Mitterrand-le-petit

Je fais un sale métier et je le fais salement


Au fond on se moque bien de ce que Mitterrand a pu faire avec les petits garçons.
Mitterrand est peut-être un pervers mais ne semble pas être un amateur de basses amours crapuleuses.
Reste que pris entre ses petites saletés faites en douces et le lustre d'une carrière ministérielle, il n'a pas voulu choisir. Il n'a pas encore choisi.
Et ce soucis mesquin de garder la place quand même, cette idée qu'on pourra s'en sortir par une pirouette et en faisant le gros dos, sont eux inexcusables. Surtout de la part de celui qu'on présente comme un artiste.
Son oncle avait des amitiés que les bien-pensant de se son camp jugèrent honteuses mais il eut cette grandeur (la seule qu'il eût jamais) de leur rester fidèle.
La différence entre l'artiste et le minable qui s'offre un voyage à Bangkok, c'est justement que l'artiste est capable d'être beau joueur au moment de chuter.
"j'ai joué, j'ai perdu je réclame la mort". La mort politique ou civile à tout le moins.
Aveuglé par ses petits intérêts, lâchant la proie pour l'ombre, "l'artiste" n'est même pas capable de transformer l'opprobre en destin.