3 janvier 2015

Imbécile peut en cacher un autre



Qu’on me pardonne cette confidence personnelle : je suis fasciné par l’imbécillité. J’y consacre non seulement une partie de mon activité « professionnelle », mais aussi une partie de mes loisirs, de mon temps libre, de mes forces. Par les multiples formes qu’elle prend, l’imbécillité se révèle beaucoup plus riche que l’idiotie, assez monolithique dans sa brutalité. Quand on est idiot, quand on ne comprend rien, on est idiot tout simplement, sans ambiguïté, sans détours et sans rémission possible. « On ne naît pas plombier-zingueur, on le devient », a dit un grand philosophe. On naît idiot, et on le demeure, ajouterai-je modestement.

De son côté, l’imbécile peut exceller dans son art de multiples façons, dont la plus captivante (selon moi) est celle que la grande culture renforce. Il y a des imbéciles ordinaires, peu remarquables et peu différents en réalité d’un idiot quelque peu doué. Mais il existe une catégorie supérieure d’imbéciles, fortement dotés par la nature, capables et souvent conscients de l’être, intelligents au sens technique du terme, qui peuvent exceller dans leur domaine de compétence tout en crétinant dans les autres. Oui, quand l’idiot est à peine capable d’aligner deux mots cohérents, quand il patauge dans une syntaxe de gamer et trouve ses maîtres à penser parmi les présentateurs de jeux télévisés, l’imbécile, quant à lui, peut avoir fait Normale sup, il peut avoir un salaire annuel à six chiffres, il peut être ministre, philosophe, docteur en sciences ou grantartiste. Un ingénieur, quelle que soit sa spécialité, peut faire un imbécile de toute première catégorie. Quiconque a fait l’expérience de discuter avec des médecins, d’autre chose que de médecine, sera convaincu que l’imbécillité y recrute ses plus grandes figures. En somme, un imbécile ne manque pas forcément des moyens de comprendre, mais il se montre incapable de les employer pour cela. Il les utilise pour obtenir un diplôme ou faire une belle carrière, il en use pour échanger avec ses confrères ou écrire un livre sur sa spécialité, il dépense de la matière grise pour établir, par exemple, un protocole complexe pour envoyer une sonde dans le cul d’une planète invisible, mais cela ne lui sert pas à comprendre un peu finement le monde des humains.



D’un point de vue pratique, ces imbéciles-là sont beaucoup plus dangereux que les imbéciles moyens. Le prestige d’une position sociale supérieure renforce chez eux la prétention à comprendre les choses, et gomme, dans leur esprit baudruché de lui-même, toute espèce de doute. D’avoir lu et assimilé toute l’histoire du moyen-âge donnera à un universitaire reconnu l’autorité pour assener ses platitudes au sujet du terrorisme, par exemple, et un prix Nobel de physique prétendra avoir raison pour régler la question palestinienne. Parce qu’il est le spécialiste mondial de la prostate, un médecin n’imaginera pas un instant avoir tort face à son beau-frère (livreur chez Pizza-Speedo) sur la question de l’immigration ou de l’élevage industriel des volailles. Quant au barrage de Sivens, aux pesticides ou à la filière nucléaire, l’ingénieur de service saura toujours vous expliquer que vous avez tort, pour une raison technique qu’il exposera complaisamment. Se tromper par ignorance ou par bêtise pure, c’est encore dans l’ordre des choses ; se tromper tout paré des prestiges d’une réussite intellectuelle, se tromper depuis un trône, c’est ce qui rend une certaine imbécillité souverainement attirante.

Les spécialistes et les experts seraient-ils donc les seuls à avoir le droit de s’exprimer sur leur sujet de prédilection ? Non, au contraire, puisque sous le rapport de l’imbécillité, tout le monde est à armes égales. Nous remarquons plutôt que ces cadors-là peuvent déconner comme le premier clampin venu, malgré la « grosse tête » qu’on leur prête. Non seulement ils peuvent être dans l’erreur dans leur spécialité même, mais leur estime de soi, boursouflée par la réussite qu’ils incarnent, les amène à se tromper plus lourdement encore dans les domaines généraux qu’ils abordent.
Bien sûr, si l’on excepte les chanteurs de la nouvelle scène française et les membres des Jeunesses UMP, personne n’est un imbécile dans tous les domaines, ni à chaque instant. Comme un drogué, un ivrogne ou un économiste, un imbécile aussi à ses moments de lucidité. Dans cette catégorie d’imbéciles que la culture et les capacités cognitives rendent si sûrs d’eux, Jean-Paul Sartre ferait figure d’exemple impeccable. D’un côté, Sartre tutoyait Platon et tapait sur le bide de Spinoza. Mais justement, ce gros potentiel cognitif ne l’a pas empêché d’être l’imbécile le plus célèbre de son demi-siècle, et l’on chercherait en vain un domaine où son imbécillité ne l’a pas distingué de façon définitive du reste de ses contemporains.


