10 avril 2013

Nécessité fait loi


Je me souviens très nettement la fois où je suis tombé nez à nez avec cette couverture et ce titre, placardés en gigantesque sur une affiche 4x3 dans le métro. Au début, j’ai cru à une blague. Et puis renseignement pris, non : ce livre existait vraiment. L’auteur est même confirmée, mature, apparemment réputée. Visiblement, quelque part dans le monde il y a des gens qui attendent Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi pour savoir s’il est à la hauteur de son prédécesseur : Les yeux jaunes des crocodilesVisiblement il y a des lecteurs pour qui ces titres ne sont pas rédhibitoires, qui ne leur font pas rebrousser chemin, alors même qu’ils semblent être faits pour leur crier : « je suis absolument facultatif et dispensable, je ne vaux vraiment pas la peine d’être lu ». 

Pourtant, il est clair qu'un livre qui s’appelle Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi ne peut en aucun cas être bon. C’est rigoureusement impossible. Et celui qui choisit un tel titre annonce cartes sur table qu’il aurait tout aussi bien pu aller à la pêche plutôt que d’écrire. Les écureuils. de Central Park. Sont tristes. Le lundi. On jurerait que ça sort d'un algorithme aléatoire qui a juxtaposé ces mots les uns à côté des autres tout à fait au hasard, comme ce que l'on peut faire grâce à cette merveilleuse petite application web


C’est bien embêtant, qu’à première vue un livre ait la même apparence qu’une œuvre littéraire. Parce qu’il y a des gens qui écrivent des livres comme ça, facultatifs, pour s’amuser, lesquels livres viennent se glisser parmi les autres : ceux qu’il faut vraiment lire. Au bout d’un moment, tout est mélangé, cela créé des quiproquos et il est bien difficile de s’y retrouver. A l’heure où l’édition est foisonnante, où les étales de librairie sont une jungle perpétuellement renouvelée, où tout est encensé avec le même enthousiasme avant de disparaître dans l’oubli, il est utile de poser des repères, d’établir une méthode discriminante pour s’aider à faire le tri. 

Je suis un jour tombé sur cette phrase (impossible de me rappeler l’auteur ni la formulation exacte) : 


« Je ne vais pas me forcer à lire ce qu’on n’a pas été contraint d’écrire » 

Voici la règle d’or, l’étoile du berger, le principe absolu pour y voir clair et ne pas lire en vain : la Nécessité. Je ne vais pas me forcer à lire, car lire est exigeant. Nous n’avons pas toute la vie pour lire, et toute la vie ne suffirait pas à simplement faire le tour de la littérature incontournable, à connaître ses « classiques ». Notre temps de lecture est compté, nous ne pouvons nous permettre de le perdre dans la nouveauté, le futile, l’amusant… Notre temps de lecture est compté : permettez qu’on ne l’accorde pas à la légère ! Pourquoi offrirais-je mon attention et mon espoir à quelqu’un qui a écrit « comme ça », pour passer le temps, pour faire le beau, ou même pour « faire un roman réussi », ou parce que c’est son métier ! Foin des écrivains du joli et du plaisant ! Foin des artistes de l’écrit ! Ou de ceux pour qui « exprimer son émotion » constitue déjà une œuvre en soi. Et si l’on veut s’accorder des pauses de lecture non-essentielle, il y a suffisamment de presse, de magazines, de sites et de blogs à parcourir toute la semaine pour ne pas avoir à se farcir un livre ! En matière de livres, nous ne laissons leur chance qu’aux œuvres nécessaires

Les œuvres nécessaires, ce sont celles-là seules qui contiennent quelque chose de vrai, qui disent quelque chose. Pas seulement celles qui recèlent un savoir, une technicité philosophique ou intellectuelle, pas seulement les monuments de la pensée : la vérité d’un livre n’est pas théorique ou scientifique. Ce peut être simplement la mise en scène d’un moment vrai, entier, un livre simple, libre. Les œuvres nécessaires, ce sont celles que l’auteur n’a pas eu le choix d’écrire : il n’a pas écrit en bricolant, en réfléchissant aux artifices, aux « effets spéciaux »… Il n’a pas écrit pour faire rire ou pleurer. Il a écrit pour se débarrasser d’un poids. Il a écrit au prix d’une certaine douleur

