26 juillet 2015

Robophobe !

peur des robots

Je n’ai jamais rencontré dans mon entourage ni entendu parler de personnes qui seraient sujettes à une peur panique des robots. Pourtant, les documentaires sur les avancées de la robotique m'assurent que ces personnes existent, ou qu’elles existeront. Et que l’un des défis dans ce domaine sera d’éduquer ces « phobes » afin qu'ils maîtrisent leurs angoisses.

Le discours, bien qu’encore un peu bancal, est déjà énoncé : tout d’abord on insiste sur l’absurdité d’une telle phobie - un robot n’est qu’une machine, il n’y a pas lieu d’en avoir peur plus que d’un robot Moulinex ; puis l’instant d’après on affirme au contraire qu’au fur et à mesure qu’ils auront gagné en intelligence, ces robots seront plus que de simples machines, et que nous serons tenus d’apprendre à vivre avec eux, de les respecter en tant qu’êtres, de leur accorder de la considération… 

En quoi les robots seront-ils autre chose que des machines, ce n’est pas toujours clairement expliqué. Dans l’un des documentaires, un journaliste s’entretient par exemple avec une intelligence artificielle capable de soutenir une conversation complexe, intégrée dans un buste à l’apparence humaine. Lorsque, fasciné par l’automate, le journaliste demande à l’ingénieur s’il peut le toucher, celui-ci lui répond d’une voix réfléchie : « demandez-vous simplement si vous feriez cela si votre interlocuteur était une personne ».

Tripoteriez-vous votre télécommande si elle était une personne ? Sans doute pas. Cependant je ne vois pas en quoi il serait inconvenant de toucher ce buste automate, aussi intelligent soit-il, à moins d’être tombé à pieds joints dans l’illusion - volontairement créée bien qu’encore grossière - de son apparence. Celui qui ferait un guili-guili sous ce menton robotique ne blesserait aucune dignité sinon la sienne, montrant qu’il s'est pris à un jeu de séduction avec ce qui n’est qu’un leurre.

On apprend dans le même temps que le malaise ressenti vis-à-vis d’un robot serait d’autant plus prononcé que la ressemblance avec l’humain va loin. Plus le robot ressemble, plus celui qui le regarde focalise sur les « anomalies », le petit détail qui cloche et rend cet humanoïde « bizarre ». Croyez-vous qu’on en déduise, pour éviter ce malaise, qu’il est préférable d’entretenir une distinction physique et que les robots continuent à avoir un look de robots ? Non. La conclusion des chercheurs est au contraire de pousser toujours plus loin la ressemblance jusqu’à ce que la confusion soit parfaite et que la gêne s’estompe.

robot ressemblance
Certains modèles poussent très loin la ressemblance avec une femme frigide.

Arriver à ce que les robots soient similaires en tous points à un être humain est donc la direction choisie par les entreprises de robotique - la similarité visée portant moins sur l’apparence que sur le statut et la considération à accorder aux futures machines. Si la bataille de la ressemblance, du point de vue du lobby robotique, a peu d’intérêt en soi (les robots humanoïdes resteront en réalité anecdotiques par rapport à l’ensemble des robots produits, dont l’ergonomie n’a pas de raison de calquer la forme humaine), elle est un atout majeur pour la rhétorique de l’égalité de considération entre hommes et machines ; un objectif qu’on imagine profitable à la diffusion rapide et générale de ces produits dans la vie des gens.

Vous ne voudriez tout de même pas être robophobe, n'est-ce pas ? Quoi de mieux qu’un « phobe » pour triompher sans conteste ? Un « phobe », et toute argumentation raisonnée est tuée dans l’œuf, aussi pondérée soit-elle. Nous sommes condamnés à nous mettre à égalité avec la machine… ou à en « avoir peur ». Celui qui ne voudra pas concéder qu’une machine évoluée soit rigoureusement équivalente à un humain sera quelqu’un qui a peur. Tout comme celui qui ne prend pas plaisir à discuter dans un smartphone est aujourd'hui « technophobe », la personne qui jugera débilitant d’accorder de l’affection à une machine « smart », de répondre à ses sourires ou ses sollicitations… sera robophobe. Celui qui prendra mal l'automatisation de son boulot sera robophobe. Celui qui s’agacera des remarques d’un robot-coach à qui il n’a rien demandé, ou qui ne se soumettra pas d’assez bon cœur à la présence et au contrôle d’un robot sera suspecté de couver lui aussi un inquiétant début de robophobie… « Lui auriez-vous parlé de cette façon s’il était une personne ? »

I had a dream : un jour, les fabricants de chips saveur barbecue pourraient déclarer « phobes » les personnes qui s’obstinent à ne pas vouloir y goûter.