Illustration de ce qui précède, samedi dernier sur France Culture, j’écoute la toujours instructive « Projection privée » de Michel Ciment, consacrée ce jour au cinéma français. Y sont invités trois spécialistes ès qualité qui ont chacun pondu un ouvrage sur un aspect du cinéma de chez nous. Autour de la table, donc, de l’intelligence sur pattes. Évoquant le cinéma d’après-guerre, un petit malin, répétant ce qu’il a entendu trente fois ailleurs, en vint à dire que les hommes, qui ont perdu la guerre, s’empressèrent dès la Libération de récupérer leur pouvoir en reportant "leur faute sur les épaules des femmes". Ce blabla court dans tous les esprits assez mous pour l’accepter sans broncher ; c’est une foutaise qui a au moins le mérite de la concision. Selon lui, le cinéma d’après-guerre se caractérise même par sa misogynie, au contraire du cinéma américain de l’époque ( ?). Pour illustrer son propos, il évoque le film Manège, d’Yves Allégret, qui met en scène une mère (Jane Marken, dans son meilleur rôle) et sa fille (Signoret), deux salopes liguées pour escroquer et ruiner un brave type (Bernard Blier), qui a une petite affaire de chevaux. Le cinéphile professionnel affirme sans broncher que le film est misogyne tout simplement parce que ses personnages féminins sont des canailles. Il précise que c’est aussi le cas du chef d’œuvre de Duvivier, Voici le temps des assassins, où Danièle Delorme incarnait une salope courant l’héritage d’un riche restaurateur (Gabin), et n’hésitant pas à tuer pour cela.

La chose est donc claire : on peut parler de la noirceur de l’âme humaine, on peut illustrer la méchanceté, l’appât du gain, on peut détailler l’immoralité des fripouilles, on peut voir à l’œuvre des assassins MAIS, en aucun cas, ces personnages ne doivent être des femmes. Si c’est le cas, il s’agit de misogynie. Oui, la chose se déduit d’elle-même des affirmations de ces observateurs patentés du cinéma : un comédien qui joue une ordure incarne les ordures ; une comédienne qui joue une ordure incarne toutes les femmes. Partant de ce principe, ces imbéciles-là n’imaginent qu’une seule alternative : l’image de la femme est soit positive, soit misogyne (puisqu’elle concerne toutes les femmes), on ne peut pas sortir de ça. Un personnage totalement négatif, un assassin, un serial killer, un dictateur féroce, un dévoreur d’enfants, un DRH : tout peut être interprété au cinéma MAIS uniquement par des hommes. Sinon : misogyne !

Un peu plus tard, nos trois spécialistes de mes couilles citent le personnage qui révéla Lino Ventura : Angelo, le malfrat rival de Gabin dans Touchez pas au Grisbi (1953). Et pour en dire quoi ? Que le cinéma d’après-guerre est… raciste ! Mais oui, bien sûr ! (Je jure que c’est vrai, écoutez l’émission, c’est à se faire péter le pacemaker). Raciste, oui, tout à fait, puisque le méchant du film a un prénom italien ! Il fallait y penser.
Évidemment, on pourrait expliquer à nos pieds nickelés que dans le film de Jacques Becker, TOUS les personnages sont des malfrats, qu’ils sont tous du milieu, qu’ils n’hésitent pas à canarder ou à mettre des gonzesses sur le tapin, qu’ils sont TOUS des » méchants » à un titre ou à un autre, et pas seulement les Italiens. On pourrait leur expliquer que dans le roman d’où le film est tiré, Angelo s’appelle Angelo Fraisier, nom italien s’il en est. On pourrait leur demander qu’ils réfléchissent à deux fois avant de traiter Albert Simonin (l’auteur) et Jacques Becker (réalisateur scénariste) de racistes, puisque ces deux-là n’ont semble-t-il pas fait carrière dans la xénophobie. On pourrait aussi leur suggérer qu'en prenant des femmes d'apparence angélique pour jouer des crapules (Simone Signoret et Danièle Delorme), les réalisateurs cités recherchaient avant tout l'effet de contraste, qu'ils voulaient prendre le contre-pied d'un cliché éculé (dans les œuvres faciles ou mineures, les méchants se reconnaissent sans délai à des traits qui semblent les désigner pour la haine - voir les méchants de prédilection dans Tintin, par exemple, bruns avec des nez aquilins, crochus ou grotesques). On pourrait les appeler à réexaminer leurs théories sur la place (ignoble) faite à la femme dans le cinéma franchouillard par rapport à Hollywood en les envoyant revoir Un si doux visage, de Preminger, ou Assurance sur la mort, de Billy Wilder, ou Gun crazy... Mais à quoi sert d’expliquer les choses aux imbéciles, fussent-ils critiques de cinéma ?

