
Notre bon Président semble redécouvrir l'autorité. Il va tenter de rétablir l'autorité dans les écoles, sous le gouvernail viril de Najat Vallaud-Belkacem, grande adversaire du mérite, qui considère que donner des notes est une pratique traumatisante, à mi-chemin entre l'empalement et le nazisme. Et il aura fallu que ce soit un président dit socialiste qui nous balance ça... Les têtes de cons sont de sortie, ils viennent nous expliquer, à nous, enfants de la déconstruction, que la jeunesse a besoin de repères.
Dans ses entretiens avec Giovanni Grazzini (parus en 1983 sous le titre Fellini par Fellini en France), Federico Fellini nous parle déjà de François Hollande et de ses maîtres à penser. Ceux-là mêmes qui sont et demeurent au pouvoir d'un gouvernement à l'autre, qui façonnent l'école et le rapport qu'on y entretient avec le savoir, et l'autorité qui lui est dû.
- " Avez-vous le sentiment que vous vous trouvez bien parmi les jeunes?
- Je ne sais pas qui ils sont, comment ils sont, je ne les connais pas, je ne sais pas où ils se tiennent, ce qu'ils font. On pourrait certes tenter de connaître tout cela, mais une nécessité de ce genre n'est-elle pas horrifiante ? Je me demande ce qui a bien pu se passer à un moment donné, quelle espèce de maléfice a pu frapper notre génération, pour que, soudainement, on ait commencé à regarder les jeunes comme les messagers d'on ne sait quelle vérité absolue. Les jeunes, les jeunes, les jeunes... On eût dit qu'ils venaient d'arriver dans des navires spatiaux... ils savent tout, pas la peine de leur dire quoi que ce soit, ne les troublons pas par notre ignorance, nos erreurs...
C'est peut-être l'envie de voir tout recommencer depuis le début et le sentiment d'avoir été vaincus par notre manque de confiance en nous-mêmes qui nous a poussés, sottement, à donner toutes les clés à des moutards qui, au surplus, ne savent pas du tout comment s'en servir. Ce qui s'est passé entre 1950 et 1970 est fascinant et terrible, quand les générations qui savaient ont cédé le pouvoir à ceux qui venaient juste de quitter leurs jeux d'enfants. Seul un délire collectif peut nous avoir fait considérer comme des maîtres, dépositaires de toutes les vérités, des garçons de quinze ans. Il se peut que ce soit à cause de notre lassitude de faux maîtres que, en présence des décombres de toutes les idéologies, il nous ait paru que nous ne devions plus tenter de nous manifester..."
C'est la première fois que je me livre à un commentaire sur un site internet. Mais, tout d'abord je voulais te dire que je lis toujours avec grand intérêt tes publications.
RépondreSupprimerJe pense que nous sommes dans un grand trouble car les références de valeurs ont été gravement perturbées par un monde commerçant qui nous à fait basculer du monde de l'être (siècle des lumières) au mode de l'avoir (Séguéla).
Nous sommes empètrés dans nos contradictions. Ce soir j'apprends que notre BEIGNET se rend aux obsèques d'Abdallah, patrie des droits de l'homme s'il en fût (Décapitation, mutilations etc...). Que vont penser nos amis tibétains lorsque cet homme viendra défendre leurs libertés. Droit d'ingérence, néo-colonialisme porté par un peuple crétinisé depuis 30 ans par une Education Nationale qui aurait due restée Instruction Publique.
Pour répondre à ton propos sur le jeunisme, la Marseillaise dit "Nous entrerons dans la carrière quand nos ainés n'y seront plus". Mais ils s'accrochent ces cons.
Nacira Guénif-Souilamas retenez ce nom, c'est une ancienne papesse des IUFM, sociologue/féministe/ethnologue.
RépondreSupprimerElle est la digne héritière du vieux Mérieu, qui passe une retraite paisible chez les verts, mais elle est plus que ça. Elle sort directement des années 80 : pratique intensive de l'excuse systématique, aveuglement intéressé, théories féministes fumeuses, virtualité pédagogique, trotskisme rampant etc..
