28 juin 2013

LFQSTLARAFTEUC



Les films que si tu les aimes, rien à faire, t’es un con (LFQSTLARAFTEUC)


Il est hors de question de traiter ici la navrante catégorie des nanars. Les nanars ont la cote, non plus tant auprès du public qu’ils visent, mais chez les petits malins. On les rassemble sous blogs, on en fait des analyses, on se les refile, et c’est en connaisseur qu’on en apprécie les tares. Aimer les nanars, quand on est cinéphile, c’est faire beaucoup d’honneurs aux foirades. Un peu comme si on se ruait dans les mauvais restaurants, qu’on achète les disques de chanteuses qui chantent faux ou qu’on prenne par plaisir les autobus les plus bruyants, et qui tombent en panne au milieu du trajet. Le succès des nanars, c’est le mélange final du snobisme et du mauvais goût. Cette perversion porte un nom scientifique : le second degré.
Oh, au moins jusqu’à un certain point, on pourrait accepter le second degré, mais à la condition qu’il y en ait d’abord un premier. Or, dans un nanar, justement, le premier degré est toujours affligeant, lamentable, torpide. Et puis, on aime toujours le nanar pour se moquer de son auteur, voire de ses fans. Et c'est se moquer à bon compte : quel mérite y a-t-il à se foutre d'un film de poursuites en bagnoles et de coups de pieds, avec Nicolas Cage et Sandra Bullock en vedettes ?

Plus que tout autre argument contre les nanars, il y a celui-ci : notre temps est compté. La condition humaine étant ce qu’elle est, j’attends qu’on m’explique pourquoi certains dépensent des milliers d’heures de leur vie à regarder des films sordides en s’en moquant. On dirait des connards amusés de passer leur vie avec une femme laide et méchante, quand ils auraient le moyen d’en avoir une gentille et splendide.




Il est hors de question de citer ici des films simplement mauvais, ni même catastrophiques. Certains sont voués à la cagade dès leur conception, ils portent la nullité comme d’autres portent une légion d’honneur. C’est leur raison d’être, et ce qui les distingue du commun. S’il s’agissait de débiner des films mauvais de réalisateurs mauvais qui font ce qu’ils peuvent, on n’en sortirait plus. Et d’ailleurs, ce ne serait pas amusant (voir point précédent sur les amateurs de nanars).

Il est hors de question de traiter des films manifestement repoussants, tels ceux dont le titre comprend les termes suivants :
Vampires
Chevaliers
De ouf
Swords
Avortement
Donjon
Speed
Guerrières
Fight
Rebelle

Ces films-ci annoncent la couleur dès leur titre. Avec eux, pas moyens de se tromper, le pire claironne son arrivée comme la nuée porte l’orage. On peut risquer de les voir, mais on n’a plus le droit de s’en plaindre. Il faut leur reconnaître une certaine honnêteté. Ils sont au cinéma ce que les étiquettes d’ingrédients sont à la bouffe industrielle : il est écrit que l’huile de palme et les sucres gras y prolifèrent, n’allez donc pas y chercher du diététique !

Il est enfin hors de question de traiter des films interprétés par des acteurs irrémédiablement mauvais, ou qui ont le génie de choisir des films mauvais, la chose a déjà été faite, et bien faite.


Non ! Il s’agit de faire la liste des films épouvantables de réalisateurs reconnus, aimés, vénérés ou même géniaux. Il y en a, des brouettes pleines ! Des films de fausses gloires ou de grands hommes momentanément fourvoyés. Car rien n’est plus navrant qu’entendre des critiques se vautrer dans le dithyrambe parce que l’auteur d’une merde est un cinéaste réputé grand. Tout contrits, ils n’osent pas dire que le grantom s’est planté, ils justifient l’impossible, ils tournent autour du cercueil, ils balivernent dans le néant. Ici, pas de pitié, grand ou pas, dieu du cinéma ou pas, les costards seront taillés. Ici, n’entrez pas, hypocrites, bigots, vieux matagots…

Il s’agit des films ratés, qui n’ont pas fait mouche, qui ont visé trop haut, des films creux, vides, ou qui partaient d’une bonne idée mais l’ont oubliée en chemin, se sont perdus en couillonnade, des films étouffés par de mauvais acteurs, par des dialogues atroces ou une prétention boursouflée, des films de grands cinéastes tombés un instant de leur Olympe ou de cinéastes nuls adorés par des nuls, des films de commande, peut-être, ou massacrés au montage par des porcs, des films qui ont pris un coup de vieux terrible bien avant leur naissance. Il s’agit de films tout simplement insupportables mais qui peuvent au moins se vanter de ne pas avoir été faits par n’importe qui.