Si l’on additionne donc les deux postulats lancés l’air de rien dans le cours de cette émission, un film présentant un personnage féminin négatif relève de la misogynie, et un film qui fait tenir le rôle d’un pourri par un étranger relève du racisme. On doit en déduire, si l’on veut faire le portrait d’un véritable enculé de première en espérant échapper aux épithètes infamantes distribuées dans les émissions sur le cinéma, qu’il faudra faire tenir le rôle par un homme, et un homme français (Blanc de préférence, cela va de soi).
Qui sait, ce scénario imbécile correspond peut-être à la vision du monde réel de nos critiques distingués, allez savoir ?


32 commentaires:

  1. De la belle ouvrage, comme toujours. L'ingénieur (et on pourrait y ajouter son cousin l'architecte) est en effet un bon exemple de l'imbécile. Il n'y a qu'à voir NKM et Eco Mouv, puisque l'intéressée persiste à asséner que son usine à gaz était géniale, pour une démonstration par a+b que l'ingénieur devrait être d'office assigné à la seule construction de ponts et chaussées, et rien de plus. Dans le même registre, l'enseignant sous toutes ses formes (de la maternelle à l'université, mais aussi dans ce qu'on appelle "journalisme") est convaincu d'être le Pic de la Mirandole de notre temps. Comme si avoir toutes les réponses au Trivial Pursuit auquel on joue après le café et la gnôle de pépé au repas du Nouvel an pouvait faire de toi un commentateur autorisé de l'humanité...

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    1. Tu es amateur d'usine à gaz on dirait, l'Anonyme... Aussitôt que tu as fini de parler, on ne comprend plus de quoi il était question... du moins c'est l'impression qui se dégage pour moi de ton com'.

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    2. "Aussitôt que tu as fini de parler, on ne comprend plus de quoi il était question... du moins c'est l'impression qui se dégage pour moi de ton com'." Je n'y peux rien si vous êtes demeuré...

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    3. "Oh là là moi aussi je déteste les profs, c'est monsieur/madame je-sais-tout"...

      Wow ! Puissant. Quelle longueur de vue ! En juste une phrase, vous parvenez à donner à l'argument de Beboper une portée tout-à-fait dérisoire... C'est le magicien qui transforme un éléphant en lapin. ^^

      P.S : Je précise qu'Anonymous n'est pas un Anonyme comme les autres, c'est donc un pseudo.

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  2. Oui mais alors il y a un problème là : l'imbécile que tu définis est celui qui, pointu dans son domaine, se sent autorisé à dire des conneries sur les autres. Mais tes gars de France Culture, c'est bien sur leur propre domaine qu'ils disent des conneries... Alors, imbéciles ? Idiots ? Je m'y perds...

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    1. Ne cherche plus le sens ontologique des mots, Xix, et daigne un peu accepter de parler le langage de ton interlocuteur. Une bonne discussion vaut mieux qu'un piège rhétorique.

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  3. Guignol : « Il s’est fait une culture intellectuelle et sentimentale au-dessus du milieu où il évolue, de telle sorte que dans ce milieu, il a exactement l’air d’un imbécile. »Michel Simon dans "La Chienne"
    C'est exactement mon cas....

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    1. Ou alors tu es juste une sorte de prof es-sciences humaines, qui pense que l'intelligence et la sentimentalité sont un capital culturel, que ce sont donc ceux qui ont lu le plus de livres à ces sujets qui s'y connaissent le mieux, ce pourquoi les profs de sciences humaines devraient être habilités par décision populaire à devenir les guides tout-puissants de l'humanité renaissante, les nouveaux maîtres du monde en quelque sorte. Sartriânisme, quand tu nous tiens...

      Parfois, quand je vois comment fonctionnent certaines personnes, je regrette un peu que le ridicule ne tue pas.

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  4. Chouette billet!

    Assez juste et comique à lire, l'avarice d'humour : vous ne connaissez pas et c'est très bien ainsi!
    L'ordre des thèmes abordés : l'imbécilité - les imbéciles - les imbéciles spécialisés - la misogynie des imbéciles spécialisés.

    Et la conclusion fort juste : l'enculé de première est (depuis 70 ans :-) ) blanc et français, surtout dans ses banlieues et au Gouvernement...

    L'imbécilité aigüe - et souvent récompensée officiellement par l'ordre du Mérite - que vous décrivez me fait penser à celle qui anime le droatiste autant que le gauchiste : 2 catégories parfaitement similaires d'imbécilité dans le fond, mais dont l'imbécilité, semblable mais respective, rivalise d'ingéniosité (ingéniosité d'imbéciles donc...) dans la forme.

