16 juillet 2006

Commémortification.

Aujourd’hui, date anniversaire de la rafle du Vel’ d’Hiv’ (16 juillet 1942), est la journée nationale d’hommage aux victimes des crimes racistes et antisémites de la France…


Deux jours après la fête nationale, flagellons-nous, nous, ignobles pourritures de français blancs racistes, nous, les génétiquement mauvais footballeurs, nous les désormais boulets faisant tâche dans le pays des droits de l’homme…



Flattons toujours plus les communautés, défendons toujours plus avant les minorités, discriminons, discriminons, discriminons encore et toujours. Les bons sentiments sont un écran de fumée, car ces actions sont les jumelles du racisme primaire du facho d’base. Pour que le racisme jamais ne disparaisse, commémorons les victimes du bourreau France.

Une énième journée à vocation culpabilisante ou victimaire selon le côté d’la barrière de la voie ferrée… La journée de commémoration, cette réponse à tous les maux… On note que son intitulé ne se limite plus au Vel’ d’Hiv’ mais qu’il englobe toutes les minorités car décidément, l’antisémitisme ne doit plus être un aristoracisme surexposé : il doit apprendre à partager. On met donc toutes les victimes dans le même panier. Les victimes, ces innocents, ces justes inconditionnels.

La psychologie appliquée à la société, la socio-psychologie, a les mêmes effets de culture du « truc qui tourne pas rond » générateur de stress et de mal-être. La solution est toute trouvée : « Racontez-moi votre enfance… Mmm… Hum mmm… Vous avez souffert dans votre enfance : je proclame votre qualité de victime. Maintenant, vous pouvez devenir bourreau. »
Voici les racines du mal communautariste.
Dreyfus au Panthéon ! Et Ilan bientôt (selon la comparaison faite par Cukierman).

Voyez mes mains mes frères : ceci sont mes stigmates.
La souffrance n’eut jamais dû passer de la réalité à l’idéologie.

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