2 mai 2015

Coup du parapluie, seins nus et muguet fané

Cours Armes improvisées par Bruno Gollnisch

Le 1er mai aura été secoué non agité en 2015.  

Secoué. Confer les journalistes du Petit Journal victimes du coup du parapluie de Bruno goGollnisch et autre bourre-pif de quelque goGolgoth bas de front(-iste) lors du traditionnel rassemblement du FN au pied de la statue équestre de Jeanne d’Arc, place des Pyramides, rue de Rivoli.

Secoué. Confer les Femen au balcon, toujours lors de ce même rassemblement bleu Marine blanc rouge. Seins nus, salut nazi à la main, leurs corps banderoles homme-sandwich bariolés de slogans coups de poing sur les i très master I en marketing politique, option antifa, promo Clément Méric - Heil Le Pen, ou un moins inspiré Le Pen Top fasciste - les militantes féministes furent quasi trainées par les cheveux par le service d’ordre du Front National devant une foule hystérique éructant de haine et faisant voler les noms de vertébrés tétrapodes ailés, traitant ces demoiselles de « salopes ! » ou autres « salopes ! » L’unanimité, l’imagination, même nombre de syllabes, c’est à peu près tout rayon points communs.


Jeanne d'Arc : "Y'avait du monde au balcon cette année !"
Non agité. Confer les différents défilés syndicaux : 12 000 participants au total. On peut dire que le 1er mai a fait pschitt en 2015. Même en ces temps de chômage de masse et d’asservissement pervers et machiavélique par la promotion de la liberté individuelle. Mais faudrait ressusciter Allan Kardac pour faire tourner les tables, les serviettes et l’esprit de 68 ! Un Macron n’y suffit pas ! Selon un sondage Odoxa, les patrons sont d’ailleurs plus populaires que les syndicalistes. C’est Gattaz qu’est gâté.

En résumé, pour le Spectacle, le FN, c’est comme la Samaritaine : il s’y passe toujours quelque chose, il offre toujours de quoi divertir le mouton téléguidé. Ainsi, si le Spectacle n’est pas mort d’ennui ce week-end, il le doit au Front National. A moins que la plus-value showtime ne soit à créditer aux militants qui le combattent frontalement : les journalistes d’opinion du Petit Journal et les Femen.

Au CGB, on a tous un CAP bouddhiste et un bac pro atémi dans la gorge, alors on pèse nos mots et on les dits cash. On roule pour personne. On décrit juste la catastrophe qui arrive tous les jours de tous les côtés, nuance. On a le regard nyctalope mais on voit pas de panneau Exit. Nulle part. C’est-à-dire partout. C'est Sortie de l'Histoire, Sortie de piste, Sortie de route. Sans issue.

Alors ok, relevez les tablettes et activez les boites noires : journalistes du Petit Journal,  Femen, même combat. On enfonce les portes ouvertes en mode RAID.

Tous sont des militants qui sont allés au clash, à la rencontre du camp opposé, de leurs adversaires.
Alors on va ni singer la surprise ni l’indignation.

Le petit numéro de héros antifa que ne manquera pas de servir lundi Yann Barthès n’y changera rien. Les trémolos de ses collègues spectaclistes servant chaud le fast-food démocratique avarié des fachos qui ont attaqué, voilé, violé, gangbangué, la liberté de la presse non plus.

Le Petit Journal rejoue les Thermopyles sans Leonidas
Evidemment, en nos temps d’hypocrisie généralisée, toute expression de violence physique disqualifie d’emblée - bien sûr, cette vérité ne compte pour rien dans les ghettos de l’Apartheid french touch, où là, la violence brute, brutale, débridée, est un moyen d’expression, on a envie de dire un moment de partage.
De surcroit, en l'espèce, on peut directement éluder légitime défense et excuse de provocation car c'est joker carte de presse et gougouttes à l'air ! Attention : défense d'afficher esprit critique sous peine de mise à l'amende. C'est verboten.
 
Le fait est que les journalistes du Petit Journal, s’il leur arrive de fournir un travail de qualité, trainent une batterie de casseroles à leurs culs roses de bébés babouins dans l’art du camouflage du réel/loi de la jungle. 

Derrière leur carte de presse, sésame d’objectivité, c’est parti pris et préjugés. Un fait qui se mesure dans le traitement des infos choisies, mais surtout dans le choix des infos traitées. 