A tout seigneur, tout honneur


1- La maman et la putain (Jean Eustache 1973),
2- Van Gogh (Maurice Pialat 1991)
3- Marie-Antoinette (Sofia Coppola 2006)
4- Les espions (Henri-Georges Clouzot 1957)
5- Bob le flambeur (Jean-Pierre Melville 1956)
6- Pulsions (Brian de Palma 1980)
7- Do the right thing (Spike Lee 1989)
8- Jenny (Marcel Carné 1936)
9- Un linceul n'a pas de poche (Jean-Pierre Mocky 1974)
10- A nous la liberté (Jean Renoir 1931)
11- Hiroshima mon amour (Alain Resnais)
12- Husbands (John Cassavetes 1971)
13- Arizona dream (Emir Kusturiça 1993)
14- La tête contre les murs (Georges Franju 1959)
15- Saute ma ville (Chantal Ackerman 1968)
16- The gathering (Brian Gilbert 2001)
17- L’homme qui en savait trop (Alfred Hitchcock 1934)
18- Delicatessen (Jean-Pierre Jeunet 1991)
19- Les rivières pourpres(Mathieu Kassowitz 2000)
20- Le trésor de Cantenac (Sacha Guitry 1950)
21- Dans la brume électrique (Bertrand Tavernier 2009)
22- Justin de Marseille (Maurice Tourneur 1934)
23- Inglorious basterd (Quentin Tarantino 2009)
24- 1492 : Christophe Colomb (Ridley Scott 1992)
25- Highlander (Russel Mulcahy 1986)
26- Matrix (Frères Wachowski 1999)
27- Lord of war (Andrew Niccol 2005)
28- La tentation d’Isabelle (Jacques Doillon 1985)
29- Ronin (John Frankenheimer 1998)
30- Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen 2008)
31- Se souvenir des belles choses (Zabou 2001)
32- Effroyables jardins (Jean Becker 2002)
33- L’affaire Thomas Crown (John Mc Tiernan 1999)
34- Cosmopolis (David Cronenberg 2012)
35- 36 quai des orfèvres (Olivier Marchal 2004)
36- Volte face (John Woo 1997)
37- Sailor et Lula (David Lynch 1990)
38– Légendes d'automne (Edward Zwick 1994)
39- L’imposteur (Julien Duvivier 1943)
40- La route (John Hillcoat 2009)
41– La crise est finie (Robert Siodmak 1934)
42- Burn after reading (Frères Coen 2008)
43- Le fouineur (Ettore Scola 1969)
44- Streamers (Robert Altman 1983)
45- Le mécano de "la Général" (Buster Keaton 1925)
46- Week end (Jean-Luc Godard 1967)

77 commentaires:

  1. Monstre ! Je vais faire comme s'il fallait tous les aimer pour être rien qu'un con, puis continuer ma route.

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  2. Oh l'aut hé ! il dit du mal de Fight Club mais il le met pas dans sa liste !
    Sailor et Lula ? Mais t'es malade ! et j'ai bien aimé moi La Route ! Et Matrix merde ! et merde Delicatessen putaing.
    Et hop là, c'est parti pour 189 commentaires sur cet article...

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  3. Même pas un seul film de Jean-Luc Godard. Il y a comme un problème dans cette liste.

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  4. Qui n'a jamais vu "Scarlet Diva" d'Asia Argento (tiens encore une fifille à son papa) ne sait pas ce qu'est un FQSTLARAFTEUC.

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  5. Merci d'avoir inclus Vicky Cristina Barcelona. Encore que Midnight in Paris était bien pire...

    L'Échange de Clint Eastwood aurait aussi mérité une place au palmarès. Y en a que 45, là, hein !

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  6. Au fait, Beboper, Fight Club était à la 63e place des cent films que si tu les a pas vus, t'es rien qu'un con.

    Maintenant je lis que tout film contenant « Fight » dans son titre fait de celui qui l'aime un con.

    Explication ?

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    1. Mon explication va être vaseuse, mais voici : fight club est le seul film bien parmi tous les films qu contiennent fight dans leur putain d'titre ! Scientifique !
      Et d'ailleurs, la valeur négative de Fight est comme annulée par la valeur positive de Club, ce que tout le monde avait bien compris - sauf vous, Criticus, vous qui préférez Vicky Cristina Barcelona à Midnight in Paris (Bouuuh)!!

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    2. Tout est relatif... Vicky Cristina Barcelona est affligeant, mais Midnight in Paris est l'un des pires films que j'ai vus, à égalité avec Boys and Girls (2000), No Reservations (Le Goût de la Vie, 2007), L'Échange (2008) et le récent Man of Steel. J'ai hésité à sortir quand Cotillard dit : « I want to go back to La Belle Époque ». La voiture qui voyage dans le temps et Carla Bruni en guide touristique m'ont fait écumer de rage. Vicky Cristina Barcelona est une bouse, mais pas autant.

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    3. J'avais oublié la présence de Carla Bruni... vous marquez un point. Mais heureusement, l'actrice Carla Bruni sait se faire oublier d'elle-même !
      Vous n'avez pas remarqué que le cinéma (et aussi la littérature, mais c'est moins visible parce que la lecture est un processus lent), le cinéma disais-je, est affaire d'ambiance. De moment. On voit un film, on se dit magnifique ! On le revoit cinq ans plus tard et on ne comprend pas ce qui a pu nous prendre.
      Là, pour Midnight in Paris, vous deviez être indisponible pour un petit conte nostalgique plein de bonnes idées.

