14 juin 2013

SitCom

Historique, voire hystérique...
On a adoré le pilote du nouveau sitcom qui sera programmé sur toutes les chaînes en simultané à la rentrée. Ah on a de la chance et nous sommes au comble de la joie, prêts à composer L’Hymne à la Joie II et dans la foulée L’Hymne à la Joie versus Predator, car cette nouvelle engeance de soupe opéra sera également relayée dans tous les journaux sous forme de roman-photo. Il faut dire que le sujet s’y sied à ravir (cascade lyrique !). Le pied a trouvé sa pantoufle de vair à sa pointure, ou vice et versa, mais rassurez-vous, car comme dans tout sitcom, il sera avant tout question de vice et non de romantisme. Ah, on a hâte ! Surtout que le cadre est ni plus ni moindre que le plus bel écrin qui craint du monde : la plus belle des villes, la Lumière, la si mal nommée, tant il est devenu difficile d’y trouver une lumière, à moins naturellement de tomber par hasard la tête la première en coup de boule sur Nicolas Bedos ou de se cogner à un réverbère, raplaplapla Panini fromage Panini jambon, Panam Panam, c’est Paris Paris !
Vous l’aurez compris éminents lecteurs du CGB, vous qui avez un train à l’heure d’avance en pleine période de grève sur tous vos contemporains puisque vous venez vous abreuver chez nous, dernière source non nitratée de lucidité, d’honnêteté, et de décence (si vous exceptez Paracelse pour ce dernier point), cet article a pour sujet les élections municipales de 2014, les seules qui aient un quelconque intérêt pour la planète Terre : les parisiennes ! 
Au menu ? Magouilles et histoire de couilles… 
Le Titre ? 
- 13 lettres Bertrand... 
- Pas mieux. 
- Plus Bête la Vie. 


Résumé de l’épisode pilote 
Bertrand Delanoë est maire de Paris depuis un siècle. Sous ses mandats qui ont semblé une éternité au monde entier, bien que le monde se contrefoute de Paris ce qui est une performance inouïe mais déjà réalisée par Jacques Chirac en son temps, plein de choses ont été faites : on a supprimé toutes les places de stationnement et on a mis des Vélib partout, en particulier dans les couloirs de bus, parce que ce moyen de transport n’était pas encore assez lent. 
C’est comme si Bertrand Delanoë, il avait fait tout ce que Philippe Muray dénonçait dans ses Exorcismes spirituels mais en mieux, c’est à dire comme dirait Léon Bloy ou un livreur des Halles : en pire. 

Décor en trompe l’œil pour aveugles 
Comme à chaque fin de règne, la bataille pour la succession s'était ouverte largement avant le début de la fin. Alors qu’à l’UMP on avait récemment élu dans l’indifférence générale, grâce au nouveau système de suffrage d’essence totalitaire, le vote électronique (car quid du secret de l’isoloir en cas de vote électronique, surtout à l’Echelon de l’espionnage numérique planétaire désorganisé et tous azimuts), « la meilleure pour perdre », MBK (non ça c'est une marque de vélo), euh NKM (mais en même temps vu les champions qui étaient en lice face à elle, on aurait bien été en peine à l’UMP d’élire le pire, entendez donc pour perdre), au PS, on avait adoubé la 1ère adjointe au maire, Anne Hidalgo, en lieu et place de Christophe Girard, héritier naturel de Bertrand Delanoë, tant en termes d’orientation sexuelle que d’inconsistance, clone en chef du maire de Paris, succédané de Jack Lang notre Parrain des familles, à qui l'on devait les Nuits Blanches, ou encore, le ravalement avec des amis décorateurs d’intérieur de la façade du cinéma Louxor ce qui lui valait du coup le surnom de Pharaon. 
Grâce à Pharaon, Paris ressemblait donc de plus en plus au Queen, c’est à dire au salon de Renato et Alban, entendez Zaza. Partout la Gayté lyrique !
Petite pause musicale mégalo mais adéquate des millefa avant qu’on nous traitassâte d’homophobes (tout bon sitcom a sa BO) :

Du cul, du cul, et encore du cul
Il faut dire qu’Anne Hidalgo avait de sérieux arguments à faire valoir pour mettre hors jeu Pharaon, en tant qu’ex et mère d’une fille de François Hollande, Président de la République pour toutes, qui nous vous le rappelons avait dissous non pas l’Assemblée nationale mais son union libre d’avec Ségolène Royal, et qui vivait en concubinage avec Valérie Trierweiler, cette dernière n’ayant elle-même pas divorcé de son mari. Oui : la France, celle qu’on appelait fut un temps archi révolu la Fille aînée de l’Eglise, vivait dans le péché le plus intégral depuis un an et à notre avis, on n’avait encore rien vu ; même l’Amérique du Sud n’avait osé pousser si loin ses soaps, quant aux Feux de l’Amour, en 47 ans d’intrigue, ils n’avaient pas fait le quart de la moitié du binz… Et dire que Cécile Duflot n’était pas encore entrée dans la danse, ça laissait rêveur…

La parenthèse inattendue : Ségo
Dans l’ombre, Ségolène Royal, la bafouée de partout, préparait sa riposte, ayant sorti un recueil de portraits de personnages d’exceptions (sous-entendu qu’elle l’était aussi, un personnage d’exception), dont Nelson Mandela, qui était justement en train de clamser après deux siècles d'agonie, ce qui lui faisait une bonne pub à Ségolène : « Royal au bar Nelson ! ». Nelson, quasi d’outre-tombe était encore là à foutre le souk et tout le monde était corda ! Chapeau l’artiste !
Ségolène n’entendait donc pas être l’éternelle cocue de la République en étant oubliée lors du prochain remaniement ministériel qui ne devait pas tarder étant donné la médiocrité d’Ayrault I, et la prochaine rentrée sociale, qui s’annonçait houleuse et flexi-insécuritaire malgré les syndicats collabos.

