17 juin 2019

Les femmes déferlantes.



Je me souviens de ce qui déclencha l’abandon de mon téléviseur, dans les années 1990 : une explosion. Un habitant de l’immeuble contigu eut la mauvaise idée de déconner avec le robinet de gaz, et l’explosion qui s’ensuivit détruisit, en même temps que les murs du dit immeuble, tous les fils cheminant sur les façades, dont celui de la télé. Qui serait resté insensible à un signe aussi colossal ? Le surlendemain, je portai ma télé à la déchetterie. A un mec me demandant s’il pouvait « la récupérer », je répondis non. Il s’éloigna en disant « connard ». J’étais sur la bonne voie.


Les raisons de mon récent abandon de la radio sont moins pétaradantes. C’est une lassitude, un découragement qui m’a pris. Avec le temps, j’avais fini par me réfugier sur France-Culture, séduit par un niveau général, une profusion et une ambition qu’on ne trouvait pas ailleurs. Par un ton aussi, le fameux ton décrié par ceux qui rejettent les formes non pas savantes, mais soutenues, du langage parlé. Une syntaxe impeccable, un vocabulaire plus riche que le mien, un propos joliment exposé, une érudition pointue, une absence de barbarismes ou d’expressions à la mode, moi, ça me plait ! Hélas, depuis quelques années, une politique anti élitiste (i.e. qui tire vers le médiocre) mise en œuvre par une nouvelle génération d’animateurs (je les appelle ainsi ne sachant pas quoi dire d’autre) a entraîné une certaine baisse de niveau. Sur France Culture, le relâchement des formes traduit un affaiblissement du fond dans le cadre d’un dessein populiste. Les dirigeants de cette radio ayant adopté le bréviaire du parfait progressiste, c’est l’audimat qui leur sert de juge de la qualité des émissions, quoiqu’ils s’en défendent en se bouchant le nez. Pourtant, quand on veut mettre la culture au service de tous et la qualité à la portée de chacun, pour reprendre une de ces impayables expressions à la mode, on se condamne à vérifier par le chiffre, par la masse augmentée des auditeurs, que l’objectif est atteint. Comment faire autrement ? Si les efforts entrepris pour mettre un coup de jeune sur les thématiques, sur les intervenants et sur la forme des émissions portent leurs fruits, il faut bien que l’audimat en témoigne, et seulement l’audimat. Les impressions des auditeurs classiques (c’est-à-dire ceux qui se moquent de voir aborder sur France-Culture les thèmes déjà débattus partout ailleurs), tout le monde s’en fout. Les dirigeants de France-Culture sont donc dans le même train fantôme que les directeurs de musée qui n’apprécient leur utilité publique que sur le chiffre de la fréquentation : la massification entraîne l’abaissement du niveau, qui entraîne la fuite des fidèles de longue date. Ces derniers peuvent à bon droit affirmer que c’était mieux avant, parce que c’est exactement le cas.

Mais ce n’est pas cela qui eut raison de ma fidélité, c’est autre chose, une passion d’une autre nature. C’est une fièvre nouvelle, obsession caractéristique de la pathologie, un déferlement qui touche tout, tout le temps, sous tout prétexte, une vibration aussi insistante qu’une Parkinson, qui soumet tous les rythmes à son dérèglement. C’est une variante foudroyante de l’imbécillité, renforcée par l’élan de sa nouveauté, par impudence inouïe de ses zélotes, une conquête de brutes se donnant des airs héroïques, une église à anathèmes s’emparant sous nos yeux du monde : le néo féminisme.