22 juillet 2015

Le mur de l’antiracisme ? C’est tout droit !



On rebondit sur trois articles du Parisien mis en ligne cet après-midi.

Souleymane, le Clément Méric noir et pas mort

Pauvre Souleymane…  Vous vous rappelez de Souleymane ? Non ? Mais si, c’est cet homme noir atrocement lynché dans le métro parisien par tout un wagon de supporters de Chelsea en février dernier. Enfin, quand on dit atrocement lynché, on exagère à peine plus que Souleymane quand il parle d’attaque , et carrément moins que le Parisien.fr qui avait consacré plus de 30 articles à l’affaire en à peine cinq jours. Une couverture digne d’un lynchage, mais, d’une… bousculade ?!!!... « Je ne prends plus le métro. Pour la première fois dans ma vie je suis traité pour dépression et j'ai dû prendre des arrêts maladie. C'est comme si je n'étais plus la personne que j'étais avant l'attaque. » C’est sûr Souleymane, au CGB, on ne va pas te jeter la première boule de pétanque venue à la gueule parce que tu veux tout simplement profiter de cette situation gonflée au buzz médiatique hystérique antiraciste pour ne plus rien branler, alors que la réalité, c’est que ton fait divers ne constitue qu’une vulgaire anecdote mesurée 0,01 sur l’échelle de la violence. Une dépression, ça se mesure comment ? Si tous ceux qui ont été bousculés une fois dans leur vie se mettaient en arrêt maladie, le trou de la Sécu, mais ça serait un putain de Grexit ! Bon et sinon, on tient quand même à te rassurer Souleymane : t’as moins de chance de tomber dans le métro sur un groupe de fachos blancs que… Non, on ne fera pas de publicité comparative au CGB.

21 juillet 2015

Le son du jour qui engueule : Xix, K'S T'AS FOUTU DES NUMEROS ?!!!!

Les pom-poms des Miami Dolphins avaient clairement envie d'intégrer l'île aux Tatiana... CONNARD ZIX, euh TWIX, euh... Dix-Neuf !

20 juillet 2015

Paris-plage 2015 : Calais pour tous c’est maintenant !

Les migrants, nouvelle attraction de Paris plage
Les migrants, la nouvelle attraction de Paris plage
Ah que les Parisiens sont heureux ! Paris Plage est revenu sur les quais de Seine avec son cortège de brumisateurs, de transats et de parasols,  son manège de châteaux de sable sur macadam et d’animations estivales en tout genre. 
Comme tous les ans, c’est la playa-sur-Seine à cinq minutes en métro ! Même plus besoin de partir sur le sentier de la guerre du bouchon ! On peut laisser Bison Futé voir rouge dans le vent de ses particules fines, parties elles, faire profiter un peu le provincial balnéaire d’une hausse substantielle du poids de l’air qu’il respire : fragrance métal lourd... Le Parisien voulait de l'air, on lui offre Paris-Plage !

Il fait donc bon venir se délasser sur les quais bitumineux de la capitale, d’autant que cette année, Paris-Plage innove, comme nous l’explique un haut fonctionnaire de la Mairie de Paris : « Paris-plage 2015 est encore plus placé sous le signe de la convivialité, de la rencontre et de l’échange (consentant ou non du virus Ebola par exemple), grâce à la présence pour cette 14ème édition de centaines de migrants ! »
En effet, ainsi, à deux pas de la gare d’Austerlitz par exemple, au pied du musée du design et de la mode, et plus précisément de sa terrasse musicale, a été installé un camp dans lequel 150 migrants d’Afrique noire s’esbaudissent tous les soirs à la fraîche... 

