêcher de préciser le nombre de disques vendus pour chaque artiste. Cette pratique est récurrente en particulier dans le domaine culturel.
« 100 000 livres vendus », « dix millions d’utilisateurs ont fait confiance à… », « 30 % des sondés pensent que… », « label qualité », « le top 100 des plus belles femmes », « les meilleures sodomies de Marc Dorcel Production » et les rires en boite maximisent les ventes des produits concernés. Combien de fois avez-vous vu la sentence « satisfait ou remboursé » avec en dessous des commentaires élogieux d’un produit par des pseudoclients sur des sites d’achats en ligne ? L’UMP qui pendant la campagne européenne n’a cessé de nous marteler qu’il ne fallait pas oublier que 53 % des Français ont fait confiance à Sarkozy en 2007.
Si un jour, vous vous lancez dans le business, il faudra que vous trouviez une astuce hypocrite pour signifier que votre produit a du succès. Même procédé lors d’un entretien d’embauche, n’hésitez surtout pas à prétendre que lors de vos précédents boulots, on vous a confié des responsabilités.
Idem avec les signes extérieurs de richesses qui ne sont rien d’autre qu’une forme de preuve sociale comme vous le direz Christophe Rocquencourt.


Commentaires de nos lecteurs :
Jean-Luc Hasek : Matin, midi et soir, je suis, je pense, je mange, je baise et je chie CGB.

Bernard-Henri Levy : Je lis tous les articles du CGB et ensuite, j’écris l’exact contraire. Merci les mecs ! Continuez comme ça !

Monsterleaw : Même si les Cégébistes sont des sionistes et des sales feujs, faut avouer qu’ils sont forts.

Salma Hayek : Si je n’étais pas avec François-Henri, je me serais tapé Paracelse du CGB.

Millie : Rien qu’à l’évocation du mot CGB, je me désape.

Jacques Attali : J’ai calqué mon projet de gouvernance mondiale sur la structure interne du CGB.

XYR : Ein Reich, ein Führer, ein CGB !

Blueberry : Entre deux branlettes sur ILYS, je m’instruis sur le CGB.

Yahia Gouasmi : Derrière chaque sionisme existe un cégébisme, ce qui constitue une sacrée preuve de réussite.

Le libre penseur : Ceux qui ne lisent pas le CGB sont des dégénérés jusqu’au subatomique.

Pierre Bellanger : le CGB ne dit pas que des conneries !

Yann Arthus-Bertrand : si les gouvernements n’arrivent pas à s’organiser au niveau international pour enrayer la catastrophe écologique, je suis certain que le CGB, lui, réussira.

Un auteur de Canal + : J’avoue avoir piqué quelques vannes au CGB !

Rue89.com : l’intelligence et la lucidité du fascisme français !

Démocratie



Alors, c'est qui la plus con? Hein, hein?


21 juin 2009

Travail, famille, burqua.