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    4. J'étais assez disponible pour de bons films à l'époque, Les Chemins de la Liberté, par exemple. J'en veux précisément à Midnight in Paris d'avoir gâché ma bonne humeur.

      Ce film, c'est Paris vu à travers les yeux d'un touriste japonais lisant le Lonely Planet.

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    5. À propos du Japon, Beboper, l'équipe du Cégébé et ses lecteurs, avez-vous vu ces vidéos d'un quinqua qui se déguise en écolière ? Ça vaut presque la chanson de l'AVC. Je dis bien « presque ».

      1) http://www.youtube.com/watch?v=PsPo8jZpncQ
      2) http://www.youtube.com/watch?v=7gvgO1jwCTo

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    6. kobus van cleef6 juin 2016 à 21:50

      ha , le vieil original ( et pas le vieil orignal , c'est pas le même mammifère)
      un peu dégueu , mais bon

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  7. Matrix et Lord of war, mêêêrde quoi... quand même...

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    1. Pour ces deux films, s'adresser à moi, je m'en porte garant et je peux justifier leur classification FQSTLARAFTEUC.

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    2. Eh bien, XIX, pour Matrix, on t'attend! Et le premier, hein! Les deux autres, c'est trop facile!

      Pour ma part, je trouve qu'il y manque le seigneur des anneaux!

      Autre chose: il n'y a aucun François Truffaut! Cela dit, à la vue de la vidéo, on se dit que les truffauderies, c'est bien de la merde. Si vous avez besoin d'une preuve supplémentaire:

      http://www.dailymotion.com/video/x3qwm6_l-amour-en-fuite_shortfilms

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    3. Pour moi, les Films Que Si Tu Les Aimes Rien A Faire T’Es Un Con, ces sont avant tout les films à prétention : ceux qui se croient intelligents ou révolutionnaires alors qu’en fait ils ne le sont pas un poil. C’est ce genre de films où, lorsque tu affirmes qu’il est nul à chier, on t’apporte une explication comme pour te détromper, comme si c’était un malentendu et qu’une subtilité t’avait échappée et t’empêchait d’adorer toi aussi… alors que NON ! tu as très bien compris et c’est A CHIER j'te dis !
      De ce point de vue, Matrix n’est pas seulement un FQSTLARAFTEUC, c’est LE FQSTLARAFTEUC absolu ! Et n’essaie pas de dissocier le 1er opus des suivants : tout est du même bois vermoulu. La boursouflure et la morgue philosophique qui font tant rire dans les 2 et 3 sont déjà présents dans le premier, ils en sont constitutifs. C’est absolument creux et ridicule. Ça dépasse vraiment pas n'importe quel autre nanard de la catégorie « film de rebelles dépenaillés vivant terrés dans les sous-sols et luttant contre un empire ». Mais là où Matrix est plus qu'un nanard et est un FQSTLARAFTEUC, c'est justement qu’il se trouve plein de types pour t’expliquer que c’est un grand film.

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    4. Exactement. Le FQSTLARAFTEUC, c'est AVANT TOUT un film que t'as toujours un mec qui va venir t'expliquer qu'en fait non, t'as pas compris. Le FQSTLARAFTEUC, je dirais presque que c'est le spectateur qui le fait.
      Attention toutefois, la plupart du temps, le FQSTLARAFTEUC est ce qu'on appellerait plus simplement un film boursouflé MAIS il y a aussi les films ratés, bêtement ratés, à partir du moment où c'est un bon cinéaste qui a fait la foirade. Un film raté de Nicole Garcia, c'est pas un FQSTLARAFTEUC, c'est simplement un film raté normal, dans l'ordre des choses. La garcia n'est même pas capable de faire un FQSTLARAFTEUC ! Nuance.

      Sur matrix, j'avoue n'avoir vu que quarante minutes de l'un des trois, je sais plus lequel. Quand on vient m'expliquer que c'est un film ceci ou cela, je suis pris de compassion. Quand tu as les films de Fritz lang dans la tête, de Fellini, de Dino Risi, de Clouzot, de Mankiewicz, de Donald Siegel, de Huston, de Altman, de de Sica, de Ermano Olmi, de Kubrick, de Hitchcock ou de Chaplin, qu'est-ce que tu peux bien trouver à sauver d'un matrix ? Question d'échelle, de comparaison, de niveau. Autant louer les mérites de la voix de Patrick Bruel à un amateur d’opéra... ça me fait comme lorsqu'on me vante les qualités de pugnacité des Guignols de l'info, par exemple, alors que je sors d'une lecture des Propos d'un entrepreneur de démolition, de Bloy...

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    5. Je crois qu'il faut prendre Matrix pour ce que il est, c'est-à-dire avant tout un bon film d'action avec ses scènes de bastons épiques, avant de le prendre pour un film SF avec un "message".

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  8. Il suffisait d'un seul film dans la liste : L'auberge espagnole.

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  9. Bof.

    De toute façon le cinéma, c'est pour les trous-du-cul.

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  10. Tous les films de Sofia Coppola en vérité. Et tous les films de Gondry.