    Les jeunesses UMP... Je me rappel de leur clip de campagne - pour jeunes ou plutôt pour juvéniles (depuis 70 ans, effectivement, il y a des « jeunes » de 25 - 30 - 35 - 40 ans et même plus) - « changer le monde » : https://www.youtube.com/watch?v=OG7Zq67kmEo)

    Les jeunes gauchistes (http://3.bp.blogspot.com/-sEfqHbf7o78/VF6-5rE8a2I/AAAAAAAAGW0/KRx3Nx_nJFI/s1600/10384036_403223273159423_2342447515244052292_n.jpg)

    Et l'orchestre politique - UMPS - dont les membres jouent à chaise musicale...

    Que s'est-il passé il y a 70 ans, qu'est-ce qui a changé?

    Le grand méchant loup à la petite moustache centrée était-il vraiment si grand méchant et si loup que les plus grands menteurs, que cette Terre ait jamais portée, l'ont répétés 7/7 24/24 depuis 70 ans?





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    1. "L'ordre des thèmes abordés : l'imbécilité - les imbéciles - les imbéciles spécialisés - la misogynie des imbéciles spécialisés."

      Merde ! Encore un prof ?

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  5. Excellent article, au demeurant, Bibope ! J'en souris encore... ^^

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  6. Merci pour les compliments, gentlemen. (juste en passant, vous ne voudriez pas vous choisir un pseudo, voire vous créer un putain de compte pour qu'on cesse de parler à des anonymes, hein? Un compte, c'est gratuit et anonyme, vous voulez quoi de plus, bordel, qu'on vous paie un milk-shake?)
    Anonyme parmi d'autre, sache que la musique made in UMP a déjà été analysée ici même, et qu'elle y sema un grand désespoir. Mais que vient foutre Hitler dans tout ça ? Qui a parlé de ce mec ? Qui l'évoque, et pourquoi ? J'ai raté un épisode ou quoi ?

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  7. "L’imbécile, quant à lui, peut avoir fait Normale sup, il peut avoir un salaire annuel à six chiffres, il peut être ministre, philosophe, docteur en sciences ou grantartiste."

    justement, j'étais sur le point d'allumer Michel Serres dont on m'a contraint à ingurgiter Petite Poucette. Ce que j'ai retenu de cette ignominie pseudophilosophique, c'est que pour notre immortel qu'il faudrait se décider à piquer, la complexification de la société est un gage de démocratie. C'est évidemment absolument tout le contraire : la complexification, c'est l'aliénation qui avance, la séparation qui domine, l'isolement qu'on érige en modèle social. Michel Serres est donc sûrement un imbécile, à moins qu'il ne soit tout simplement juste un putain d'enculé.

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    1. Bien sûr ! Multipliez les lois à l'infini : la Loi se perd, il n'y a plus de loi, les loups peuvent entrer dans la bergerie.

      Encore une fois, il y a pire qu'une injustice : il y a l'absence de toute justice. Car là où il y a encore des injustices, c'est là où l'on a encore le droit de dire : "ceci est juste et ceci ne l'est pas", et où lorsqu'on dit : "ceci est injuste", la chose est de suite reconnue comme telle par la communauté des vivants.

      Interdisez-nous de pointer du doigt les "méchants" au nom de votre haine du manichéisme et des solutions simples... vous vous retrouverez bientôt à vivre dans les Balkans, là où il n'y a plus de loi commune, là où c'est la loi de la jungle qui prévôt.

      Ils sont marrant les petits malins qui veulent tout questionner... se figurant qu'eux-seuls ont la réponse à tout, et qu'il pourront au terme de la déconstruction systématique de tout, imposer leur réponse... ces petits malins sont des imbéciles en vérité, qui se surestiment. Car si on leur prouve qu'ils n'ont pas la réponse à tout, - et on leur prouve tous les jours ! - comme ils ne sont pas prêts à se remettre eux-mêmes en question, comme ils ne sont pas venus ici pour cela, ils ne sont pas prêts à écouter. Et ils restent donc des imbéciles incurables.

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    2. Mais dans les Balkans y avait justice et équité
      Seulement pas tout le temps et pas pour tout le monde
      Par exemple, pas pour les serbes
      Eusses, tout ce qu'ils méritaient, c'était des tonnes de bombes sur la gueule du haut du ciel et l'opprobre des médias mondiaux
      A moins que ce soit juste, précisément

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    3. Vous identifiez la situation des feuges en France à celle des Serbes dans les Balkans ? Ho ho !

