23 juin 2018

La capoeira - l'escroquerie de la décennie !



La capoeira - recommandée par les grands marques de lessive

(Noter les dreadlocks du Blanc en train de se péter les adducteurs et la crédibilité ethnik obtenue grâce à l'intermittent du spectacle qui fait dans son slip, sur la gauche - Sponsorisé par ZARK aux enzymes gloutons, groupe Colgate (c), France, début du XXIe siècle).
Soyons nuancés : la recherche addictive d'authenticité exotique caractérise les connards qui nous entourent.



Pour ceux qui voudraient user leur force, faire les costauds ou se donner des frissons, la boxe française serait parfaite dans une époque normale où on préfère naturellement ce qui est proche de soi. A la limite la boxe anglaise (celle que je pratique). Que nenni. Aujourd'hui, comme on le sait et voit tous les jours (cf. les bouddhas (Ici) , l'aventure de pacotille ( là!), les danses tribales ( Zouma!!) le yoga (), le quinoa (Ici, on vous dit!), tous les trous du cul vont voir "ailleurs". Attention, pas les trucs du vrai vivre-ensemble, hein! Pas le MMA. Ni le Systema ou le Krav-Maga, les trucs de rebeu ou d'anti-rebeu. Encore moins la base de tout -- la ou les boxes.

Non. Le truc coooooooooooooooooool du moment, le geste "in" du jour, c'est la capoeira. Un truc brésilien. Ni un cocktail ni une danse. Encore que... Officiellement, c'est un art martial, l'art martial des esclaves enchaînés, les gars, attention !... Pas une association de quartier bobo qui n'ait ses cours de capoeira, pas la moindre fête d'école qui ne voit un père faire le zouave avec ses figures de style à quatre pattes ou le gauchiste de l'association "Céu Azul", "Horizontes distantes" (en portuguèche, ça fait mieux) nous vendre sa camelote avec une démonstration qui confine au ridicule.

La capoeira, c'est un exotisme qui valorise son blaireau, un ersatz de baston pour que les classes moyennes progressistes s'encanaillent, un peu l'équivalent de ce qu'était le judo dans les années 1970 -- trois minutes de branlettes virevoltantes et trente secondes de "fight" dans le vide.

J'ai trouvé ça, l'autre jour, dans ma boîte aux lettres défoncée par les caïds à capuche qui produisent 30 % du PIB de mon quartier grâce au shit : "Après les sous-vêtements et autres accessoires de capoeira, voici pour vous, les fashion-victimes nombreuses, le déo pour capoeiriste au guarana. Scrutez votre écran télé, c'est la dernière pub d'Ushuaia !!! Il vous le faut pour le prochain capo-festival ! Le plus de notre association : Le scoop ! Durex annonce un nouveau préservatif aux couleurs du drapeau brésilien et au goût acerola -- ça va chauffer sec dans les caleçons cet été. Brésil, Brésil oblige!!!Vi-vaaaaaaa capoeiraaaaaaaaaa!".
  

Un examen rapide des pubs sur le Net vous montrera que, comme pour les danses exotiques, les Blacks/métisses sont les plus nombreux à professer. A croire que la capoeira est au métis sud-américain ce que la cuisine chinoise est au Chinois, un job légitime, un filon. Et là, on ne parle pas de délit de faciès, n'est-ce pas les gars?! La capoeira, c'est un fromage pour les intermittents métissés.



Si le prof est Black, c'est du sérieux !

(Yoga capoeiriste dans un milieu spirituel new-age)



Maintenant, parlons technique. Je vois très peu de KO dans la capoeira. Je vois surtout des types tourner dans leur coin, se fatiguer à virevolter, frimer pour rien, sans protection, au sol, comme s'ils avaient des chaînes aux pieds. Je comprends bien l'intérêt pour des esclaves avec des fers de se débrouiller pour inventer un truc pour se défendre, mais quel est l'intérêt quand on n'est pas esclave? Pourquoi se battre au sol, en dépensant une énergie folle en mouvements inutiles, quand on peut rester debout et - surtout - face à l'adversaire, y compris en distribuant des kicks ? A la boxe anglaise, pour quinze reprises d'entraînement, il peut arriver de faire 5, 7 rounds sur le ring, avec un sparring-partner, de travailler des exercices de contact, voire des conditions de combat intenses et qui peuvent mettre KO, voire KO total. Par contraste, la capoeira, c'est la gesticulation martiale exotique de celui qui ne veut pas risquer de s'en prendre plein la tronche, des effets de dindon.

Maintenant, dans la rue, c'est autre chose. Moi, je compte sur la boxe pour faire de la place, sur un peu d'aikido pour écarter les mains romeuses, et sur des mid-kicks pour faire reculer un groupe d'emmerdeurs.

Dans notre milieu de boxeurs, MMA, Systema et autres arts martiaux totaux, circule cette vidéo de combat entre un capoeiriste et un boxeur - le résultat est définitif et nous fait tous marrer à chaque visionnage :  

 BOXE > CAPOEIRA

Alors un conseil, les gars : quitte à se défendre dans la vraie vie, laissez tomber la capoeira. Autant essayer le Disco.


8 commentaires:

  1. dans "Tekken" c'est très efficace en tout cas Sinon je pense que le principal interet de la capoeira, c'est de faire des mouvements imprévisibles pour surprendre l'adversaire comme la boxe de l'homme saoul chinoise

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    1. Le principal intérêt de la capoeira est surtout pour les noirs et les métisses de faire reluire les Marie-Chantal à la peau blanche du tertiaire en manque d'exotisme.

      Ceci est aussi applicable pour la salsa, kizomba et autres musiques de n****s, euh... prête-plumes

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  2. Et, naturellement, ça se pratique avec de la musique pénible à fond, histoire de faire ch... tous les autres clubs qui partagent le complexe sportif. Comme l'aquabiking, autre truc débile, où une minorité fait ch... tous les nageurs du bassin voisin avec Madonna ou Claude François.

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    1. T'es gentil Dude, tu dis pas de mal de Cloclo sur ce blog !

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    2. Quelle est cette règle ? Tu nous fais un coming out ?

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  3. Kevin, ta vidéo est un gros fake : c'est tiré d'un film. T'as rien prouvé. C'est comme si je voulais démonter que la boxe c'est de la blague en t'invitant à regarder ceci : https://www.youtube.com/watch?v=btLDdpf9YAE

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  4. c'est exact que la vidéo est tiré d'un film. Je l'ai appris hier. Cela n'enlève rien aux aspects techniques définitifs : la capoeira est aux arts martiaux, ce qu'un travelo brésilien est à la femme : un ersatz (ça veut dire "imitation de remplacement" en allemand). Dernier poing (avec un "g"): la boxe n'est pas une blague.

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