Et ce n’est pas faire cas du seul art torturé : la douleur en question peut être plus ou moins exprimée, lancinante ou aiguë, se décliner dans les nuances, se faire mélancolie, manque, désarroi… Elle ne se retrouve pas forcément littéralement dans l’œuvre, elle est simplement palpable, elle est avant tout celle de l’écrivain. On le sent tout de suite, quand l’œuvre a été écrite par nécessité, pour dire quelque chose, et qu’elle vient augmenter notre propre vie, ou quand ce n’est qu’un livre, écrit pour écrire. La nécessité est ce qui distingue le propos véritablement profond et empreint de vérité. La nécessité est ce qui fait la différence entre l’artiste qui livre un morceau vivant d’humanité, et le simple artisan astucieux à la Tarantino : habile à créer un beau petit objet qui fonctionne, mais qui restera toujours au seuil du chef d’œuvre. Ceux-là sont simplement des gens talentueux, qui exécutent leur numéro de petit singe. Il leur manque un quelque chose d’impérieux. Il leur manque le sens

Evidemment, la meilleure garantie en matière d’œuvres nécessaires, pour ne pas se tromper, c’est de taper dans les grands auteurs classiques : ils sont « classiques » justement parce que la nécessité de leur message s'impose à tous les hommes et toutes les époques. Mais, me dira-t-on, ce n’est pas comme ça qu’on va soutenir les talents littéraires d’aujourd’hui et de demain… Certes. Mais qui vous a demandé de le faire ?

36 commentaires:

  1. amateur du livre10 avril 2013 à 14:57

    Comme le disait si bien André Gide: "L'art naît de contraintes, vit de lutte et meurt de liberté". Le vrai roman pue la sueur, le travail, la douleur, le ressenti, de vécu; en clair il est une "transposition scripturale" du réel.

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    1. "Le vrai roman pue la sueur"

      Berk.

      Vous omettez, il me semble, le cas du gars qui n'a aucun talent, et qui en chie des ronds de chapeau pour pondre le moindre bricolage inepte, précisément parce qu'il n'a aucun talent.

      Il y a aussi des météores et des oiseaux qui accèdent à l'essentiel. Les premiers parce qu'ils ne sont que de passage, et n'ont pas le temps de s'abrutir avec des divertissements de second choix. Les second parce qu'ils picorent et survolent selon leur goût - un goût qui est d'autant plus sûr qu'il ne s'est jamais corrompu au contact du grand-n'importe-quoi consommable déversé par l'Edition industrielle -, plutôt que de patauger avec le commun des littéromanes dans cette glaise des profondeurs intellotte à la mode qui les laisserait sidérés et exsangues.

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  2. L'acte de lecture a depuis longtemps cessé d'être le signe d'une vie intérieure... Pour la simple et bonne raison que notre civilisation ne valorise aucune espèce de quête immatérielle et personnelle. Bernanos faisait de ce constat la condition sine qua non à une compréhension des temps modernes.
    Il y a une trentaine d'années, un mec comme Nabe passait pour un fou en parlant de la littérature comme quelque chose de vital...

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    1. C'est que la littérature, Manon, n'est PAS vitale. Sauf pour un tout petit nombre d'êtres, auteurs et lecteurs, qui ne forment pas grand bataillon. Le grand nombre s'en fout complètement. Céline affirmait que la littérature en France était faite par trois mille personnes. De quoi remplir un gros théâtre de province, disait-il. Il y a sans doute du vrai là-dedans.

      La littérature n'intéresse probablement pas plus de monde aujourd'hui qu'il y a un siècle, la différence n'est pas là. Elle est peut-être que ces trois mille personnes-là, auteurs et lecteurs confondus, se représentent eux-mêmes comme une espèce en voie d'engloutissement, ce en quoi ils ont raison.
      Un type comme Flaubert l'avait compris (ou Villiers de l'Isle Adam, et quelques autres, réactionnaires de leur temps, conservateurs oubliés).