Dans un monde soumis à la dictature quotidienne de la fesse rentable, publicitaire ou, pire, de la fesse adolescente (c'est-à-dire interdite), la burqua pourrait apparaître comme une solution raisonnable pour mettre les humains de sexe masculin (j’en suis) à l’abri des maux de tête. Pour avoir passé quelques mois de ma vie dans des pays arabes, je témoigne qu’on peut s’y promener des jours entiers sans jamais ressentir cet énervement sexuel dans le vide qui fait l’ordinaire d’une vie d’homme ici, et sa tragédie. Pas de gonzesse en vue, pas de nombril, pas de mollet galbé, pas de seins bondissants, pas de cuisse dénudée, le calme règne… Evidemment, à moins d’aimer les moustaches, les barbes et les sourcils broussailleux, on s’y fait énormément chier. C’est d’ailleurs un peu pour ça que les gonzes rêvent de venir en Europe : ici, même si tu n’as pas de boulot, tu peux quand même avoir une nana. Passons.
En réalité, la burqua est d’une épouvantable laideur. C’est sa fonction : transformer l’irrésistible beau en laid repoussant. On peut dire qu’en matière d’efficacité, les Afghans, chapeau ! On devrait les consulter pour fabriquer des Airbus. Il arrive parfois qu’un tchador enjolive une femme (les yeux des Arabes, c’est quand même quequ’chose), on peut aussi adorer le fichu qui couvre les cheveux et souligne l’ovale des visages, mais la burqua, non vraiment, c’est sans appel. Dans l’ordre de l’affreux, c’est l’équivalent féminin du pantacourt pour hommes ! Deux trucs à interdire, assurément. (on dit que Stanley Kubrick avait songé à introduire une burqua dans son Shining pour le rendre encore plus effrayant, mais qu’il n’a pas réussi à l’intégrer au scénario. Tant mieux).
Les grandes gueules défendant la liberté (comme moi) sont bien dans la merde : la liberté intègre-t-elle la burqua ? Faut-il interdire le port du sac à patate ? Au nom de quoi ? Autant le dire tout de suite, j’ai la solution à ce problème, mais je ne la donne pas tout de suite : ne jubilez pas, obscurantistes ! D’abord, il est évident que la liberté ne peut pas être évoquée hors de tout contexte. Comme toutes les choses délicates mais surpuissantes, la liberté réclame un apprentissage, un sens de la nuance, un certain doigté, une maîtrise qui ne va pas de soi. On ne peut pas tout faire au prétexte qu’on a simplement envie de le faire. C’est même, pour moi, l’exact inverse de la liberté, qui est avant tout maîtrise de soi, de ses passions, de ses peurs, de ce qui joue en nous à notre insu. La liberté n’est pas de faire ce qu’on veut, mais de vouloir ce qu’on fait © (c’est beau, c’est vrai, c’est de moi). Qui prétendrait qu’au nom de la liberté, on doive autoriser les gens à se promener nus sur les grands boulevards ? L’état d’esprit général est tel, les traditions et les mœurs sont telles que la nudité, fort normale en Papouasie, est rejetée en France dans l’espace public. Un Papou débaroulant sur les Champs aurait-il une quelconque légitimité à s’y montrer nu ? Non, car l’exercice de sa liberté (et de ses traditions) serait trop offensante pour la liberté et les traditions de nous autres, et que ça créerait des problèmes immédiatement. Or, la finalité de la liberté, c’est l’harmonie entre les gens, non la guerre de tous contre tous. En passant, c’est exactement le même principe qui me fait dire qu’une touriste en short moulant et débardeur ultracourt n’a rien à foutre en Egypte, et que son expulsion du pays devrait être automatisée. On ne peut donc pas se contenter d’invoquer la liberté individuelle quand on traite la façon de se comporter en public : c’est nécessaire, mais non suffisant.
Les contempteurs de burqua évoquent le droit des femmes, ou leur image, ou leur dignité, enfin ils se servent d’un truc astucieux pour que toute critique qui leur serait adressée soit a priori illégitime : qui, en effet, pourrait se dire contre le droit des femmes, qui aurait cette audace au pays de Martine Aubry, de MAM et de la mère Denis ? Evidemment, on leur objectera que les femmes, en matière de droit, pourraient aussi avoir celui de s’habiller en burqua, mais aussitôt, la massue de la dignité féminine s’abat sur le contradicteur, bien fait. Et que l’on soit ami de ces féministes ou qu’on soit leur adversaire, on doit bien reconnaître que la burqua est, même en Afghanistan, un élément d’oppression. Liberté ou pas, dignité ou pas, la burqua ne répond à aucun des critères qui, chez nous, définissent la tradition, le droit, la liberté, les mœurs. Chez nous, on ne se promène pas sous une capuche géante, pas plus qu’avec une plume dans le cul (le souvenir de la dernière gay pride me fait regretter d’avoir écrit cette dernière phrase, et en invalide une partie ; les militants gays donnent donc un argument de poids aux amateurs de burqua, bravo les filles). Bien qu’ils soient souvent chiants comme les mouches, les manieurs de dignité féminine ont quand même touché juste en disant que la burqua s’oppose à l’émancipation des femmes telle que nous l’entendons, ici, au pays de la minijupe et du french cancan. Là où je ne les suivrai pas, c’est quand ils prétendent que la burqua devrait être éradiquée d’Afghanistan : que peut nous foutre, ici, que les afghanes se voilent intégral ou que les chinoises aient les yeux bridés ? Comprends pas…
Si Philippe Muray était encore vivant, il trouverait sûrement à la burqua la vertu d’incarner la lutte contre la sacro-sainte Transparence, cette religion moderne qui stipule que tout doit être su, connu, pesé et contrôlé et qu’un père qui donne une fessée à son garnement de fils doit être dénoncé à la police autant qu’à la vindicte populaire. Je vois d’ici les amoureux de paradoxe se jeter sur l’occasion en utilisant la burqua comme un drapeau, l’étendard de la lutte anti moderne, le signe de ralliement des ennemis de la société de surveillance qui progresse partout. Pour certains, en effet, la haine des défauts de l’occident se traduit par la promotion de ses ennemis, ou la constatation que notre liberté n’est ni parfaite ni totale les fait souhaiter que triomphent des régimes radicalement oppresseurs, pour nous apprendre ! C’est la classique haine de la « décadence » qui pousse l’imbécile à rêver des barbares, pour qu’on en finisse une bonne fois. On peut d’ailleurs prévoir que, par haine du féminisme militant ou par anti-néocolonialisme primaire, un type comme Nabe va s’arranger pour qu’on sache tout le bien qu’il pense de la burqua, et il ne sera pas le seul. Au temps de la polémique sur le voile à l’école, on a déjà tenté de mettre en parallèle le string et le voile (Soral, par exemple), arguant que celui-ci ne rendait pas la fillette plus indigne que celui-là. Même en considérant que le voile renouvelle la tradition française de la dignité, il n’en reste pas moins un élément exogène qui, en cas de succès, tendrait à supprimer du paysage tout ce qui ne lui ressemble pas, un peu comme ces écureuils d’Amérique introduits en Angleterre artificiellement, et qui font disparaître les traditionnels écureuils roux définitivement, parce que c’est comme ça. Si nous n’avions que l’alternative entre le string-ras-du-fion et l’isoloir portatif, ça se saurait : l’éclaboussante majorité des femmes, en France, ne portent ni l’un, ni l’autre.
Comme on l’a vu au temps de la polémique sur le voile scolaire (je l’appelle comme ça), certains prétendent qu’on peut être à la fois hyper républicain, patriote de chez Patriote & Fils (maison fondée en 496) ET porter un voile maousse, voire une burqua en zinc. Mon corps est caché, mais mon esprit appartient à Marianne ! Evidemment, même parmi les nombreux faux jetons que la France abrite, personne n’y croit. Une nana pour qui se promener dans la rue comme tout le monde, sans masque, est inconcevable, ne viendra pas prétendre qu’elle adhère aux lois et à l’esprit d’une république à la française. Si nous vivions encore dans une époque saine, on se foutrait tout bonnement de sa gueule, on en ferait une bonne galéjade à raconter entre potes, on ne ferait pas semblant de croire que ça peut être éventuellement vrai si ça se trouve peut-être faut voir on sait pas. Imaginons un instant que la burqua se banalise un peu plus, et imaginons que ses adeptes soient vraiment de bonnes citoyennes républicaines attachées aux valeurs blablabla : certaines iraient jusqu’à se présenter aux élections et, pourquoi pas, seraient élues. On arriverait donc à voter pour une dame dont on ne connaît ni le visage, ni les regards, ni les formes, ni les gestes !... Hé ! Ho ! On est en France ! On se réveille ! On arrête de déconner !