« Les migrants aussi ont droit aux vacances ! », haut fonctionnaire de la Mairie de Paris


L’un d’eux, Samba, un fier gaillard d’1m85 pour 95 kilos et qui prétend être âgé de 12 ans : « We are so happy to be here my frrriend. The music is good and free. We d’like to thank Anne Hidalgo and Bertrand Delanoë for their Paris-bitch ! The weather is good, it’s very hot. There is a lot of sand too, it’s like home!  Not as much as Barbès, but it’s okay ! France give us money and tents. And  there are so many white girls wearing sexy skirts ! This is Paris-fucking-bitches ! » Nous nous excusons pour les lecteurs ne causant pas l’anglais mais nous n’avons pu interviewer de migrant francophone ; soyez néanmoins assuré de l'enthousiasme inconditionnel de Samba.

Notre haut fonctionnaire, tout sourire, rebondit sur les propos ailés de notre enfant d’Afrique : « Samba et ses petits camarades sont ici car ils ont fui la mauvaise ambiance régnant dans leurs pays d’origine. Nous sommes ravis de leur faire partager ce super événement festif qu’est Paris-Plage ! C’est une occasion unique pour les peuples de faire connaissance, de se rencontrer, de faire la fête au son de l’électro, entre deux cours de zumba de masse… Les migrants aussi ont droit aux vacances ! » Samba de confirmer dans un éclat de rire à la Omar Sy les raisons qui l’ont conduit à fuir son pays d’origine : « Oh yeah man, it’s because of war ! I ran away my frrriend, lot of laugh ! Paris-bitches is good for us, because of post-traumatic syndrome ! This is holiday now ! For ever ! » 

« Au début je pensais à une œuvre d’art contemporain géante », Jean-Claude, calaisien de 62 ans


Si Jocelyne, 52 ans, approuve cette nouvelle attraction de Paris-plage, arguant que ça lui fera, nous citons, "moins loin pour pratiquer le tourisme sexuel", et si Cindy, 19 ans, jeune femme rousse piercée de part en part, bénévole très investie dans une association à but humanitaire, s'enthousiasme de pouvoir enseigner les dix trucs et astuces pour gagner au grand Loto du droit d'asile afin, nous citons, "de réaliser un vrai Vivre Ensemble sans plus l'ombre d'un babtou", certains esprits chagrins trouvent matière à critiquer l’initiative, tel Jean-Claude, 62 ans, débarqué tout droit de Calais : « Moi qui voulais passer des vacances dépaysantes à Paris, c’est raté, de fulminer notre touriste à bob et sandales/chaussettes. Mon credo cette année c’était : pas de Calais ! Or, j’ai l’impression de ne pas avoir bougé d’la maison ! Je m’interroge furieusement : quel est l’objectif ? Quelle est l’idée ? Paris-plage a la gueule à Calais ! Au début je pensais à une œuvre d’art contemporain géante, mais en me promenant dans Paris, loin de Paris plage, j’ai pu constater que les camps de migrants et de Roms se multipliaient dans la capitale. Calais pour tous c’est maintenant ou quoi ? En tout cas, je me félicite que tout le monde puisse profiter un peu à Paris de l’enfer que nous subissons tous les jours à Calais, et que les Parisiens têtes de chien soient au contact de tous ces réfugiés qui ont soi-disant fui la guerre, mais sans femmes ni enfants… Vous pensiez que Lampedusa c'était loin ? Dans le cul ! » Samba de répondre après traduction : « Hey buddy, remember, i’m only twelve years old ! AHAHHA ! The killing Joke ! , notre haut fonctionnaire d'aussitôt ordonner à deux ASVP de contrôler l’identité de notre pauvre Jean-Claude, que nous avons in extremis entendu s'exclamer avant qu'ils ne soit plaqué au sol face contre terre et clé d'épaule/coude/poignet dans le dos : « ça tombe bien que vous me contrôliez, parce que moi mes cadets, j’ai des papiers ! »

Le calme revenu, relatif, entre basses boum-boum de la sono du musée du design, cris indignés de Jean-Claude, et parties de tam-tam improvisées, notre haut fonctionnaire de conclure : « Bien évidemment, le plus triste dans Paris-plage, c’est quand Paris-plage s’arrête… Grâce à nos milliers de migrants qui ont envahi, euh, investi les quais de Seine, la bonne nouvelle, c’est que la Fête ne connaîtra plus jamais de fin. Plus jamais. » 


14 juillet 2015

Hyper pas live du 14 juillet



Xix : « Ça y est Léstat, je crois que la liaison est établie ! Vous me recevez ?

