10 janvier 2013

Alain Soral : Comprendre l'empire


Et plus il comprend, plus il empire...


56 commentaires:

  1. On appelle cela "empirer la compréhension"

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  2. On dira ce qu'on voudra, sans Soral je n'aurais jamais entendu parler de Piero San Giorgio, Albert Ali, Camel Bechikh,...

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  3. et vous oubliez 2012 : national-socialiste...

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  4. Le problème des gens qui ont de la fuite dans les idées, c'est de savoir jusqu'où ils peuvent aller. "Jusqu'où allons-nous descendre" était d'ailleurs le sous-titre d'un de ses anciens bouquins, il me semble...
    Ceci dit, "en dessous" de révisionniste, y'a pas. Ou alors, faut passer à l'acte !

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    1. Amnésique rancunier11 janvier 2013 à 12:47

      Si, il peut toujours devenir salafiste en 2014...

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    2. @ Beboper

      Ce qui m'a surtout hérissé, c'est l'inévitable lamento sur les « Africains et Maghrébins victimes du colonialisme et de la traite négrière ». Faire des victimes de ces millionnaires analphabètes qui ont été choyés dès leur plus jeune âge à Clairefontaine, c'est se foutre de la gueule du monde.

      Bon, en même temps, ça fait un peu partie du personnage Soral.

      Sur le reste : Soral a d'abord raison de pointer l'absurdité du pouvoir conféré au Crif en France. Je n'avais pas vu le discours de Sarkozy, et sa servilité confine à l'obscène.

      Il a ensuite raison de dénoncer la religion de la Shoah, et précisément d'insister sur le caractère religieux de sa commémoration. La visite des joueurs anglais le démontre.

      En effet, pourquoi des joueurs venant d'un pays en guerre avec le Troisième Reich devraient-ils faire une étape obligatoire à Auschwitz quand ils jouent en Pologne ? Ça n'a aucun sens.

      Enfin, sur le révisionnisme... l'historien Raul Hilberg, pas suspect de nazisme, chiffre le bilan total de la tentative de génocide des juifs d'Europe à 5,1 millions. Pourtant, on continue à parler des « 6 millions ». Ça démontre que l'on n'est pas dans l'histoire, ni même dans le devoir de mémoire, mais bel et bien dans la religion, et Soral a raison de dénoncer celle-ci. Le simple fait de contredire le chiffre du Procès de Nuremberg (6 millions, donc) tombe sous le coup de la loi Gayssot. Si Hilberg avait été français, il aurait pu passer en procès ! Il n'y a pas d'histoire véritable sans révisionnisme, et Soral utilise ici la seule méthode qui permet de réouvrir un débat jusqu'alors interdit : la provoc'.

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    3. Soral est un antisémite, dire 6 millions au lieu de 5.1 n'a rien de honteux, car il y a des centaines de milliers de morts non comptabilisés.
      Ce génocide est honteux car il touche des gens en dehors de leur couleur de peau, de leur culture et même de leur religion, on les a retranché du genre humain pour les tuer.
      Quel rapport entre un juif tunisien et un polonais ou suédois ?
      Savez vous qu'un train de SS a été détourné en 42 pour aller tuer une famille juive situé au point le plus au nord de la Laponie ?
      Soral est une personne qui flatte le nazisme pour gagner en notoriété, il ne mérite qu'une mort violente

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    4. « il y a des centaines de milliers de morts non comptabilisés »

      Source ?

      Le problème, ça a plutôt été les gens doublement comptabilisés parce que ressortissants de contrées ayant changé de mains au cours de la guerre. D'où le chiffre ramené à 5,1 millions.

      « Ce génocide est honteux car il touche des gens en dehors de leur couleur de peau, de leur culture et même de leur religion »

      Ah. Jusqu'à présent, c'était justement considéré comme d'autant plus grave qu'il visait des gens en fonction de leur ethnie et de leur religion (sophisme complet, d'ailleurs : ça fait une belle jambe aux victimes de savoir qu'elles sont mortes pour telle ou telle autre raison). Maintenant j'apprends que c'est plus grave parce que ça visait des gens en-dehors de toute appartenance.

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  5. Bande de grands délirants, va ! Allons, reprenez-vous un peu, soyez sérieux pour une fois ! Croyez-vous qu'un Dechavanne, juif si mes informations s'avèrent exactes, inviterait, badineries aux lèvres, sa suffisance Soral à faire le clown sur Europe 1, en lui léchant le fion de surcroît, si, comme vous le prétendez " innocemment ", le Sieur Al était révisionniste ? Allez dire ça à d'autres plus novices encore que vous. Balivernes que tout ça.

