Il y a des gens qui « aiment lire » - et qui de fait lisent beaucoup - tout en réalisant le miracle de ne jamais faire d’incursion dans la vraie littérature. Ils lisent assidûment en effet, mais piochent systématiquement dans la facilité et le tout-venant de l’actualité d’édition. Roman de la dernière midinette qui dénonce le milieu médiatique. Succès américain d’il y a 2 ans. Livre de la rentrée littéraire. Essai socio-politique du moment…
Le gastronome de la merde est quelqu’un qui, faute de pouvoir se démarquer par le raffinement de son goût, mange de la merde mais en mange en quantité, en vue de compenser. C’est par la quantité ingurgitée qu’il entend se rendre intéressant.
Et il n’est pas exclu qu’il y parvienne ! et qu’il usurpe le titre de champion dans sa catégorie. En musique, le gastronome de la merde écoute tous les hits du moment, tous genres confondus, et à tout moment de la journée ; il passe alors pour le passionné de musique, à la curiosité et au goût si « éclectiques ». Le trentenaire qui se gave de cochonneries sucrées ou gélatineuses, de pizza cheesy crust ou de n’importe quoi, plaidera qu’il « aime manger » ; il hérite alors de l’imaginaire positif du Gargantua de la bouffe et passe pour un bon vivant.
Mais le gastronome de la merde dans le domaine littéraire, de tous, reste le plus particulier. C'est que l'activité de lire est perçue par la plupart des gens comme une absolue qualité en soi. Peu importe les livres dont on parle. Le prétendu amour des livres fait toujours son petit effet. Si l’on aime lire, si l’on lit beaucoup, alors on est forcément quelqu’un de bien, quelqu’un de civilisé. Le gastronome de la merde dans le domaine littéraire est l'imposteur par excellence.
Quand quelqu’un vous affirme qu’il « adore lire », qu’il « dévore les bouquins » ou qu’il « lit beaucoup », ne vous émouvez pas plus qu'avec un ivrogne qui vous dirait qu’il « aime beaucoup boire », planté devant le rayon « piquette » du supermarché.
genre : "Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal."
RépondreSupprimerou encore : "Et dans un dernier souffle, je comprends tout: que le temps n'existe pas, que la vie est notre seul bien, qu'il ne faut pas la mépriser, que nous sommes tous liés, et que l'essentiel nous échappera toujours."
et j'enfonce le clou : "On la connaît tous, cette solitude qui nous mine parfois. Qui sabote notre sommeil ou pourrit nos petits matins. C'est la tristesse du premier jour d'école. C'est lorsqu'il embrasse une fille plus belle dans la cour du lycée. C'est Orly ou la gare de l'Est à la fin d'un amour. C'est l'enfant qu'on ne fera jamais ensemble. C'est quelquefois moi. C'est quelquefois vous. Mais il suffit parfois d'une rencontre ..."
Signé Guillaume Musso, l'un des points lourds de chaque rentrée "littéraire" y disent.
J'en avais jamais lu. Je suis confus. Je trouve la première citation pas mal du tout !
SupprimerJ'ai bien mieux, pauvre pelure:
Supprimer"Nous dormions Claude et moi dans sa chambre. Je vous passe la visite de l'appartement. L'accueil. Je vous passe aussi la quiche (6). Élisabeth part à son tour quelque part en vacances. Plus de quiche, plus rien. Le frigidaire est vide. Nous proposons Claude et moi d'aller faire des courses. Mon père nous dit qu'il y a un compte ouvert au Codec. Il nous indique lequel, quel Codec, il nous explique comment y aller, où ça se trouve. (Il sait que Claude sait, sait non pas où se trouve le Codec, mais sait, j'aurais dû le dire plus tôt, c'aurait été plus logique.) Il nous dit vous ferez mettre sur le compte de Angot. Je me fais préciser comment faire. Il suffit donc à la caisse en arrivant de dire, c'est sur le compte Angot? Oui, c'est ça. (Je m'appelle Angot depuis mes quatorze ans, où il m'a reconnue, loi sur la filiation de 72, avant je m'appelais Christine Schwartz (7), mais ça vous le savez, je l'ai écrit dans presque tous mes livres; ou alors c'est que vous n'avez pas fait attention.) Donc, nous faisons les courses, je nous revois Claude et moi dans ce Codec. Mouchi m'avait expliqué en juillet que son rêve quand elle était petite c'était d'être emballeuse chez Codec, elle adorait emballer. Humour, comme c'est mignon les enfants."