Pour conclure, et pour tenir ma promesse, je propose donc qu’on se réconcilie tous autour de la solution, une bonne vieille loi républicaine, celle qui précise qu’en dehors des fêtes costumées comme Mardi Gras, il n’est pas permis de dissimuler son visage sous un masque. C’est bête comme chou ! En France, en temps ordinaire, on n’a pas le droit de se masquer, point final. La loi est ainsi, elle existe, on n’a qu’à l’appliquer. Le hasard fait qu’en ce moment retentissent les échos moisis d’un projet estrosien d’interdiction du port de la cagoule pendant les manifs, mais ce n’est pas le sujet. Sans parler des manifs ni des bagarres contre les bourriques, il n’est de toutes façons pas permis de se balader avec un masque. J’aimerais bien qu’on m’explique pourquoi les femmes décidées à se voiler entièrement la truffe seraient les seules à ne pas tenir compte de cette loi, et surtout au nom de quoi. J’entends immédiatement les grenouilles de minaret alléguer un droit spécial pour cause de religion : ben merde ! Tout le monde sait bien que la burqua n’a qu’un rapport indirect à la religion, et qu’il s’agit d’une tradition locale du Burquanistan dont on a parfaitement le droit de se foutre en France. Et quand bien même il s’agirait d’une stricte recommandation religieuse, la France laïque n’a pas à déroger à ses règles pour qu’une bande de masos puissent l’appliquer. Sans compter qu’il s’agit d’un engrenage sans fin. Le Québec a cru bon d’autoriser le kirpan (un putain de poignard !) dans les écoles, pour cause de respect d’une prescription religieuse, je ne vois pas ce qui pourrait faire obstacle là-bas à toutes les fantaisies possibles (car, ne l’oublions pas, les religions ne sont, ontologiquement, que ça). La Terre est vaste, messieurs dames, allez burquer ailleurs si vous ne pouvez pas vous en passer, il ne manque pas de pays assez cons pour être dans le renoncement, l’égarement, le suicide culturel, la complicité d’abrutissement, et pour appeler ça tolérance.

