13 juillet 2021

Le son du jour qui n'a pas "trop de notes".

 

Bertrand Burgalat a sorti son dernier album il y a quelques semaines : Rêve capital. Un album hautement recommandable dont voici le morceau le plus étonnant, le plus exigeant et peut-être le plus beau. Quand le dépouillement d'une note de piano plantée sur le temps construit une sophistication paradoxale.

Cette chanson n'illustre d'ailleurs pas particulièrement cet album, qui est beaucoup plus "luxuriant". On y remarque des pépites (Vous êtes ici, Correspondance), la belle harmonisation des cuivres (l'Attente) et, comme toujours chez Burgalat, l'élégance de la légèreté portée sur un monde inquiétant (E pericoloso sporgesi). 

Conseil d'écoute : plusieurs fois. Burgalat produit une musique qui se ré-écoute (comme certains plats, qui sont meilleurs le lendemain, après qu'une seconde cuisson en révèle plus franchement les qualités).

 

 


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