Alors? Alors, hein? Alors???? MERDE!!!!
Et ça mec, ça, c'est CELINIEN:
Supprimer"Je suis allée pisser aux waters et j'ai vu que c'était sale. J'ai compris qu'Oscar était un homme malade, car ses matières sont molles. Il avait éclaboussé tous les waters. Je ne voulais pas de saleté, j'ai pris une brosse et j'ai nettoyé la saleté. Avoue que c'est génial "
Arh Arh!
Là, tout doux... Maintenant tu vas poser ce Christine Angot tout doucement, et mettre les mains sur la tête...
SupprimerSavez vous que le seul angot que j'ai parcouru était "pourquoi le Brésil"
SupprimerRamassé sur un rayon de supermarché
Y a un passage où le anti héros assied l'héroïne sur sa bite
Comme elle est encore dans le décalage horaire elle dit après coup qu'elle était pas d'ac
Y a toujours un complexe de viol refoulé dans les bouquins à la mode, sinon, ça se vend pas, obligé
Si tu causes pas de tes petits malheurs, largement imaginaires ( car qui ira témoigner de la véracité des allégations de mémère ?) qui reviennent au jour des années plus tard, comment comptes tu, bazu, faire jeu égal ( dans la mesure du possible, hein) avec l'achoa ?
Pasque c'est une lutte à mort, le monde mediatik !
Y a la concurrence victimaire, les agents à rétribuer, les critiques à sucer, bref, un métier
Avec tout ça, j'ai jamais su pourquoi le Brésil
J'aurais peut-être dû acheter le bouquin
Ou le voler, va savoir
Bin oui mais pourquoi pas le Brésil, en même temps...
SupprimerOu à d'autres moments d'ailleurs, si tu préfères.
Je retiens, douce mouette, que ni le Brésil, ni le décalage horaire, ni l'évocation de l'héroïne assise sur la bite de l'autre protagoniste du roman ne vous choquent.....
SupprimerÇa ouvre des horizons.... dans tous les sens du terme
Allez, allez, je déconne !
Parfois c'est la bonne littérature qui fait une incursion dans un lectorat de merde. Pour un résultat assez désespérant dans le cas de Houellebecq par exemple...
RépondreSupprimerToute la différence entre un cinéphile et un cinévore.
RépondreSupprimerLe gastronome de la merde avisé pourra éviter de passer tout de suite pour un imposteur en prétendant qu'il a « lu tous les classiques ». Le genre de type qui prétend avoir lu toute la Comédie humaine entre la station Richelieu-Drouot et la station Drouot-Richelieu...
RépondreSupprimerBah non parce que sinon ils risqueraient de devoir entrer dans les détails, alors personne dit ça... connard!
SupprimerCriticus, le fait de prétendre avoir lu "tous les classiques", suppose que l'on couve encore (comme on couve un mauvais rhume), un petit complexe d'infériorité vis-à-vis de la grande, belle et bonne culture. Cela suppose donc qu'on la reconnaisse encore tacitement pour ce qu'elle est.