Depuis environ deux ans, il n’est quasi plus possible d’écouter sur France culture une émission qui traite d’autre chose que des femmes, du genre, des LGBT, des trans-ceci, des phobes-cela. Dans mon journal perso, j’avais noté :
« Samedi 9 décembre 2017- Journée d’atelier. Je suis seul, je travaille dans le silence, sans utiliser de machines. Je branche la radio sur France musique. Au bout d’un moment, je me dis tiens, allons voir France Culture, que je n’écoute presque plus depuis quelques mois, depuis qu’ils ont entrepris d’en faire une radio militante pour le féminisme le plus décomplexé. Il est 10 heures 30, je mets l’aiguille sur la fréquence et j’entends :
– « … ce que nous vérifierons, ce sera la place faite aux femmes… »
Je retourne illico sur France musique retrouver Denisa Kerchova.
En fin d’après-midi, de retour à l’atelier, je tourne de nouveau le bouton de la radio. France culture (17h54) :
- …quels sont les droits les plus bafoués dans le monde selon vous ?
- Ce sont les discriminations contre les LGBT…
Je retourne définitivement sur France musique. Et je fais le vœu de ne plus jamais retourner sur France culture, jusqu’à ma mort (ou jusqu’à la sienne) ! Les concerts de pleureuses, j’en ai absolument plein le cul ! Les jérémiades victimaires me sortent par les trous de nez, et la concurrence que les victimes auto-proclamées se livrent entre elles représente l’indécence suprême. Surtout, j’ai passé l’âge qu’on me fasse la morale, et celui de me laisser faire. France culture est désormais transformée en groupe d’influence, en lobby anti-hétéro monomaniaque. Chaque jour, dans presque toutes les émissions, nous avons droit au couplet moralisateur de la plus impudente équipe de bourreurs de mou qu’on ait connue depuis la fin des grandes dictatures du XXème siècle. Ils nous font chier en permanence avec l’apologie de figures féminines dérisoires de la peinture, de la philosophie ou de la physique quantique. L’Histoire s’est faite sans elles, le constat est pourtant simple. Plutôt que de prendre cela comme le point de départ d’une ère nouvelle où les femmes vont nous montrer enfin de quel bois elles se chauffent, ces révisionnistes tentent de nous faire avaler que Axiothée de Phlionte mérite autant notre intérêt que Socrate, et que ce dernier, héros forgé par la phallocratie, est une sorte d’imposteur… »


J’ai parlé de ce coup d’Etat à plusieurs amis, en leur disant que désormais, France-Culture culturera sans moi. Devant leur incrédulité, j’ai dû refaire l’expérience rapportée ci-dessus : trois ou quatre fois j’ai obtenu un succès quasi immédiat : on allume la radio, on écoute : Pan ! les violenzfétofam ! Bing ! balançons des porcs ! Vlan ! la sexualité non-binaire des enculés ! le drouahalanfan des abstinents trans-genrés racisés au niveau du zob ! Une dernière fois, il y a peu, avec un voisin, je tourne le bouton et entends, aussi médusé que lui : « …il faut le dire, les femmes-fontaines, ça existe ! ». Les rigolades qu’on s’est payées…


Je ne reproche pas à France Culture d’être « de gauche », comme je ne lui reprocherais pas d’être « de droite », je lui reproche d’être progressiste, d’être moderne et totalitaire, comme l’époque dans laquelle nous vivons. Chaque fois qu’une opinion s’y exprime, elle est convenue, elle sacrifie à la morale en place, ou plutôt à celle, assez nouvelle en tant que telle mais héritière des plus essoufflés gauchismes, qui déferle jusque dans nos bras , depuis les campus amerloques, pour intimider nos fils et nos compagnes ! Et ce vocabulaire de faux-culs ! D’invraisemblables tartuffes prétendent que les idées « de droite », ou réac, tiennent le haut du pavé : a-t-on déjà vu un progressiste sommé de s’expliquer devant le tribunal médiatique sur une de ses opinions ? Un type qui adore le foot féminin, par exemple, s’est-il fait lyncher sur les réseaux antisociaux ? A-t-il dû s’expliquer à la télé ? Un con qui adore la GPA et tartine sa biscotte avec de la PMA chaque matin, doit-il justifier sa position en se défendant d’être un extrémiste, un dégoûtant, un ennemi du genre humain, un nazi grimé ? Non. Les idées « réac » ont certes le vent en poupe partout, mais pas dans les médias. Ce qu’on entend dans les bistrots, dans les écoles (les salles de profs, par exemple), dans les entreprises, ce qu’on voit dans les bureaux de vote et ce qu’on lit dans des ouvrages critiques n’est pas du tout le même refrain que celui qui domine les médias, lancinant comme un acouphène infernal : réformes ! genre ! femmes ! migrants ! Europe ! progrès ! sexualité innovante au cœur des territoires ! transhumanisme ! transfrontiérisme ! balance-ton-porc ! racialisme ! blackfesse !

