7 septembre 2009

That's Entertainment !

Fred vous fait la bise !


Au CGB, vous le savez peut être, mais on aime à vous cajoler avec des articles racistes concoctés avec amour par TODO, oui, on aime à vous divertir avec de l’hystérique compulsive (Les puristes reconnaîtront notre ancienne secrétaire empotée et maladroite, licenciée pour avoir abusé de substances illicites, et trop fréquemment en arrêt maladie pour cause de dépression violente – D'ailleurs les cancans à la rédac’ lui prêtent des relations olé-olé avec tour à tour, Kroulik, Para, René, et j’en passe... Le seul qui la regretta fut DT, mais faut dire que c'était aussi le seul qui aimait à se rincer l'oeil pendant qu’elle nous imprimait son cul sur la photocopieuse... Mais bon, "cela ne nous regarde pas"...).



Bref, on ne s’en cache pas, en plus de l'"entertainment", on adore vous titiller sans honte, ni remords, et amorcer des débuts de polémiques stériles et puériles, avec moult promesses, comme l’organisation prochaine d’un « Fight » entre Kroulik et Captain Pascal (Promis, on planche dessus, pas d’inquiétude)…


Round one !

Et je vois déjà Beboper, craintif, des trémolos plein la voix, dire :



Clarence, toi, le meilleur d'entre nous, tu vas pas t’y mettre ?

Non mon cher, moi, le « social-démocrate », je suis juste là pour une petite revue de presse économique.



Un vaste truc qu’on perd très souvent de vue dans la réacosphère. Tout occupé qu’on est à parler d’immigration infréquentable et faire d’objectifs choux-gras de la France d’en bas, vaste souffrance de nos concitoyens de « souche ».

Alors n’en déplaise aux « confrères » d’ILYS, qui préfèrent aligner les pin-ups faciles et les ruades dans les brancards, il est temps de prendre le taureau par les cornes.

Et croyez-moi que c'est un foutu bestiau !


On commence avec le plaisant quotidien économique tenu par Bernard Arnault et tricoté par LVMH:

Les Echos

A la une de ce week-end :

Bonus : Londres rallie le front européen face à Washington.

Et en gras, on pouvait lire :

"Gordon Brown s’engage avec Angela Merkel et Nicolas Sarkozy à limiter les rémunérations variables dans la banque – La France veut surtaxer à 50 % les revenus versés aux résidents de paradis fiscaux."

Et les aficionados de remarquer qu'on essaye désespérément de vendre notre rafale...

Tel des hussards Villepinistes, nous nous posons d’ores et déjà en parangon du communisme social, de quoi rassurer l’opinion publique. Lagarde en sourirait presque. Et c’est Didier Migaud, du PS, qui y va de son petit couplet sur la nécessité de créer une « police fiscale ». Oui, oui, vous lisez bien, nous sommes pourtant dans un quotidien économique.


Et alors qu'au G20, nos gouvernants faisaient front à travers une belle déclaration d’unité et l’internationale chantée à l’unisson, la réalité se manifestait plus clairement, vu qu’on a intelligemment noyé le poisson en confiant l’exploration de ces questions (superbe cette rhétorique) au Conseil de Stabilité Financière. Un obscur cabinet d’économistes payés à rien foutre. Et grassement encore.

Et pendant qu’on compromissionnait durement au G20 (il se murmure que notre président entend faire apparaitre la "pénibilité" de sa charge sur sa prochaine fiche de paie), en France, on apprend que la SNCF se prépare à une réforme à haut risque sur le Fret (et on sous-titre pour la catastrophe : "Plusieurs milliers d’emplois en jeu").

Ai-je réellement besoin de revenir sur le Fret de la SNCF et vous faire un dessin des comptes d’exploitation en déficit façon Zimbabwe ? Non hein, on laissera à nos amis de SUD le soin de nous faire une présentation powerpoint de la situation. Et à l’Etat de régler le différentiel…

Christine, ça la fait marrer elle !