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  11. Lost in translation , la haine, l auberge espagnole , the dreamers , Amélie Poulain, films de wes Anderson Darjeeling limited.

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    1. Lost in Translation est a priori mauvais, mais il en dit long sur l'ennui post-occidental. Je ne sais pas si c'est ce dont voulait parler Sofia Coppola, mais ça me parle en tout cas.

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    2. Lost in translation, à part son épouvantable titre à prononcer en anglais, je lui trouve beaucoup de qualités, au contraire. Une certaine lenteur, un art de prendre son temps pour raconter une histoire, des personnages crédibles (à part l'idylle entre l'autre sexagénaire et Scarlett Johannson, putain!), et une fin heureuse, comme dans les comédies musicales avec Gene Kelly.

      Pas de quoi crier Eugénie, mais c'est quand même pas Marie-Antoinette, non?

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    3. Heureuse parce que Bill Murray ne se tape pas Scarlett Johansson ? ;-)

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  12. memento mouloud29 juin 2013 à 19:29

    En fait Beboper, c'est un peu votre portrait qui se dessine dans vos jugements-couperets, ça me rappelle le jeu de Canal Plus, la maxitête (je ne sais si Sophie Favier vous assiste) lorsque la liste de vos dégoûts sera terminée, on vous verra en entier

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    1. C'est exactement ça. A part Favier, l'analyse est bonne.

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  13. dans la liste , il manque les films de Larry Clark ainsi que ceux de Gus Van Sant ( notamment Will Hunting et Elephant).De plus aucune trace de l immanquable Entre les murs!

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    1. Non, pas Entre les murs : il s'agit de traiter des mauvais films de bons réalisateurs, ou de réalisateurs qui ont une grosse réputation. Entre les murs, c'est de qui déjà ?

      Gus van sant, moui, ça pourrait se faire, mais je n'ai vu que les deux que tu cites. Ils m'ont paru insignifiants, pas plus.

      Quant aux films de Larry Clark, pas question de les mettre ici : je n'en ai jamais vu de mauvais. Hé oui...

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    2. Larry Clark?!l'éphebophile/tox qui a la barbe crade et qui porte une casquette new era à visière droite?!ca rappelle Pierre Richard dans le film les compères dans la scène du bar avec les jeunes ^^ (putain la rythmique!): http://www.youtube.com/watch?v=_rDpFrvYppo

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    3. Arrête ton char...
      Tu vois Ken Park, tu vois ce qu'il arrive à faire faire à de jeunes acteurs, tu vois la profondeur du propos, sa cruelle profondeur, même si ça te semble obscène, t'es obligé de lever ton chapeau.
      Je partirais pas en vacances avec ce mec, mais on ne parle pas de ça.

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  14. "Il est hors de question..."

    On t'a reconnu Manuel.

    Etrange, tout le monde a pensé très fort à Django Unchained mais personne ne l'a mentionné...
    Ni ExistenZ qui est une vraie erreur de Vieillesse de la part de Cronenberg.

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    1. J'ai pas saisi la référence à Manu. Vals ?
      Sinon, j'ai pas cité Django parce qu'après avoir vu Inglorious Basterds, j'ai bien juré de ne plus jamais aller voir un film de ce con.

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    2. Oui, j'ai l'impression qu'il ne peut pas commencer une phrase autrement que par cette formule empreinte de fermitude.
      J'aurais dû m'arrêter à IB aussi mais allez savoir pourquoi j'ai accordé une seconde chance à Tarantino de me faire perdre 2 heures supplémentaires de ma vie...
      Le FQSTLARAFTEUC dans sa forme presque archétypale pour moi c'est Inception. Tout y est: le réalisateur "culte", l'esthétisme cache-misère, la fausse complexité, la prétention, Marion Cotillard...

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    3. La mise en ambiance d'Inception est magistrale. C'est quand la mission principale commence que ça devient progressivement n'importe quoi (un peu comme un autre film avec Leonardo Di Caprio : Shutter Island). Nolan « a fait un rêve », et est resté dans les limbes.

      Et, en effet, Cotillard n'aide pas... elle a failli saborder The Dark Knight Rises, aussi.

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    4. Très bien vu Alphonso ! Inception est en effet un très grand FQSTLARAFTEUC ! Je le mettrais peut-être même bien en tête (désolé Criticus hein), ou juste après Lord of war. Ouais c'est ça. Mon podium FQSTLARAFTEUC, c'est Lord of war, Inception, et ex-aequo Marie-Antoinette / Matrix.

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    5. Y a pas à être désolé, Xix, je dis pas qu'Inception est un bon film, je dis que ç'aurait pu être un bon film. Malheureusement, Nolan s'est complètement planté sur ce coup-là.

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  15. Je fais caca sur toute la production de Tarentinoeud alias suce-violence, même sur les films que je n'ai pas vu. Ce qui prouve ma faible ouverture d'esprit, ma patience limitée et mon manque de savoir-vivre.

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    1. Jackie Brown était pas mal quand même.

