
C'est un paradoxe notable : dans cette société de médias où l’on se vante que l’information n’ait jamais circulé si rapidement, si librement et en telle quantité, cette information est de moins en moins consistante.
Aujourd’hui, on considère par exemple qu'un propos rapporté est une information, au même titre qu’un fait. « Tel politique a dit que… » est une information. « Tel chanteur a réagi aux propos de tel politique qui avait dit que… » est une autre information ! C’est ainsi que le flux d’information « augmente », et qu’on peut par exemple compter comme 3 informations :
- l’information selon laquelle l’ambassade américaine à Paris considère les médias français inoffensifs et à la botte du pouvoir,
- l’information selon laquelle WikiLeaks révèle que l’ambassade américaine considère les médias français inoffensifs et à la botte du pouvoir,
- l’information selon laquelle le Monde a diffusé les informations révélées par Wikileaks parmi lesquelles on apprend que l’ambassade américaine considère les médias français inoffensifs et à la botte du pouvoir… Etc.
Absolument d'accord, moi je dis souvent que les journalistes aujourd'hui sont des commentateurs, ils commentent ce qu'on leur donne à voir et ne sont jamais dans l'analyse qui permet de dégager une vraie info...
RépondreSupprimerenfin, moi j'dis ça, à part l'ouvrir sous couvert d'anonymat j'fais pas grand chose...
"Tel chanteur a réagit aux propos de tel politique qui avait dit que… » est une autre information !"
RépondreSupprimerNon, c'est une faute de conjugaison.
Il y a ça aussi :
RépondreSupprimer"Churnalism est un néologisme destiné à entrer dans le langage courant des journalistes. On connaissait déjà le « bâtonnage » de dépêches, mais il n’y avait pas de terme pour définir le « barattage » de communiqués et de dossiers de presse. C’est désormais chose faite, avec ce terme contraction de churn [baratter, en anglais] et de journalisme."
http://www.themediatrend.com/wordpress/?p=4064&utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=pratiquez-vous-le-churnalism
@L'offusqué sans majuscule : la faute est réparée, merci.
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