Non, moi, je préfère rebondir sur des infos plus sympathiques, comme le chômage, puisque les nouveaux chiffres, malgré toute la bonne volonté de notre gouvernement à nous faire avaler des vessies, sont encore une fois mauvais. Et voilà nos bons amis de la relance, de finir sur une note que je trouve un brin lapidaire autant que désabusée : « la tendance à la dégradation du marché du travail devrait encore se poursuivre quelques trimestres ». Bizarre, me semblait entendre Lagarde nous assurer encore que la reprise était là. On nous aurait menti ?

Ajoutons à tout cela quelques informations éparses type Taxe Carbone, Grand Emprunt bénéfique, cigarettes + 6 %, déficit abyssal, Sécu en souffrance, et promis, je vous épargne le supplément « Entreprises & marchés ».

Et pendant ce temps-là, le système bancaire américain part en faillite et les asiatiques lessivent leurs dollars. Et nous, on prend une leçon des communistes, les vrais.

Merci Ben ! T'es trop trop sympa !

Sur ce, j’embraye sur le supplément, suce-nommé "Enjeux", cadré sur la sempiternelle question :

Quelle Reprise ?

Bah, force est de se douter que ce supplément n’apporte pas vraiment de réponses claires, surfant sur le consensuel, et évitant les affirmations qui feraient tonner du côté de Bercy. Oui, mais, peut être, malgré que, il est possible… Le tableau n’est pas tout noir, le verre est à moitié vide… Il nous reste l'écologie... Blablabla...

Reste les questions lancinantes et les petites vérités qui font mal, laminant la posture de neutralité :

"Alors que les banques provisionnent pour leurs Traders, les PME souffrent de la raréfaction du crédit."
"Les gouvernements devront réduire leurs dettes. Quand, comment, avec quel effet ? Nul ne le sait."

Je vous l'avais dit, ça vole haut ! Bref, la reprise, on aurait préféré que ce soit Bernard Blier qui nous la légende !

C'est dur pour tout le monde quoi !

Seulement, dans ce galimatias qui danse la valse à deux temps, on garde cette très intéressante interview de Mohamed El-Arian, Co-Président de Pimco, monstrueux fond porté sur la spéculation (je préfère le terme spéculation au très galvaudé « gestion ») de dettes publiques et privées :

« Nous abordons désormais la crise des finances publiques. La californie est à cet égard un indicateur avancé de ce que vont connaître les Etats-Unis. »

Dit-il, avec le sourire, pendant qu'il cherche la vaseline.

Si si, croyez-moi, le bougre sourit !

Alors, prévoyez d’épargner, et de placer tout ça, c’est Edouard Carmignac qui vous le conseille, en une de « Challenges ».

D'ailleurs, à ce qu'il parait, le "Vice Fund" fait de bonnes performances en ce moment...

Mais bon, moi, je dis ça, je dis rien !

16 commentaires:

  1. Clarence, pour quand avez-vous fixé l'entrée en bourse du CGB ?

    RépondreSupprimer
  2. Le bon petit social-démocrate que je suis va probablement surprendre son monde en disant combien il a apprécié le texte du soc-dém bon teint que tu es...

    Todo lis bien "Le Figaro", alors pourquoi pas "Les Échos" ?

    (Pour le streetfight - on parle même d'un TLC match torse-poil, ça reste à confirmer -, j'ai misé une centaine d'actions CGB sur Kroulik...)

    RépondreSupprimer
  3. Mais articles ne sont pas racistes mais racialistes comme la politique d'Obama et Sarkozy.

    Puisque je vois avec plaisir que le CGB lit la bonne presse économique, je souhaiterais créer une rubrique "Finances et fiscalité". J'ai quelques notions en la matière et j'aimerai conseiller nos lecteur : finance islamique, défiscalisation chez les nég (euh merde) aux Antilles, domiciliation commerciales aux Grenadines, sous-traitance de vos comptabilités au Brésil.