Je dois reconnaître que je n’ai pas totalement abandonné France Culture, j’ai abandonné son flux. Je me repais désormais des émissions que je sélectionne comme un eugéniste sur le site internet, et écoute quand bon me semble. Je suis devenu moderne. J’évite ainsi le militantisme le plus exalté, les informations (dont je me tamponne le fondement), les thèmes courus d’avance et la propagande la plus frontale. Les bonnes émissions existent encore ; je déplore qu’à part Finkielkraut, aucun animateur n’ait le courage de dire crânement à l’antenne qu’il ne se soumet pas à l’ordre politiquement correct.

La coupe du monde de football féminin donne une nouvelle occasion de déconner à pleins tubes, et pas que sur France-Cul. Les femmes étaient partout présentes, elles se font déferlantes. Et l’humanité est sommée de se pâmer d’admiration, sans regimber. Finkie n’est pas le seul à ne pas aimer ce sport-là, des millions de gens se foutent TOUT A FAIT du football féminin, des millions ! Et parmi ces gens, des femmes aussi, par millions, par milliasses ! Et moi donc ! Je précise : je vois sans déplaisir un bon match de foot de temps en temps (pas trop), avec des athlètes qui courent et sautent et forcent et défoncent des filets à trente-cinq mètres, avec des gardiens de buts capables de voler dans les airs, des arrières avec des corps tractopelliques, des phases de jeu d’une rapidité bigrement étonnante, des gestes techniques millimétriques et virevoltants. Mais si c’est pour se farcir des joueurs (joueuses, dans ce cas) lents, souvent faiblards techniquement, des gardiennes de but manifestement trop petites pour pouvoir prétendre à quoi que ce soit dans des cages disproportionnées, pas question ! C’est qu’on s’emmerde énormément devant un match de foot entre femmes, voilà la chose ! Quand j’étais petit, les joueuses de tennis offraient elles aussi ce type de spectacle lourd, interminablement lent, soporifique et frisant le ridicule. La Navratilova, par comparaison, c’était Gulliver ! Elle se baladait, elle te leur mettait des branlées pas possible, ça faisait peine à voir. Et puis, les choses ont évolué, les joueuses sont devenues plus athlétiques, elles ont fait ce qu’il faut (je ne veux pas savoir quoi) pour jouer désormais un jeu qui se regarde sans bailler (enfin, n’exagérons pas, ça reste du tennis, un des sports les plus tartes de l’histoire). Tout espoir n’est pas perdu, footballeuses de mes deux !


L’événement n’est pas la coupe du monde de foot féminin en elle-même (la France va perdre, de toute façon, et l’on parlera d’autre chose), c’est le fait qu’un homme public ne peut pas dire qu’il n’aime pas ça sans déclencher le feu des ligues de vertu. En France, il reste possible de ne pas aimer le football quand ce sont des hommes qui jouent. Mais le foot des dames, pardon, au garde-à-vous, tous en chœur, alléluia et qu’on n'entende qu’une seule voix ! Tout ça n’est qu’une construction factice, un édifice d’admiration fabriqué sur du vide : personne ne connaît les joueuses et on voudrait nous les faire admirer non pour ce qu’elles ont fait (gagner une putain de coupe, par exemple) mais pour ce qu’elles sont : des femmes. Qu’elles aillent se faire faire un petit pont ! Les médias défouraillent leurs superlatifs comme si on évoquait le Brésil de Pelé ou les Pays-Bas de Johan Cruyff : merde, c’est nous prendre pour des cons ! Il y a déjà bien trop de football masculin dans l’espace public et dans l’univers mental des Français, souffrez qu’on ne jubile pas tout-à-fait d’y voir rappliquer les gonzesses !

Mais comme tout cela n’est que pure propagande, on y chercherait en vain de l’honnêteté, de la logique ou des faits. S’agitant comme d’habitude dans un collaborationnisme hystérique, la presse déploie les codes enthousiastes ordinairement réservés aux « grands événements ». Elle évoque les joueuses comme si elles étaient célèbres et déjà couvertes de gloire, alors que personne ne les connaît en dehors de leurs voisins de quartier, et que seuls leurs maris et leurs mères les admire. On diffuse des montages où des joueuses sont comparées à Griezmann, pour souligner qu’elles gagnent moins de pèze que lui et dénoncer l’injustice censée en découler. Mais la plupart des joueurs masculins dans le monde gagnent moins que lui, bande d’ahuris ! Allez pas chercher Griezmann, avec les mains attachées dans le dos et une seule chaussure, il leur plante vingt buts, à vos championnes. On vient d’apprendre que Lionel Messi est le sportif le mieux payé dans le monde (127 millions de dollars en un an !) ! L’indécence des salaires pratiqués dans le sport professionnel reflète aussi l’indécente inégalité des talents. Si vous n’en avez pas, faites autre chose.