Post scriptum : je précise que j’ai écrit burqua avec la forme Q-U-A (et non burqa) parce que le Q-U est une forme habituelle de la langue française. Comme burqua est appelé à devenir notre quotidien (non majoritaire, n’exagérons pas le pessimisme), je le considère donc dès à présent comme un mot français, au même titre que nikomouque. Je t’invite, lecteur grammairien, à en faire de même.

Eminem dans le colimateur de la mairie de Paris!

Christophe Girard annonce un grand feu de la Saint Jean en place du 104:


... ah... Pardon, on m'annonce qu'il s'agit du rappeur Orelsan.
Christophe a la nuque souple et le poing vengeur de ceux qui ne marchent pas debout.

19 juin 2009

Pour les cons, liberté!


On prétend souvent que la liberté d’expression est menacée, qu’elle recule dans notre pays et qu’on ne peut plus s’y exprimer aussi librement qu’il y a quarante ans, pour ne pas parler d’avant-guerre.
Pourtant, un type qui serait tombé dans le coma en 1980 (par exemple), qui se réveillerait aujourd’hui et qui jetterait un œil sur Internet aurait sûrement une jolie surprise. Guidé par un ami, ce rescapé regarderait quelques vidéos sur Dailymotion, zapperait de l’une à l’autre en lisant ce qui serait une nouveauté absolue pour lui : les commentaires des internautes. Dans les temps anciens, la liberté d’expression publique était réservée aux gens invités, choisis, autorisés. Les connards la fermaient, du moins les connards anonymes. Ces temps obscurs ne sont plus, et c’est un connard anonyme qui vous le dit !
A part les discours de Ségolène Royal, les parkings d’hypermarchés et les radios FM, peu de choses sont aussi désespérantes que les commentaires sous les vidéos de Dailymotion (je mets à part les commentaires d’articles de journaux dominants –Libé, Figaro, etc- qui concernent des êtres définitivement sortis de la famille humaine). De façon certaine, une vie passée sans rencontrer aucun de ces fléaux modernes pourrait être considérée comme réussie. A l’inverse, il y a peu de chance de trouver un homme heureux parmi ceux qui ne s’abreuvent qu’à ça. Quoi qu’il en soit, ces horreurs existent, elles nous sont contemporaines et nous ne pouvons tout à fait les ignorer. Quand on parle de liberté d’expression, dans la France de 2009, c’est forcément un peu aux commentaires de vidéos de Dailymotion qu’on fait référence. Nous en sommes là.
Sur ce site (entre autres, sur ce point comparables), il semble qu’une place éminente soit faite aux extrémistes de tous poils et aux imbéciles, qui ne sont pas toujours les mêmes. Cette impression est trompeuse : il n’y a pas plus d’extrémistes qu’ailleurs, mais là, ils s’expriment. Quand un extrémiste quelconque regarde Navarro à la télévision, il ne peut pas extrémiser grand-chose, à part son opinion sur la vigueur du scénario ou la qualité de la photographie. Quand un extrémiste conduit un autobus, son extrémisme est soumis à certaines contraintes, principalement connues sous formes d’agents de police et de véhicules divers. Mais quand cet extrémiste est devant son ordinateur, il débride son extrémisme et nous lâche une salve hargneuse de commentaires de derrière les fagots. On a donc l’impression qu’il n’y a d’extrémiste qu’ici, alors qu’ils sont bel et bien parmi nous ! Sans le savoir, lecteur inconscient, tu achètes peut-être ton pain chaque jour chez un putain d’extrémiste !
De plus en plus souvent, nous voyons apparaître la question de savoir si l’on doit laisser faire les commentaires sur Internet. Des systèmes d’auto flicage existent ici ou là, des systèmes incitant à la dénonciation de propos ou contenus scandaleux sont proposés au glandu moyen, qui n’en demande pas toujours tant. Mais il semble bien que ces bricolages soient insuffisants aux yeux des plus ardents défenseurs de la Liberté (qui se trouvent toujours être ceux qui réclament qu’elle s’exerce sous la contrainte la plus sourcilleuse). Nous avons appris par ailleurs que, d’une manière générale, il est bon « que les choses soient dites ». La parole doit s’exprimer, entend-on répéter à l’envi dans tous les cabinets de psy. Que fait-on, d’ailleurs, dès qu’une classe d’élèves de terminale (1m90 de moyenne, 100 kg de muscle jeune) a la douleur d’apprendre qu’un des leurs s’est cassé la figure en trottinette et qu’on a dû lui faire quatre points de suture (oh my god) ? On dépêche une cellule de soutien psychologique, qui mettra en œuvre un certain nombre de techniques pour que les élèves puisse « extérioriser leur angoisse en l’exprimant ». L’époque nous fournit donc ici encore une occasion de nous étonner : pourquoi les extrémistes, qui sont sûrement des gens qui souffrent et que l’expression de leurs phobies devrait soulager, voire guérir, pourquoi ces extrémistes seraient-ils les seuls qu’on empêcherait de parler ? Livrer publiquement l’état lamentable dans lequel son âme se trouve doit-il être réservé aux candidats de jeux télévisés et à leurs présentateurs ? Et surtout, pourquoi l’expression des délires d’un extrémiste serait-elle dangereuse pour les gens qui ne le sont pas (a priori, une personne sensée reconnaît au bout de trois mots qu’elle est tombée sur un dingue, et passe son chemin) ? Y aurait-il, tapie sous chaque extrémiste, une once de vérité qu’il serait dangereux d’exposer sous les pifs pondérés des populations bourgeoises ? Ciel !
J’ai évoqué les extrémistes, mais j’aurais aussi bien pu m’appuyer sur les cons ordinaires, les fans de pubs, les acheteurs de jantes alliage, les applicateurs de gomina, les fréquenteurs d’hypermarchés, les répandeurs de maisons Bouygues avec barbecue et portail automatique, les sauveurs de planète de comptoir, les amis de Mispasse et Fesse-Bouc, les faiseurs de crédit sur dix ans pour une voiture surdimensionnée, les changeurs de téléphone portable tous les trimestres, les multiplieurs de télés géantes, les porteurs de survêtements blancs et d’une manière générale tous ceux dont le mauvais goût constitue une sorte d’extrémisme quotidien proliférant. En fait, quand on évoque la liberté d’expression, on ne peut s’empêcher de penser à la liberté de dire n’importe quoi, ce qui est réducteur. Evidemment, dans l’exemple que je prenais, je reconnais que les commentaires sur Dailymotion sont assez souvent du « n’importe quoi », mais ils ne constituent pas l’exclusivité de la parole publique en France, merde ! Comme les cons sont nombreux, et qu’ils se distinguent par une tendance à dire n’importe quoi sur à peu près tout, on va fatalement arriver à penser que la liberté d’expression n’est faite que pour eux, et qu’il vaut mieux la flinguer tout de suite. Erreur ! La liberté d’expression sert aussi à dire des choses sensées, belles, utiles, futées, révolutionnaires, indispensables, etc ! Mais, à l'âge des masses, on ne peut pas s’exprimer si les abrutis de tous ordres ne s’expriment pas, eux aussi. Toi, lecteur d’élite dont je pressens que tu n’appartiens pas à ces catégories grotesques, tu dois, avec moi, te faire dès à présent le défenseur des crétins. Tu n’as pas le choix : si tu veux continuer à t’exprimer sur les excellents sites que tu fréquentes, si tu veux qu’ils puissent continuer d’exister, tu dois accepter que s’expriment les sionistes et les antisionistes, les racistes et les antiracistes, les salafistes et les antisalafistes, les ultralibéraux et les trotskards, les gayslesbiensbitrans et les pères de famille villieristes, les bayrouistes et les adventistes du septième jour, les viandards et les végétaliens, les amoureux de James Brown et les enculés ! On est toujours un peu ravi quand un Orelsan tombe sur un os, et on se dit que son texte débilo dégueulasse sur une « sale pute » ne mérite pas qu’on le défende face aux censeurs. On se trompe : la liberté de s’exprimer, c’est aussi la liberté de chanter de la merde. Alors, comment continuer de distinguer le bon grain de l’ivraie dans ce bousier ? Par la liberté, pardi ! Si l’on consent à ce que toutes les opinions s’expriment, il faut admettre en retour que toutes les critiques sont légitimes. Laisser les plus débiles rappeurs reproduire leurs insanités ad libitum, mais ne pas se retenir dans la critique. Laisser Faurisson exposer ses théories, mais l’assaisonner avec méthode sur le terrain historique. Laisser Semi Keba affirmer que le premier homme sur la Lune fut un Noir (tout comme Galilée, Lao Tseu, Jésus Christ et Mahomet), mais le confronter à la réalité sans faiblir. En un mot, cesser d’agir par le tribunal et laisser les gens se mettre à penser, même les gens "ordinaires"(!).
Dans les quelques signes qu’on retient ordinairement pour montrer que la démocratie recule en Europe, on oublie trop souvent de noter cette défiance générale contre la parole. Si la démocratie est censée assurer les conditions de la parole et du débat, on ne peut regarder cette inflation de procès et de procédures vigilantes que comme un recul de l’idée de démocratie, comme un corsetage pénal qui vise à instaurer l’autocensure par la peur, à appauvrir le débat intellectuel (genre inutile qui ne rapporte pas d’argent) et à transformer le citoyen de demain en connard repu qui n’a même plus l’idée d’ouvrir sa gueule.