Léstat : Tout à fait, on vous reçoit mon cher Xigz… Xiks… Dix-neuf… Vous êtes donc en dupleix depuis les Champs-Elysées. Il reste encore du monde ?

Xix : Ah bah non, c'est-à-dire qu'il est 20 heures passées... Le défilé a eu lieu ce matin vers 10 heures. Je me suis précipité dès que j'ai eu l'info. J'ai rien vu mais on m'a raconté.

Léstat : Alors on vous écoute ! Comment s'est passé cette édition 2015 ?

Xix : Eh bien cette année comme vous le savez, la lutte contre le terrorisme était à l'honneur ! C'était le premier défilé post-Charlie. D'ailleurs vous avez remarqué : personne ne nous a emmerdés cette année avec l'idée que le défilé serait trop belliqueux, militariste, qu'il faudrait le transformer en défilé citoyen... Non, tout le monde ferme sa gueule, petit doigt sur la couture du pantalon. On applaudit ceux qui nous surveillent. Tous derrière Manuel Valls, prêts à en découdre ! 

Léstat : Amen. Pour ce numéro "spécial terrorisme", les hommes du RAID défilaient pour la première fois, m'a-t-on dit...

Xix : Exact ! Et à visage découvert. On avait déjà BFM qui balançait en direct les planques des otages aux terroristes, maintenant c'est TF1 et France 2 qui donnent l'identité des forces spéciales à heure de grande écoute ! Notre Président a trouvé ça très bien. L'année prochaine il trouverait chouette de faire défiler les agents doubles de la DGSE. Et leurs familles.

Léstat : Belle idée. A ce propos : on n'a pas vu l'ambassadrice des Etats-Unis dans la tribune VIP. Elle est toujours en froid avec notre diplomatie ?

Xix : Pas du tout ! Elle était invitée mais elle a préféré assister au défilé depuis le toit de l'ambassade américaine. On entend mieux il paraît.

Léstat : D'autres surprises cette année ?

Xix : Oh oui ! La plus grande avenue du monde a pour la première fois honoré la marine française.

Léstat : Ils l'ont rendue navigable ?

Xix : Presque ! Cette année, avec les chars Leclerc et les véhicules de transport de troupes, ont défilé les deux fameux Mistrals, venus spécialement de Saint-Nazaire.

Léstat : Ça va encore nous coûter combien cette histoire...

Xix : Il a fallu les équiper de chenilles. Et raboter l'Arc de Triomphe. Une opération un peu chère mais qui valait le coup. C'est beau, un bateau sur les Champs... Par temps de pluie, on aurait d'ailleurs l'air moins con de descendre l'avenue là-dessus que sur le toit ouvrant d'une berline présidentielle.

Léstat : Sans cela, on a aussi pu voir une forte représentation de la Légion étrangère cette année.

Xix : Ah non. Ils n'étaient pas là justement.

Léstat : Comment ça ? Le régiment en barbe et en tablier, c'était qui alors ?

Xix : La 5ème CJF. Ils défilaient pour la première fois eux aussi. La 5ème Colonne Jihadiste Française. Oh qu'ils étaient beaux ! Ah qu'ils étaient fiers ! Ils étaient 3 000, venus des quatre coins de la France et même parfois de Syrie pour défiler ! Ah ils avaient de la gueule.

Léstat : Ils avaient de la gueule mais ce n'était pas la leur. C'était celle d'un buraliste qu'ils avaient décapité le matin même pour les besoins du défilé. La France peut leur tirer son chapeau. Ils portent nos couleurs sur les théâtres d'opérations en France et à l'extérieur.

Xix : Et puis enfin, dernière innovation cette année : la participation de la division BHL de l'Armée de terre. Une section qui s'est brillamment illustrée ces dernières années dans la mission de sécurisation de la Libye. Elle a défilé sur l'air de "Je ne regrette rien".

Léstat : ... BHL qui était d'ailleurs assis juste à gauche du Président de la République dans la tribune.

Xix : Vous vous trompez. C'est François Hollande qui était assis à la droite de BHL.