La comparaison hommes-femmes dans le sport est une curieuse impasse pour les féministes, qui s’y risquent pourtant. C’est qu’ils ont décidé de bannir l’honnêteté de leur discours et de sur-compenser l’inégalité biologique des êtres par un constructivisme idéologique aberrant. On passe de l’idéal d’égalité des droits et des dignités, largement partagé, à une prétendue égalité physique dont les enfants, dès l’âge de 8 ans, constatent qu’elle n’existe pas plus que le Père Noël. Pour le féminisme performatif, si l’on clame une connerie avec suffisamment de vigueur et à grands coups d’avocats, elle devient vérité ! Avec ces féministes-là, ce n’est plus à chacun ses idées, c’est à chacun ses faits. Le Figaro tente grossièrement de nous faire croire qu’une footballeuse, gardienne de but de niveau national (au Canada), « défie les hommes sur leur propre terrain », alors qu’on apprend qu’elle a certes joué avec des hommes, mais dans un match de 4ème division… sans rien nous dire de la valeur de sa prestation, d'ailleurs. Ce redoutable quotidien nous présente même son parcours comme symptomatique d’une sorte de pré-carré masculin : au bout d’un moment, la gardienne se vit opposer un règlement de non-mixité, comme si ce type de règlements dans le sport avait pour mission de protéger… les hommes ! On se demande à qui s’adresse ce monceau de stupidités. Qui croira qu’une femme peut rivaliser athlétiquement avec des sportifs de haut niveau ? Qui le souhaite, d’ailleurs, qui en aurait quelque chose à secouer ?


Une des grandes originalités notre époque, c’est que les faits les plus solidement établis y sont de plus en plus souvent présentés comme des sortes d’opinions privées, qu’ils sont attaqués comme tels et qu’on doit les défendre comme s’ils étaient nouveaux, comme si le monde recommençait ses hypothèses à chaque nouvelle génération. On a parlé de la crise de la transmission : on n’avait pas prévu qu’elle porterait ses effets jusque dans le savoir établi, voire la science. Le doute méthodique est devenu fou, il se répand partout sans discernement, renforcé par une perte générale de confiance dans ce qu’on est censé avoir en commun. Un savoir, des certitudes, des connaissances éprouvées n’ont plus aucune valeur aux yeux de ceux qui prétendent, entre autres choses, que les sexes ne sont que des conventions arbitraires, que les enfants en savent plus long que les parents, que les êtres humains sont interchangeables ou que la mort peut être vaincue. Ces gens-là forment une race nouvelle, des mutants qui ne désirent aucun compromis : la tabula rasa, c'est chaque matin ils y dévorent leurs biscottes !

Ainsi, devant l’impudence des néo-féministes, devant les mensonges éhontés que la presse leur permet de diffuser, on a presque honte de devoir rappeler les faits, comme on aurait honte de devoir à expliquer à un adulte que la terre tourne autour du soleil et non l’inverse. Quand on a un peu de cœur, on est peiné du spectacle de la grande ignorance, et de l’humiliation qu’elle inflige à ses fidèles. Mais nos féministes sont décidément trop arrogants et ne méritent pas notre mansuétude. Alors, il faut rappeler que l’équipe championne du monde de football féminin a perdu 5-2 contre une équipe de jeunes garçons de 15 ans de Dallas, au Texas (U15). Imaginez le niveau de ces jeunes puceaux texans, dans un pays qui joue très peu au foot. Est-ce que quelqu’un aurait l’idée de diffuser des matches de U15 à la télé française et de survendre la chose en clamant, contre l’évidence, que le spectacle est formidable ?

