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Il faut toujours se méfier des mecs à moustache |
Vendredi soir, Ce soir ou jamais, Edwy Plenel assomme dans
son rôle de chevalier blanc défenseur de l’immigré, chasseur de faf made in
France.
Il est inadmissible de demander aux musulmans de France de
se désolidariser des jihadistes coupeurs de tête de randonneur.
Ça débat sémantiquement : qu’est-ce qu’un
barbare ? Qu’est-ce qu’un sauvage ?
Effectivement, étant donné le contexte, il est urgent de
mettre les bons mots sur les maux mauvais.
Psychopathe.
Le reste du Robert : qu’émotion. Tortures raffinées.
Et la distanciation camarade !
Le reste du Robert : qu’émotion. Tortures raffinées.
Et la distanciation camarade !
Pas d’pathos, pas de chichi. C’est psychopathe le bon mot,
le bon Verbe.
Demander aux musulmans français de se lever pour faire
entendre la voix d’un Islam light, l’Islam des lumières et des sunlights,
l’Islam fun dont le monde pop spectaclisé a besoin – à moins que… comparé au
mal, le mieux est peut-être l’ennemi du bien, et alors ? On est les plus libres ! On va donc resserrer les vis – c’est
stigmatisant pour Edwy.
C’est l’amalgame au bout de la langue, c’est pas : qui
ne dit mot consent. Le plus petit dénominateur commun a beau être l’Islam, un
millier de Français ou "d’étrangers vivant en France" ont beau partir faire le
jihad et revenir en boom!erangs, c’est la fin pour Edwy, celle de non recevoir.
Etonnant nan ?
On est en pleine montée du FN. La France a 2 000 milliards
de sabords. Les tensions intercommunautaires s’éclatent sur des lignes de
fracture nettes, barbues ou textiles. Il est odieux de demander aux musulmans
français de se désolidariser du jihad réducteur de tête.
Ce moment, c’est tout sauf la possibilité d’un dialogue pour
Edwy.
C’est-à-dire, c’est peut-être juste la dernière. La
preuve : c’est Edwy qui ne le dit pas.
Edwy, c’est le genre à te parler de la Saint-Barth, un
massacre qui a plus de 400 ans, pour te démontrer qu’il a raison. On entend
juste une invitation à tolérer…??? le Moyen-Age
islamique ?!
Sinon, y’en a d’autres pour Edwy, faut qu’ils continuent à
se flageller la couenne pour la traite négrière, la Shoah, les colonies.
Aux musulmans, Edwy dit qu’il ne faut rien demander. En
particulier quand on est héritier de la traite négrière, de la Shoah, des
colonies.
Comme les musulmans sont une minorité, Edwy signe un cheik en
blanc. Enfin, c’est nous qu’on paye hein. C’est toujours le jackpot assuré à la table des joueurs de Vivre
Ensemble !
Pour Edwy, une minorité est un gisement à exploiter.
L’haleine est chargée de paternalisme aux senteurs de pissotière.Toujours se méfier des mecs à moustaches…
On est en pleine montée du FN, la France a 2 000 milliards
de sabords, les tensions intercommunautaires s’éclatent sur des lignes de
fracture nettes, barbues ou textiles, Edwy préfère flatter l’orgueil de toute
une religion.
Pour Edwy, c'est clair : la réaction identitaire de la minorité, c’est sa liberté.
Soldat du feu pyromane,
incendiaire ignifugé : Edwy c’est le David du Golgoth Cahuzac.
On va pas se mettre à parler non plus, à discuter, à
échanger ?!
Cependant, la question est simple, virile: à l’heure du
choix, quel sera ton camp concitoyen ?
La réponse est invariable : c'est toujours ton camp qui te choisit.
La réponse est invariable : c'est toujours ton camp qui te choisit.
Il faut être deux pour que la confiance règne.
Evidemment, si tout le monde finissait par s'unir autour d’un projet commun raisonnable, on aurait plus besoin d’Edwy.
Evidemment, si tout le monde finissait par s'unir autour d’un projet commun raisonnable, on aurait plus besoin d’Edwy.
Bonus traque
Hervé Gourdel, dans la touriste blonde de Muray.
"Sa passion, c'était la montagne." Hollande. Du
Jean-Pierre Pernaud pur sucre roux dans le texte. Fin de son discours : "la France ne cèdera jamais au terrorisme parce que
c'est son devoir, et bien plus, parce que c'est son honneur." Hollande
sort aussitôt du champ. Côté cour. Un mouvement persuasif. On aurait dit qu’il
s’enfuyait… Place à Muray.