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    2. il y a 30 ans nabe pensait que la littérature était quelque chose de vital pour faire connaitre le génie nabe au monde. au final que reste t-il ? ses seuls bons bouquins sont ceux où il se met au service des autres et c'est vraiment mais vraiment pas souvent...

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    3. kobus van cleef15 avril 2013 à 08:27

      nabe était conspué pour avoir dit que la littérature est un truc vital? (ou le fait de lire ,si j'ai bien suivi)
      la belle affaire!
      péguy avait dit "le pain et le livre"
      sans se douter que ça devient aujourd'hui "panem et circences"
      enfin, ça n'a jamais cessé d'être...

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  3. putain xix tu resuces, ça fait au moins 2 ans que je connais ce billet (d'un autre coté, comme je m'en souviens encore ça ne peut être qu'un bon billet)...

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    1. Haha. En effet mais t'as du le lire sur mon blog perso "Un Oeil". Ca m'arrive de reprendre sur le CGB des choses que j'ai écrites avant d'y entrer, s'il arrive que l'objet de l'article ressurgisse dans mon quotidien (tu noteras néanmoins qu'en l'occurrence, le billet est tout de même retravaillé !).

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    2. oui, lu sur "Un Oeil". concernant les retouches, j'avoue que ça m'avait échappé ; j'ai beau avoir une assez bonne mémoire et beaucoup d'estime pour que tu écris, j'avoue honteusement que je ne connais pas par cœur l'ensemble de tes textes...

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    3. "Les œuvres nécessaires, ce sont celles-là seules qui contiennent quelque chose de vrai, qui disent quelque chose."

      Lecteur irrégulier de ce blog, qui se veut en général plein d'esprit (d'où ma fréquentation irrégulière, je me méfie de l'esprit, surtout de l'esprit potache), je suis assez surpris de vous voir aligner une telle platitude. Evidemment que les grands, les géants, écrivent avec le sang de leur coeur.

      Pour autant, et comme le faisait remarquer l'un de vos intervenants, nécessité ne fait pas loi.

      Céline a écrit le "Voyage au Bout de la Nuit" car il avait la "hantise du terme", Dumas employait des nègres comme un vulgaire Minc ou Attali.

      Un grand écrivain, un grand livre c'est quoi ? Trois quatre pensées fortes que d'autres avaient déjà quinze siècles avant lui, MAIS pensées soutenues par un style. Nous voilà au coeur du problème.

      Autre problème (ou exemple pratique tentant de vous démontrer que vos théories se mordent la queue : pour revenir à Céline, je pense qu'il a a pondu "Bagatelles pour un massacre", "L'Ecole des Cadavres" et "Les Beaux Draps" par nécessité et dans un souci de vérité (c'est du moins ce qu'il a toujours soutenu). Il sont de surcroît, du point de vue du style, assez irréprochables. Ces livres disent-ils quelque chose de vrai ? A vous de me répondre.

      Ah, la vérité ! La vérité, c'est que vous n'auriez même pas dû porter votre regard sur une affiche 4x3 où s'étalait le visage (sans doute refait) de Katherine Pancol et de son livre sans doute ni fait ni à faire avec ses écureuils dépressifs. Vous êtes encore trop sensible à votre environnement extérieur. Quelques lectures de grands classiques (désengagés, désespérés, essayez Nimier, Barbey, Larbaud) devraient vous faire passer l'envie de pleurnicher sur notre monde actuel.

















      Les œuvres nécessaires, ce sont celles que l’auteur n’a pas eu le choix d’écrire

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    4. Vous vous "méfiez de l'esprit", tout en vous coupant autant que possible de l'environnement extérieur... Du coup, qu'est-ce qu'il reste ?