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    2. Jackie Brown, Reservoir Dog et Pulp Fiction sont les seuls bijoux du Lascar, ensuite que de la merde.
      J'ai bien aimé Ronin, mais Beboper le sait déjà (je suis prêt à me re-engueuler avec toi sur le sujet)

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  16. marrante la conclusion, et tellement vraie.

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  17. De Rouille et d'Os (J. Audiard) est vraiment un film consternant ; mais plus encore l'est son succès auprès de personnes que je pensais de goût...
    Ce que tu vois comme un accident de parcours est en train de devenir un signe des temps, malheureusement.

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  18. consternant, oui, tu as raison Manon, je crois que c'est le bon mot. Et pourtant avec ce trip de boxe clandestine, j'y croyais merde.

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    1. Ah oui, les séquences à la Fight Club... Je me suis dit que quand un scénariste en arrive à puiser dans ses meilleurs souvenirs de la fête du cinéma édition 1999, c'est qu'il doit vraiment être en déroute... Mais j'ai appris par la suite que l'histoire avait été écrite par un ersatz de Palahniuk.

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  19. Il y a une petite chose qui me gêne dans cette liste : il y a trois films réalisés par des femmes. Or s'il y a bien un moyen imparable de repérer un film nul, c'est quand il a été réalisé par une femme. Seule exception : Leni R. Et "La Crise" de Coline Serreau. Pour le reste, dès la bande annonce, un peu d'entraînement permet de repérer infailliblement un film fait par une femme.

    Pour le reste, il faudrait surtout distinguer entre les mauvais qui ont paradoxalement du talent et un mauvais goût irrécupérable (Spielberg, Tarantino), les techniciens malins (De Palma), les bateleurs de foire (Fincher, Wachoswki), les vrais pros qui ont eu des moments de grâce (Ridley Scott), les frimeurs inspirés qui vieillissent mal (Coppola), les amateurs provinciaux (Marchal), les imposteurs intégraux et pervers (Woody Allen, Polanski), les enfumeurs habiles (frères Coen), les nuls ayant eu un coup de bol (Kassovitz) et les authentiques génies n'ayant jamais failli (Leone, Kurosawa).

    Et ayons une pensée pour les second couteaux qui, malgré tout, font le boulot : Walter Hill, Sam Raimi et autres John Milius

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    1. Pas mal, Roscoe. Je ne mettrais certes pas les mêmes noms dans tes catégories, mais elles sont bien. Disons que tu affines, tu complètes, tu fignoles...
      Bon, les génies n'ayant jamais failli n'ont bien sûr rien à faire là puisqu'il s'agit de films mauvais. Mais la catégorie qui rassemble certainement le plus de monde, c'est celle des bons techniciens (voire des techniciens de génie) qui ont un sens artistique ultra nul. Ou qui n'ont rien à dire. Ou qui ont quelque chose à dire mais qui ne devrait pas (tellement c'est neuneu). Le must, le boss, le king de la catégorie est évidemment Spielberg.
      ceci dit, si tu traites encore une fois Woody Allen d'imposteur pervers, je te lances une fatwa au cul!

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    2. Spielberg est évidemment le summum de la nullité talentueuse. Tout esprit de finesse lui est étranger, il fait dans le divertissement pour gamins de 10 ans et pour débiles légers. Ceci dit, Indiana Jones et le temple maudit est un bon film d'aventure avec une première scène intégralement géniale. Et j'ai été surpris qu'il arrive à faire Catch me if you can. Mais il est un signe qui ne trompe pas : l'un des films préférés de Spielberg est "L'homme de Rio", un navet que Belmondo peine à maintenir à flots, inspiré de la plus mauvaise aventure de Tintin (L'Oreille cassée, dont Hergé lui-même a avoué qu'il ne savait pas où il allait en l'écrivant), navet dont le scénario a été cosigné entre autre par Ariane Mnouchkine, incarnation de la prétention théatreuse.

      En plus, je ne pourrais jamais lui pardonner d'avoir massacré Tintin au cinéma. Son approche démontre clairement qu'il n'a rien compris à l'univers d'Hergé. Rien de rien. En fait, je pense que la seule explication, c'est que ce Spielberg est un crétin fini. ça résume bien tout le problème du cinéma : les abrutis les plus incultes et les plus dépourvus de discernement peuvent y briller.

      Quant à Woody Allen... il s'est quand même tapé la fille adoptive de sa compagne, ce qui le met incontestablement dans la catégorie des pervers.

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    3. 'tendez, le Temple maudit c'est le plus mauvais Indiana Jones (mis à part le dernier avec Chiasse de Bœuf comme fils illégitime)... la Dernière croisade est un chef-d'œuvre. Certes, dans ce film, Hohenfriedberger Marsch=Nazi (la scène de l'autodafé et de l'autographe par Tonton).

      (Et aussi, de manière amusante, WASP=Nazis avec le personnage emblématique de Donovan.)

      Mais bon, dans les Aventuriers de l'Arche perdue, c'est carrément Français (Belloq)=Nazis, donc...

      Quant à l'Oreille cassée, oui, l'aventure est décousue, mais c'est un peu le principe d'une aventure... Spielberg aurait mieux fait de partir de ça plutôt que de mélanger des albums.

