17 janvier 2008

Et pour un euro de plus...

un euro = un heureux


Vous n’avez plus de fric ? Vous en chiez un max pour boucler les 29 derniers jours de vos fins de mois ? Rassurez-vous, le fils de Giscard est arrivé, Louis Giscard d’Estaing, député du Puy-de-Dôme parce qu’il faut bien avoir un métier. Il a une idée économico psychologico humanisto burlesco hexagonale pour nous sortir de l’ornière.

« Un billet d'un euro, par rapport à une pièce d'une même valeur, peut avoir un réel impact psychologique sur le pouvoir d'achat. Aux Etats-Unis, la pièce d'un dollar existe, mais reste très peu utilisée. Avoir beaucoup de billets, même d'1dollar seulement, donne l'impression d'avoir de l'argent. » C’est ce qu’il a dit lundi dernier au Figaro, qui n’a pas eu honte de le rapporter. (http://www.lefigaro.fr/conso/)

Lisant ça, on s’étonne d’abord que ce visionnaire n’ait pas été du gouvernement Raffarin. Cette Madame Irma de l’économie tente de nous endoffer avec un concept promis au succès : l’impression d’en avoir ! Il ne fallait pas seulement y penser, il fallait oser le sortir. Les mauvaises langues rappelleront que l’usine qui fabrique les billets de banque se trouve à Chamalières, Puy de Dôme, dans la circonscription du Fiston, mais ce n’est pas l’essentiel. Après la théorie de la relativité générale d’Einstein, l’impression d’en avoir est vraiment ce qui peut changer non seulement notre vie, mais notre vision de la vie, et donc l’avenir du genre humain. Imaginons les bienfaits qui en résulteraient : l’impression d’avoir un boulot, l’impression qu’il est bien payé et peinard, l’impression que tout va bien, l’impression d’être en bonne santé, l’impression d’avoir des idées, l’impression d’être un pays riche, etc.. J’ai personnellement l’impression que le fils Giscard ira loin.

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