SupprimerOr, le propre du mange-merde est précisément d'être incapable de reconnaître - ou de se refuser catégoriquement à reconnaître - qu'il puisse exister quelque chose de plus grand et de plus noble que Christine Angot dans la littérature française. "Grand", "noble", ce sont précisément ces termes qui le heurtent ; il refuse, par une espèce de dévoiement délirant du vieux sentimentalisme égalitaire, à ces notions de "grandeur" et de "noblesse", toute réalité. Ce qu'il veut pour ses enfants, le mange-merde, c'est qu'ils aient perdu une bonne fois pour toute le contact avec l'ancienne échelle de valeur (et même par extension avec toute échelle de valeur morale) : c'est-à-dire qu'il ne veux plus savoir distinguer lui-même ce qui est mauvais de ce qui est bon et qu'il souhaite également une telle chose pour les générations à venir.
En marge de ces dévoiements snobinards morbides, propres au parisianisme le plus crasse, à l'intellectualité la plus post-modernoeud, la plus imprégnée d'ultra-gauchisme, il faut bien accorder un petit quelque chose au brave bourgeois ordinaire qui se réclame encore : "d'avoir lu tous les classiques". Car rien qu'en parlant ainsi, il s'exposerait à se faire salement moquer de lui, s'il entrait par exemple dans une société composée de bo-bo, de vieux soixante-huitards, de journaleux ou d'auto-proclamés ââârtistes. Pour vous faire une image mentale de la façon dont ces gens "foôôrmidables" considéreraient le pauvre bougre, référez-vous au film d'Agnès Jaoui, /Le goût des autres/.
[...]
[...]
SupprimerAlors, peut-être l'homme qui prétend "avoir lu tous les classiques", n'ouvrira-t-il jamais un ouvrage de Racine... Mais imaginez une seconde que l'un de ses enfants l'ait entendu se vanter auprès de je ne sais quelle boboïde prétentieuse, d'avoir lu "tout Racine", et découvre qu'il a menti à ce sujet. Ne se posera-t-il pas les questions suivantes : - Pourquoi mentir à un tel sujet ? Quel était l'enjeu ? Pourquoi prendre ici le risque de se ridiculiser ? Pourquoi alors qu'il aurait été si simple, à la question : "Que lisez-vous en ce moment ?", de répondre : "Je lis le journal" ?
Dans un dîner chez les citoyens-du-monde qui vivent dans des loft en proche-banlieue-chic et consomment du high-tech, au milieu des snobs, venant d'un type doté d'un physique de cadre moyen ou de représentant de commerce, une telle réponse aurait sans doute paru paradoxalement beaucoup plus spirituelle que : "Je lis Racine" !
[A moins qu'on ne se soit mis à rire aussitôt, à prendre un air surpris et intéressé, de l'air de dire : "Ha ha ! Original !" - "Tellement décalé !" - comme s'il s'était agi d'une réponse au second degré, d'une blague.]
Peut-être bien que l'enfant de ce gros idiot, le jour où il voudra (comme on dit) "tuer le père" ou bien quant il voudra que son père soit fier de lui (ce qui est l'exacte même chose, selon qu'on regarde du côté obscur ou du côté éclairé), peut-être bien ira-t-il dans une bibliothèque emprunter le Phèdre de Racine, et après l'avoir dûment étudié, s'en ira poser des questions à son papa pour le piéger. C'est ainsi paradoxalement qu'a toujours fonctionné l'émancipation des masses en France : la vanité et la bêtise des bourgeois qui idolâtrent l'Art sans bien savoir ce que c'est, a toujours galvanisé le désir des jeunes d’épater ce bourgeois et de le faire tourner en bourrique.
C'est la petite bourgeoisie provinciale, qui persiste à croire encore aujourd'hui en la littérature comme on croit en Dieu ; le parisianisme a abandonné ce vieux rêve depuis longtemps ! C'est le provincialisme qui continue d'être persuadé, à l'heure actuelle, que la culture continuera toujours d'élever l'homme non pas seulement en Esprit, mais (comme c'était le cas au temps de nos aïeux), dans l'échelle sociale. Ce provincialisme qui continue de vivre dans un beau rêve, qui vit dans le passé, dans les livres, dans les images d'Epinal, dans la France d'antan, et cela sans même le savoir, est peut-être inconsciemment le dernier bastion de l'esprit français contre cette société post-moderne qui ravage toute échelle de valeur morale digne de ce nom, et nie l'Homme qui se trouve à l'intérieur de l'homme.