      Parmi les feuges qui aujourd'hui sont les parmi plus riches personnes du mondes et certainement les plus influentes, j'aimerais savoir combien exactement sont nés en France, et combien ont de la famille qui a séjourné longuement en France et y a trouvé la prospérité. La partie des seigneurs de Rothschild (vous remarquerez la particule qui en dit long sur leur parcours et leurs ambitions), c'est l'Alsace ou la Lorraine ? Ou bien c'est carrément sur l'autre rive du Rhin, juste à côté ?

      Ne mélangez pas tout, Kobus. Je sais que vous avez peur pour les juifs. Mais comme tous les méridionaux, vous avez le démon de Tartarin : vous gonflez un peu le facteur danger, pour vous donner une sorte de petit frisson historique. Or je n'aurai qu'une chose à vous dire : si vous devez apprendre quelque chose de l'Histoire (la vraie, pas les légendes magiques) c'est qu'elle ne se répète jamais de la façon dont on s'y attend, et surtout qu'elle ne met pas toujours les bons et les méchants exactement du même côté. Ce serait trop facile...

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    4. Babouchka :

      « Mais pourquoi faudrait-il voir que ce mouvement se soit amorcé il y a seulement 70 ans ? »

      Je n'ai jamais dit une telle chose. Je dis qu'une boucle s'est bouclée il y a 70 ans et que tout ce qui a suivi en est la résultante, ce qui est différent.

      La privatisation de la FED en 1913 (privatisation du Dollar US en fait), la WW1ère mi-temps, la révolution bolchéjuive, la « grippe espagnole », la grande crise de 1929, la WW2ème mi-temps (avec shoaxh) :

      Création d'Israel et surtout l'US dollar - privé depuis 1913 - devient la monnaie exclusive des échanges internationaux : tout le monde dépend du pétrole, si les producteurs de pétrole ne vendent celui-ci qu'en $ (accord de Bretton Woods notamment) alors tout le monde est obligé d'acheter des $ pour se procurer du pétrole, tour de passe passe qui donna naissance aux pétro-dollar et fit tourner l'imprimante à $ - privé - plus qu'à plein régime...

      La fin de la WW2 est la finalisation de la mise en place du pire système esclavagiste de tous les temps (et oui rien de moins) : Le système argent/dette!

      Si vous ne comprenez pas tout ce que ce petit résumé indique en terme de conséquences, et qui (?) ne peut-on pas critiquer, particulièrement depuis 70 ans, alors vous feriez mieux de vous abstenir de tenter de m'expliquer quoi que ce soit sur ce thème.

      « Hitler n'est qu'un épiphénomène dans le monde de la pensée de l'époque. Sa pensée n'avait rien de révolutionnaire, il n'a rien initié. On lui donne trop d'importance sur ce plan-là. C'est dans le monde des crimes célèbres qu'Hitler est grand, dans le monde des tyrans sanguinaires et des ogres : il est un grand homme uniquement sur ce plan-là. »

      Vous êtes un con!

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    5. Ecoute-moi, le troll dénommé "anonyme"!

      Tout ce que tu trouves à me répondre, c'est qu'en pensant comme je pense, je ne peux pas ne pas trouver Hitler génial.

      Niveau rez-de-chaussée de la reductio ad hitlerum.

      On n'a aucune réponse à faire sur le plan des arguments, alors on invoque l'Ogre des forêts noires pour épouvanter le monde.

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  8. Bepoper :

    Pour le pseudo : Non merci, j'aimerais mais je sens qu'ici, un nationaliste anti juif et pro national-socialisme ne sera pas à sa place...


    Pour le clip UMP : Je me souviens vaguement d'un billet sur ce clip ici même mais est-il possible de causer d'imbécilité pure sans évoquer ce clip?

    Pour Hitler : C'est assez simple, cela fait 70 ans que les « vainqueurs » de la WW2 s'attèlent à remplacer subtilement l'objectif, le concret, par du subjectif, de l'abstrait.
    En résumé : dénier des faits et tout décrire (ou réinventer des faits) par des concepts idéologiques.

    Un homme et un régime sont vilipendés 24/24 7/7 par des médias de merde, une industrie holocaustique, une industrie du cinéma, et par des classes politiques toutes plus corrompues les unes que les autres : Nous vivons dans une société de merde, en fait emmerdée par tout ce beau petit monde qui nous sert sa novlangue, notamment, depuis le berceau.

    Comment ne pas faire le lien entre imbécilité ambiante qui se généralise et sa source?


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    1. C'est toi Koopa T.?

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    2. Un nationaliste anti-juif, pro national-socialiste n'a pas sa place ici ? Non, en effet ! Les na-zis sont priés d'aller dératiser ailleurs ! A la caserne !
      Nous penchons clairement pour les chemins de traverse, si vous nous avez lu. Alors vos trois convictions mi infâmes mi ridicules n'auront rien à glaner ici.