Tombeau pour une touriste innocente
Tombeau pour une touriste innocente
Rien n'est jamais plus beau qu'une touriste blonde Qu'interviouwent des télés nipponnes ou bavaroises Juste avant que sa tête dans la jungle ne tombe Sous la hache d'un pirate aux façons très courtoises Elle était bête et triste et crédule et confiante Elle n'avait du monde qu'une vision rassurante Elle se figurait que dans toutes les régions Règne le sacro-saint principe de précaution Point de lieu à la ronde qui ne fût excursion Rien ici ou là-bas qui ne fût évasion Pour elle les pays étaient terres de passion Et de révélation et de consolation Pour elle les pays étaient terres de loisirs Pour elles les pays n'étaient que communion On en avait banni les dernières séditions Pour elle toutes les terres étaient terres de plaisir Pour elle les nations étaient lieux d'élection Pour elle les nations n'étaient que distraction Pour elle les nations étaient bénédiction D'un bout du monde à l'autre et sans distinction Toute petite elle disait avoir été violée Par son oncle et son père et par un autre encore Mais elle dut attendre ses trente et un balais Pour revoir brusquement ce souvenir éclore Elle avait terminé son second CDD Mais elle envisageait d'autres solutions Elle voulait travailler dans l'animation Pour égayer ainsi nos fêtes de fin d'année Elle cherchait à présent et pour un prix modique À faire partout régner la convivialité Comme disent les conseils en publicité Elle se qualifiait d'intervenante civique Elle avait pris contact avec plusieurs agences Et des professionnels de la chaude ambiance Elle était depuis peu amie d'un vrai artiste Musicien citoyen jongleur équilibriste Grand organisateur de joyeuses sarabandes Le mercredi midi et aussi le samedi Pour la satisfaction des boutiques Godassland Créateur d'escarpins cubistes et nabis Elle aussi s'entraînait à des tours rigolos En lançant dans les airs ses propres godillots Baskets bi-matières à semelles crantées Les messages passent mieux quand on s'est bien marré Au ministère social des Instances drolatiques Elle avait exercé à titre de stagiaire L'emploi de boîte vocale précaire et temporaire Elle en avait gardé un souvenir érotique Elle avait également durant quelques semaines Remplacé une hôtese de chez Valeurs humaines Filiale fondamentale de Commerce équitable Où l'on vend seulement des objets responsables Elle avait découvert le marketing éthique La joie de proposer des cadeaux atypiques Fabriqués dans les règles de l'art humanitaire Et selon les valeurs les plus égalitaires Tee-shirts Andrée Putman et gabardines de Storck Et pendentifs Garouste et pochettes d'Aristorque Soquettes respectueuses amulettes charitables Objets de toutes sortes et toujours admirables Étoles alternatives et broches-tolérance Et bracelets-vertu et tissus-complaisance Et blousons-gentillesse et culottes-bienveillance Consommation-plaisir et supplément de sens Café labellisé bio-humanisé Petits poulets de grain ayant accès au pré Robes du Bangladesh jus d'orange allégé Connotation manouche complètement décalée Sans vouloir devenir une vraie théoricienne Elle savait maintenant qu'on peut acheter plus juste Et que l'on doit avoir une approche citoyenne De tout ce qui se vend et surtout se déguste Et qu'il faut exiger sans cesse et sans ambage La transparence totale dedans l'étiquetage Comme dans le tourisme une pointilleuse éthique Transformant celui-ci en poème idyllique À ce prix seulement loin des sentiers battus Du vieux consumérisme passif et vermoulu Sort-on de l'archaïque rôle de consommateur Pour s'affirmer enfin vraiment consom’acteur Elle faisait un peu de gnose le soir venu Lorsqu'après le travail elle se mettait toute nue Et qu'ayant commandé des sushis sur le Net Elle les grignotait assise sur la moquette Ou bien elle regardait un film sur Canal-Plus Ou bien elle repensait à ses anciens amants Ou bien elle s'asseyait droit devant son écran Et envoyait des mails à des tas d'inconnus Elle disait je t'embr@sse elle disait je t'enl@ce Elle faisait grand usage de la touche arobase Elle s'exprimait alors avec beaucoup d'audace Elle se trouvait alors aux frontières de l'extase Dans le métro souvent elle lisait Coelho Ou bien encore Pennac et puis Christine Angot Elle les trouvait violents étranges et dérangeants Brutalement provocants simplement émouvants Elle aimait que les livres soient de la dynamite Qu'ils ruinent en se jouant jusqu'au dernier des mythes Ou bien les reconstruisent avec un certain faste Elle aimait les auteurs vraiment iconoclastes Elle voulait trois bébés ou même peut-être quatre Mais elle cherchait encore l'idéal géniteur Elle n'avait jusqu'ici connu que des farceurs Des misogynes extrêmes ou bien d'odieux bellâtres Des machistes ordinaires ou extraordinaires Des sexistes-populistes très salement vulgaires Des cyniques égoïstes des libertins folâtres Ou bien des arnaqueurs elle la trouvait saumâtre Elle se voyait déjà mère d'élèves impliquée Dans tous les collectifs éducatifs possibles Et harcelant les maîtres les plus irréductibles Conservateurs pourris salement encroûtés Qui se cachent derrière leur prétendu savoir Faute d'appréhender un monde en