Quelqu'un qui utiliserait ce terme de "classiques", surtout si c'est pour prétendre les avoir lus "tous", celui-là prouverait simplement qu'il n'a pas la moindre familiarité avec la littérature, ni la plus petite appétence pour elle.
SupprimerNe peut-on dire, quand on a lu Guerre et Paix (ce qui n'est pas mon cas, je précise), qu'on a lu "un grand classique" de la littérature mondiale ?
SupprimerNe peut-on conseiller à quelqu'un de lire le Cid en arguant qu'il s'agit d'un grand classique de la littérature française ?
Quant au classicisme à proprement parler, c'est un style à part entière, non ? Pour nous les français, il s'agit de l'art du XVIIIe et du début du XVIIe, essentiellement. Pour les italiens cela commence à peu près un siècle plus tôt. Pour la Grèce antique, la période classique vient après la période archaïque et avant la période hellénistique.
Toutes les grandes civilisations/ères artistiques, si l'on peut dire, ont eu leur période classique - on use de ce terme de vocabulaire pour parler des plusieurs apogées des plusieurs différentes périodes de l'Egypte antique, aussi bien que des productions artistiques les plus emblématiques des différentes dynasties de l'ancienne chine... et de même, par extension, toute école d'art digne de ce nom compte toujours une poignée de chef-d'œuvres qui en représentent aux yeux des experts pour ainsi dire le "canon", et c'est cela qu'on en nommera la "forme classique".
S'il fallait définir ce que c'est qu'un classique, on pourrait dire que c'est une œuvre qui respecte scrupuleusement toutes les règles d'un art, qui a acquis une forme de plénitude et d'aboutissement optimal dans le cadre du respect absolu de ces règles, ou plus encore une œuvre au sujet de laquelle on s'accorde pour dire qu'elle dicte les règles d'or d'un art, et sur laquelle on peut s'appuyer comme sur un modèle (ou un repoussoir) de toutes celles qui la suivent.
Nier qu'il existe un classicisme dans toutes les formes d'art, et en particulier dans celles que l'on apprécie, c'est nier le fait qu'en art il y ait des règles. Or, il n'y aurait pas eu de Mozart en musique, si Mozart n'avait pas été élevé dans la vénération absolue des règles d'un art, qu'il commença par apprendre, puis porta rapidement à leur plus grand degré d'efficacité, puis d'incandescence, jusqu'à obtenir la quintessence de la forme classique de l'art qu'on lui avait inculqué.
Quant au fait de connaître tous les "classiques" d'un certain domaine artistique, il me semble que c'est le b-a-ba de ce qu'on demande à n'importe quel maître... Les "classiques" étant les œuvres d'art considérées comme étant pour ainsi dire parfaites et emblématiques dans leur catégorie-propre, ils ne peuvent être si nombreux que ça.
Votre commentaire appelle plusieurs réponses de ma part, lesquelles risquent d'aboutir à un texte aussi long que le vôtre… Par conséquent, je repasserai un peu plus tard, promis !
SupprimerDidier Goux n'a pas de réponse à fournir à ça parce que Didier Goux est justement un mange-merde !
SupprimerJ'ai l'impression que l'on joue sur les mots, ou plus exactement sur les différentes acceptions d'un mot (classique) selon le contexte où il est employé. Dire que Guerre et Paix est un classique russe est une formulation neutre qui se justifie parfaitement : rien à redire.
SupprimerDire, pareillement que Le Cid est un classique de la littérature française m'irait tout aussi bien. Ce qui me va moins c'est de recommander la lecture d'une œuvre au prétexte qu'elle serait un classique : on ne lit pas un livre parce que c'est un classique : un livre devient un classique parce que des gens l'ont lu dans le passé et continuent de le faire aujourd'hui (en très gros : il y a d'autres raisons).