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Elle est le système.,
http://leplus.nouvelobs.com/nacira-guenif-souilamas
http://www.liberation.fr/auteur/5404-nacira-guenif-souilamas
blogs.mediapart.fr/blog/nacira-guenif
http://www.reseau-terra.eu/IMG/pdf/NaciraCV.pdf
Salut, je pense que ramener le jeune à (juste) un état puéril est assez restrictif. Personnellement je suis un vieux-jeune, mais avant j'étais un jeune-vieux... tout ça passe trop vite ^^
RépondreSupprimerLes jeunes-vieux auxquels vous faites référence sont les jeunes qu'on a précisément laissés s'éduquer tout seuls, par lâcheté, pour ne pas à avoir à assumer d'opposer des interdits arbitraires à leurs désirs.
SupprimerParce que l'arbitraire, c'est le mal, comme chacun sait. ^^
Comme personne n'assumait en leur présence d'incarner la figure honnie du Père (qui pose des interdits et qui brime ceux qui veulent questionner lesdits interdits), il a pesé trop tôt sur ces jeunes un poids moral excessif, ce qui les a rendu précocement angoissés et soucieux. C'est cela qui a déterminé leur tempérament sérieux dans un premier temps quand ils étaient enfants, puis leur immaturité incurable par la suite. Voilà le schéma-type de la construction de la personnalité psychotique des enfants des soixante-huitards.
Un enfant qui n'a jamais affaire, de toute son enfance, à des adultes qui s'assument en tant qu'adultes, malgré son grand désir précoce d'être à lui-même d'ors et déjà son propre seigneur et maître, aura bien du mal à devenir adulte un jour, c'est cela triste la vérité.
Il y a hélas une sorte de "biologie" du psychisme... Nous ne sommes pas "libres" dans nos têtes.
Celui qui se développe trop vite et trop tôt, se développe autour d'une armature mal finie, molle et faible, et risque d'avoir besoin d'un tuteur artificiel toute sa vie pour pouvoir se tenir debout.
Le pire étant qu'une telle personne, peu habituée à accepter les frustrations dans son enfance, aura d'autant plus de mal en grandissant à accepter l'autorité d'un tel tuteur, dont son psychisme a pourtant un besoin vital.
Ajoutons que tout individu qui encourage une telle personne dans sa démesure est criminel.
SupprimerNacira machin chose écrit même des bouquins avec Laurent Mucchielli le pape des sociologues gauchistes(et pourtant son père René était un homme sensé).
RépondreSupprimerElle écrit aussi chez Tévanian, http://lmsi.net/ .
SupprimerLe pilori involontaire de la sociologie.
Pour être tout à fait franc, je ne sais pas si c'est l'irruption d'une nouvelle catégorie (les jeunes) qui a fait baisser le niveau, ou si c'est TOUTE LA POPULATION qui est devenue extraordinairement débile avec l'avènement du confort, des loisirs, enfin de la modernité. Je penche plutôt pour la seconde explication.
RépondreSupprimerLes adultes sont débiles de s'être laissé dépossédés de leur autrité par des "experts" de mes couilles, et d'avoir le moindre scrupule à affirmer leur autorité d'adultes face à des morpions de 12 ans. Et par conséquence, ces derniers sont débiles par fatalité, car des jeunes à qui on fait croire qu'ils savent des choses "plus intéressantes" que Einstein, Beethoven, Charles Chaplin ou Delacroix, ben, qu'est-ce que tu veux que ça devienne d'autre qu'un tas de cons?
Finalement, on est cernés par les cons, mais ça, j'imagine que ça n'est une surprise pour personne.
Je penche plutôt pour un peu des deux explications que vous proposez...
SupprimerTechniquement, c'est l'explosion constante de nouvelles - et toujours plus performantes - technologies de communication de masse qui, couplée avec un développement non-stop des techniques de communications à vocation aliénante, permet de généraliser l'abrutissement massif.
Ces 2 causes sont en application depuis 70 ans en particulier.
Beaucoup ont été élevés et « éduqués » par des parents déjà massivement abrutis...
Communication de masse = uniformisation des masses (conformisme subjectif, etc).
Aujourd'hui, les techniques de com' sont établies par rapport à des recherches neurologiques, des réactions chimiques dans le cerveau, etc.
Cela en dit assez long, non?
https://www.youtube.com/watch?v=PGxUO2tlKPo
https://www.youtube.com/watch?v=qTSWw4QcX7I