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    3. ...parce que nous avons affaire à une espèce de mangeurs de cerveau qui ne nous fichera pas la paix tant qu'elle n'aura pas le réponse à sa question (*la réponse ou la vie!!*), je vais me forcer à répondre au troll.

      Certes, nous sommes entrés dans une époque en quelque sorte de décadence, tout au moins une époque d'hyper-civilisation hygiénisante, où les sensibilités se dérèglent, où l'homme est maltraité dans son humanité par une course à la productivité destructrice et contre-productive, où il n'est plus laissé aucune place par la société spectaculaire-marchande à l'intériorité, à la réflexion, à la pudeur et à la fonction civilisatrice du tabou.

      Mais pourquoi faudrait-il voir que ce mouvement se soit amorcé il y a seulement 70 ans ? Il suffit de lire des témoignages sur l'évolution des mentalités et de la qualité de vie au XIXe siècle pour s'assurer de la chose suivante : le phénomène est plus ancien que la deuxième guerre mondiale. Et la montée de Hitler serait plutôt à voir comme l'une des nombreuses conséquences de ces grands dérèglements, que leur véritable origine. Le fait qu'un type d'assez piètre envergure comme Hitler ait pris la place qu'on sait dans notre histoire occidentale moderne est quasiment à voir comme le symptôme d'une maladie de société. Tous les grands hommes du XIXe siècle identifièrent d'ailleurs l'esprit de leur Siècle à celui d'une maladie. C'est un poncif romantique. Hitler est une sorte de tumeur du romantisme allemand, cela est facile à analyser, mais il n'est pas en lui-même le romantisme allemand... il n'en est même pas un symbole. La montée de l'antisémitisme tout au long du XIXe siècle est perceptible dans TOUTES les mentalités des grands auteurs européens (et Russes), indépendamment qu'ils se soient dits à l'époque de gauche ou de droite. Marx lui-même était antisémite, et avec lui tous ceux qui à l'époque critiquaient la société libérale/marchande, comme Jaurès, Ferry ou Clémenceau. Évidemment il faut avoir un peu de culture sociétale et historique pour se souvenir de tout ça. L'inculture des gens qui gèrent actuellement les médias les aide beaucoup à tout simplifier.

      N'oublions pas que la collaboration a recruté ses éléments les plus zélés parmi les pacifistes (des gens de gauche, donc) de l'après 14, - gens qui, traumatisés par la guerre, n'en voulaient plus, quel que soit le prix à payer. Orwell (entre autre) a fait remarquer que ces gens - qui faisaient l'autruche - n'avaient pas beaucoup de suite dans les idées, car vouloir la paix avec Hitler c'était accepter l'extermination des juifs... - toutes les paix ne se valent pas, hélas, car tous les camps ne se valent pas.

      Hitler n'est qu'un épiphénomène dans le monde de la pensée de l'époque. Sa pensée n'avait rien de révolutionnaire, il n'a rien initié. On lui donne trop d'importance sur ce plan-là. C'est dans le monde des crimes célèbres qu'Hitler est grand, dans le monde des tyrans sanguinaires et des ogres : il est un grand homme uniquement sur ce plan-là.

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  9. Bonjour, Je suis séduit à chacun de vos billets par votre capacité à nous rejouer un nouvel épisode de "Le Roi est nu".

    Cette imbécilité institutionnalisée est une puissante machine qui fait des imbéciles, que vous savez détecter, les premières victimes de leur propre vice. "Science sans conscience". La conscience pourrait imposer à ces sachants de s'agenouiller humblement devant l'immensité des mystères du monde pour prononcer la phrase la plus sincère de la connaissance humaine : "je ne sais pas."

    Le déni de réalité est la première étape. Les actrices rêvent de ces rôles complexes de garces. La détermination sourde de la vengeance au mode féminin, magnifiquement interprétée par Maria Casares dans le film Les dames du Bois de Boulogne de 1945, détruit à lui tout seul l'illusion de la femme soumise des temps archaïques du pré-féminisme.

    La fatuité naïve des enseignants, des médecins, est largement exploitée par de nombreux professionnels, de l'artisan au banquier. Les enseignants s'en protègent par une saine mentalité de clochards à qui tout est du, leur incrédulité ne survenant qu'au moment où le sage les traite non comme ce qu'ils se voudraient, mais comme ce qu'ils sont : des clochards. Quelqu'un qui croit tout savoir est une victime en puissance.

    Le point commun de tous ces imbéciles ? Ils ont franchi la limite, celle où on ne sait plus dire "je ne sais pas". A force de se voir questionner du matin au soir, ils ont accepté de croire qu'ils avaient les réponses, toutes les réponses.
    Un modeste Sciences-Potard occupant un vague poste de responsabilité se voit interroger sur les réponses à apporter à notre monde en crise. Il a appris comment répondre, il finit par se convaincre que sa rhétorique a valeur de levier.