Ensuite, parce que la racine est la même, vous sautez de cette notion (un classique, des classiques) à une autre, le classicisme. Mais tout le monde sent bien que nous avons affaire à deux choses totalement différentes, l'une qui définit une époque et un style (le classicisme) tandis que l'autre reflète un statut, une notoriété, qui sont tout individuels. En un mot, il est beaucoup d'œuvres classiques (c'est même la majorité) qui ne sont pas devenues "des" classiques, et à l'inverse, on trouve "des" classiques issus d'époques qui ne le sont nullement.
Que le classicisme ait à voir avec les règles, soit. Mais "les" classiques ne sont pas toujours des œuvres qui s'y soumettent, bien loin de là. Que leurs auteurs les aient connues et parfaitement maîtrisées, sans doute ; mais cela ne les a pas empêchés de les enfreindre, si tel était leur bon plaisir ; y compris Mozart, dont l'un des quatuor est dit "des dissonances", parce que son éditeur, croyant à des erreurs manifestes de copie le lui a renvoyé pour corrections, alors que les "dissonances" inacceptables qu'il y trouvait avaient bel et bien été voulues par le compositeur. Et si À la recherche du temps perdu est devenu "un" classique de notre littérature, peut-on dire pour autant que Proust a totalement respecté les lois, les règles, les habitudes et les interdits du roman balzacien ?
Pour finir, je reviens à ce que je disais d'abord, et qui n'a peut-être pas été bien compris. Je me plaçais sur le strict plan de l'expression : « j'ai lu tous les classiques ». Je maintiens qu'elle est assez sotte ; d'abord (raison empirique) parce que je n'ai jamais entendu aucune personnes cultivée, réellement amoureuse de la littérature et la connaissant, l'employer ; ensuite parce qu'elle me paraît trahir un manque de curiosité et de goût véritable pour ce qu'elle prétend exalter ; toute proportions gardées, elle me fait penser à la réponse sans appel que fait le duc de Guermantes au Narrateur lorsque celui-ci lui demande si, lors du voyage qu'il vient d'effectuer en Hollande, il a vu les Vermeer de je ne sais plus quel musée : « Si c'était à voir, je l'ai vu ! »
Bon, je m'arrête là, j'ai ma fucking pelouse à tondre…
C'est peut être une hallucination auditive...
SupprimerÇa ne serait pas "j'ai lu tous les classiques" mais "je butte tous les nasiques" ou bien "je pue le hassidique" ou "ça r'mue, la balistique"
Avouez qu'on pourrait s'y laisser prendre, non ?
"Dire que Guerre et Paix est un classique russe est une formulation neutre qui se justifie parfaitement : rien à redire."
RépondreSupprimerCette phrase m'a fait penser à cette niouze : "Nicolas Sarkozy a lu Crime et Châtiments en anglais." :-) ça c'est pas neutre, on est d'accord ? c'est ??? grotesque ?
Si Sarkozy a lu Crimes et Châtiments en anglais, il n'a pas dû y comprendre grand-chose : http://www.dailymotion.com/video/x1stzr_sarko-ze-american_news .
SupprimerPour être tout à fait franc, je ne vois pas bien le rapport entre les deux…
Supprimer"ça c'est pas neutre, on est d'accord ? c'est ??? grotesque ?"
SupprimerNi neutre, ni grotesque mais faux.
Gros mensonge, quoi.
Fumisterie, arnaque, enfumage. Contre-vérité.
Sarkozysterie.
Facile !
SupprimerC'était écrit "crime and punishment" ,là, sur le papier, il l'a lu, c'est tout
Moive aussi, d'ailleurs, tiens, regarde, écoute... Crahimeu and pounichemeint....
Kes tu veux de mieux ?
