Un court extrait de Mon père avait raison, de Sacha Guitry, pour servir à l’édification des malheureux, des dépressifs, des militants, des concernés, des sacrificiels, des héros, des convaincus, des faux anarchistes, des morts-vivants, des casse-couilles, des intégristes, des espérants, des bougistes, des collectivistes, des va-t-en guerre et des simples imbéciles.
(Sacha Guitry et Gaston Dubosc dans cet extrait)
- Tu crois pas au progrès non plus, n'est-ce pas ?
RépondreSupprimer- Ah non et en rien !
- La justice n'en parlons même pas...
— [Haussements d'épaules]
- Oh là là oui...
"On ne peut se défendre devant cette célébration décomplexée d'une bourgeoisie nihiliste et jouisseuse d'un sentiment de malaise : derrière ce vieux fripon revenu c'est le masque grimaçant de la France de Vichy qu'on aperçoit."
Serge K., les Inrockuptibles
- Tu crois pas au progrès non plus, n'est-ce pas ?
RépondreSupprimer- Ah non et en rien !
- La justice n'en parlons même pas...
— [Haussements d'épaules]
- Oh là là oui...
"On ne peut se défendre devant cette célébration décomplexée d'une bourgeoisie nihiliste et jouisseuse d'un sentiment de malaise : derrière ce vieux fripon revenu de tout c'est le masque grimaçant de la France de Vichy qu'on entrevoit."
Serge K., les Inrockuptibles
Mince ! le commentaire est encore meilleur que l'extrait du film...
RépondreSupprimerSi mes souvenirs sont exacts, la devise de l'Etat sous Vichy, c'était "Travail. Famille. Patrie". Il faudra que Serge K des Inrocks ou l'anonyme cinéphile m'explique comment le personnage qui dit détester la famille, espérer ne plus rien faire et qui ne croit en rien peut incarner subitement la France bigote et au garde-à-vous de Pétain. Ou plutôt non, il ne faudrait surtout pas qu'ils m'expliquent.
RépondreSupprimer