Salut nazi de 2ème génération certifié conforme par le Petit Journal |
Lundi 11 novembre, Yann Barthès, l’animateur du Petit Journal de Canal + myope comme une taupe glaucomée des deux yeux, parangon de la propagande de l’Empire pop, chantre de l’antiracisme pas pour tous, s’est fait quenelliser en direct et à de multiples reprises.
Egalement au nombre des victimes, on dénombre Maxime Musqua
voire Musqué, bouffon du Petit Journal depuis la rentrée, qu’on voit dépérir à
vue d’œil, à mesure que son filon de blagues de collégien attardé s’assèche
(dès la deuxième émission), Ophélie Meunier, variété d’endive qui leur fait
usage de potiche pour des chroniques immanquablement consacrées à Céline Dion
ou Miley Cirus, Martin Weill, un àlamanièrede sandwich SNCF à l’ancienne, sorte
de Tintin à carte de presse qui nous vend ses films de vacances comme des
reportages de grand reporter, ou encore Thibault, 25 ans, nouveau soldat plus du tout inconnu du 11
novembre à tête de hareng fumé à la candeur, agrégé d’histoire, qui tînt
magistralement et héroïquement tête, aux Champs Elysées et sur toutes les chaînes de contre feu de l'info continue alors que sur le trottoir d'en face des bonnets rouges 100 % Bretons étaient époussetés manu militari pour port de bonnet rouge, au bidule à fourrure Liane d’Argelier,
femme politique niçoise, fondatrice du collectif Islamisation Basta, dont le
visage atteste incontestablement, malgré des lunettes de soleil de médaillé d'or en
descente olympique hommes, qu’elle a donné de son vivant son corps à la science, servi de
cobaye à quelque expérimentation estampillée art moderne de charcutier fou du
bistouri officiant dans une clinique privée du VIIIème arrondissement de Paris,
Thibault arguant que c’était bien grâce aux « tirailleurs
sénégalais » qu’on avait gagné la grande guerre, que Yann Barthès
interviewa pendant cinq minutes qui nous parurent cinquante longues années
d’ennui et de bêtise réchauffés au crozondes ; on ne savait pas les humoristes du Petit Journal si
pointilleux sur le respect dû aux poilus, cons qu’on est, on les voyait plutôt antimilitaristes primaires…
Massacre pour une bagatelle
Le lendemain, c’est à dire hier, la réponse à cet armfucking
de masse des millefas exécuté de manière déloyale, c’est à dire par derrière,
comme toute bonne quenelle qui se respecte, occupa une bonne moitié de l’émission
et fut à la hauteur du délit, c’est à dire de l’attentat. Yann Barthès, tel un
fier corbeau des années 40 gribouilleur de lettre à la Kommandantur, balança
ainsi prénom, nom, et qualité du quenellisateur, taxé à la volée
d’antisémitisme. Avis aux amateurs : on ne ridiculisera plus impunément
les pitreries tous azimuts du Petit Journal (je vous aime bien quand même Eric
et Quentin).
Le tireur de quenelles à tête creuse perforante et chercheuse, délinquant antisocial, dévoyé, inadapté et dénaturé, étudiant en
histoire à la Sorbonne, enfant de la Diversité, retrouvé par Daniel Schneidermann, déclara à l’avion
renifleur du PAF à propos de cette quenelle épaulée à répétition (on en
dénombre 16 ou 18, ce qui lui vaudrait certainement une entrée au Guiness &
Kronembourg book des records) : « Je voulais faire une blague suite à
un pari stupide avec des amis. J’assume le geste, il a été fait et vu, mais je
n’assume pas sa portée, d’éventuels relents nazis. (…) Je vois simplement ça
comme un geste subversif, anti-système, mais ça ne va pas plus loin. J’associe
davantage ça à une grimace, si vous voulez. » Le serial quenellisateur de conclure :
« C’est une énorme connerie, c’est clair… Surtout que je veux devenir
journaliste, j’espère que ça ne me portera pas préjudice. » Au CGB, forts
de notre expérience de chroniqueurs derviches qui font tourner les tables
comme Patrick Sébastien les serviettes, nous tenons à rassurer immédiatement le
quenellisateur à chargeur semi automatique : on a connu des suicidés qui
se portaient pas pire que toi…
Ah, on a pas fini de rigoler du Petit Journal et de ses
nervis pop à petits bras qui amalgament à longueur d’ondes toute contestation
antisystème à du fascisme, de l’antisémitisme, du racisme. Une bien belle co-lla-bo-ra-zion au système, tous les soirs à 20h30 sur Canal+, malheureusement toujours pas diffusé en crypté...