mutation Qui sans doute a pour eux l'allure d'un repoussoir Quand il offre à nos yeux tant de délectations Comme toutes les radasses et toutes les pétasses Comme toutes les grognasses et toutes les bécasses Elle adorait bien sûr Marguerite Durasse De cette vieille carcasse elle n'était jamais lasse Elle s'appelait Praline mais détestait son nom Elle voulait qu'on l'appelle Églantine ou Sabine Ou bien encore Ondine ou même Victorine Ou plutôt Proserpine elle trouvait ça mignon Elle faisait un peu de voile et d'escalade Elle y mettait l'ardeur qu'on mettait aux croisades Elle se précipitait sous n'importe quelle cascade Elle recherchait partout des buts de promenade Chaque fois qu'elle sortait avec une copine Elle se maquillait avec beaucoup de soin Soutien-gorge pigeonnant et perruque platine Encore un coup de blush pour rehausser son teint Orange fruité Fard Pastèque de chez Guerlain Bottines en élasthane blouson cintré zippé Sac pochette matelassé et bracelet clouté Ou alors pour l'hiver une une veste en poulain Ou un top manches fendues en jersey de viscose Jupe taille élastiquée en voile de Lurex Tunique vietnamienne décorée de passeroses Sans rien dessous bien sûr pas même un cache-sexe Elle disait qu'il fallait réinventer la vie Que c'était le devoir d'un siècle commençant Après toutes les horreurs du siècle finissant Là-dedans elle s'était déjà bien investie De temps en temps chez elle rue des Patibulaires Elle mobilisait certains colocataires Afin d'organiser des séances de colère Contre l'immobilisme et les réactionnaires Elle exigeait aussi une piste pour rollers Deux ou trois restaurants à thème fédérateur L'installation du câble et d'un Mur de l'Amour Où l'on pourrait écrire je t'aime sans détour Elle réclamait enfin des gestes exemplaires D'abord l'expulsion d'un vieux retardataire Puis la dénonciation du voisin buraliste Dont les deux filles étaient contractuelles lepénistes Le Jour de la Fierté du patrimoine français Quand on ouvre les portes des antiques palais Elle se chargeait d'abord de bien vérifier Qu'il ne manquait nulle part d'accès handicapés Qu'il ne manquait nulle part d'entrées Spécial Grossesse Qu'il ne manquait nulle part d'entrées Spécial Tendresse Qu'on avait bien prévu des zones anti-détresse Qu'il y avait partout des hôtesses-gentillesse Faute de se faire percer plus souvent la forêt Elle avait fait piercer les bouts de ses deux seins Par un très beau pierceur sans nul doute canadien Qui des règles d'hygiène avait un grand respect Avec lui aucun risque d'avoir l'hépatite B Elle ne voulait pas laisser son corps en friche Comme font trop souvent tant de gens qui s'en fichent Elle pensait que nos corps doivent être désherbés Elle croyait à l'avenir des implants en titane Phéromones synthétiques pour de nouveaux organes Elle approuvait tous ceux qui aujourd'hui claironnent Des lendemains qui greffent et qui liposuccionnent Elle avait découvert le théâtre de rues Depuis ce moment-là elle ne fumait plus Elle pouvait à nouveau courir sans s'essouffler Elle n'avait plus honte maintenant de s'exhiber Elle attendait tout de même son cancer du poumon Dans dix ou quinze années sans se faire trop de mouron Elle préparait déjà le procès tâtillon Qu'elle intenterait alors aux fabricants de poison Faute de posséder quelque part un lopin Elle s'était sur le Web fait son cybergarden Rempli de fleurs sauvages embaumé de pollen Elle était cyberconne et elle votait Jospin Elle avait parcouru l'Inde le Japon la Chine La Grèce l'Argentine et puis la Palestine Mais elle refusait de se rendre en Iran Du moins tant que les femmes y seraient mises au ban L'agence Operator de l'avenue du Maine Proposait des circuits vraiment époustouflants Elle en avait relevé près d'une quarantaine Qui lui apparaissaient plus que galvanisants On lui avait parlé d'un week-end découverte Sur l'emplacement même de l'antique Atlantide On avait évoqué une semaine à Bizerte Un pique-nique à Beyrouth ou encore en Floride On l'avait alléchée avec d'autres projets Une saison en enfer un été meurtrier Un voyage en Hollande ou au bout de la nuit Un séjour de trois heures en pleine Amazonie Cinq semaines en ballon ou sur un bateau ivre À jouir de voir partout tant de lumières exquises Ou encore quinze jours seule sur la banquise Avec les ours blancs pour apprendre à survivre Une randonnée pédestre dans l'ancienne Arcadie Un réveillon surprise en pleine France moisie Une soirée rap dans le Bélouchistan profond Le Mexique en traîneau un week-end à Mâcon Elle est morte un matin sur l'île de Tralâlâ Des mains d'un islamiste anciennement franciscain Prétendu insurgé et supposé mutin Qui la viola deux fois puis la décapita C'était une touriste qui se voulait rebelle Lui était terroriste et se rêvait touriste Et tous les deux étaient des altermondialistes Leurs différences mêmes n'étaient que virtuelles
Très beau ce poème
RépondreSupprimerA sa lecture j'en devins blême
De mes yeux verts transperça un éclair
J'en ai vu dans ma vie, je pense encore à ma mère
Pour un lecteur du Cégébé
difficile de rester devant l'actu bouche bée
Pourtant le soir tard un jour de déprime
Cela fait tant de bien de lire un artiste de la rime.