    Pouvez-vous prévoir d'ajouter des logos VISAS - AMEX - PAYPAL? Une partie sera reversée au CGB afin de financer vos tickets restaurant.

    RépondreSupprimer
  4. C'est l'info qu'il nous foooo7 septembre 2009 à 15:58

    L'autre jour j'ai entendu d'Ormesson nous expliquer sans rire et presque en reniflant que pendant que La Bourse montait, le chômage et les plans sociaux augmentaient. Pour autant il n'est pas allé jusqu'à déconseiller la lecture des magazines financiers. Gageons que si on lui avait laissé le temps de s'exprimer plus pleinement, il y serait venu lui aussi et ce sans attendre que Mozinor lui montre le chemin.

    RépondreSupprimer
  5. Comme vous avez l’air de vous branler très fort au CGB, la photocopieuse c’était pour l’eucharistie ?

    RépondreSupprimer
  6. Aaaah, moi je dis vivement la fin de l'année, j'ai hâte de voir la gueule de nos "élites" lors des prochaines révélations scandaleuses qui se préparent! (Oh qui si, on est dans la merde...)

    Vous auriez pu aussi parler de Natixis Clarence, c'est particulièrement savoureux ces temps-ci (F.Pérol, chien-chien de Sarko is in charge)...

    Figurez-vous qu'ils ont mis en place une structure du nom de GAPC (Gestion des Actifs en Portefeuilles Cantonnés, aka "Mettons toute la Merde dans un coin et attendons que ça se passe") en vue de déplacer du bilan les "actifs toxiques" (comprenez les crédits hypothécaires contractés par les foyers pauvres américains et revendus ensuite opaquement sur le marché mondial). De cette façon on fait croire que la Banque gagne de l'argent, magie de la comptabilité, alors que tout porte à croire qu'elle va devoir supporter (ou plutôt le contribuable Français) une dette de 33 Milliards!

    Mais ne paniquons pas, Banque Populaire et Caisse d'Epargne se sont re-porter garant officiellement il y a une semaine... Ouf!

    "Il ne peut plus rien nous arriver d'AFFREUX, maintenant..."

    RépondreSupprimer
  7. Le coup de la structure de défaisance nous avait été fait dans l'affaire du (Dis)crédit lyonnais. Ce machin a été liquidé dernièrement en douce. Quelqu'un peut aller récupérer le bilan au Greffe avec le rapport du Commissaire aux comptes?

    Je confirme qu'on peut faire à peu près tout ce qu'on veut en matière de manipulation comptable. Avant on avait l'annexe aux comptes maintenant on a les Normes IFRS. Allez lire par exemple dans les annexes des banques partie "Méthodes comptables" quels sont les modèles mathématiques utilisés pour valoriser les actifs financiers. Les modèles reposent sur les hypothèses haussières : ça tombe bien ça évite de passer les provisions.

    RépondreSupprimer
  8. "Le seul qui l'a regretta fut DT"

    Juste sur cette phrase deux bourdes, dont une énorme : d'abord la coquille sur l'article "la", ensuite la faute d'accord qui consiste à faire succéder le passé simple au futur. Ceci n'est qu'un exemple (personnellement je m'en fous complètement). Je me demande juste une chose : pourquoi personne ne remarque jamais l'amateurisme des autres alors que j'ai constamment une nuée de piranha au cul en train de guetter mes moindres erreurs?

    RépondreSupprimer
  9. Chère petite victime,

    Si vous méprisez tant "ces gens-là", pourquoi vous faites-vous tant de mal à les harceler, passant la majorité de votre temps à surveiller ce blog ?
    Libre à vous d'entretenir ce bras de fer perpétuel, qu'inévitablement vous perdrez face à de tels mâles...

    RépondreSupprimer
  10. Mais je ne méprise personne, moi. C'est là où il y a méprise, justement. Les seuls que je regarde de haut sont ceux qui m'agressent avec toute la force dont ils sont capables sans raison objective valable. Et je demande des comptes, par principe et par curiosité.