On peut par exemple rappeler à quel point ils cherchèrent à caricaturer les cathos de la Manif pour Tous, quand ils fignolaient tout récemment le portrait des musulmans pour ne pas que le quidam Charlie ne les amalgame à nos bien chers frères Kouachi, des compatriotes ; allant jusqu’à caviarder leurs reportages pour cacher ce nibard qu’un Bouba aura plotouillé : « J’étais ni Charlie ni pas Charlie. » Le businessman sait parler à ses clients, ceux que le PJ (le Petitjournal Judiciaire) ne saurait voir... Ils sont pourtant légion.

Les journalistes du Petit Journal sont des militants. 
La liberté de la presse, ils la bafouent très bien tous seuls, à chaque numéro. 

On n'ira pas jusqu'à dire, à l'instar d'un Bouba concernant le massacre de Charlie Hebdo, que tout ça était mérité. On n'aime pas voir des gars sans défense se faire chicoter - on est loin du lynchage ! - encore moins des femmes, fussent-elles aguerries au close combat et en recherche d'émotions fortes - que voulez-vous, nous sommes atteints de galanterie aigüe, c'est-à-dire que nous sommes d'indécrottables machos - mais c'est le modus operandi des Femen ; l'évacuation brutale est le happy end de tous leurs happenings.
L'on se contentera d'affirmer que tout était plus que prévisible : évident. 
Recherché ?
Evidemment. 

A la fin, les journalistes du PJ ont leurs cartes de presse, les Femens leurs nibards, et le FN aura beau bouter le Diable hors de chez lui, l’Enfer restera toujours, par définition, terre d'élections des démons - confer Marion Maréchal-Le Pen qui a tendance à laisser certains propos explicites franchir la barrière de ses dents comme dirait Homère. Le fer attire de lui-même ses hommes. Et ses femmes, serait-on tenté d'ajouter.

Il est certain que ces situations auront un impact cliquet/nouveau tour de clé.
Et au milieu de cet égout qui montre tout coule la nuance. 
Om sweet Om. 
Seule contre tous.
Viendez sur l'Île aux Tatiana. La dernière possibilité d'une île. Le dernier refuge. L'ultime Home sweeeet Home...

6 commentaires:

  1. Parfait.
    Vraiment. Sans fayottage.

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  2. Bah, n'importe qui ayant la moindre petite expérience de la sécurité, même pour dépanner l'amicale des pompiers dans une fête de village, sait que tout ça, c'est pas bien violent...
    Les Femen ont plus été enserrés (enlacés?) qu'etranglés, et papy Gollnisch a fait tourner en l'air son parapluie....
    Quant aux mecs du Petitjournal, de toute façon tous les journalistes se font dessus,maintenant, dans les manifs un peu tendus. La camionnette BFM avait passé un sale quart d'heure à une manif' contre NotreDamedesLandes, et dans toute manif d'extrème gauche, les journaleux se font cracher dessus....
    De toute façon, on s'est tapé des mois et des mois de pleurnicheries des ManifpourTous sur la "répression de la police politique" en 2013. Alors les pleureuses de gauche jouent leur partition, c'est leur tour.

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    1. C'est sûr qu'on est loin d'un PSG qui fête son titre au Troca niveau manif à risque. Après c'est une guerre d'image et le FN l'a largement perdue.

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    2. Les Femen sont toujours évacuées violemment. C'est leur modus operandi qui veut ça. Les médias sont largement hypocrites de souligner la brutalité de l'évacuation au balcon, c'est sûr.

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  3. ca commencait bien mais ca fini en eau d boudin

    "Le fait est que les journalistes du Petit Journal, s’il leur arrive de fournir un travail de qualité ..."

    le sans culotte par definition n a aucune qualite ( c est racial)

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  4. kobus van cleef8 mai 2015 à 15:52

    j'aurais dit "clous du parapluie, seins fannés et muguet du cul"
    clous du parapluie ,ça se comprend , si le parapluie avait été lisse et peu agressif , on n'aurait jamais su que golniche avait cogné
    muguet du cul , ça se comprend aussi, le muguet c'est la candidose buccale qui survient lorsque après une antibiothérapie , tes muqueuses sont colonisées par candida albicans, un petit champignon , du cul , c'est lorsque c'est grave , ça descend jusqu'en bas, lorsque les gougnes se gougnottent jusqu'à la rosette
    seins fannés , c'est corrélatif, elles ont pas la tétasse conquérante , ça se voit à l'oeil nu

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