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  20. @Beboper : "Irréversible" ! T'as oublié "Irréversible" !

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  21. Le récent Black Swann est un FQSTLARAFTEUC définitif.

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    1. Ah ben non, zut, moi j'ai bien aimé Black Swann. Un poil excessif et patho mais bien tout de même.

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    2. Ouais... Tu t'es laissé embobiner par la belle Natalie, voilà tout

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  22. Puisqu'on a parlé de Woody Allen, il y a un autre FQSTLARAFTEUC indéniable : Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu, ou autre titre imbitable. C'était très mauvais... et salué par la critique bien sûr.

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  23. A tous ceux ici qui veulent parler de FQSTLARAFTEUC : c'est avec plaisir que la Rédaction écoute vos arguments mais pour des raisons évidentes d'honnêteté intellectuelle, merci de ne pas faire de copié-collé et d'écrire à chaque fois "FQSTLARAFTEUC" en toutes lettres. En vous remerciant de votre compréhension.

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  24. Pour compléter la liste , nous avons aussi la plupart des films de Jarmusch dont coffee and cigarettes , les prédateurs avec Bowie et Deneuve ( film culte pour
    Certains), Inland Empire de David Lynch ( sorte de patchwork incompréhensible de ses anciens films) et pour finir je pense à l'apocalyptoecolo AVATAR!

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    1. Pour James Cameron, je pense qu'il n'a pas sa place dans la liste. Un peu comme Spielberg, plus haut, c'est un artisan doué pas plus. Il a pompé toutes ses idées ailleurs et de sa filmo je ne sauverai que le premier Terminator, le reste est terriblement creux.

      Par contre je suis toujours étonné de sa capacité à cartonner au box office. Ce type a dû vendre son âme au Diable, c'est pas possible autrement.

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    2. PAS D'ACCORD, ANOMYME !! Me dis pas que Down by law est un FQSTLARAFTEUC !
      Me dis pas que Mystery train est un FQSTLARAFTEUC !
      Coffe and cigarettes d'accord, mais pas Night on earth, merde !

      Non, en vérité, je vous le dis, cette liste est incomplète (et d'ailleurs, des FQSTLARAFTEUC nouveaux naissent chaque semaine) mais je ne laisserai personne traiter de FQSTLARAFTEUC ce qui n'est pas un FQSTLARAFTEUC ! Et je ne fais pas de copier/coller, j'écris mes FQSTLARAFTEUC à la main, moi !

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  25. ... Ghost dog, je veux bien, c'est un FQSTLARAFTEUC, OK, mais bordel, Dead man, c'est quand même pas rien !!

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  26. Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie ...Broken Flowers , il ne mérite pas sa place dans liste ?( ma fonction copier/ coller ne marche pas depuis mon GSM )

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  27. Il est hors de question d'oublier dans la liste (mais je n'ai pas encore lu tous les commentaires)le sublime navet intersidéral et volcanique dans lequel s'est fourvoyé Truffaut, je veux parler de l'inoubliable Rencontre du troisième type.
    Finalement, ils ne l'ont jamais rencontré, le 3ème mec. Ils en ont vu plein d'autres à la place, et venus d'ailleurs...

    Et puis le terrible et rigolo Phénomènes de Night Shyamalan (mais je ne sais pas si on peut compter ce cinéaste dans les grands, parce que bon vu ses oeuvres...).
    Ahhh la scène du mec qui passe sous sa tondeuse à gazon ! De quoi donner un bon alibi à tous les paresseux de la terre.

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  28. 45- Le mécano de "la Général" (Buster Keaton 1925)????????

    Expliquez-vous.

    Maintenant.

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    1. J'exige une explication. Beboper! Viens, si t'es un homme.

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    2. Il y a quelques années, on a restauré les bandes de ce film de Keaton, édité sur DVD. A cette occasion, on a entendu des crises d'éloges, on s'est répandu en superlatifs, on a fait péter les limites de l'hystérie, histoire peut-être de vendre la came. Ou, plus probablement encore, tout simplement parce que le sens critique a presque disparu, et qu'on n'ose plus dire qu'un grand artiste incontestable a AUSSI fait des nullités. C'est la cas avec ce film, interminable poursuite où il ne se passe presque rien, rendant l'exercice paradoxal au-delà du supportable : une course-poursuite lente, où on s'emmerde. Le film ne décolle jamais, les gags sont moisis, il n'y a rien à sauver. C'est presque aussi mauvais que du DanyBoune. Il faut me croire sur parole (puisque bien sûr, il ne FAUT PAS acheter le Dvd)
      Alors ?

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    3. Tu ne te rends visiblement pas compte du travail qu'a demandé ce film, qui plus est, Keaton fait les cascades lui-même. T'imagines faire ça? Tourner ce film et le sortir est déjà un exploit. Je ne partage pas du tout ton avis sur les gags, faire tenir un film sur une histoire de course poursuite de machines à vapeur- en dehors de l'exploit technique- est aussi un exploit narratif, et Keaton le réussi très bien. Je ne vois pas en quoi les gags du films seraient plus moisis que les gags d'autres films burlesques, comme ceux de Lloyd ou de Chaplin. Je t'engage à le revoir.