Nouveau : La HOTLINE CGB !

C'est officiel, l'équipe du CGB met à votre disposition un numéro légitimement surtaxé afin de répondre à vous tourments, recevoir vos encouragements, et même vos insultes. Vous pouvez joindre notre serveur vocal 24h/24 & 7j/7, excepté de 8h à 22h, du mardi au samedi. La tarification est calculée selon la pertinence de vos appels. Si vous êtes culturellementgangbanguement ouvert d'esprit, il ne vous en coûtera qu'une poignée d'euros. Naturellement, il y a votre disposition un serveur high tech, qui vous proposera de tapoter sur vos touches le numéro de la rubrique choise. Afin de proposer un large choix, nous avons créé 745 rubriques. Démerdez-vous pour trouver laquelle mène à un interlocuteur au moins assez compétant pour vous raccrocher à la gueule une fois joint.

C'est ICI : 08 99 242 242

Au passage, un grand merci à http://www.malignesurtaxee.com, générateur d'arnaques depuis 2006 apparement...

ps : Bah quoi putain, vous pensiez qu'on était sages, et qu'on avait pas besoin de s'en foutre plein les poches ? Vous êtes bien naïfs...

Travail gratuit en Angleterre: on cherche des volontaires!

Voir ICI

17 juin 2009

Estivale période

Avec l'arrivée de la période estivale, chaque membre de la rédaction a fait parvenir à notre vénéré patron, dont le lieu de vacances est tenu secret, la liste des activités auxquelles il compte s'employer afin d'arriver en septembre encore plus grand, beau, fort, intelligent qu'il ne l'est déjà (si, si, c'est possible, hors Clarence qui a déjà atteint le stade 5 de Super-guerrier).

Ami lecteur, sauras-tu retrouver qui fait quoi ?
Les bonnes réponses auront le droit d'accompagner le Cégébiste de leur choix (limité à un civil par Cégébiste).


1 - Reune
2 - Skymann
3 - Zefa
4 - Todomodo
5 - Beboper
6 - Kroulik
7 - Paracelse
8 - Amiral Potiron
9 - Clarence-sama
10 - A.rnaud.
11 - DT
12 - Lé(s)tat
13 - SeulContreTous



A) A foutre sa santé en l'air en fumant des paquets de Blackberry avec Frédo, le dimanche.