    Le Sieur Al assure le spectacle, tire la couverture à lui par de continuelles pirouettes et des provocations permanentes, copine avec Attali, fricote dans le cinéma porno, pique les femmes de ses potes, invente de soi-disant agressions dont il tire une certaine gloriole - ça rappelle d'autres geignards éternels -, il est de son époque.

    Attrape-goys, attrape-gogos, il l'est incontestablement. Le Français assoupi demande du spectacle, il est servi. Le public du sieur Al, des fonctionnaires de l'Etat républicain, des femelles en mal d'émotions fortes, d'anciens communistes,... la plupart du temps incultes ou malades mentaux, croient ainsi toucher du doigt la vérité. Le Sieur Al a raison, il en profite, il profite de son phrasé et de ses locutions approximatives, très prisées de nos jours, pour vendre ses salades.

    La question est : quel rôle est attribué à Soral dans ce cirque ? Et surtout, pour qui roule-t-il vraiment ?

    Jamais Dechavanne n'invitera de vrais révisos de la cause révisote comme Faurisson, Vincent Reynouard, Hervé Ryssen, Alain Guionnet, Paul-Eric Blanrue ou Pierre Guillaume à son micro, c'est une certitude.

    Jean Robin, comique troupier ad hitlerum, ose parler de national-socialiste. Jean Robin sait que c'est faux. A d'autres ! Europe 1 qui accueille la peste brune dans ses studios, on aura décidément tout vu ! Ah quoi bon jouer à se faire peur Jean Robin !

    Internationaliste, immigrationniste forcené, partisan de la lutte des classes, comme ses maîtres à penser, il est l'ennemi résolu du peuple français.

    Le Sieur Al n'est qu'un vulgaire homme de paille sans réelle consistance, un intrigant de bas étage au service de services sans aucun doute, utile et assez futile, antisémite jusqu'à un certain point, pour la galerie, en tout cas pas au point d'être tricard sur les chaînes mainstream.

    Le Sieur Al assure et rassure le Spectacle. Le rideau n'est pas encore tombé, on a encore besoin du Sieur Al avant de le zigouiller.

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    1. Heu c’était pas en 2004 cette interview avec dechavanne? auquel cas ce long commentaire sourcé et constructif tombe à l'eau...

      Comme dirait certains c'est le problème de la démocratie: on lit une titraille et on donne son avis comme si on avait fait 20 ans de socio ...

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    2. Danny, tu omets un simple détail : c'est en 2004 ou en 2005 que Soral a été invité chez Dechavanne, soit du temps où il s'en tenait au rôle plaisant de proto-Zemmour macho et antiféminisme, ce qui assurait des débats télé vifs et somme toute peu dérangeants. Il n'effleurait qu'à peine les questions touchant au sionisme. Quand il s'y est mis plus sérieusement, il a été dégagé des grands médias subito.

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    3. Alain Cohen Solal ?

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  6. Révisionniste ou négationniste ?

    S'il n'y avait pas de révisionniste Dreyfus serait mort au bagne, le massacre de Katyn serait encore attribué aux allemands, le charnier de Timisoara serait encore attribué à Caeucescu, le 11/09/11 encore attribué à Ben laden ( ah merde non ça c'est pas encore fait...)

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  7. "...antisémite jusqu'à un certain point..."

    Céline, pile-poil comme toujours:

    +++++++++++++++++
    Souvenons-nous qu'il était possible, toléré sous Blum d'être ceci ou cela, mais pas tout à la fois et en même temps. Tout le morceau ! On vous tolérait en somme d'avoir l'air de… mais toujours avec une petite réserve, un recours, un caleçon – à votre choix.

    Si vous étiez antisémite alors s'il vous plait en même temps antiraciste ! à la bonne heure ! Le coup nul !... Si vous étiez rapprochiste, alors, je vous prie, en même temps pro-anglais ! Bravo ! Antiguerre, soit si vous voulez ! mais conférencier en loge ! La compensation ! Toujours un petit crochet au cul pour respecter la morale, les convenances, le bon ton, la Patrie, et en définitif le juif !... Sauver l'essentiel !... Toutes les rigolades du caméléon ! (Bagatelles pour un Massacre)
    +++++++++++++++++

    Donc, ceci...

    "Si vous étiez antisémite alors s'il vous plait en même temps antiraciste ! à la bonne heure ! Le coup nul !..."

    ... pour le père Soral.

    Réviso certes, mais "réconcilié".
    Ce qui est, au final, le plus important,
    vu du système.

