29 octobre 2019

Les mamans à pédés


C’est un livre qui - je vous le donne en mille - apprend aux mères à élever leurs garçons, qui par définition ont bien besoin de l’être, les rustres ! Une interview de Télérama nous en dit plus.

Aurélia Blanc, féministe de profession, en aurait eu l’idée alors qu'enceinte de son premier enfant, on lui apprit que ce serait un garçon. Fort dépourvue, elle n’en avait nullement envisagé l'éventualité. Un garçon, elle pourtant si féministe ? Que va-t-elle pouvoir lui raconter ? Qu’est-ce qu’il y connaît aux femmes, Rick Hunter ? Comment ça s’élève, ce machin ? Aurélia se met en recherche d’ouvrages spécialisés pour l’aider dans sa tâche, mais elle réalise alors une chose inouïe : en trois millénaires de littérature patriarcale, rien n’a jamais été écrit sur la manière d’élever les garçons !
« J’avais l’impression de savoir assez clairement ce que j’aurais dit à une fille, d’avoir beaucoup d’ouvrages ou d’albums jeunesse s’adressant directement aux filles sur les questions du féminisme. Mais pour les garçons, il n’y avait rien ». 
On notera ici qu’Aurélia, bien que rigoureusement contre le fait de “genrer” les jouets en décrétant par exemple que les poupées sont pour les filles et les tractopelles pour les garçons, ne voit aucun problème à “genrer” les livres : un même texte devant idéalement exister, comme les layettes, en version fille et garçon.

Bref, face à la lacune identifiée, Aurélia se lance dans l’écriture de Tu seras un homme - féministe ! - mon fils : le tout premier livre à traiter de l'éducation des mâles. L'objectif : ériger un homme sain et équilibré, débarrassé des stéréotypes polluants et des réflexes pavloviens dont il a jusqu'ici été pétri, en un mot un homme antisexiste ; un homme qui, selon Aurélia, « n’aura pas trop de comportements nourris par la masculinité toxique ambiante ».



À ce compte, précisons à Aurélia qu’il n’existe pas non plus dans l’édition jeunesse de livres qui enseigneraient aux filles à ne pas avoir de comportements nourris par la féminité ni de manuel pour élever des chèvres qui n’aient pas de comportements nourris par le climat caprin de la ferme. C’est tout un continent de la pédagogie éducative qui est à écrire.

Mais revenons à la masculinité : bonne nouvelle, nous apprend Aurélia, le problème vient de l’éducation. Nous les hommes, sommes cons depuis la nuit des temps, mais cela n’a rien d’irrémédiable : c’est l’éducation qui nous est faite qui rend con. En début de chaîne, il a dû y avoir un père con qui a façonné un con, qui a façonné un con... jusqu’à nous, pauvres cons ataviques, pas méchants mais bel et bien cons dès qu’il est question de relations hommes-femmes.

Rien d’irréparable donc - rien qu’une journaliste de Télérama ou de Causette ne saurait éradiquer. D’après Aurélia, le problème est que l’on transmet aux petits garçons des réflexes toxiques. On leur apprend qu’ils ne doivent pas jouer à la poupée. On leur apprend qu’il ne faut pas pleurer. Très tôt on les encourage à réfréner l’expression de leurs sentiments.
« Un sociologue qui a travaillé sur l’apprentissage de l’amour chez les enfants montre que les garçons sont massivement découragés de s’intéresser aux choses de l’amour et au sentiment amoureux, et plus encore d’exprimer ce qu’ils ressentent », explique Aurélia. 
Résultat : nous avons certes eu Ronsard, Baudelaire, Rimbaud, Brel et Cabrel, nous avons certes eu l'école romantique, la séduction, la sérénade, le langage des fleurs, les chansons d’amour sur tous les tons, la poésie galante en six, huit ou douze pieds, mais cela aurait pu être bien davantage si les garçons avaient été encouragés à s’intéresser aux choses de l’amour ! S’ils s’étaient sentis autorisés à jouer à la Barbie. Si les féministes associées leur avaient enseigné quelques rudiments d’expression des sentiments. Imagine all the people si dès le plus jeune âge, les hommes avaient appris à être un peu moins eux pour être un peu plus elles ?

Viens voir Maman !

C'est à cela que travaillent Aurélia Blanc et ses marâtres lectrices - femmes généralement non désireuses d’enfants mais pleines d’idées pour les éduquer. Elles se font un devoir de défistonniser le fils. L'une traque ses tics de langage sexistes alors qu'il n’a pas 4 ans. L’autre l’oblige à inviter autant de filles que de garçons à son goûter d’anniversaire, petit macho de merde ! Une autre encore estime qu’un mec devrait partager, en plus des tâches ménagères, un commun intérêt pour les discussions de copines autour des tampons et de la toilette vaginale : c'est bien qu’il se sente concerné par ces choses...

Voilà l’idée : que l’homme s’inflige comme préoccupation première celles du sexe qui n’est pas le sien. Normal. Le guépard devrait penser girafe. Le mérou réfléchir comme une seiche. Tu seras paumé, mon fils ! C’est le mot d’ordre qu’inconsciemment se passent ces mamans à pédés. Et que ressortira-t-il de tout cela ? Non des générations d’efféminés comme il serait facile de le croire, mais des générations d’accablés, de gonflés, d’étouffés, estropiés maternels, revanchards dont la masculinité toxique reviendra au galop. Le féminicide a de beaux jours devant lui.

27 commentaires:

  1. Elle donne des exemples de « masculinité toxique ambiante » ?

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    1. Oh je n'aime pas trop ça les sceptiques. Attention.