@Didier Goux : le rapport ? Le rapport ben c'est les romans russes. Crime et Chatiment, Sarko l'aurait lu en russe, j'aurais compris. En anglais, j'aurais plutôt Hemingway, rien que pour voir si c'était moins pourri que sa traduction en français Hemingway.
RépondreSupprimerJe voyais très bien le rapport entre les deux romans ! Celui que je ne voyais pas, c'était entre ce que je disais et l'anecdote par laquelle vous me répondiez.
SupprimerScoop : la langue originale de Crime et châtiment n'est pas le français. Je ne vois donc pas où est le problème de le lire en anglais. Il y a toutes les chances que Sarkozy ne lise pas le russe, comme la quasi-totalité des Français. Et il est tout à fait possible qu'une traduction anglaise de Crime et châtiment soit meilleure qu'une traduction française.
SupprimerVous n'êtes tout de même pas en train de nous dire qu'un président de la République de la Frônce se doit d'être un abruti chauvin incapable de lire les langues étrangères ? Ou qu'on dirige mieux la Frônce quand on pense que le monde habité s'arrête aux frontières de l'Hexagone ?
Purée, le Bébert déjà en campagne pour Sarkozy 2017. La raison pour laquelle cette assertion est ridicule vous a été donnée : Sarkozy ne sait pas parler anglais. Il n'a donc pas lu ce roman dans sa traduction anglaise.
Supprimer@ Criticus :
SupprimerC'est tout de même assez performant, de réussir à accumuler autant de saloperies et autant de mensonges en aussi peu de lignes.
1. Mon pseudonyme est Robert Marchenoir, pas Bébert. Je ne crois pas m'être adressé à "Criticouille", ou avoir autrement employé ce procédé malhonnête et méprisable qui consiste à déformer le nom de ses interlocuteurs, faute de pouvoir discuter intelligemment leurs arguments. Merci donc de bien vouloir en faire autant, et de respecter les règles de base de la discussion entre hommes dignes de ce nom. C'est rigolo, de voir de soi-disant promoteurs des valeurs occidentales oublier l'une des plus importantes : la politesse.
2. Réfuter une absurdité relative à Sarkozy ne signifie pas faire campagne pour Sarkozy. Non que ça ait un rapport avec le sujet ou que ça intéresse quiconque, mais puisqu'il faut absolument dire pour qui on votera, je n'ai pas l'intention de voter Sarkozy en 2017 -- si je vote.
3. La raison pour laquelle cette assertion "est ridicule" ne m'a pas "été donnée" (quelle formulation !). Vous avez montré une vidéo où l'on voit Sarkozy parler anglais avec un accent français à couper au couteau. Cela ne signifie nullement qu'il soit incapable de lire l'anglais.
4. J'ignore tout de cette controverse sur la lecture de Crime et châtiment par Sarkozy, dans quelle langue il l'aurait lu, qui a rapporté ce fait ou cette assertion, dans quelles circonstances, etc. J'ai la faiblesse de croire que ça n'a aucune importance. Je constate en tous cas que la "culture", en France, ça consiste toujours à reprocher aux autres de n'être pas cultivés. Hier, des millions de gros malins reprochaient à Sarkozy de n'avoir pas lu La Princesse de Clèves. Aujourd'hui, d'autres lui reprochent d'avoir lu Crime et châtiment, mais en anglais (ou de l'avoir prétendu, ou de l'avoir fait dire). Il faudrait savoir...
5. Parmi tous ceux qui ont reproché à Sarkozy de mépriser La Princesse de Clèves, je serais curieux de savoir combien l'ont lu. Parmi tous ceux qui reprochent à Sarkozy d'avoir lu Crime et châtiment en anglais (ou de s'en vanter), je serais curieux de savoir combien l'ont lu en russe.