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  8. On dira ce qu'on veut, mais quoiqu'on pense de Soral, le constat est toujours le même (et ici comme ailleurs): ses détracteurs n'ont rien à lui opposer de sérieux sur le fond. C'est le "syndrôme antifa"...
    Alors, inutile de pleurnicher sur son audience, les filles! "On ne détruit que ce que l'on remplace"? Hé bien, vous n'êtes pas prêts de le détruire, le ch'ti phallus soralien!

    Reconnaissons-lui, objectivement, cet exploit: arriver à faire des cégébistes et pro-cégébistes des moralistes indignés, des vierges effarouchées, des bien-pensants (qui citent Céline; c'est beau comme du Finkie/BHL citant Heidegger!), des modérés, des jaloux haineux de sa réussite (ben qu'est-ce que ça serait si on lui filait une émission sur France Cul ou Inter, voire un ministère en Mordovie...), des colériques bouffis de mauvaises foi (parce que le coup du "média mainstream comme Europe 1", ça ne date QUE de 2004, les copines...).

    Pire que Soral, pire que ses groupies, il y a ses anti-groupies (dont la moitié sont d'anciens fans, isn't?)!

    Bisous sur la rondelle, les queue-pines œdipiennes!

    PS: 2014, ce sera "anarcho-monarchiste". Comme ça, avec moi, on sera deux.

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  9. D'accord mais à quel moment est-il devenu chauve ?

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  10. C'est clair, lire certains pseudo-révoltés (Des mecs de ce site? Au grand jamais Mr le Censeur!) jouer aux naïves prudes et autres jeunes péronnelles devant cette vidéo, est particulièrement savoureux. Avouez que ce passage est très drôle (perso j'adore la fin).

    D'accord ac Biturix. J'ai lu bcp de blog "anti-soral" et c'est sys-té-ma-tique, personne n'attaque le fond (difficile je sais). Bon je parle des mecs qui essaie de le contredire sérieusement, des types avec de la jugeote - on peut le supposer, et il y en a! Mais si on fait la somme, c'est quasi exclusivement à mettre sur le compte de ses effets de style (qui nous énervent tous, okay) - attention, je ne parle pas du semi-mongolien Jeannot Rabin (Sa force? Il sait que le ridicule ne tue pas), la mouche à merde, qui d'ailleurs se colle p-e dangereusement à votre cul tacheté, CBG. Pas forcément rassurant les mecs.

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    1. Jean Robin, il fait comme à l'école ; il prend son stylo rouge pour corriger les fautes sur des copies déjà notées, et il écrit des commentaires dans la marge. Il est bien tenu son cahier à Jean Robin, par contre, quand il s'agit de prendre le stylo bleu, c'est une autre paire de manche.

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  11. @ memento mouloud :
    « D'accord mais à quel moment est-il devenu chauve ? »
    D’après Soral, c’est arrivé à la période où il a perdu ses cheveux, lors d’une agression du Bétar où ses derniers l’ont attaqué au napalm à 2689 contre un. Et dans le dos. La Police n’a pas enregistré sa plainte, après un coup de fil de Bernard Henry-Vélib à 4h du matin.
    Mais Jean Robin conteste. Selon ce dernier, la calvitie de Soral ne serait qu’un subterfuge pour s’attirer la sympathie des skinheads islamo-bolchévico-homosexuels qui imposent leur pensée unique dans les médias, où désormais plus aucun libéral laïque ne peut s’exprimer librement. En réalité, Soral serait un hippie infiltré chez les chauves, et aurait la même chevelure qu’Antoine, chevelure où il planquerait les livres qu’il vole à ses amis.
    Une autre version, celle de Clémentine Pop-Autain, prétend que Soral aurait perdu ses cheveux (en fait, une houpette à la Tintin-Degrelle) lors d’une agression sexuelle qu’il aurait commise à l’encontre d’une jeune militant(e) précaire sans-papière pour le développement du râble anticapitalisse et égalitarien, aux abords d’une manifestation pour l’intégration d’un cours sur la sexualité clitoridienne au programme de moyenne section de maternelle. La pauvrette se serait heurtée à un mur : sa plainte aurait été rejetée par le parquet, à cause du plafond de verre, ce qui est la porte ouverte à toutes les fenêtres, dans une société constituée de paliers inégalitaires où l’ascenseur social est en panne, et où l’on ne peut fumer la moquette librement, sauf lorsqu’on monte sur les planches.
    Elisabeth Vélib a elle aussi sa version des faits, mais elle est tellement hystérique quand elle pense à Soral que personne ne comprend plus rien à ce qu’elle dit.
    Quant à Marc Georges, quand on lui a demandé ce qu’il en pensait, il a dégueulé et a sombré en coma éthylique.