B) A faire des bisous à miss Millie (attention, plusieurs réponses sont admises).


C) A convaincre Maryse de participer à un catfight avec Millie et de garder la recette du combat pour sa pomme.


D) A chasser cette hargneuse et dangereuse bête qu'est la Bête du Gévaudan.


E) A pourfendre, avec son fidèle acolyte, le Libre Penseur, les complotistes à coups de carotte.


F) A traquer Nessie dans chaque centilitre carré de l'Ecosse.


G) A perfectionner, si tant est que pareille chose soit possible, sa plume en copiant le style flamboyant de CSP.


H) A apprendre la langue de Molière à Nezumi afin qu'il sauve l'Europe.


I) A passer une quinzaine de jours enfermé avec Roselyne, les 6 semaines restantes étant consacrées à se remettre physiquement et psychologiquement.


J) A pioncer.


K) A combattre les jui...euh...le sionisme, partout où il se terre.


L) A aider Elie Domota et son fier LKP, en lutte contre les méchants Békés.


M) A se faire l'intégrale de Séria et les deux nénettes.


En outre, chaque Cégébiste devra assumer pendant une semaine la garde et l'éducation de Jean-Luc Hasek.

Battement d'ailes de Papillon

CochonnadeGangBang, hier soir à la Maroquinerie...

14 juin 2009

Evacuation d'urgence

c'est en baroudant sur la toile que je suis tombé sur un doc intitulé :

"On a tous en nous quelque chose de johnny"

Il m'en a pas fallu plus pour courir aux toilettes, je me sentais mal, et sale :


Bordel, ce fût pas une partie de plaisir de l'évacuer, sacré bestiau. Maintenant je me sens mieux et à ce documentaire je répond : " plus maintenant "

Le salopard : dire que pendant toutes ces années j'étais possédé dans le savoir...rebellez-vous vous aussi ! libérez-vous !

Ferme-la ta gueule !



Musique:
Renaud Papillon Paravel - Ta gueule

13 juin 2009

On peut voter en Iran?

Oui, mais on y vote forcément mal, parce que:

France Espoir

Des rumeurs courent concernant un rappel des réservistes de la police nationale pour cet été. Je vous en apporte la preuve !


VIVE LA FRANCE !

CGB all around the world !!!

Au CGB On sait ce que l'on doit à nos fans !!


Si comme Mahmoud, toi aussi tu veux un joli autographe de toute l'équipe du CGB, merci de nous faire parvenir une grande enveloppe timbrée à 55.30 €, libellée à ton nom avec un petit chèque de 1569€ adressé à :

Mr Gabriel Fouquet
Hotel Martinez
73, La Croisette
06400 Cannes - France
.

Where's Jacky ?

Lâche attentat contre la présidence

Le CGB est désolé de vous présenter cette vidéo monstrueuse qui circule actuellement sous le manteau. Pour l'instant, une seule chose est certaine, le coup vient des Russes. Il s'agirait d'une misérable tentative de déstabilisation du glorieux Ministère de la vigilance dans le couple (chargé de la promotion de la gentillesse féminine et de la destruction de la méchanceté masculine).
Les coupables seront capturés et impitoyablement châtrés!
Qu'on se le dise.



Toutes ressemblances avec des productions connues seraient pures coïncidences...

Une vilaine à la mosquée

Au premier étage de la mosquée de Blackburn, il est un lieu merveilleux empli de jeunes houris de paradis.... Une école de filles islamique, une de ces écoles qui en été sentent bon la sueur de vierges enburkinées.

Or, il advint qu'un jour, par l'odeur alléchée, Mme Patel, Shifa Patel, vint y enseigner.


Shifa en pleine activité d'éveil

Hélas... Shifa Patel était si moche que les bons parents d'élèves, très saintement bigots, l'ont pris pour un homme et ont obtenu son expulsion en se réunissant devant l'école sur le mode en usage dans les pays d'orient: le mode "foule en colère qui ramasse des pierres".

La police vint gâcher la belle lapidation qui se préparait. Décidément, les khoufars ne savent pas s'amuser.

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1192528/Classroom-assistant-Muslim-girls-school-forced-job-parents-believed-man.html

L'histoire ne dit pas si un "tribunal" islamique a fini par hallaliser son clitoris.


Filles ou garçons?