5 septembre 2013

I Wanna Be Your Dog


François Hollande, la photo interdite
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Elle est étonnante la position dans laquelle se tient François Hollande, président de la France à l’arrêt.
Il tient absolument à  partir en guerre contre la Syrie, ça le gratte, ça le démange. Pas plus tard que ce matin, il en a encore pissé sur le tapis. Pour ce faire, il est prêt à se passer du soutien de son peuple, majoritairement contre une intervention. Il ne compte pas plus passer par une consultation de l'Assemblée nationale, la constitution ne l'y obligeant pas. Président en exercice, il incarne la volonté du peuple, la nation, il est aussi le chef des armées. Prendre ce genre de décisions au nom de la France souveraine fait partie intégrante de ses attributions.

Pourtant, à l'heure qu'il est, l'attaque est en stand-by. François doit finalement attendre la décision de la seule assemblée à laquelle il semble devoir des comptes : le congrès américain. Si celui-ci se prononce contre, il rentrera benoitement dans sa chaumière d'un pas de breakdance mal assuré, la queue entre les jambes.
Il se voulait chef de guerre, décideur, le voilà au mieux ravalé au rang de baron d'une province quelconque. Par l'absurde, Hollande vient de démontrer quelle est aujourd'hui la véritable place de la France, un pays qui ne décide de rien et  les possibles négociations au G20 qui ne concerneront que les vrais décideurs, Poutine et Obama,ne risquent pas d'inverser  le cours des choses.
 La France n'a besoin ni du soutien de son peuple, ni de l'approbation des représentants de ce même peuple pour déclarer la guerre à la Syrie, par contre elle a bien besoin de l'accord du congrès américain pour bouger une oreille, tel est le cruel résumé de la situation.

Quand tony Blair Choisit de soutenir inconditionnellement George Bush en Irak, il en récolta, chez les observateurs les plus féroces, le sobriquet de caniche des américains. Hollande n'est pas un suiveur, non, il devance l'appel du maître. Aujourd'hui, il se trouve très exactement sur le palier du pavillon de chasse, la laisse dans la gueule, trépignant et suppliant de son oeil mouillé que Barack Obama veuille bien l'emmener jouer dehors. Sa récompense sera la seule promenade, il n'y aura pas de nonosse au retour de l'expédition. 

On craignait avoir élu le successeur de François Mitterrand, célébrons plutôt le retour de Baltique, le labrador présidentiel. La France plurielle s'ouvre à la minorité canine, c'est une première. François, t'auras peut-être toi aussi ta chanson dans le répertoire de Renaud.

8 commentaires:

  1. Texte de wouf !
    Blair, ce caniche. Hollande, ce fox-terrier.

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  2. Renaud, pitoyable dans son numéro de lèche auprès de la vieille sorcière

    Molleglande, le chihuahua qui rugissait ?
    Le basset qui couinnait?

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  3. Faudra essayer de lui lancer un bâton pour voir si c'est un aussi bon pépère que Baltique.

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  4. Tout bien réfléchi, je suis pas sûr qu'il lui arrive à la pa-patte...

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  5. « il est prêt à se passer du soutien de son peuple, majoritairement contre une intervention. Il ne compte pas plus passer par une consultation de l'Assemblée nationale, la constitution ne l'y obligeant pas. Président en exercice, il incarne la volonté du peuple, la nation, il est aussi le chef des armées. Prendre ce genre de décisions au nom de la France souveraine fait partie intégrante de ses attributions. »

    Absolument. Il faut donc que les gaullistes, souverainistes et autres républicains cessent de nous bassiner avec la Ve République. Une Constitution est un bout de papier, et peut donc servir au mal comme au bien.

    PS : pour ce faire

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    1. une consti est un bout de papier et peut donc servir....à se torcher ?

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    2. Dans un scénario neutre, oui.

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    3. Roulé bien ferme, ça peut aussi servir à corriger un toutou par trop éxubérant...

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