Pourquoi continuer à subir ce monde si vil
il est usant de marcher sur un fil,
trop raide pour se baisser et le couper
j'attends la personne qui le fera, qui sait une jolie poupée
nous nous enlasserons alors et cesserons d'avancer
nous nous écouterons et n'aurons plus la tête baissée
Amour Amour Amour
tu n'avances plus tu cours.
Et la chute n'a plus d'importance
Après tout c'était un peau pays, cette France.
Une fois par terre,
la vie recommence, et un slip neuf sur la tête de Dagobert.
Hollande président.
Vincent.
beau pays cette france... désolé pour le lapsus de facho, mais edwy est-ce un gaucho?
SupprimerVous avez rajouté des strophes à la version initiale de muray
RépondreSupprimerJ'en suis quasi certain, j'ai le CD
La réincarnation existe et Edwy Plenel en est sa meilleure publicité !
RépondreSupprimerMes chers amis bien-nés de la bonne Société Rive Gauche caviar, vous ne m'enlèverez pas de l'idée que ce sinistre individu qui se fait appeler Edwy Plenel n'est rien d'autre que la réincarnation du non moins sinistre docteur Josef Mengélé qui n'a rien trouver de mieux que de se planquer dans la peau (miteuse-hélas!) d'un tyranneau propagandiste juif sioniste aux faux aires de petit 'intello' médiatique imprécateur qui aurait volé sa moustache de beauf malveillant à Adolfo Ramirez...
Se planquer dans la peau d'un juif sioniste pour échapper à la Justice des Hommes, voila bien une idée diabolique de nazi sacrebleu !!
Les faits sont là, ils sont indéniables Monsieur le Juge: observez le regard cruel, l'air mauvais, le pli cynique de la bouche, ce même goût morbide pour le Socialisme, c'est...c'est tout Josef ça !! :)
Je me souviens avec le sourire comment notre grand-père nous racontait avec des larmes de rires plein les yeux comment lors d'un confortable voyage d'agrément en Allemagne en 1938 il se déroba aux honoraires médicaux de ce petit médecin frustre en sautant par la fenêtre du cabinet médical de ce dernier.
Josef, un chouia rancunier & obstiné, le retrouva en 1941 nonchalamment accoudé au bar du George V et lui proposa derechef Lüger 9 mm parabellum en main des vacances touts frais payés dans un camps de vacances nazi en Pologne situé près de la petite ville de Oświęcim.
Mon auguste & très mondain grand-père déclina tant de générosité en s'enfuyant (en Rolls plaqué or) en Angleterre chez son cousin par alliance le Roi George. C'est ainsi que mon grand-père devint résistant, moins par patriotisme que par opportunisme, et ce sans jamais quitté le confort des clubs londoniens, en compagnie du Grand Charles. Comme les trois-quarts de la Résistance française installée à Londres. La peur du S.T.O. sans doute.
Après guerre, comme bon nombre de ses copains (vaguement) résistants de Londres il fît une belle carrière politique (fructueuse) dans les hautes sphères de l'Etat sur le dos du contribuable français.
Sur ce je vous quitte car il me faut faire humble pénitence à la manière d'un bobo bouddhiste se regardant le nombril pour espérer se réincarner dans la peau d' un riche banquier bien né! :)
"bonum opus facere non multum ad humilitatem vita sis" ;)