Les migrants, la nouvelle attraction de Paris plage |
Ah que les Parisiens sont heureux ! Paris Plage est
revenu sur les quais de Seine avec son cortège de brumisateurs, de transats et
de parasols, son manège de châteaux de
sable sur macadam et d’animations estivales en tout genre.
Comme tous les ans,
c’est la playa-sur-Seine à cinq minutes en métro ! Même plus besoin de
partir sur le sentier de la guerre du bouchon ! On peut laisser Bison Futé voir
rouge dans le vent de ses particules fines, parties elles, faire profiter un peu
le provincial balnéaire d’une hausse substantielle du poids de l’air qu’il
respire : fragrance métal lourd... Le Parisien voulait de l'air, on lui offre Paris-Plage !
Il fait donc bon venir se délasser sur les quais bitumineux
de la capitale, d’autant que cette année, Paris-Plage innove, comme nous
l’explique un haut fonctionnaire de la Mairie de Paris :
« Paris-plage 2015 est encore plus placé sous le signe de la convivialité,
de la rencontre et de l’échange (consentant ou non du virus Ebola par exemple),
grâce à la présence pour cette 14ème édition de centaines de migrants ! »
En effet, ainsi, à deux pas de la gare d’Austerlitz par exemple, au pied du musée du design et de la mode, et plus précisément de sa terrasse musicale, a été installé un camp dans lequel 150 migrants d’Afrique noire s’esbaudissent tous les soirs à la fraîche...
En effet, ainsi, à deux pas de la gare d’Austerlitz par exemple, au pied du musée du design et de la mode, et plus précisément de sa terrasse musicale, a été installé un camp dans lequel 150 migrants d’Afrique noire s’esbaudissent tous les soirs à la fraîche...
« Les migrants aussi ont droit aux vacances ! », haut fonctionnaire de la Mairie de Paris
L’un d’eux, Samba, un fier gaillard d’1m85 pour 95 kilos et qui prétend être âgé de 12 ans : « We are so happy to be here my frrriend. The music is good and free. We d’like to thank Anne Hidalgo and Bertrand Delanoë for their Paris-bitch ! The weather is good, it’s very hot. There is a lot of sand too, it’s like home! Not as much as Barbès, but it’s okay ! France give us money and tents. And there are so many white girls wearing sexy skirts ! This is Paris-fucking-bitches ! » Nous nous excusons pour les lecteurs ne causant pas l’anglais mais nous n’avons pu interviewer de migrant francophone ; soyez néanmoins assuré de l'enthousiasme inconditionnel de Samba.
Notre haut fonctionnaire, tout sourire, rebondit sur les propos ailés de notre enfant d’Afrique : « Samba et ses petits camarades sont ici car ils ont fui la mauvaise ambiance régnant dans leurs pays d’origine. Nous sommes ravis de leur faire partager ce super événement festif qu’est Paris-Plage ! C’est une occasion unique pour les peuples de faire connaissance, de se rencontrer, de faire la fête au son de l’électro, entre deux cours de zumba de masse… Les migrants aussi ont droit aux vacances ! » Samba de confirmer dans un éclat de rire à la Omar Sy les raisons qui l’ont conduit à fuir son pays d’origine : « Oh yeah man, it’s because of war ! I ran away my frrriend, lot of laugh ! Paris-bitches is good for us, because of post-traumatic syndrome ! This is holiday now ! For ever ! »
« Au début je pensais à une œuvre d’art contemporain géante », Jean-Claude, calaisien de 62 ans
Si Jocelyne, 52 ans, approuve cette nouvelle attraction de Paris-plage, arguant que ça lui fera, nous citons, "moins loin pour pratiquer le tourisme sexuel", et si Cindy, 19 ans, jeune femme rousse piercée de part en part, bénévole très investie dans une association à but humanitaire, s'enthousiasme de pouvoir enseigner les dix trucs et astuces pour gagner au grand Loto du droit d'asile afin, nous citons, "de réaliser un vrai Vivre Ensemble sans plus l'ombre d'un babtou", certains esprits chagrins trouvent matière à critiquer l’initiative, tel Jean-Claude, 62 ans, débarqué tout droit de Calais : « Moi qui voulais passer des vacances dépaysantes à Paris, c’est raté, de fulminer notre touriste à bob et sandales/chaussettes. Mon credo cette année c’était : pas de Calais ! Or, j’ai l’impression de ne pas avoir bougé d’la maison ! Je m’interroge furieusement : quel est l’objectif ? Quelle est l’idée ? Paris-plage a la gueule à Calais ! Au début je pensais à une œuvre d’art contemporain géante, mais en me promenant dans Paris, loin de Paris plage, j’ai pu constater que les camps de migrants et de Roms se multipliaient dans la capitale. Calais pour tous c’est maintenant ou quoi ? En tout cas, je me félicite que tout le monde puisse profiter un peu à Paris de l’enfer que nous subissons tous les jours à Calais, et que les Parisiens têtes de chien soient au contact de tous ces réfugiés qui ont soi-disant fui la guerre, mais sans femmes ni enfants… Vous pensiez que Lampedusa c'était loin ? Dans le cul ! » Samba de répondre après traduction : « Hey buddy, remember, i’m only twelve years old ! AHAHHA ! The killing Joke ! , notre haut fonctionnaire d'aussitôt ordonner à deux ASVP de contrôler l’identité de notre pauvre Jean-Claude, que nous avons in extremis entendu s'exclamer avant qu'ils ne soit plaqué au sol face contre terre et clé d'épaule/coude/poignet dans le dos : « ça tombe bien que vous me contrôliez, parce que moi mes cadets, j’ai des papiers ! »
Le calme revenu, relatif, entre basses boum-boum de la sono du musée du design, cris indignés de Jean-Claude, et parties de tam-tam improvisées, notre haut fonctionnaire de conclure : « Bien
évidemment, le plus triste dans Paris-plage, c’est quand Paris-plage s’arrête…
Grâce à nos milliers de migrants qui ont envahi, euh, investi les quais de
Seine, la bonne nouvelle, c’est que la Fête ne connaîtra plus jamais de fin.
Plus jamais. »
"on a tous le droit au bonheur"
RépondreSupprimerLes compteurs grésillent déjà , des centrifoutreuses vont bientôt être en action pour un enrichissement maximal et que l'éclate ( anale ou facon fistdanslagueule) soit atomique !
Ca va swinguer sur les dancefloooorrrrsss
Scientifix
A Paris plage, y a pas la mer
RépondreSupprimerPar contre y a le désert
Sable et autochtones
Décor planté pour une nouvelle interprétation du concept
Paris-desert ,ses caravanes d'esclaves, ses razzias, ses bédouins, ses oasis !
Une installation d'art comptantpourien permanente !
Un happening durable
Les migrants aussi ont droit aux vacances...
RépondreSupprimerC'est pas con
D'autant que ça peut s'apparenter à un grand voyage
Pas toujours d'agrément, mais un voyage quand même
Et lorsque on sait que les voyages forment la djeuness ....
Les pays d'Afrique ont donc une jeunesse extrêmement bien formée
Surtout les filles, elles sont bien formées, le malheur c'est qu'on les voit rarement
Sauf autour de la porte de la chapelle, et sur les maréchaux