Il faut savoir que dans le monde inversé qui est le nôtre, il suffit à certaines personnes de « s’identifier comme femme » pour le devenir. Certains féministes sont tellement imbus d’eux-mêmes qu’ils prétendent que leur affirmation vaut réalité, et les autorités, ici ou là, leur donnent tout moyen d’y croire. Ainsi, un jeune lycéen américain de 15 ans, Andraya Yearwood, participe à des compétitions de sprint inter-lycées contre des filles. L’astuce : il se déclare fille, tout simplement. Transgenre je suis, qu’il brame, quoique son chibre et ses roubignolles continuent de peser dans son slip kangourou. Evidemment, il gagne. Laurel Hubbart, haltérophile, fait de même. Après une carrière en tant qu’homme, il se met à dire qu’il s’identifie à une femme, obtient l’autorisation d’affronter des femmes sur son terrain et… emporte la victoire en soulevant 18kg (!)de plus que sa dauphine. On apprend même que, pour n’avoir pas à l’affronter, certaines haltérophiles s’évertuent à perdre du poids, espérant passer dans une catégorie inférieure où le Musclor tricheur ne sévit pas… Pour ceux que cela amuse, l’histoire de « Mary Gregory » mérite le détour : encore un haltérophile qui se maquille et se laisse pousser les cheveux, clame qu’il est une femme et bat quatre records mondiaux féminins. Y’a des mecs qui n’ont pas honte !

La liste des conneries commence à s’allonger, et n’a pas encore donné tout son potentiel comique. D’ailleurs, pour prouver que les transgenrophiles radicalisés se trompent lorsqu’ils soutiennent qu’un homme n’a pas d’avantage physique sur une femme (on en est là : pour qu’un transgenre puisse affronter sportivement des femmes, il suffit de nier qu’être un homme vous donne un avantage physique…), le rappeur anglais Zuby a eu une idée cruelle : il a diffusé un film où on le voit soulever de terre un haltère de 260kg. Et alors ? L’affaire tient en un détail : il affirme que pendant l’enregistrement de cette vidéo, il s’est identifié à une femme. Donc, suivant les prétentions des transgenres eux-mêmes, son record (car c’en est un) ressortit à la catégorie féminine ! Il a prouvé par l’absurde ce que tout le monde (sauf les progressistes) voit immédiatement comme absurde. La presse française n’a pas jugé bon de diffuser cette petite information : je n’ai trouvé qu’une seule occurrence en français sur Google... Diversité, pluralité d'opinions, rapport scrupuleux des faits : la presse française!

Faut-il s’alarmer des délires de ces cons ? Oui. Les transgenres performatifs et les propagandistes surarmés d’un sport qui n’intéresse personne forment une minorité bigrement agissante, qui utilise l’intimidation morale et l’arsenal des lois, modifiées pour leurs desseins, pour renverser l’ordre dans la société et dans les crânes. J’ai personnellement assisté à des débats (ubuesques) où une partie soutenait qu’un enfant de quatre ans a bien le droit de décider ceci ou cela pour lui-même (je n’ose rapporter de quoi il s’agissait). Ces opinions émanaient de jeunes gens diplômés de l’enseignement supérieur, bien privilégiés socialement, mais qui semblaient avoir tété le sein de la Propagande sans jamais se demander s’il était possible de se nourrir autrement. Cons comme des manches est l’expression qui me paraît décrire le mieux ces détenteurs de Masters prestigieux. Aucun flair, aucune culture, aucun bon sens, aucune expérience : tout ce qu'il faut pour ouvrir sa gueule. Sans être transgenres eux-mêmes ni adeptes de théories trop élaborées, ils avaient en commun une perméabilité totale à tout propos relativiste, une vision du Bien semblant sortir de la Bibliothèque rose et une cécité radicale face à toute idée de norme, de règle, de certitudes, de connaissance ou de contrainte. Le bien commun, connaît pas ! L'intérêt public, itou ! Des droits, des droits, des droits ! Le spectacle de ces universitaires déconnants est le meilleur plaidoyer pour l’analphabétisation volontaire des enfants : si c’est pour devenir aussi bêtes, autant leur faire économiser les années passées dans les écoles! Qu’ils rampent, qu’ils grognent et regardent la télé, ça reviendra au même et coûtera moins cher à tout le monde.

20 commentaires:

  1. La partie sur le sport m'a fait penser à ce grand classique : https://wearetennis.bnpparibas/fr_FR/articles/2013/04/09/karsten-braasch-le-fumeur-qui-a-ridiculise-les-soeurs-williams

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  2. Ma compagne est prof. Donc : de gauche. Ca fait des débats intéressants, vous pouvez me croire. C'est super marrant de la voir vaciller devant des arguments du genre de ceux-ci. Merci le CGB d'alimenter nos soirées. (Je tiens bon, je vous rassure)
    Mon jeu favori depuis quelques temps : mettre France-info dans la bagnole, et couper dès qu'on entend un propos propagandiste, quelque soit le sujet évoqué. Eh ben, même quand ça cause cinéma, on tient 15 minutes max. La dernière fois, parlant d'un film, le président Poutine était appelé :le président "ultra-nationaliste" Poutine. Un qualificatif totalement hors contexte. Je n'ai jamais dépassé la demie heure, et je pratique l'exercice depuis une bonne année. Après je remets un bon coup de Deep Purple, par exemple : ça nettoie.