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    5. La masturbation... Et je ne dois pas etre le seul ici (désolé pour le chapeau du e manquant mais mon clavier fourche, rassurez vous, je tape des deux mains). Ah si je m'écoutais ! Cette photo de Hessel que vous présenter ici : mmmmm, mmmmm...

      A propos de Hessel, renseignez-vous sur une association montée par l'ex vieillard bonhomme et son copain Cordier, en rapport avec Moulin, Jean. Très salisseur de mémoire avec son copain Cordier quand on abordait le sujet Henri Frenay et Combat. Mais c'est une autre histoire...

      Pas tant que cela d'ailleurs. Disons, pour répondre à votre question, que je me méfie des idées (et des lois). Et pas tant que cela de l'esprit potache. Mais les idées c'est comme le gangbang, on touche beaucoup, il faut peu pénétrer.

      Dieu je m'aperçois que je suis très grivois, sinon gras. Le week-end sans doute.

      Oui, MOssieur, je me méfie. De tout. Souviens toi de te méfier, disait Eugène Morand à son fils Paul, un de mes maitres (le clavier toujours, pas de chapeau, scusi). Il y aussi le : "Il faut se méfier de tout. De tout ! " du Colonel de "Ne Nous Fachons pas" (ne vous fachez pas, vous, pour tous ces chapeaux de voyelle qui manquent)

      Au fait, savez vous ce que répondait Borges quand on lui demandait pourquoi il écrivait ? "Pour moi, pour mes amis, pour adoucir le cours du temps".

      Adoucir le cours du temps : la voilà l'immense nécessité. Ca peut passer par l'écriture et/ou la masturbation.

      Vivement lundi, que ces saloperies d'écureuils de Central Park soient bien tristes.






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  4. Je lis le CGB car il m'est nécessaire.

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  5. Trop bien l'application!
    De quoi se faire une bibliothèque digne de Pascale Clark !
    http://image.noelshack.com/fichiers/2013/15/1365635352-biblio-01.jpg

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    1. Ha ha ha ! Très drôles tes couvertures, Philippe.

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  6. « Se débarrasser d’un poids », « écrire au prix d’une certaine douleur »... bon Dieu, mais ça dégouline de tragique et d’esprit de sérieux, ici ! On est à deux doigts du couplet sur le clochard céleste et l’écrivain maudit ! Je ne suis pas sûr que la grande tradition potache et paillarde, qui va en France de Rabelais à Jarry, de Gargantua à Ubu, se retrouve dans ce constat-là !

    Heureusement qu’il y a des auteurs qui écrivent pour ne rien dire ! Pour le simple plaisir de pisser au bénitier ! Heureusement qu’il y a du gratuit ! De l’inutile ! Du « pas nécessaire du tout » ! On crèverait d’ennui, sinon !

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    1. « Être un homme utile m’a paru toujours quelque chose de bien hideux. » – Charles Baudelaire


      Et le dandysme, alors Xix ? ^^

      C'est la base du tempérament aristocratique que de ne vouloir servir personne. :)

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    2. Je parle de nécessité, pas d'utilité. La littérature utile, c'est un guide de montage Ikéa. La littérature est inutile, non pas vaine.

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    3. Je comprends bien. Mais pourrait y avoir confusion, n'est-ce pas ?

      Vous vantez la littérature /à message/, la douleur à l'accouchement de l'œuvre, vous médisez de l'artisanat, du savoir-faire, vous dites qu'on écrit parce qu'on n'a pas le choix. J'ai envie de vous conseiller le "travail" de Jean-Louis Costes, qui joue /en toute spontanéité/ et /poussé par une vocation irrépressible/ avec ses chers excréments, qui donc à proprement parler "fait de la merde" (je pense que lui-même ne renierait pas cette expression).