      Et l'accoler dans une liste où il y a "la maman et la putain" est particulièrement vachard.

      De plus, je trouve ça étrange d'aimer Fight Club (cousu de fil blanc, stéréotypé, déjà ringard et poseur au possible) et de detester Matrix alors que c'est de toute évidence le même genre de film. "T'as vu ce film hollywoodien? Tu ne le trouves pas trop anarcho-subversif? ça dénonce, putain!"

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    4. Anonyme du 11 mai, en dehors du fait qu'il est très désagréable de parler à un mec qui ne prend même pas la peine de choisir un pseudo, il y a, dans ton avis, quelque chose d'amusant. Il est en effet amusant d'utiliser l'argument du "travail", de "l'effort", pour justifier un film à qui je reproche, justement, de sentir l'effort. On le sait bien que Keaton faisait ses cascades lui-même, comme d'ailleurs les deux autres que tu cites, et ce n'est pas, selon moi, un critère pertinent pour juger de la QUALITE d'un film. C'est pertinent pour juger du travail du comédien, de ses qualités athlétiques, de sa bonne santé, que sais-je, mais le résultat du film n'a pas de rapport avec l'identité du mec qui fait les cabrioles ! Le film sent l'effort parce qu'on voit bien que Keaton n'avait presque pas d'idée, en dehors de celle de filmer un train en folie, ce qui supposait des innovations techniques, certes, mais sans aucun résultat "artistique". Keaton est d'ailleurs un habitué du problème : son imagination est assez limitée, il est adepte d'un comique de répétition, il n'a pas l'inventivité de Chaplin. Je t'invite à mon tour à voir ou revoir les cours films sur la boxe que ces deux-là ont fait : celui de Keaton est ennuyeux et faible; celui de Chaplin est irrésistible et foisonne d'idées. Ceci pour illustrer mon propos sur "la Général" .

      Pour qu'on se comprenne bien, j'ai le plus grand respect a priori pour tout mec qui arrive à monter et sortir un film, parce que je sais, au moins en partie, ce que ça représente d'effort, de persévérance, d'emmerdement, etc. Mais enfin, ce n'est pas ce que je prends en compte pour juger du résultat qu'on me présente. C'est comme si tu me disais qu'il faut admirer le livre d'un mec parce qu'il l'a entièrement écrit, et à la main !

      Je te concède en revanche qu'accoler quoi que ce soit avec "la Maman et la putain" EST vachard. C'était le but.

      Quant à parler de Fight Club et de Matrix comme de films "du même genre", tu as 100% raison. Ils sont du même genre (commercial) mais l'un est réussi et malin, quand l'autre pue le supermarché, rayon navets.

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    5. Anonyme, commentateur n°1 du CGB12 mai 2016 à 22:08

      ...En quoi Fight Club serait plus malin que Matrix ou V pour Vendetta? Parce qu'il y a des teubs? Parce qu'il a été écrit par Chuck PallanuK? Arrête ton char, quand je dis que c'est le même genre, je te dis que c'est le "même genre de daube", et quand je te dis que c'est vachard je veux dire que c'est de mauvaise fois. FC n'est pas moins cousu de fil blanc que les autres films. J'irai même jusque dire que le neuneu de base commence par Matrix et-se croyant sans doute revenu de tout- finira par FC.

      Quand à Chaplin, effectivement, il a fait un meilleur film de boxe, mais la comparaison est facile. Si tu compares le Mécano de la générale et le Dictateur (pas inintéressant par ailleurs), c'est le premier qui l'emporte.

      "C'est comme si tu me disais qu'il faut admirer le livre d'un mec parce qu'il l'a entièrement écrit, et à la main !" Habile pirouette... qui n'enlève rien au fait que faire un film qui repose sur une course poursuite en train à l'époque du muet relevait presque du suicide. Ecrire un livre à la main, non.

      Et puis tes arguments type "c'est chiant"... Pitié!

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    6. Anonyme commentateur N°1 du CGB, tu commences à me courir sur le haricot. Je vais pas passer mes soirées à t'expliquer que dans Fight club, en dehors d'un jeu des acteurs cent milliards de fois plus intéressant (et juste) que dans Matrix, il y a de l'humour, plusieurs points d'une critique sociale très pertinente, du recul idéologique, un scepticisme face aux "luttes", une belle provocation de type fascistoïde, qui n'a pas manqué de faire grincer les dents qu'elle visait, un éloge de l'amour, une idée tout bête mais que j'aurais bien aimer avoir (les fight clubs, tout simplement), et une façon de raconter qui n'est pas banale (le film est d'ailleurs l'adaptation la plus fidèle du livre, y compris dans les flashs-backs, le récit schizo).
      Matrix, avec ses mecs qui flottent au vent, et le commutateur ON / OFF qui te sépare à volonté de tous tes tracas, ben... comment dire? Tu vois pas que ça s'adresse aux mômes ? Pourquoi pas, d'ailleurs, c'est très bien de leur raconter des histoires comme ça, mais j'estime que Fight club n'est pas du tout du même acabit.
      Quant aux arguments que je te sors, tu me ferais plaisir en te les mangeant sans faire semblant qu'ils n'existent pas. Pourquoi,quand j'évoque les films sur la boxe, la comparaison est-elle "facile" concernant deux films de contemporains, travaillant dans le même pays, traitant DU MEME SUJET PUTINDMERD ?!