    Certains rituels sont remarquables d'efficacité pour remplacer dans la tête d'une de ces victimes ce qu'il sait (et dont il aimerait bien parler comme tout le monde) par ce qu'il croit devoir dire, ce qu'il croit que l'on attend de lui, la chanson qu'il doit entonner.

    Un micro, l’œil inquisiteur d'une caméra, un auditoire, et le modeste sachant n'est plus que la victime consentante d'un rituel sacrificiel, soumis au désir supposé des autres. Ce qu'il sait n'existe plus, ce qu'il ne sait pas n'existe plus, ne reste que la panique brutale d'échapper au ridicule, du mot qu'il ne faut pas exhumer, de la phrase qui vous replonge dans les limbes de la pensée ordinaire. Il devient l'organe diffuseur de ce qu'il croit capter du groupe devant lui, il devient l'imbécile parfait, celui qui ne brouille pas le message, celui qui laisse sa pensée au placard, filtre intoléré.

    Ces âmes faibles, avides de la chaleur des projecteurs, savent leur petitesse, enfin je l'espère. Pour échapper à la condamnation légitime d'être indéfiniment le con de quelqu'un, ils accordent à leur propre réalité le statut d'artefact. Leurs colères feintes, leurs rodomontades, leurs intolérances orgueilleuses ne font que cacher leur angoisse de se voir remplacer par un meilleur haut-parleur, au son plus pur. Ils n'ont rien à dire depuis longtemps, ils ont besoin de panache pour le faire savoir.

    L'immense médiocrité de leur discours vient de l'immense mépris envers ceux à qui ils s'adressent. La vision angélique de la femme soumise des temps anciens valorise les femmes modernes dans leur souffrance à la soumission du monde économique, leur permettant de justifier leur renoncement à leurs besoins les plus élémentaires. Et comme explication entre ces besoins et le réel, ils sortent de leur chapeau le responsable absolu, celui qui ne doit jamais se plaindre, le mâle blanc occidental.

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  10. Pour régler le parallaxe entre leurs splendides théories du réel et le réel, les physiciens ont coutume d'inventer des particules. La particule est l'explication géniale du décalage. Dans les débats de sociétés, la particule est toujours la même, l'homme, aux nombreuses vertus, tout à la fois barbare, violeur, raciste, pervers narcissique, patriarcal, une bête jamais rassasiée qu'il convient de museler et d'enchainer en urgence.

    Pour justifier le décalage entre les femmes et le discours féministe, ce barbare sanguinaire était nécessaire. Sa représentation dans les médias est constante. La méchanceté et la perfidie qui se dégage de tout attroupement féminin n'existe pas dans ces médias. L'illusion de la particule destructrice doit être préservée, sinon tout le discours s'effondre.


    Vous dites "De son côté, l’imbécile peut exceller dans son art de multiples façons, dont la plus captivante (selon moi) est celle que la grande culture renforce."

    Dans la chaleur douillette et valorisante d'un studio, l'imbécile médiatique prête à son auditoire une empathie méprisante. Incapable d'une vraie culture, castré du plus élémentaire bon sens, il patauge dans les marais de la grande culture triomphante, passager clandestin il finit par se convaincre que son devoir moral est d'offrir à tous les déshérités de la terre un billet pour ce grand voyage.

    BeBoper, je les regarde s'agiter comme vous sur le quai du port, bateleurs d'une croisière d'un ennui mortel. Et je retourne à mon rade préféré pour regarder passer les jolies femmes. En dégustant ma bière, si je peux me gausser de ces imbéciles hystériques avec quelqu'un comme vous, c'est encore plus agréable.

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  11. Ces grands brasseurs de l'opinion commune, de la grande culture, nous ont inoculé leur rage, celle d'avoir un avis sur tout. Tout le monde a un avis. Sur tout. Sur ce qu'il ne connaissait pas cinq minutes avant, sur ce qu'il n'a jamais vu, sur des territoires qu'il ne saura jamais, avoir un avis est devenu le prurit de l'homme moderne. C'est cette démangeaison féroce qui le pousse à se saisir de la première pensée qu'on lui tend.

    Ne pas avoir d'idée c'est se condamner au 7° cercle de l'enfer, à l'ombre, à l'animalité, à la province, la géhenne le guette. Toute victime d'un micro-trottoir refusera d'avouer ne pas disposer d'un avis pertinent sur la fellation, Poutine, les frasques de DSK, le PSG. Aboutissement de l'illusion démocratique, tu dois avoir un avis puisqu'il est sollicité.