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  3. Deep Purple, nationalistes radicalisés bien connus...

    Mais France Info, c'est hors-catégorie. C'est une radio qui émet en direct depuis l'Olympe, y peuvent pas faire autrement.

    Sur Youtube, quand on mate une vidéo de l'émission de Frédéric Taddeï (Interdit d'interdire, diffusée sur RT) une "alerte" avec le panneau de signalisation idoine s'affiche immédiatement en dessous : "RT est un média partiellement ou totalement financé par le gouvernement russe". Ouaip ! Rien à voir avec Radio-France, donc, qui est financée par Dieu.

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  4. Alphonso Pistachi Chasseur d Éoliennes19 juin 2019 à 14:03

    Un grand cru ce texte, Andy Kaufmann avait déjà tout compris à son époque; j invite donc chaque CGBiste à jeter un œil sur l excellent Man on the Moon, en particulier les scènes de catch intersexes...

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  5. Merci pour les compliments, ravi que ça plaise...

    Alfonso anti-ventilo, tu parles que je l'ai vu man on the moon, excellent dans mon souvenir, mais je me souviens plus du tout de scènes de catch dont tu parles. Alzheimeeeeeeeeer !

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  6. Orage
    France culture a chuté d'un coup dès l'arrivée de Laure Adler.

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  7. Merci pour cet excellent texte.
    Faites-en un (ou deux) sur la scie bête et la scie appât, svp. On a hâte de vous lire.

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  8. Ah, France Inter, c'est stratosphérique. Ils planent au-dessus du monde, ils sont cons entre eux, dans les nues, ils flottent loin des miasmes populaires. J'écoutais encore France Inter du temps des Mermet, Levaillant, Lodéon, Hees, Artur, Averty, Lenoir, etc, et je triais sévèrement mes émissions; mais le niveau a tellement été tiré vers le bas, les propagandistes s'y ébattent avec tant d'auto satisfaction que ce n'est plus possible, non! Et la place faite aux humoristes lamentables interdit à l'homme de goût (que je suis!) d'y remettre jamais les oreilles. Pouah !

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  9. Oui. Je crois que France Inter a touché un tel fond et depuis si longtemps qu'elle ne peut plus faire partie de cette discussion. Je n'en recommande l'écoute qu'à l'issue d'une journée noire où l'on a appris son licenciement, son divorce, un dégât des eaux non remboursé... et où l'on a plus grand chose à perdre.

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  10. Tentative France-Inter il y peu : -le "nécessaire" accueil des migrants au lieu de -l’accueil des migrants. Au bout de 3 min et 22 sec d'écoute. J'ai donc fermé le bec à ces cons, et basculé sur mon Ipod. J'ai mis une belle musique d'été : Super Strut, d'Eumir Deodato. Après une journée noire comme l'évoque Xix, vaut mieux se finir la-dessus à grandes lampées de tequila Cuervo Gold, plutôt que France-Inter.

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    1. * 'Tain, Dude, je connaissais pas Super strut, t'as bien fait d'en parler ! De Deodato j'avais entendu un truc pas terrible, très années 80 (c'était peut-être dans les années 80, va savoir), mais la période 70's m'a l'air excellente (le bassiste est pas piqué des asticots). En revanche, je suis pas trop tequila; en ce moment c'est plutôt la bonne vieille bière bien fraiche : que celui qui n'a jamais eu soif me jette un billet de vingt ! Deodato à la bière, ça fonctionne aussi -
      * Anonyme de 14:22: je donnerais cher pour faire parler une "jeune procureuse de 23 ans, fraiche émoulue des bancs de l'école, pour voir. Pour voir ce qu'elle connaît, ce qu'elle est capable de dire sur un sujet quelconque : la mort, la douleur physique, la haine, le cinéma russe, la bière. Je donnerais cher !