    Alors, qui croire ?

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  12. Depuis qu'une énorme muse l'habite

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  13. Au départ, ma petite vanne en forme de frise chronologique n'avait rien "d'indigné" ni de moraliste. Je constate juste que Soral pousse son petit caillou échelon par échelon et nous ferait gagner du temps s'il donnait directement la couleur. C'est bien la peine de se débattre 2 ou 3 ans pour expliquer qu'antisionisme n'est pas antisémitisme, pour au final révéler et admettre à demi-mots que ce n'est pas seulement le sionisme qu'il vomit mais la religion juive elle-même et au-delà : la mentalité juive dans son ensemble. (pour ceux qui veulent se faire des sensations fortes et se donner l'impression d'être sur un site de vrais révoltés mal-pensants, remplacez les termes "juif" par "youtre" ci-avant)
    Roman Bernard : notez que dans la vidéo que je pointe, Soral ne fait pas que contester un chiffre (6 millions, 5 millions, 3 millions : est-ce vraiment là ce qui cristallise le débat et qu'est-ce qu'on en a à foutre ?) mais la méthode d'extermination et même l'intention nazie. Pourquoi pas en débattre, mais contrairement à vous je trouve le ton employé indigne et irrespectueux des morts, les vrais, dussent-ils se compter en milliers plutôt qu'en millions. C'est donc en effet avant tout une histoire de forme qui me font disqualifier Soral. Et quoi d'autre que "la forme" pour évaluer les hommes ? On peut avoir toutes les opinions du monde, la valeur in fine se jauge toujours à l'honnêteté, la décence et la pudeur des manières. C'est d'ailleurs tout ce qui fait la différence entre Soral et Dieudonné.

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    1. "Pourquoi pas en débattre, mais contrairement à vous je trouve le ton employé indigne et irrespectueux des morts, les vrais, dussent-ils se compter en milliers plutôt qu'en millions."

      "On peut avoir toutes les opinions du monde, la valeur in fine se jauge toujours à l'honnêteté, la décence et la pudeur des manières."

      Dites-donc, je croyais être tombé sur un site satirique "anar de droite", et me voilà chez mère Thérésa !

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    2. Comment parler d'un sujet tabou en y mettant les formes, quand le moindre manque d'enthousiasme par rapport à la ligne officielle vous range dans le camp des nazis ?

      Quand Soral souhaite la mort de BHL, rit de celle de Descoings, ou se vante d'avoir sauté la femme de Guillon, il est vulgaire, pathétique, grotesque, mais il participe à la ridiculisation, donc à la délégitimation, des élites, étape indispensable avant leur renversement final.

      Regardez l'« Affaire du collier » ou les rumeurs sur « Le roi cocu, la reine salope » dans la France pré-révolutionnaire. Ça a évidemment contribué à affaiblir Louis XVI avant les états-généraux.

      J'ajoute que la radicalisation de Soral fait écho à celle de nombre d'entre nous. J'ai honte quand je relis certains vieux articles que j'ai écrits et que je me rends compte d'à quel point ils étaient sarkozystes plan-plan. N'empêche qu'à l'époque, je subissais les mêmes accusations de « flirt avec l'extrême-droite » qu'en ayant une position plus radicale. Soral se radicalise dans un domaine où on dit facilement des conneries, et son manque d'égards pour les victimes est méprisable, mais même quelqu'un qui avance poliment des arguments nuancés est conspué.

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    3. @cesarlhermite : va te faire foutre, mais avant cela n'inverse pas la vapeur : ce n'est pas moi qui suis venu sur le terrain du sérieux, c'est vous autres qui tout à coup ne comprenez pas qu'on puisse taquiner le Soral.

      @Roman Bernard : plutôt d'accord avec toi, à la différence près que ce que j'entends par "les formes" ou "le style" n'est pas simplement une couche de vernis qu'on applique sur son discours, c'est au contraire consubstantiel à une personne et à ses idées. Pour caricaturer : on a la classe ou pas.

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    4. Roman Bernard :
      Votre première et surtout votre dernière phrase me laissent penser que vous n’avez pas encore fini de vous radicaliser, et que cela risque fort de se produire au vu de votre parcours intellectuel. C’est tout ce que je vous souhaite.
      (Personnellement, il m’est arrivé la même chose — je veux dire, le réveil puis sa suite logique et progressive — ; c’est vraiment dingue de voir jusqu’où peut mener le déroulage de la pelote de la Matrice, on commence à tirer le fil des mensonges et on découvre que cela n’en finit plus.)

