6 septembre 2015

Memento mori

Bureau d'accueil

La compassion se déchaine.
La culpabilité, un knout fou sur des culs nus.  
Je suis Charlie dit aujourd’hui : Je suis Aylan, Je suis Syrien.

Les artistes sont sortis du bois. Comme d’habitude, ils ont La main tendue. Ils sont 66 artistes, en attendant de se compter 666.

Les politiques sont en boucle sous les jupes de la République, la place. Ces impolies tiques qui nous parlent de fraternité, d’égalité, d’espace de solidarité.

Ce qu’il reste d’EELV est sorti de sa forêt de poils de cul.
Les Cocos, on imagine la prochaine fête de l’Huma : hôpital psychiatrique à ciel ouvert, égout de démence qui montre tout. Venez comme vous êtes : hystériques.
Faut dire qu’ils n’ont plus que ça les pauvres : les réfugiés.

Les réfugiés ?
Backdraft dragster. La migration est retournée à ses cigognes.
Le statut juridique, octroyé en masse.

C’est pas que ça sente mauvais, le sapin, le tabac, le roussi. C’est pas que tout ça pue la gangrène de l’obscénité. C’est juste que là, on voit difficilement comment ça pourrait être plus mort.

La photo d’un enfant sauvé succède à la photo de l’enfant mort, celle que manifestement, tout le monde attendait depuis longtemps. Le sensationnel fait toujours sensation, on dirait bien recette. 

Il ne faudra pas oublier que toutes les grandes consciences qui aujourd’hui se lèvent à deux rats du sol se sont gargarisées du Printemps arabe.
Il ne faudra pas oublier qu'elles ont toutes souhaité, ô les pacifistes aux mains pleines de pierres, qu’on intervienne en Lybie et en Syrie.
Il ne faudra pas oublier qu’elles ont ri au lynchage de Kadhafi et prié on ne sait quel panthéon de divins impérialistes esclaves du Veau d’or dollar, pour que Bachar Al Assad subisse le même sort.  
#Notinmyfeuilled'imposition
Il ne faudra pas oublier, il ne faudra rien oublier de leur absence totale de lucidité, de leur bêtise criminelle, de leur morale néocoloniale, de leur impérialisme gentil qui fait des bisous comme on fait larguer sa bombe à un drone juste avant l’heure de la cantoche.

Les Flambys, Hollande, Juppé, et consorts pensent qu’aujourd’hui, il est temps de bombarder DAESH... Les téléphones ont sonné : vous avez un coup de fil en PCV de la Maison Blanche.
Après les avoir épaulés, armés, cajolés de leur cynisme, à moins qu'ils ne soient de parfaits débiles mentaux, nos toutous made in France aux laisses made in USA jappent à tout va. 

Combien d’enfants morts sous LEURS bombes et LEURS belles déclarations.
Ceci n’est pas une question.
Ceci est un acte d’accusation.

Et aujourd'hui ils vous intiment : à vos serpillères citoyens !


2 commentaires:


  1. "Les Flambys, Hollande, Juppé, et consorts pensent qu’aujourd’hui, il est temps de bombarder DAESH..."
    et de buter bachar el assad et pas forcément dans cet ordre là.
    ouais mais tous ces russes quand-même, quels géneurs!
    paco

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  2. A quand un Nuremberg bis ? L'UE, une belle merde.

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