    Moi quand j'agresse quelqu'un, car ça m'arrive, je suis au moins capable d'en donner une raison qui ne soit pas purement subjective...

    Sinon, je ne "surveille" pas plus ce blog qu'un autre commentateur assidu. En ce moment j'ai trop de temps pour moi, et c'est sur le net que je le passe. Il y a un problème avec ça?

    "Libre à vous d'entretenir ce bras de fer perpétuel, qu'inévitablement vous perdrez face à de tels mâles..."

    "Mais c'est bien plus beau, tu sais, lorsque c'est inutile!"
    (Don Quichotte à Sancho Pansa & Blanchette à Monsieur Seguin)

    RépondreSupprimer
  11. @La Chose :
    exact, nous sommes des mâles alphas dominants (surtout K et Todo)...

    Attention tout de même au ton que vous employez, vous vous adressez à Marie-Antoinette et à la Littérature faite Femme (ou un autre terme, ça y est Un Fan ?), oui, rien de moins...

    RépondreSupprimer
  12. Moi, mais euh je... j'ai un alibi en bêton, je jouais aux cartes avec Figoli!

    RépondreSupprimer
  13. "Attention tout de même au ton que vous employez"

    Tut mir leid... En effet, ce comportement mérite châtiment.
    J'ai un petit penchant pour la guillotine mais je vous laisse choisir.
    Bien que, quand je lis des propos du genre : "Les seuls que je regarde de haut sont ceux qui m'agressent", je me dis qu'une "dame" de ce rang ne devrait s'abaisser à pareil niveau...

    RépondreSupprimer
  14. "alors que j'ai constamment une nuée de piranha au cul"

    Mets une culotte, je sais pas...
    Allumeuse.

    RépondreSupprimer
  15. "j'ai constamment une nuée de piranha au cul"

    T'as tes règles ? Lésion anales ?

    RépondreSupprimer
  16. @ Notre ex-secrétaire (et correctrice): Mega Culpa !

    Oui, je viens faire humble pénitence. Mais j'ai une excuse en béton. Malheureusement, ce texte a été publié par le truchement d'un autre contributeur (dont nous tairons le nom). Oui, je sais, la sous-traitance, c'est mal, mais en ces temps économiques difficiles, on fait comme on peut !

    Donc, il a pas mal merdé. On remarque d'autres bizarreries, des passages non "justifiés", des sauts de ligne inapropriés, etc, etc. Et tout cela devrait être corrigé normalement !

    Depuis que Gaby a décidé de faire des coupes dans le budget (qui déboucha sur ton licenciement - justifié, si tu veux mon avis), faut dire qu'on souffre à la rédac'. Plus de café, plus de photocopieuse, et personne pour la correction avant publication.

    C'est un peu le bordel quoi !

    Par contre on me souffle que tu aurais oublié un tanga lors de tes vigoureux ébats avec "tonton" Kroulik. Depuis, il aurait été malheureusement souillé de semence par DT, qui ne put s'empêcher de renifler ce "trésor"...

    Tu passes le récupérer ?

    @ Ignatius: Ah ah ! Natixis, c'est un peu les chiottes de la finance française. Et une connaissance au Front parle d'une gabegie au delà de nos espérances (33 Mds x 2 au minimum).

    En attendant, je vais essayer de faire un parallèle sur le transfert de richesse entre l'Europe (qui se paupérise vitesse TGV) et le nouvel eldorado aux dents longues: l'Asie.

    Mais bon, je ne sais si j'aurais le temps. Je dois évader quelques mallettes sur Londres à la demande de notre grand chef, avant de m'en retourner sur Tokyo (A.rnaud, des désidératas particuliers ?) et passer par HK.

    @ TODO: Dis, toi qui es du coin, je mise toujours quelques billes sur le défossement de la dette antillaise ?

    Clarence, le grand capital en goguette

    RépondreSupprimer