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    5. Vous voulez dire par rapport à l'Holocauste ? Sincèrement, je ne pense pas, et voici pourquoi.

      J'ai abandonné depuis deux ou trois ans les slogans auxquels je ne croyais pas moi-même sur l'air de « Notre civilisation est judéo-chrétienne » (non, elle est chrétienne et païenne) ou « Israël est notre allié » (si on fait « abstraction » de peccadilles comme le programme nucléaire militaire israélien, l'affaire Lavon ou le bombardement du USS Liberty, entre autres choses...).

      En revanche, sur l'Holocauste, ma position a toujours été celle-ci, que l'on peut résumer ainsi :

      1) Il y a eu des massacres de juifs européens à grande échelle pendant la Seconde guerre mondiale

      2) Pour ceux qui ont fait de la Shoah une religion, peu importe le nombre. S'il y avait eu 6000 morts, on en aurait moins entendu parler, c'est certain, mais on aurait eu des commémorations

      3) Certains révisionnistes semblent naïvement croire que revoir le bilan de la tentative d'extermination des juifs d'Europe à la baisse pourrait mettre fin à l'ethno-masochisme des Européens ; mais le problème n'est pas numérique, il est moral. Et d'ailleurs, même sans la Shoah, la repentance pour les Croisades, l'esclavage et la colonisation seraient bien suffisants.

      4) Le révisionnisme est un gaspillage de temps, d'énergie, de talent, en plus d'être une erreur tactique. Toutes ces ressources seraient mieux employées à redonner aux Européens des raisons d'aimer leur peuple et leur culture. À ma connaissance, ce n'est pas le souci de Faurisson, qui s'est tout de même engagé en faveur du FLN pendant la guerre d'Algérie.

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    6. @Roman Bernard

      "Regardez l'« Affaire du collier » ou les rumeurs sur « Le roi cocu, la reine salope » dans la France pré-révolutionnaire. Ça a évidemment contribué à affaiblir Louis XVI avant les états-généraux."

      Ben justement, ce genre de complots n'a pas été ourdi par le tiers-état, mais par les parlementaires robins, les aristos dégénérés et leurs idiots utiles de philosophes. Donc un truc qui vient de l'intérieur, du système. De quoi alimenter le plan du type "Soral, manipulé par le système". Sur le fond, j'en sais rien et j'm'en fouts du reste.

      Car c'est sûr, qu'est-ce qu'il m'a fait marrer quand il a commenté la mort de l'intouchable Richard Coin-coin !!! Ou quand il a nous expliqué avoir sailli la femme de l'autre crasseux de Guillon (du reste ma thèse est que se vanter à ce point de baiser la femme d'autrui est une manière indirecte d'enculer son ennemi - j'espère que ma théorie Soral, folle cachée, fera de l'effet à ses thuriféraires).

      Soral, il finira salafiste bien sûr. Comme ça, ça lui fera une opportunité pour aller tringler les femmes de Tarik Ramadan et du collabo Raphaël Liogier.

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    7. « Ben justement, ce genre de complots n'a pas été ourdi par le tiers-état, mais par les parlementaires robins »

      Oui, la Révolution a été favorisée par la révolte des nobles qui, avec un roi plus faible (intelligent, mais faible), pensaient qu'ils pouvaient relever la tête depuis les humiliations du temps de l'après-Fronde... avant qu'elle leur soit carrément décollée des épaules.

      Sans l'appui d'une partie de la noblesse (et du clergé), le tiers-état n'aurait jamais pu sortir victorieux des états-généraux... d'ailleurs dans son fameux Serment du Jeu de Paume, David rend hommage aux nobles et clercs qui se sont finalement rangés du côté de Mirabeau.

      Sans oublier Philippe d'Orléans qui a cru bon de voter la mort de son cousin... avant la sienne.

      Au final, ils ont subi le même sort que la famille royale, mais au départ, ils croyaient vraiment qu'ils étaient en train de manipuler le tiers-état pour reprendre du pouvoir face au roi.

      Donc je ne vois pas ce qu'il y a de contradictoire entre ça et mon commentaire précédent...

      D'ailleurs Bonnet de Soral est d'extraction aristocratique, non ?