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  2. A tous ces fanatiques et ayatollah des questions de genre et d'orientation sexuelle, il faudrait proposer l’expérience ultime, qui mettrait tout le monde d'accord : qu'ils confient leurs gosses, mâles et femelles, à un groupe de robots nourriciers sur une île déserte. Dès l'âge de un an. Et on laisse la nature faire son oeuvre, en observant tout ça avec un paquet de caméras. Peut être qu'effectivement on verrait les garçons s'enculer un petit peu sous l’œil amusé des filles dominatrices. Ou va savoir quoi d'autre.

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    1. Cela a déjà été testé, pour voir quelle langue parleraient spontanément les bébés. Problème : privés d'exposition au langage, ils sont morts avant d'avoir parlé.

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  3. Le plus cruel dans l'histoire étant que ces bonnes femmes ne seront jamais attirées sexuellement par des garçons qui auront reçu l'éducation qu'elles veulent leur donner...

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  4. Votre greluche a également écrit un livre sur et avec Christophe Mae : c'est assez dire.

    Pour revenir à cet opuscule qui nous occupe, il serait intéressant de savoir combien d'exemplaires la greluche en a vendu…

    Il reste que voir apparaître Brel et Cabrel, ces deux grands niais, dans la même phrase que Ronsard et Baudelaire m'a carrément ratatiné les couilles. Je ne sais pas si je parviendrai un jour à vous pardonner une expérience aussi pénible.

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    1. J'ai eu la même sensation, mais j'ai mis cela sur le compte de la potacherie cégébienne.

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    2. C'est d'une part pour l'alittération en "brel", d'autre part il s'agit de dire que l'expression du cœur s'est faite dans tous les modes, sur tous les tons les plus variés.

      C'est quoi sinon le problème avec Brel?

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    3. Le problème c'est que ça rime fortement avec Bruel.

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    4. Et parfaitement avec brêle.

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    5. J'ai HORREUR de Brel ! Et ce n'est pas sans un violent sentiment de honte que je me souviens de l'avoir aimé dans ma jeunesse de pur crétin (au point que je dois encore savoir un bon quart de ses stupides chansons par cœur…).

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    6. Demeure la question de fond : est-ce que, réellement, Francisca est la fille cachée de Brel ?

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    7. mais qui c'est christophe mae?

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  5. À intervalles réguliers, les débats les plus déchirants au CgB sont musicaux.

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  6. un peu dans ce genre:
    https://www.bvoltaire.fr/ce-petit-garcon-de-7-ans-dit-quil-est-une-fille-cest-sa-mere-qui-lui-a-dit/

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  7. Ces féministes nous pourrissent le quotidien.
    Ces jeunes garçons futurs sodomites ne feront pas la guerre pour sauver la Gaule.
    Qui peut bien acheter un bouquin pareil? Une trentenaire moche titulaire d'un master dont le conjoint est manager et qui a un fils unique.

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    1. La mère en lutte contre la virilité de son fils est en général maquée avec un homme-enfant qui à 35 ans passés bouffe encore des Cherrios en jouant à la console le dimanche matin. Il n'est pas macho mais dans la pratique, ne fait rien pour l'aider.
      En secret, la maman à pédé fantasme sur Mounir, le musulman du bureau qui fait de la boxe, observe le jeûne et ne laisse pas sortir sa meuf toute seule.

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    2. Moundir existe, il a joué dans Koh Lanta.

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    3. iokov, sélectif jusque dans le don juanisme30 décembre 2019 à 18:33

      moi aussi, c'est pas pour autant que les mamans à paydays me fantasment contre
      je me respecte , je n'allume pas la première putagnoule venue

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    4. iakov , peu porté sur les putagnoules9 janvier 2020 à 21:40

      tiens j'en ai vu un , de moundir, cet aprems
      a priori pas un boxeur
      un obèse , en fait
      c'est même l'objet de la consultation, l'obésité
      mais un homme avec des vergétures, ça craint
      difficile de concilier la piété musulmesque, le bâchage de la moukère et la séduction exercée sur les petites gauloiches

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  8. C'est très simple l'éducation des gosses, répartition des rôles. Quand on joue au Uno avec mon fils de 5 ans, ma femme (sa mère) fait tout pour le laisser gagner alors que moi je fais tout pour gagner ( je crois même avoir déjà triché). Très simple l'éducation, donc, la mère laisse gagner son fils à Uno alors que son père gagne...alors évidemment faudra me dire si c'est parent A our parent 1 qui laisse gagner son fils à UNO...

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  9. La nana commence par dire qu'elle n'a aucune idée de la façon d'éduquer les garçons puis enchaîné sur ...une livre sur la question par laquelle il vient d'avouer son ignorance ����‍♂️

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  10. La conclusion me paraît très juste. Le plus comique c'est de demander à ces nanas ce qu'elles pensent de la crise de la masculinité: c'est la faute au patriarcat.

    C'est un peu comme quand le communisme marchait pas, c'était en fait car on faisait pas assez de communisme. CQFD

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    1. iakov , peu porté sur les putagnoules9 janvier 2020 à 21:44

      mais on n'a pas fait assez de communisme!
      osez soutenir le contraire!
      c'est comme pour toutes les idéologies , tous les systèmes, toutes les théories
      par exemple on n'a pas poussé la logique du capitalisme jusqu'au bout du bout du bout

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  11. J'ai beau être de gauche j'approuve totalement votre article mais par contre citer Cabrel parmi les chantres de l'amour français, faute de goût. Cabrel c'est de la daube infâme, Jean-Pax Méfret à la limite c'est beaucoup mieux!

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