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    2. Le mec a totalement raté les '80, comme beaucoup. Son meilleur album est "Love Island", qui contient une super reprise ultra lente de "Take the A train".
      Ici le titre pricipal : https://www.youtube.com/watch?v=IZgid4KgY0s
      Parmi les musiciens : Georges Benson, Larry Carlton, Randy Brecker, Philip Bailey, et d'autres...
      A consommer avec une bonne bière bien fraiche.

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  11. votre fin de texte sur ces jeunes universitaires qui n'ont rien vu ni connu et qui prétendent savoir m'a rappelé une récente sortie médiatique due Dupont Moretti qui souhaite la disparition de l'école de la magistrature, au motif qu'on ne peut être juge si on n'a pas un peu vécu avant. J'approuve totalement. C'est une évidence. Mais là n'est pas mon propos. Le fait est que deux ou trois jours à peineaprès cette sortie, France 2 nous diffusait un portrait élogieux d'une jeune procureur de 23 ans, tout juste sorti de l'ENM....
    Le hasard en la matière n'existant pas, je suppose que toute la gauchiasserie aux manettes dans ce pays se tient les coudes.

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  12. oui c'est difficilement écoutable, faut vraiment choisir sévèrement ses émissions, mais en gros toutes les thématiques sont vues à travers des lunettes quadricolores: lgbtva (comme je dis c'est les lgbt + tva, ça fait dans leur langage lgbtqi+ ou que sais-je), migrants, femmes, écologie...si bien qu'on va avoir des trucs du genre, la place des lgbt dans l'antiquité...ou les inquiétudes climatiques chez les femmes bamabaras sous la colonisation...
    J'ajouterai que l'arrêt de l'émission de Onfray l'été est une très mauvaise décision mais ce n'est que FranceCulture, ça va plus loin, allez voir les cours du Collège de France, le thème sur les migrations traitées par François Héran est juste à rire....
    J'essaie d'imaginer quelle serait la tonalité s'il y avait la même propagande mais contre les migrants du genre, "On a atteint un seuil de non-retour", "invasion..."

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    1. «on va avoir des trucs du genre, la place des lgbt dans l'antiquité»

      L'émission sur France Culture «La Fabrique de l'histoire» — excellente au demeurant — a déjà traité de ce genre de thème.

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    2. non, c'est pas vrai?
      lequel?
      je l'écoutais avant, lorsque mes associés me laissaient une matinée libre (mon vieux jakob, tu vais te faire une surchauffe au neurone et tu vas crever comme un con) mais aujourd'hui c'est vrai que quasiment plus
      à la place je chante comme un demeuré sous la douche, dans la cuisine et en moto

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  13. Une petite remarque sur le tennis féminin, il n'y a eu aucune amélioration depuis l'ère Navratilova, c'est même en réalité tout l'inverse. En misant sur la performance physique, les femmes ont développé un jeu stéréotypé, singeant celui du joueur mâle sans jamais atteindre sa superbe (l'impression de lenteur vaut toujours en 2019), mais surtout en sacrifiant toute espèce de créativité. Le tennis féminin n'a du coup plus aucun intérêt. Le niveau de jeu moyen a baissé, les joueuses sont constamment blessées et extrêmement irrégulières sur une saison, sauf peut être Serena williams qui possède un physique hors norme. On rappellera tout de même que cette dernière fut humiliée 6-1 en 1998 contre le 203ème joueur mondial masculin qui, taquin, se permit le luxe de se griller une clope au changement de côté.

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  14. nou sommes ce jeudi 28 novembre 2019 en pleine grève de radio vronze
    en conséquence vronze ku ne nous tympanise plus les zoreilles avec le propagandisme LGBTQI+( qui signifie lesbien gay bi queer-?- trans indifférencié et + pour autre chose, on ne sait quoi ,ça reste à inventer lorsqu'on aura une idée pour faire chier le monde ) et les violansfétzofam
    par contre leur disc jockey a pris la main sur la muzak d'ambiance
    et il y va , le bougre!
    ainsi j'ai pu entendre pour la première fois du bashung sur vronze ku
    ça mérite d'être noté
    et puis hier matin, surprise , une femme qui chantait une complainte éroticopoëtique, les dents serrées , ça donnait un truc comme ça
    "viens mon beau cheval fougueux dans le giron de maman
    viens tu ira sur le chemin le plus glissant
    laisse moi goûter ta sueur commestible
    ....."

    et tout à l'avenant
    manque de bol,jamais la moindre précision sur l'artiste ou l'oeuvre interprétée

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