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  14. feriez bien de vous trouver d'autres boucs émissaires car sa parole est plus respectée qu'un blog qui se veut faussement impertinent, après vous faites ce que vous voulez mais si vous voulez perdre de l'audience c'est la bonne personne à attaquer.

    il a raison dans ce qu'il dénonce même si je n'aime pas trop sa complaisance avec les muzz ce qu'il dit reste vrai.

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    1. T'es comme Biturix (voir plus haut) toi, tu peux raisonner autrement qu'en mode binaire avec/contre, fan/haters, idole/bouc-émissaire ?
      On a bien connu la précédente vague de Soral Boys, ils venaient nous traiter de juifs et de sionistes dès qu'on se foutait un peu de la gueule de leur gourou. Aujourd'hui ils montent des sites type comprendrelencule pour lui tirer dessus et... le traiter de juif ou de sioniste. Ça ne manque pas de sel.

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  15. https://danslapeaudalainsoral.wordpress.com/

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    1. Génial, un blog tenu par des mecs qui passent leur vie à dire qu'il y a tellement mieux à faire et à connaître dans la vie que Alain Soral le gourou et qui passent visiblement beaucoup de temps à le dire partout, à tout le monde, et surtout à ceux qui sont d'accord avec eux ; à mettre dans la même poubelle que "Egalité et réconciliation", on est bien du même avis.

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  16. Capitaine Cradock13 janvier 2013 à 23:56

    De nos jours, dictature de l'"humanisme" politiquement correct oblige, il suffit de pas grand chose pour être jugé sacrilège & persona non grata (l'ostracisme, l'arme de censure préféré de Big Brother).

    Cependant, on peut s'interroger sur l'honnêteté de tous ces provocateurs professionnels qui semblent, malgré les cris orfraie hypocrites qu'ils suscitent, vivre grassement de leurs provocations à répétition.

    Pour faire carrière, il faut être un faux rebelle/vrai conformiste (on dit "artiste"). Les vrais rebelles, eux, ne sont jamais mis en valeur par les médias & la Télévision les snobe ostensiblement.

    Soral faux rebelle? A vous de voir.... :)

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    1. "Pour faire carrière, il faut être un faux rebelle/vrai conformiste (on dit "artiste")."

      Non, on ne dit pas "artiste", ou tu n'as rien compris à ce qu'est réellement un artiste ni à ce qu'est l'art. Ouvre un dictionnaire et ferme le réceptacle à concepts foireux, ponctuels et changeants.

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  17. Capitaine Cradock, la télévision étant un média de masse, un média d'argent, qui coûte cher à monter, je la vois mal faire la promotion des vrais rebelles. On peut ainsi être sûrs qu'un habitué des médias ne peut être qu'un rebelle assez dilettante... Du reste, un type qui se plaindrait de n'y pas passer pourrait rapidement faire figure de guignol. Passer à la télé ? Pourquoi pas chez Mère Teresa ?
    Nan, un VRAI rebelle, ça chie sur le confort, sur la reconnaissance des caves, ça survit au milieu de l'hostilité et ça crève seul. Et de préférence, sans un rond !
    Enfin, je dis ça, je ne suis pas non plus un expert en rebellitude...

    Personnellement, Soral, je vois son utilité. Il fait son truc bille en tête, il ne manque pas de talent, surtout à l'oral, il sait être drôle. Si Internet est valable, c'est pour que des Soral s'y expriment (des Soral de tous les bords, comprenons-nous bien). Et je comprends qu'on aime Soral, sa grande gueule, tout ça. Simplement, il faudrait aussi arriver à comprendre que des gens ne le suivent pas. Quand il parle de satanisme, quand il parle de meurtres d'enfants pratiqués par des élites intouchables, quand il ressasse sur les Juifs, les sionistes, le grand méchant loup et les proctologues des barges du fion, quand il explique l'Histoire universelle par l'action occulte d'un peuple de pervers, elles commencent pas à sonner, vos alarmes ?

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    1. Effectivement, cela rappelle qq chose....

      Soral, comme la plupart des "penseurs" médiatiques, ne sert à rien. Ces gens n'existent que pour offrir un spectacle aux rebelles de Prisunic.

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  18. Je précise que sa rubrique "l'antisémite du mois" est épatante. Inattaquable, pertinente, et d'une efficacité parfaite. Et bien drôle aussi, en fait.

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  19. "de la fuite dans les idées", "plus il se comprend plus il Empire"... Vous me tuez! ça fait toujours du bien de venir sur le CGB!

    PS: très bonne bannière!

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  20. Robert Marchenoir30 janvier 2013 à 03:03

    Alain Soral est distrayant, comme un combat de catcheuses dans la boue est distrayant. On peut prendre du plaisir à un spectacle avilissant, mais si on y passe plus de cinq minutes, on est un pervers.