Léstat : Ah.

Xix : Eh oui. A vous l'antenne !

Léstat : Merci et très bon 14 juillet !

5 juillet 2015

Exclu CGB : Transfert imminent au PSG

Suite à la levée des sanctions liées au Fair-Play Financier le PSG s’apprête à investir du très très lourd sur le marché des transferts !!
Castrol par Culturalgangbang

1 juillet 2015

DeXia, GreXit, et… crucifiXion

Les emprunts Dexia, des sensations pures

L’aliénation est tellement généralisée qu’on ne croise plus que des travelos du bulbe…
Les citoyens répondent bêêê à tutti quanti, mais qu’on ne désespère pas : il reste quelques Bretons.

Ceux de Saint-Cast ont niqué profond Dexia, l’élite de l’enculerie sur mesure pour collectivités territoriales. 

Dans le cul les intérêts ! pour manquement à l’obligation d’information due par le professionnel au profane. Un principe tellement élémentaire du droit commercial, que même un premier année de droit pourrait faire tomber Dexia.
Question : mais alors pourquoi parle-t-on encore de Dexia ?

Le DexiaBoy qui a fistfucké Saint-Cast à grand coup de Tofix, montage adossé au franc suisse selon une formule mathématique ultra free style à 26 000 inconnues, a d’ailleurs concédé, avoué, pendant son audition :
« Ce sont des produits assez complexes à monter, [...] on n'était pas formés pour ça, témoigne-t-il, on n'imaginait pas que ça puisse partir à vau-l'eau. »
A vau-l’eau, c’est-à-dire à des Alpe d’Huez de taux d’intérêts que même un Lance Armstrong chargé au sang neuf précision suisse, y pourrait pas avaler la pente ! 
25%, c’est plus du taux d’intérêt ma gueule, c’est de l’usure ! du racket ! de la dépouille à la sortie du collège !  
Pas formés pour ça ? C’est sûr qu’avec un BTS MUC, on n’est pas loin de frôler le ras des pâquerettes. Et on vous parle pas des capacités de compréhension des élus locaux ou autres fonctionnaires de la Territoriale…
Mais que fait la BRB ?

Pour Michel Serres, éminent philosophe du Spectacle : « La complexité est un gage de démocratie. »  
La preuve avec la fameuse formule mathématique de Dexia, déchiffrable seulement par les experts traders du braquage à grande échelle, ou autres génies des maths option syndrome d'Asperger.  
Michel, serre bien tes fesses d'idiot utile collabo de la société des experts, t'es sur la liste d'épuration du Cultural mon con !   
 
Tofix, c’est clair, c’est net, c'est transparent comme de l'H2O claire : c’est une escroquerie de grande envergure. 
C’est tellement pas compliqué que c’est marqué dessus : un produit qui s’appelle Tofix, c'est forcément un produit qui élève le taux variable au grain comme dirait Muray. On peut garder le mot quand on a changé sa définition dégueulait Debord à 3 grammes dans le sang. 
Tofix, un produit pour tous les Footix à écharpe tricolore de France…

Car Tofix, c’est quoi à la fin, si ce n’est la mécanique céleste des subprimes appliquée aux collectivités ? 
Et pendant que nos juges tortillent du cul pour appeler un chat un chat – z'en ont tant d’autres à cajoler de sursis – nos gouvernants continuent le transfert de compétences aux collectivités - entendez, le transfert de ses charges - qui n'ont subséquemment d'autre choix que d'avoir toujours plus recours à l'emprunt. Les vases commu-niquent. 

En gros, tandis que Flamby nous assure que nous n’avons rien à craindre de la crise en Grèce, d’un éventuel Grexit comme disent les punchliners de la propagande mondiale, l’Etat met la tête sous l’eau aux six coins de l'Hexagone pour balayer la dette sous le tapis, une dette qui n’est évidemment rien d’autre qu’indue.

L’arnaque est devenue la normalité.
Tout le système se shoote au trompe qui peut.
On est cerné par les junkies. 
Toute banque est une salle de shoot.  
Les aiguilles de leurs seringues, c'est les putains de clous du Golgotha. 
Mais... 
L'overdose is coming… 

La puissance de la Fink, nouveau son de MC Finky.


Finkie Rap par mozinor