6. Si le but est vraiment de favoriser la culture, il serait plus intéressant que ceux qui en sont capables partagent leur opinion sur la qualité de telle ou telle traduction de Crime et châtiment, qu'elle soit anglaise (langue de l'Imperium honni), française ou moldo-valaque, ou encore tâchent de faire don à autrui de leur connaissance du roman lui-même, plutôt que d'accuser tel ou tel de ne pas l'avoir lu, ou pas dans la bonne langue.
Saloperies ? Mensonges ? Diable, ça doit être grave...
Supprimer1. Comme tout le monde sait, Bébert est le diminutif de Robert. Pas une insulte.
2. Vu comme vous avez agoni d'injures (véritables celles-là) ceux qui refusaient de vous suivre en 2012, il n'était pas illogique de penser que votre remarque était avant tout motivée par une volonté de défendre votre champion d'alors.
Je suis, cela dit, content d'apprendre que Sarkozy aura une voix de moins en 2017. Tout ce qui peut nous épargner cinq nouvelles années de télé-achat politicien est bon à prendre. Je crains toutefois que ce ne soit pas suffisant.
3. “Donner une raison” ne me semble pas violer la langue française. Par ailleurs, Sarkozy ne parle pas seulement avec un accent français à couper au couteau. C'était le cas de De Gaulle, par exemple, et pourtant il savait parler anglais.
Sarkozy, et nombre d'autres vidéos sur YouTube l'attestent, ne sait pas parler anglais. C'est donc d'autant plus gênant de sa part de prétendre qu'il le sait.
criticouille,c'est sympa comme nom
Supprimerje m'en trouverais bien si j'etais vous
Marchenoir toujours aussi pète-couilles...
SupprimerC'est agaçant, un interlocuteur qui se refuse à faire une réponse logique, hein monsieur Goux ? ^^
RépondreSupprimerPourtant, c'est cela la norme, dans un monde où la malhonnêteté tient lieu de "chic" et l'imposture intellectuelle, d'esprit.
Très bien vu, comme toujours. Nombre de ces bouffeurs de devantures de librairie se recrutent dans les milieux d'intellectuels moyens (enseignants du primaire et du secondaire, bibliothécaires, comme de fait, inspecteurs des impôts et autres attachés territoriaux, journalistes etc...), ne serait-ce que parce qu'à 25 € la plaisanterie, ça fait vite cher la Kultur.
RépondreSupprimerCe qui surprend, du moins au début, c'est qu'il est quasiment impossible d'avoir une conversation sur la littérature avec l'un de ses brouteurs de Gallimard. Tu peux te lever tôt pour causer avec eux de Faulkner, Pavese ou Tchekhov, et essayer d'apprendre quelque chose ; mais si c'est au bac, cette année-là, tu auras plus de chance...En revanche, pour te bourrer le mou avec le dernier livre de tel ou tel sorti de nulle part, te regarder de haut parce que tu lis des polars, ça se bouscule. C'est bien simple, tous les bouquins que nous ont offerts ces gens-là, on n'en a pas ouvert une seule page, ou ça nous est vite tombé des mains, tant c'était soporifique.
In fine, les Pivot, Assoupline et autres marchands de bretelles littéraires auront sans doute fait plus pour l'illettrisme que tous les programmes de TF1 réunis.
Bébert !
RépondreSupprimerQui me hèle ?
SupprimerVeuillez excuser ma tardive réponse, j'étais en train de mater du Derrick.
Ça, au moins, c'est de droite. Allez, j'y retourne.
Ça produit un effet étrange, cette soudaine résurrection d'une conversation morte depuis plus d'un an. Surtout si, comme je viens de le faire, on s'avise de relire, en plus du billet, tous les commentaires qui s'en étaient suivis. J'ai trouvé le mien particulièrement intelligent et bien construit : j'avais dû copier sur mon voisin, je ne vois pas autre chose.
RépondreSupprimervous aussi , ça vous fait ça?
Supprimerpareil , dites donc , pareil !
par contre les textes de mon blogueu de papier , zéro !
comme quoi , on peut maitriser l'art de la conversation et pas celui de la dissertation