    Soral est, à l'évidence, un déséquilibré mental, et Soral, à l'évidence, ment ouvertement sur les sujets qu'il prétend traiter. De plus, Soral est un personnage ignoble sur le plan simplement humain, et là je rejoins Xix. Se filmer en train de dire "j'ai baisé la femme de X" pour faire passer un argument politique, c'est d'une bassesse difficile à exagérer. La même bassesse qui consiste à inventer des détails techniques bidon pour nier la Shoah.

    Ca ne sert à rien de passer des plombes à réfuter un nabot humain et intellectuel tel que Soral, mais juste un exemple, pour montrer comment fonctionnent les méthodes typiques des anti-sémites, des conspirationnistes et des négationnistes : sur la vidéo en lien, Soral découpe l'enregistrement de Sarkozy au dîner du CRIF, pour démontrer, prétendument, qu'il est aux ordres des Juifs.

    Et quelle est la parole incriminante qui le prouve ? Le fait qu'il s'adresse au président du CRIF en l'appelant "Monsieur le président". Le président de la République donne du "président" à Prasquier, cela prouve bien qu'il est son valet.

    Ignorance crasse des usages ? Mauvaise foi abyssale ? Ou les deux ? En France, quand vous êtes président d'un club de boulistes, tout le monde vous appelle "Monsieur le président". Même le président de la République. Surtout le président de la République, et surtout si vous l'invitez et qu'il prononce un discours officiel chez vous.

    Quand Sarkozy était invité par le président de l'Amicale des amateurs d'andouillette, je suppose qu'il lui donnait aussi du "président". J'en conclus que tous les malheurs du monde viennent d'un complot mondial monté par les amateurs d'andouillette.

    Tous les "arguments" et toutes les "preuves" des anti-sémites, des complotistes et des négationnistes sont de ce tonneau.

    Soral est un type qui se prend pour Napoléon, et les types qui se prennent pour Napoléon, en des temps plus raisonnables, on les enfermait dans des hôpitaux psychiatriques. A tout le moins, ils n'avaient pas de "followers" sur Internet. Ni de sites consacrés à "démontrer" qu'ils n'étaient pas, en fait, Napoléon.

    Les types comme ça, on s'en amusait cinq minutes au bistrot du village, et puis on passait à autre chose.

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    1. Concernant le discours de Sarkozy au dîner du Crif, il y a le commentaire de Soral, dont, en effet, on se fout, et les images et le son qui, même tronqués, sont parlants. Ce n'est pas le fait qu'il donne du président à Prasquier qui est choquant, c'est le ton déférent sur lequel il le dit : « Vous avez eu raison, Monsieur le Président. [...] Il faut évoquer toutes les questions comme l'a fait Monsieur le Présideeent ». Désolé, un chef d'État n'a pas à parler comme le fayot de l'instit'.

      Ensuite, pourquoi Sarkozy se rend-il au dîner du Crif, et pas à la Convention Identitaire ? Pour le premier événement, c'est un passage obligé. Pour le second, ce serait un pur suicide politique.

      Pourtant, le Crif et le Bloc identitaire sont tous les deux des groupes d'intérêt, l'un des juifs vivant en France, l'autre des Français/Européens de souche. C'est parce que cette question paraît saugrenue que l'on comprend le deux poids, deux mesures qui existe en France, et en Europe.

      Que vous jugiez inconvenante la manière avec laquelle Soral énonce ces vérités vous appartient, mais ne venez pas dire que l'idée selon laquelle la communauté juive a un statut supérieur à la population indigène en France relève du fantasme. C'est une réalité, illustrée par la différence de traitement sidérante des profanations de cimetière selon qu'il s'agit de cimetières juifs ou de cimetières chrétiens. Sans parler du statut des victimes comme lors de l'« Affaire Merah ».

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    2. Robert Marchenoir30 janvier 2013 à 19:21

      Mon cher Roman, que de mamalgams, de bottages en touche et de mettage de vérités sur la tête !

      Sarkozy se rend au CRIF parce que la communauté juive est une communauté millénaire, digne d'éloges et d'admiration, qui s'est dévouée pour le bien de la société partout où elle a pris souche, une communauté industrieuse, créative, vouée à l'étude dans sa jeunesse, au travail dans son âge adulte, une communauté qui a apporté la prospérité partout où elle est passée, une communauté qui a eu un rôle décisif dans le bien-être des sociétés occidentales en développant l'économie, l'industrie, le commerce, la banque, l'extraction minière, le chemin de fer, qui a eu un rôle éminent, tout à fait disproportionné par rapport à son poids numérique, dans les professions du droit, de la médecine et bien d'autres, qui a apporté d'innombrables bienfaits à l'humanité dans le domaine de la science, des arts et de la culture en général.