      En revanche, je vous déconseille Hugo, homme politique engagé, Balzac, qui tirait à la ligne pour se payer des gants, des chapeaux et des pommeaux de canne dorés, Dostoïevski qui n'aurait jamais pondu tant de livres si l'éditeur de la revue mensuelle qui le publiait ne l'avait pas assidûment persécuté... Racine & Corneille également - qui n'étaient que de vils bûcheurs, c'est-à-dire les détenteurs vaniteux d'un savoir-faire artistique bourgeois. Je vous déconseille également Giraudoux, Romain Gary, Paul Claudel et Saint-John Perse qui au lieu de vivre toute leur vie en vrais âârtistes bohèmes - peignoir de soie usée ou dégaine de clochard - roulés dans un caniveau ou un lit, à se gratter les fesses, furent diplomates. Imaginez-les en complet trois pièces aux soirées de l'Ambassadeur, la légion d'honneur épinglée au col, ces messieurs très-respectables : vous allez vomir. ^^
      Malraux fut même ministre ! - la bonne blague...
      Au fait, saviez-vous que Descartes était soldat ? Spinoza polisseur de lunettes ?

      Ces gens-là ont fait du sacré bon travail, ne trouvez-vous pas ? - et cela sans pour autant être des "écrivains professionnels" ou des rentiers, à la Proust, BHL ou Amélie Nothomb...

      Comme quoi, hein, être un no-life n'a jamais donné du talent à personne. Hu hu !

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    4. La nécessité d'écrire est forcément très forte chez quelqu'un qui le fait sur son temps libre, après une journée de travail bien remplie. Pour un Kafka ou un Bernanos, l'écriture n'était pas ce qu'on peut appeler un loisir !

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    5. Je ne sais pas si Balzac, Faulkner (que je rangerais parmi "les météores et les oiseaux" dont vous parlez) ou Romain Gary ont vraiment de "message", mais ils délivrent un univers, une façon propre de voir les choses. A travers les farces qu'ils écrivent, se dégage une vision de l'existence et de la condition humaine. Peu importe qu'ils aient été des besogneux ou des illuminés touchés par la grâce. Peu importe qu'ils aient eu un métier par ailleurs. Le fait est qu'ils étaient des gens avec des choses à dire.

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    6. Je crois que ce que je voulais faire remarquer, c'est que la nécessité ou l'urgence d'écrire, qui procède comme vous le dites très bien du fait d'avoir quelque chose à dire, naît plus rarement qu'on ne croit d'une pure injonction métaphysique, d'un appel venu des hautes sphères, que d'un concours de circonstances favorables allié à des motivations +/- futiles (appétits, revanches diverses). C'est-à-dire que les oeuvres les plus profondes naissent rarement du désir d'être profond, et que les prétextes les plus futiles sont plus souvent à l'origine des grandes révolutions que ne le sont les bonnes intentions, les attitudes rebelles et même les grandes quêtes de sens.

      Génie est fils de Légèreté, cousin de Hasard, frère de l'Humour et de l'Humeur... et outre la Nécessité, il a pour marraines la Liberté et l'Envie.

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  7. Au début des Paradis artificiels, Baudelaire cite Lavater: "Dieu préserve ceux qu'il chérit des lectures inutiles".

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  8. Merci de m'avoir fait connaître cette application !
    Utile pour les blogs…

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  9. Une remarque:
    J'ai vu hotlinking interdit.
    Comme je ne sais pas trop ce que c'est, pouvez-vous m'éclairer ?
    Je peux générer une couverture et la poster sur mon blog sans léser le propio, par exemple ?

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    1. "Le direct linking ou hotlinking consiste à utiliser l'adresse d'un fichier publié sur un site web, le plus souvent une image, pour l'afficher sur un autre site, sur un blog, dans un forum, etc. En d'autres termes, au lieu d'enregistrer l'image et de l'installer sur son propre serveur Web, le hotlinkeur crée un lien direct vers le serveur d'origine."

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    2. Merci.
      J'avais vu ça sur wiki, mais je trouve que ça n'est pas clair du tout.
      Si je comprends bien la dernière phrase, on peut enregistrer une image et l'installer sans faire de hotlinking, c'est ça ?