Retour au couplé gagnant : Pharaon/Hidalgo
Christophe Girard, maire du IVème arrondissement de Paris, qui avait tout de la rancunière persifleuse un peu mauvaise, la jouait sur ce coup-là boy scout des familles. Etonnant nan ? Eh bien nan, et nous vous le prouverons avant la fin de cet article d’après la fin du monde.
Pharaon la jouait tranquillou le chat. En tout cas c’est ce qu’on avait compris lors de son interview au Grand Journal du 13 juin 2013 (hier). Sa présence ne se justifiait en aucune manière, sauf qu’il était là, sous le prétexte tiré en levrette par les cheveux malgré une calvitie assumée, que Pharaon était le premier élu de France gay à se marier avec son compagnon gay. On avait eu le premier couple de gays mariés, le premier couple  de lesbiennes mariées, manquait plus que le premier couple de gays avec un élu dedans, puis un rabbin, et on aurait fait le tour. Ok, on vous le dit cash : on comprenait bien que c’était effectivement une raison nécessaire et suffisante pour qu’il fasse l’objet d’une invitation sur le plateau d’Anal +, surtout que pendant la pause publicitaire, y’avait eu cette pub sur cette nouvelle crème de jour là, qui s’appelait Haute Tolérance
Donc Pharaon s’était marié et c’était cool, surtout que comme le hasard faisant toujours bien les choses, et particulièrement en période préélectorale, et entendez par là électorale, c’était justement la dauphine-de-Bertrand-ex-de-François, Anne Hidalgo, qui avait marié notre premier élu gay de la République. Historique ! Et remarquez le casting exceptionnel car outre le rôle de Parent 1 tenu par Christophe Girard, en Témoin 1 nous avions Bertrand Delanoë et en Témoin 2, Mazarine Pingeot, la fille de la figure tutélaire du PS, avec un S comme Solférino et un S comme Solutré mais sûrement pas avec un S comme Solution et encore moins avec un S comme Socialiste, vous avez tous reconnu François Mitterrand ou François Bitterand si vous connaissez la blague du génie à la grosse mitte...
Tout un symbole !!! Un vrai tableau de David et de Poussin réunis, à moins que ce ne soit  du Géricault ou du Courbet à s’arracher les cheveux, nous voulons bien évidemment parler de Julien, Julien Courbet…

Partageons notre exhibitionnisme pour tous (nous n'avons plus que ça)
Naturellement, Anne Hidalgo, n’avait pas raté cette si belle occasion d’apparaître en pionnière du Progrès, en résistante de première ligne face au fascisme pour tous, en publiant sur Twitter une photo prise par un sbire à la dérobée de cet événement parfaitement intime mais néanmoins pour tous ; Christophe Girard de déclarer sur le plateau de Denisot devant une France à nouveau pétrifiée par la Gorgone politicomédiatique : « Ce moment nous appartient. J’ai entièrement confiance en Anne Hidalgo par rapport à la publication de cette photo sur Twitter. » Heureusement, nous au CGB, on avait tous un master en contorsionnisme mental option Persée, et on savait bien qui c’était Christophe Girard, cet élu tellement socialiste et tellement de gôche, qu’il avait conservé son job/salaire chez LVMH (cette société de grande valeur de gôche), et cumulé avec sa fonction/indemnisation d’élu, arguant de ses, nous citons : « très gros besoins ».
Pharaon avait donc l’air d’un ravi de la crèche et c’était pas tellement compliqué de savoir pourquoi. Rentré chez Yves-Saint-Laurent en 1978, devenu directeur général en 1997 de l’entreprise du petit ami de Pierre Bergé, Pharaon fut nommé adjoint au maire de Paris en charge de la culture en 2001, alors on voudrait pas vous griller la suite du sitcom, mais d’après nos additions cabbalistico-holistiques et notre expérience en Santa Barbara, on voit Pharaon nommé Ministre de la Culture au prochain épisode ministériel…
To be continued, unfortunetely !

6 commentaires:

  1. Vous avez naturellement le droit de laisser des témoignages d'admiration ici hein. Pas de timidité ou d'intimidation entre nous.

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    1. "Si Hollande dirige la France et que Hidalgo dirige Paris, Louis XIV aura agi en vain et d'Artagnan sera mort pour rien".

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    2. Merci beaucoup.
      C'est le fruit d'une intuition collective (je vous passe les détails). Je suis content de pouvoir la recaser si opportunément.

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  2. ô Léstat, tu nous narres ce mariage princier tel un Léon Zitrone !

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    1. Merciiiii Simone ! En même temps, ils se comportent tous comme des candidats d'Interville, ça commence à bien faire !

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