28 mars 2014

L'expérience Joshua Bell inversée


Après l’expérience qui avait consisté à faire jouer incognito un violoniste d’exception dans les couloirs du métro et à étudier l’attitude des passants pour voir s’ils appréciaient la qualité de la musique, le Washington Post a voulu réitérer l'étude et organiser l’expérience inverse, afin de valider sa première observation.

Ainsi, il fut décidé de prendre le contre-pied et de faire jouer cette fois-ci sur la scène d'une grande salle de spectacle équipée des meilleures conditions sonores, un parfait trou du cul, avec force publicité.

Au-delà de toute attente, ce sont des milliers de personnes qui ont sur le champ abandonné leurs occupations pour s’arrêter devant le musicien malgré le prix des places, et pour l’écouter durant plus d’une heure et demie, visiblement très émus.

Devant le succès de l’opération, de nouvelles dates seront programmées.

5 commentaires:

  1. Le CGB, vraiment en forme en ce moment !

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  2. Comment peut-on payer pour voir ça !

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  3. Ha ha ha ha !!!

    J'ai pris au sérieux le début de l'article , mais quand j'ai vu l'affiche du blaireau noaha (de coco) , j'ai éclaté de rire !

    Excellent ! merci d'exister !

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  4. kobus van cleef20 avril 2014 à 14:31

    Alors là, ça me troue l'cul !
    Vous sous entendriez que iannic ( ta mère) est incapable de pondre un morceau de choix, une mélodie ( une copine a appelé sa fille ainsi, mélodie, pauvre gosse) un peu entrainante ?
    Vous insinueriez que le pipole préféré des frankaouis ( c'est pas moive qui le dit, c'est les sondages..... d'opinion) pousse la chansonette façon Giscard, faux dans le texte, le son, le tempo, faux comme un jeton, en somme ?
    Et qu'il le fait de façon mercenaire, qui plus est ?

    C'est pas bien, ce que vous faites, pas chrétien ou du moins pas socialisse, ce qui est pareil, les socialisses étant les chrétiens de ces deux derniers siècles écoulés

    Bien sûr, ils se font pas bouffer dans l'arène par des fauves affamés, on ne les pogromes plus avec des clous tout rouillés, on ne les contraint plus à se réfugier dans les catacombes.....

    Mais les mentalités n'ont pas beaucoup évoluées depuis ces temps obscurs,vous savez....
    Porteurs d'un message de paix, d'amour, de liberté, de drouadlomm', ils sont contraints de le mettre en veilleuse, sous le boisseau, comme il est dit dans les écritures

    Contraints de cacher leur moi profond, leurs chaussures bien cirées, et leurs petites econocroques, ripouillees à grand peine aux labos lorsqu'ils émargeaient à l'IGAS, contraints de planquer leurs montres de prix, leurs baraques de luxe et l'héritage de tatie Elizabou séquestré en chuiche
    Contraints aussi de ne plus afficher la conscience de leur supériorité sur la plèbe, populiste par essence ( hé oui, plèbe, populace, populisme, populistes, ça rime, comme dans une pouesie d'eluard), supériorité qui passe par le goût, l'éducation, la naissance et la fortune ( heureusement que, lorsque le vrai zosialisme est au pouvoir, ils peuvent se lâcher)

    Merde, c'est plus une vie !
    Voilà pourquoi le gros Filoocheux pleurait lorsque la cahuze leur a chié sur la moquette
    Ce qui est bizarre, c'est que pour le coup de Morelle, on n'entende plus chialer Gérard Filoocheux...,
    Sans doutes qu'on aurait du mal à le prendre au sérieux..
    Enfin, si y a un moment où on aurait pu les prendre au sérieux, bien sûr....


    Pour en revenir au saltimbanque iannic, il est évident qu'outre la notion de culture qui sous tend la préférence pour les imprécations d'un eructeur déguisé en gangsta, il y a un problème d'offre

    Si on n'entend plus QUE du bruit de cet accabi, matin midi et soir, le choix du plus grand nombre est déjà fait
    À la limite, inutile de s'en offusquer

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