12 janvier 2008
Me, myself and I
Au chapitre parutions de cet hiver, le CGB surveillera particulièrement l'adaptation du Minimal self de l'historien américain Christopher Lasch qui paraitra chez Climats sous le titre Le moi assiégé, petit essai psychanalytique qui explorera la survie mentale en territoire zéro. On jettera aussi un coup d'oeil sur le très énervé Stanko Cerovic et son opus Après la fin de l'histoire toujours chez Climats.
Élisabeth Lévy et Philippe Cohen sont tricards chez les journalistes, nos deux plumitifs chics et chocs nous livreront leur état des lieux du métier de chien de gardes et du média-monde dans Notre métier a mal tourné aux Mille et une nuits. Bernard Stiegler se penchera lui sur la question de l' avenir de l'Europe industrielle, entendue comme processus d' individuation psychique et collective dans L'économie de l'hypermatérialité et la politique de l'esprit (Mille et une nuits).
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Tout ça a l'air de bonne augure. Pour ma part j'éviterai Stiegler pour m'être déjà fait chier à le lire (son jargon universitaire est imbitable et il fait du zèle en plus) alors que le fond du propos n'est vraiment pas fracassant. Je veux bien avoir à faire des efforts mais si c'est pour qu'un type me dise sur 10 pages bourrées de mots que je connais pas un truc qui se résume à la télé c'est mal et le populisme c'est mal, je préfère regarder la télé justement et laisser ce genre de bouquins aux lecteurs du Diplo qui doivent en raffoler et en parler dans leurs petites sauteries d'après-match.
RépondreSupprimerjuste quelques lignes au hasard :
"Dans le cas de l'objet du jugement esthétique, je ne peux juger que par défaut parce que la preuve de la singularité fait défaut. Autrement dit [ah ! là il va le dire autrement, d'une autre façon, pour qu'on comprenne !], la singularité n'existe pas au sens où je pourrais prouver qu'elle existe , mais elle consiste dans mon existence en ceci que c'est elle qui me donne à éprouver cette existence comme ce qui justement dépasse tout calcul, ce qui fait que mon existence elle-même est incomparable et est bien, en cela, la mienne : elle est mon individuation psychique [excusez du peu !] alors même que réfléchie par les objets de la transindividuation que sont les oeuvres qui constituent la socialité d'un monde ...
pitié !
je vous épargne la suite , il y a encore 5 ou 6 propositions pour arriver à la fin de la phrase.
Putain, Zefa, combien t'as payé ce traquenard ? Voilà un bouquin à conseiller aux commentateurs exigeants qui nous font chier sur notre absence de style!
RépondreSupprimer1) qui TE repprochent ton style fat & consanguin, toujours cette réticence dans le choix des pronoms, mais ça viendra, ça viendra...
RépondreSupprimer2) toujours ce raisonnement binaire d'intello rachitique : universitaires abscons vs 'café du commerde ki tout pareil mais en plus simple'. NON BEBOBOY ! toi et stiegler dans une barquette au milieu de l'atlantique, le premier qu'éviscère l'autre avec son couteau suisse de boy scout gagne le droit de rentrer à la nage...
"un style fat et consanguin"
RépondreSupprimerCa sent la formule piquée dans une chronique de Télérama ou des Inrocks !
Fat je peux me figurer ce que c'est, mais c'est quoi au juste un style consanguin ?
tiens, je crie sur le youki, c'est le proprio qui la ramène ? tu me confirmes qu'il est bel et bien vacciné, hein ? sinon KOUIK !
RépondreSupprimerun style consanguin ? plus qu'un style, le monde vu au travers de ton anus de simili punk dont le n-ième degré souvent invoqué (du moins quand les commentaires ne vont pas dans le sens du vent) n'est qu'un premier degré honteux. Preuve en est ta petite saillie sur les zinrocks, télérama & tutti quanti fruti , pet foireux du neuneu justifiant sa posture d'intello expiatoire en réaction à la soi disante "norme germanopratine" : cigébi, teknikart (ortograf ?), même combat hein...et depuis un bail ! Grâce à youki riki et sa license photochop renouvelée une fois l'an par sa reum (profite d'aller taper dans ton héritage de petit bourgeois provincial quand elle passera l'arme à gauche, histoire de prendre des cours, tu peines encore avec la fusion des calques me semble-t'il...), c'est qu'il nous gâte ! oh oui riki...c'est d'la bonne croquette que tu veux, hein mon riki !!