25 avril 2013

Mariage gay et foule en liesse : les photos de la Préfecture de police

On les attendait, les voilà ! La Préfecture de police avait demandé aux journalistes « un peu de patience le temps de développer les pellicules », et voici que nous avons eu la surprise, cet après-midi, de découvrir sur son site internet les premiers clichés, pris place de la Bastille le 23 avril 2013, immédiatement après l’adoption de la loi sur le mariage pour tous.

Satellite, hélicoptères, grand angle, PaintBrush... La Préfecture de police n'a pas lésiné sur les moyens et le résultat est là : ces photos, d’une rare intensité, montrent avant tout l’afflux impressionnant de personnes se réjouissant de cette réforme sociétale. « Les gens sont venus de tout le pays », a déclaré Manuel Valls, annonçant un chiffre au doigt levé de « 47 millions grosso merdo ». Invitée à visionner ces belles images, la Ministre de la Justice Christiane Taubira s’est réjouie : « avec un tel plébiscite populaire, pas besoin de référendum ! ».








12 commentaires:

  1. Délire de persécution...

    RépondreSupprimer
  2. En tant qu'expert international de la retouche photographique,
    Ze Boss comme ils m'appellent aux states,
    Je certifie solennellement que ces images ne sont absolument pas truquées !

    RépondreSupprimer
  3. trop bon...
    au passage, je ne sais pas si vous avez relevé taubira citant nietzsche, non seulement elle le fait n'importe comment (elle confond tuer et taire), mais en plus la fameuse vérité qu'il ne faut pas taire c'est que tout ce qui vit, vit pour dominer et qu'on est en droit de tout détruire au nom de la volonté de puissance... pas très bisou-bisou, n'est ce pas ? (c'est "la victoire sur soi" dans Zarathoustra)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "au nom de la volonté de puissance" --> "on est en droit de tout détruire"

      C'est une proposition valide.

      Mais qui n'invalide pas la suivante :

      "au nom de l'humanité" --> "ne détruisons pas tout"

      Car personne ne vit "au nom de", on vit un point c'est tout.

      Supprimer
    2. "au nom de l'humanité" --> "ne détruisons pas tout"
      évidemment que si, le but étant de se surpasser pour atteindre le stade de surhomme... ou du trans-humain, si tu t’appelles attali. ou de trans-genre libéré du patriarcat si tu cours après fourest et que t'as rien compris au film...

      "Car personne ne vit "au nom de", on vit un point c'est tout."

      je cite (dans une traduction trouvée en ligne) :
      Il n'a assurément pas rencontré la vérité, celui qui parlait de la « volonté de vie», cette volonté n’existe pas.

      Car : ce qui n’est pas ne peut pas vouloir ; mais comment ce qui est dans la vie pourrait-il encore désirer la vie !

      Ce n’est que là où il y a de la vie qu’il y a de la volonté :
      pourtant ce n’est pas la volonté de vie, mais - ce que j’enseigne
      – la volonté de puissance.

      Il y a bien des choses que le vivant apprécie plus haut que la vie elle-même ; mais c’est dans les appréciations elles-mêmes que parle la volonté de puissance !

      ---

      à vrai dire, je ne vois pas ce que tu essayes de faire là... une analyse du texte ? remettre en cause la mienne ? clasher nietzsche ? justifier taubira ? donner ton avis sur la vie parce que c'est important que les gens connaissent ton avis ?

      Supprimer

    3. Il s'agissait simplement de rétablir la vérité logique suivante :

      toute démonstration logique repose entièrement sur les prémisses sur lesquelles on l'a posée. Pour cela, deux propositions fondées sur des prémisses opposées ne peuvent pas se contredire. [Ce sont uniquement les propositions dont le résultat diverge mais qui sont posées sur des prémisses identiques qui sont susceptibles d'être confrontées l'une à l'autre et de se détruire.]

      Ci-dessous, un exemple de mise-en-oeuvre dans le discours de mon affirmation logique précédente [à savoir : "au nom de la volonté de puissance" --> "on est en droit de tout détruire" est une proposition valide. Mais qui n'invalide pas la suivante : "au nom de l'humanité" --> "ne détruisons pas tout"] :

      si l'on veut savoir ce qu'on est en droit de faire "au nom de la volonté de puissance", on doit se poser la question de savoir à qui appartient la volonté de puissance. Est-ce seulement la puissance qui désire la puissance pour elle-même ? Ou bien l'humanisme peut-il aussi désirer la puissance pour lui-même ?

      Ceci est une question DESINTERESSEE. L'esprit philosophique pose des questions désintéressées par définition. Parce qu'il se satisfait de lui-même.
      L'esprit philosophique est amateur de logique avant tout. Et voilà pourquoi tout ce que peut tirer Taubira de N. m'indiffère totalement. Car elle n'est pas de la race de ceux qui aiment penser, mais de ceux qui cherchent exclusivement à /avoir raison/.

      C'est d'ailleurs le grand avantage qu'il y a à ne pas penser : que la critique soit fondée ou non, on n'est jamais en mesure de l'entendre : sur les personnes illogiques, la démonstration logique n'a aucun pouvoir déstabilisant.

      Quant au fait que je veuille que les gens connaissent mon avis... Quel serait-il donc, ce "je" que je voudrais faire connaître, dans la mesure où j'écris sous pseudo ?

      Dernier point :

      Pensiez-vous contredire mon assertion suivante : "Car personne ne vit "au nom de", on vit un point c'est tout." par la citation de N. que vous lui faites suivre ?

      Il n'y a en vérité absolument aucune contradiction entre mon affirmation première et celles de N. que vous avez copié-collé à la suite, en guise de réponse. Au contraire, vos extraits ne font que corroborer mon point de vue.

      B à v.

      Supprimer
    4. Merci et ne vous couchez pas trop tard, Philomene : il y a le bac à la fin de l'année.

      Supprimer
    5. Société sénile qui réserve avec dédain l'art de penser-droit aux enfants mais dont pas un parent sur mille n'est en mesure de le faire.

      La philosophie jusqu'à 18 ans ; tout le reste de la vie pour se divertir.

      ***


      [NB : On est déjà la fin de l'année scolaire, et les oraux du BAC c'est maintenant.]

      Supprimer
  4. Bravo pour ce boulot absolument hilarant ! "Oui, c'est bon de rire, parfois", chantaient les Nuls de la grande époque...

    RépondreSupprimer
  5. Merci d'avoir rétabli la vérité, au CGB vous êtes les meilleurs et je vous aime,

    et merci aussi pour la nouvelle photo de présentation du site, j'en ai l'anus qui salive.

    RépondreSupprimer