      Quand on "emprunte" une image par un lien, même si on cite la source, on fait donc du hotlinking.
      Bin je fais du hotlinking tous les jours sans le savoir…

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    3. lorsque tu utilises directement une image hébergée sur le site d'un autre tu pompes sur les ressources serveur et la bande passante dudit site. ce qui peut poser des problèmes de saturation, de dépassement de forfait etc. au propriétaire (sans que ça lui procure de nouveaux visiteurs réels en plus). en d'autres termes ce n'est pas très gentil... les problèmes de droit d'auteur concernant la publication des images copiées à droite à gauche c'est autre chose...

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    4. A part sur les sites de photographes professionnels, j'ose croire que les photos postées sur les sites et les blogs deviennent publiques.
      Revient ensuite à la courtoisie et l'honnêteté de l'emprunteur de citer sa source, évidemment.

      Et les images publiées sur Google images ? Tout le monde pique à tout va, pourtant elles conduisent bien aussi à des sites/blogs…
      C'est flou, tout ça.

      Mais bon, je vais pas faire ma chieuse avec ça, ya de plus graves questions.

      Merci de vos réponses en tout cas !

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    5. pas du tout, rien ne devient public du simple fait de le publier sur internet (après il peut y avoir des exceptions de type creative commons etc.), mais vu la quantité de contenu présent sur internet et dans la mesure où personne n'a les moyens de vraiment vérifier qui fait quoi, il régne une certaine tolérance en la matière...

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  10. Chuis en panne sèche de lectures inutiles... Z'auriez peut-être quelques idées ? Thanks a lot guys !

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  11. kobus van cleef16 avril 2013 à 21:28

    Peut être que maâme Pancoll voulait dire que les pangolins des parcs de X'ian ( prononcez''chi-han'') sont constipé en semaine ?
    Il y avait un logiciel comme ça à l'époque sur je ne sais quel site, ça mixait les phrases politiques...fatiguant en somme,aussi convenu que le moustachotron de nanarland
    Mais si la dame veut nous amuser, enfin...nous faire apparaître une moue de commisération sur les lèvres, elle peut nous causer de ses histoires de cul
    Il me revient qu'il y a une douzaine d'années était imprimé l'indigeste ''la vie sexuelle de Catherine M''
    Et ça avait causé !
    Partout !
    Télé, radios, France cul,magazines...
    Ho pute borgne !
    Saturés qu'on était !
    Le pire c'est qu'on était sommé de s'extasier ou ,au moins, d'avoir une opinion...
    La dame avait d'ailleurs, sur France cul,conspué un commentateur qui avait dit''qu'avons nous à foutre des émois de cette dame ?''
    Elle avait insisté sur le''foutre'' genre ce mec est malpoli, alors que la centaine de pages de son opuscule ne parlait que de ça...
    Va trouver la logique,va !

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  12. C'est bien gentil de savoir si la lecture d'un livre est une perte de temps ou pas. Mais en attendant vous en faites quoi de la souffrance et la détresse de ces pauvres rongeurs qui tous les lundi n'ont qu'une idée en tête : en finir avec la vie en s'étouffant avec une noisette ?

    D'ailleurs qu'est-ce qui les rends dépressifs le lundi ces jolies petites bestioles pleines de puces et parasites en tout genre ?

    - Les New-Yorkais, qui énervés de reprendre le boulot, foutent le bordel dans central park, ou le bruit des sirènes de voitures de flics ?
    A moins que ce ne soit la lecture de ce livre qui leur donne envie de se jeter du sommet d'un arbre...

    J'attends avec impatience le prochain : "Les écureuils de central park sont heureux les mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche"

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  13. Katherine Pancol est une très grande écrivaine, quand l'alcool et l'urine mélangés dans l'haleine, lors des rengaines suite à ses paroles, déboussole mon cerveau qui s'traine dans le formol, me collant une migraine et des extrasystoles, faut qu'jarrête la picole et la cocaïne, et Katherine Pancol.

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  14. Je peux vous donner en scoop le titre du prochain Pankool : Les cocottes-minute fuient pendant les années bissextiles. Ne me remerciez pas.

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