20 juillet 2013

Les délices de Camba

Jean-Christophe Cambadelis : Une envie, Un délice
Texte du secrétaire national en charge de l'Europe et l'international du parti socialiste suite aux derniers événements de Trappes et de Brétigny.
Ce qui se passe à Trappes et que l’on nomme pudiquement d’échauffourées est plus signifiant qu’on ne le croit. Peu importe le prétexte vrai-faux.

Le port du niqab est une provocation qui doit être traitée comme telle. Mais contrôle musclé ne règle rien à l’affaire. Provocation / répression / mobilisation. On connait ! Non? Par contre ce qui court sur la toile illustre la dérive des continents entre une partie de la jeunesse d’origine musulmane qui ne supporte plus l’ignorance, la stigmatisation, et une partie de la France qui refuse de se reconnaître dans le métissage. La surmédiatisation des méfaits en marge du drame de Brétigny est illustratrice du climat français sur lequel prospère le Front national et quelques extrémistes. Demain selon les cas on verra dans cet affrontement la main des salafistes ou la police petit blanc. Très bien, il ne s’agit d’excuser personne mais tout cela est le symptôme d’une France qui craque. La cohésion française abîmée par le sarkozisme est achevée par la relégation urbaine. Il faut bien sûr en appeler à la République mais s’interroger sur ce qu’elle a à offrir à ses enfants comme modèle d’intégration donc d’égalité. Je crains que les discours de fermeté ne soient que des cautères sur une jambe de bois. Certes il faut être ferme mais juste. Et cela demande du courage de la vision et des moyens. Par petite touche les rivets du cerceau qui maintiennent le tonneau de la cohésion nationale sautent. Aujourd’hui les banlieues, demain les universités? La jeunesse se désespère. Attention danger
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17 commentaires:

  1. Qu'est-ce que c'est que ce galimatias ?
    (s'il vous plait, mettez des guillemets quand vous citez, comme ça, on sait que ce n'est pas une caricature, mais la réalité...)
    PL

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  2. C'est déjà lui qui avait attribué la casse au Trocadéro/PSG aux gens de la Manif pour tous.

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  3. "La cohésion française abîmée par le sarkozisme est achevée par la relégation urbaine".
    Non, la cohésion française est une putain de chimère. Il aurait mieux fallu dire c'est "la cohésion sociale abîmée par la relégation urbaine achevée par le sarkozisme." Les quartiers de relégation et le politique urbaine (et raciste, alors la cohésion française...) de relégation ne sont pas un phénomène récent.

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  4. Vous faite le jeu des sionistes, vous pousser les françai et les juenes issu des quartier de la diversité au choc de civillisation voulus par l'empire.
    Bande de mouton.

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    1. Clairement. Ça se passerait trop bien sinon.

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  5. « La surmédiatisation des méfaits en marge du drame de Brétigny »

    Clairement, J-C, ça a été surmédiatisé. Pas étouffé.

    Ah, et à part ça :

    « signifiant » —> significatif

    « est illustratrice » —> est illustrative (ou, plus simplement : illustre). L'illustratrice, c'est le métier, J-C.

    « sur lequel prospère le Front national et quelques extrémistes » —> prospèrent

    « Par petite touche » —> petites touches

    Et je passe sur les fautes de ponctuation, de syntaxe, de sens, les métaphores foireuses (« prospérer sur un climat », « tonneau de la cohésion nationale »), les purs clichés (« la dérive des continents », « cautères sur une jambe de bois ») ou les incantations (« en appeler à la République »).

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    1. Honnêtement, Criticus, je te dis bravo. T'as trouvé le meilleur moyen de démonter ce genre de déclarations : les prendre pour ce qu'elles sont intrinsèquement, de la merde.

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    2. Y'a pas que la déclaration, qu'est de la merde, y'a aussi le déclarateur, en l'occurence.

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    3. Et même parfois, le..... du declarateur se retrouve dans la maverdave

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    1. Vous voulez dire par rapport au mauvais usage de la métaphore ?

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    2. Non, par rapport à son gros nez.

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    3. Un peu nauséabond de se moquer du gros nez de Camba, non ?

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    4. Oui mais en même temps il n'a pas le nez fin.

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    5. et la calvitie sordide.
      Et l'embonpoint criard.
      ne jamais frayer avec les moches.

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    6. « en même temps »

      Je vois que votre roman avance !

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  7. "Aujourd’hui les banlieues, demain les universités?"

    Ca sent le moisi, quelque chose comme "aujourd'hui les universités, demain les usines"

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