    Car, contrairement à la généreuse et égalitaire distribution du trou du cul, les gens n'ont pas d'idée sur tout, c'est humainement impossible de tout savoir, c'est encore plus inimaginable d'avoir une opinion sur tout. Qui pouvait réellement prétendre avoir un avis sur le projet de constitution européenne ? Quel pourcentage de la population l'a lue ? Quel infime pourcentage de ces lecteurs étaient en mesure d'en évaluer les enjeux ?

    Alors on leur a présenté deux opinions, pour ou contre, parce qu'il fallait bien en avoir une.

    C'est le tour de passe-passe de l'ère de l'information, faire croire aux hommes que leur état naturel est d'avoir des idées, des opinions. C'est le meilleur moyen pour leur faire avaler celles conçues à l'avance.

    Je me fous éperdument que le maire de ma commune soit de droite ou de gauche, choix qui m'est proposé. Je voterais le jour où l'on me demandera mon avis sur la construction du tramway et le montant de mes impôts locaux.

    Pour le reste je m'en fous, je n'ai aucune idée. Et j'en tire une fierté insondable. Celle de me vouloir gros con pour éviter d'être un imbécile.

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    1. Plus encore que les idées, les convictions sont la plaie de notre condition moderne, Touffier. Chacun a une opinion, et la plupart, pour peu qu'on les invite à s'épancher, n'auront aucune honte à afficher une solide conviction (au choix, la conviction qu'il faut un gouvernement fort, que les femmes doivent être plus présentes dans la vie politique, que la banquise se dégrade et que c'est pas bon pour les affaires, que les ours des montagnes sont une chance pour la France, que le rock'n roll est mort, que rien en remplace les épiceries de quartier, que la Kardishian a un faux-cul, qu'il faut laisser plus de liberté aux enfants, que la compétitivité nationale est en péril, que les Chinois sont moins nombreux qu'on nous le dit (version complotiste), que si de Gaulle n'avait pas lâché l'Algérie, on aurait encore l'Indo, qu'il faut en finir avec les notes à l'école merde, que les magasins doivent ouvrir le dimanche, la nuit et les jours d'éruption volcanique, que les Juifs ceci et les francs-mac cela, qu'il faut libérer les forces entrepreneuriales, que mai 68 blablabla).
      J'irais jusqu'à dire que sans conviction, l'imbécile ne peut pas donner sa pleine mesure. C'est la raison pour laquelle il n'en manque jamais.

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  12. Putain cette avalanche de trolls ! L'article de Beboper vous chatouille-t-il le fondement ?

    Allez, vos gueules les profs, vos gueules les mouettes.

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  13. Moi, j'veux juste dire que je revois toujours avec plaisir ce spectacle de grand-guignol génial qu'est Voici les temps des assassins alors que Manèges attente par trop à ma bénévolente crédulité.

    Quant à Gun crazy, j'm'excuse mais si Peggy Cummins est mignonne et bien énervée (elle ne le sera jamais plus ensuite), John Dahl est trop tarte (il joue comme un cochon).

    Autrement, je ne hais point Assurance sur la mort et je suis absolument ravi que vous évoquiez, même brièvement, Un si doux visage  : j'ai oublié le nom de la greluche, Mitchum est tel qu'en lui-même mais je me prosterne devant Herbert Marshall, oui !

    Euh… C'était bien ça le sujet, hein ?

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  14. "un film qui fait tenir le rôle d’un pourri par un étranger relève du racisme"

    Encore une fois tu retombes dans tes travers BEBOPER. Effectivement dans un certain nombre de films, c'est le blanc le salaud, mais cet état de fait ne doit pas effacer le fait que les étrangers aussi endossent ce rôle dans beaucoup de productions. Je n'ai pas souvenir que ce genre de films soient traités de racistes ou autres, ou traqués par les associations anti-racistes comme tu vas le dire.

    Si je comprends bien cette tournure de phrase : les bougnoules qui eux dans la réalité sont de vrais salopards sont épargnés par le cinéma car le cinéma a peur des gauchistes collabo et des associations anti-racistes, donc ce cinéma déverse sa haine uniquement contre les blancs affublés d'être des ordures, alors qu'en vrai ils sont 1000 fois mieux que les autres bwanas.

    Concernant le traitement de faveur dont jouissent les étrangers dans les films, selon le CGB, je te conseil un petit visionnage : https://www.youtube.com/watch?v=TJ7nwbbIpkc

    Attention à ne pas virer à l'obsession, bientôt le CGB va devenir comme ceux qu'il critique : de la concurrence victimaire.

    Un sujet apparemment anodin sur le cinéma, on arrive à le transformer en brulot anti-raton ultra-priviliégié......

    CGB = Zemmour

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    1. "les blancs affublés d'être des ordures"
      Remarquons ici une utilisation du verbe "affubler" de qualitay supérieure.

      Sinon, pour le reste: ta gueule débile.

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  15. pour quoi pas deux idiots ou trois?

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