Je sais pas si la quenelle ressemble au salut nazi, mais le Thibault, il ressemble méchamment à Robert Brasillach...
RépondreSupprimerComme tu aimes la science, on pourrait p'têt le faire mariner dans une cellule de condamné à mort pour voir si il se met à écrire des poèmes.
SupprimerJamais vu une telle séquence de propagande. Le militant socia... euh... le "Français moyen exemplaire qui passait là par hasard" mis à l'honneur par le commissaire politique Yannov Barthésovitch.
RépondreSupprimerQuand je l'ai vue, je n'avais pas remarqué le type en train de faire ses gestes timides (et cons) au fond. J’étais absorbé par la dimension Pravda/Stakanov/grand héros de l'URSS qu'on servait à la jeunesse.
on mange du cochon, on fait des quenelles, et on glisse des peaux de bananes. Salaud de pov'con disait l'autre!
RépondreSupprimerEt de ça on en parle?... http://www.youtube.com/watch?v=pdTelSaR9Ss
RépondreSupprimerComme disait François Desouche(à la belle époque!)," PropagandaStaffel"...
C'est vrai qu'on ne parle pas assez du fléau des agressions racistes perpétrées par des nervis d'extrême-droite à Marseille. Ils brisent un tabou là.
Supprimer"dis-le que tu files pas de clopes aux mecs qui n'ont pas d'origine".
Scénario : Harlem Désir
SupprimerImages : Philippe Clair
Chorégraphie de la baston : Casimir
On avait pas vu aussi hardcore depuis ça: http://youtu.be/6U1nlxKjWoQ?t=15m58s
Supprimer"Et les tirailleurs sénégalais, hein? les tirailleurs sénégalais!?" Je la ressortirai, celle-là.
RépondreSupprimerC'est quand même à se pisser dessus
RépondreSupprimerQueneliser ,c'est mal
Blaguer, c'est très mal
Ne pas manifester sa joie indicible à l'écoute de nos saltimbanques de la machine à decervellage, c'est abject
Siffler, c'est.... c'est..... ignoble ? non, le mot n'est pas assez fort....
Siffler, ça devrait être puni de mort, d'excommunication du corps zosial et de privation de dessert et de télé, pas moins...
J'espère que l'on a toujours le droit de se gratter les burnes?
RépondreSupprimerBien sûr qu'on a le droit, à condition que les boules se touchent.
SupprimerProf d'histoire c'est cool, on est obligé de ne faire que la moitié du boulot. L'autre moitié c'est facho, et ça on peut pas.
SupprimerA l'ère de la théorie du genre, la réponse est évidemment non.
SupprimerOn peut se gratter les burnes en public uniquement si il s'agit d'un geste visant à lutter, ironiquement, contre la vanité de se croire sexué. ahahaha, uhuhuhu, ihihihihiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii *tombe en coma hystérique*
SupprimerAh ben Krou-Krou, ça fait longtemps que j'étais pas v'nu, vous en faites toujours des histoires ! Tu t'rappelles, on avait bien rigolé des fois !
RépondreSupprimerSalutations
Oui, de bons souvenirs
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