      Et puis, c'est quoi au juste mes arguments de type "c'est chiant"? Toi, ton argument "il a fait un film ousqu'il a transpiré comme un porc pasque c'était 'achement difficile à l'époque", c'est quoi d'autre que de la couille en barre ?

      Enfin, si tu ne retires pas tout de suite que le Mécano de la Général (sans E, champion) est UN MEILLEUR FILM que le Dictateur, je viens te voir personnellement et je botte ton cul de cinéphile aveugle !

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    7. Anonyme commentateur N°1 du CGB24 mai 2016 à 21:18

      L'argument type "c'est chiant" est bien le tien: tu dis que les gags sont moisis, qu'on (en, fait que tu) s/t'emmerde et que les gags sont du "Dany Boon". Et moi, je te réponds: mes couilles.

      Si je défends le mécano, c'est aussi parce que ça me fait marrer et si les gens le défendent, ça n'est pas uniquement en raison de l'exploit technique ou parce que ce sont des perroquets ou des couillons, c'est p'têt' aussi qu'ils trouvent ça drôle.

      Sur Fight Club, je trouve que le jeu des comédiens est complètement tarte. Je ne vois aucun recul idéologique sur quoique ça soit. Si tu défends ce film, selon moi, c'est juste qu'il est calibré "nanar de droite", et c'est marre!

      Mais il faudrait effectivement s'arrêter là, sans doute. Tu vas toujours retomber sur tes poses de trentenaire à qui on la fait pas, putaing'. Mea Culpa: je n'avais pas flairé le piège.

      Quant à la faute de frappe... eh beh apprends d'jà qu'A nous la liberté c'est pas d'Jean Renoir, nan mais oh! (et puis tu viens d'écrire "j'aurais bien aimer", ma poule).

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    8. Tu m'as mis le doute, là, mine de rien. je suis pas sûr, finalement, que le Mécano de la Général soit un FQSTLARAFTEUC. C'est peut-être toi qui a raison, en fait...
      Mais ce dont je suis sûr, et de plus en plus sûr à la faveur de cet échange, c'est que t'es un con. Un beau, calibré pour l'export. Bon voyage.
      Et sois sûr d'une chose : je vais pas t'expliquer pourquoi.

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    9. Anonyme, commentateur n°1 du CGB25 mai 2016 à 15:10

      j'aurais bien aimer pourtant! rrrrh! rrrrh! rrrrh!

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  29. Bonjour,
    Il me semble que l'on doit A nous la liberté ! à René Clair et non à Jean Renoir.

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    1. C'est absolument vrai ! C'est une erreur abominable, qui vaudra sans doute au stagiaire pas payé mais fautif, un renvoi immédiat, et sans indém !
      Il n'en reste pas moins que ce film est un FQSTLARAFTEUC comme on savait en produire avant-guerre/

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    2. Il m'a laissé un bon souvenir. En quoi s'agit-il d'un FQSTLARAFTEUC (je n'ai pas copié puis collé, dans le but d'attirer l'indulgence de sa majesté) ?

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    3. Je viens de me rendre compte que l'erreur n'était pas dans le nom du réalisateur, mais dans le titre du film ! Il s'agissait bien d'un film de Renoir ! Evidemment, pas A nous la liberté (puisque celui-ci est de Clair) mais La vie est à nous, formidable FQSTLARAFTEUC s'il en fut !
      Donc Anso, que penses-tu de La vie est à nous ?

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    4. Que j'irais volontiers le voir tantôt dans l'unique but d'abonder dans le sens de Beboper - perspective à peine moins plaisante que celle de s'écharper - si, n'ayant aimé aucun des films que j'ai vus de Renoir, je ne préférais au visionnage d'une œuvre qu'on me promet être un énième raté la tâche de longue haleine consistant à remblayer mes lacunes cinématographiques.

      Puisqu'il me reste quelques lignes, j'annonce que j'ai la ferme intention d'encadrer ces phrases :
      "Plus que tout autre argument contre les nanars, il y a celui-ci : notre temps est compté. La condition humaine étant ce qu’elle est, j’attends qu’on m’explique pourquoi certains dépensent des milliers d’heures de leur vie à regarder des films sordides en s’en moquant. On dirait des connards amusés de passer leur vie avec une femme laide et méchante, quand ils auraient le moyen d’en avoir une gentille et splendide."

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  30. Moi je dis qu'un mec qui te dit qu'il aime Le mécano, c'est un peu vache d'en déduire qu'il est un con. Vaudrait juste qu'il veille à pas prétendre que c'est le meilleur Buster Keaton. Ça vous va comme ça ?

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