      A côté de ça, Génération identitaire, c'est... eh bien ce n'est rien. C'est un groupuscule de dix personnes qui est né il y a un dixième de seconde à l'échelle du temps historique. Quels sont les grands savants, les grands musiciens, les grands philosophes, les grands entrepreneurs que Génération identitaire a donnés au monde ?

      Alors certes, Génération identitaire est composé de jeunes gens lucides et courageux, qui mènent un combat légitime, digne d'encouragements, mais il faudrait veiller à ne pas mélanger les torchons et les serviettes. Surtout quand on se prévaut de l'identité nationale, et donc de la tradition et de l'histoire.

      D'autre part, je ne vois pas le rapport entre Léjuifs et le deux poids, deux mesures concernant les dégradations de tombes juives et de tombes chrétiennes. Léjuifs ont réussi à imposer, à la société, une vigilance pointilleuse quant aux agressions dont ils sont victimes. Bravo à eux. C'est la moindre des choses, après la Shoah, en effet. Et, malheureusement, cela ne suffit pas : les Juifs sont en train de quitter l'Europe en masse pour échapper aux persécutions, comme aux plus beaux jours des années trente.

      Les chrétiens... eh bien les chrétiens ont roupillé pendant des décennies, et, résultat, ils laissent saccager leurs cimetières en silence. En quoi est-ce la faute de Léjuifs ? Est-ce que Léjuifs ont comploté pour organiser la dégradation des tombes chrétiennes ? Est-ce que Léjuifs ont comploté pour imposer le silence et la résignation sur ces méfaits ? Avez-vous des documents historiques à cet effet ? Qui sont les chefs de la conjuration ? Où puis-je me procurer leurs traités politiques, leurs manifestes ?

      D'ailleurs, la preuve, c'est que quand les chrétiens finissent par se sortir les doigts du cul, ils arrivent à mettre un million de personnes dans la rue pour défendre le mariage. Bravo à eux. Dommage qu'ils aient tant tardé, mais il n'est jamais trop tard pour bien faire.

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    3. Robert Marchenoir30 janvier 2013 à 19:21

      Je ne comprends pas ce que veut dire "le statut des victimes lors de l'affaire Merah". Merah a été remarquablement oecuménique dans sa barbarie. Ca va encore être la faute de Léjuifs s'il a, aussi, tué des Arabes ? L'Etat a été arabophobe, sur ce coup ? Remarquez, peut-être est-ce la faute de l'Etat si Merah n'a pas tué autant d'Arabes que de Juifs. C'est vrai que la parité n'a pas été tout à fait respectée, sur ce coup-là. Encore un échec de nos services secrets !

      Quant au "ton" de Sarkozy face au CRIF... Quand on n'a rien à reprocher à quelqu'un, maintenant, on lui reproche son "ton". C'est pratique : c'est totalement subjectif et absolument improuvable, donc irréfutable.

      Je me demande bien comment on peut juger le "ton" de quelqu'un sur quelques secondes de vidéo extraites de leur contexte par Soral le malhonnête, découpées, dupliquées et recollées jusqu'à isoler un seul mot.

      C'est rigolo, parce que son ton, à Sarkozy, il a été jugé "arrogant et manipulateur" par les membres d'une association de bienfaisance juive, qui l'avaient payé 200 000 dollars pour leur donner une conférence à Genève :

      http://www.dreuz.info/2013/01/sarkozy-manipulateur-et-arrogant-envers-les-juifs/

      Comme quoi, le "Juif Sarkozy" n'est pas juif pour tout le monde... Mais je suppose que c'est une preuve de plus que les Juifs dirigent le monde : avec les anti-sémites comme avec les complotistes, pile je gagne et face tu perds. Tout et le contraire de tout est la preuve de leur thèse.

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    4. Robert Marchenoir30 janvier 2013 à 19:22

      En fait, l'anti-sémitisme des Blancs européens, c'est la même chose que le racisme des Noirs envers les Blancs. Dans les deux cas, on trouve le même ressentiment, la même haine, face à un succès persistant, qu'on ne s'explique pas et qui semble hors de votre portée.

      Les Noirs pensent sincèrement que s'ils échouent, de façon systématique, là où les Blancs réussissent, c'est que ceux-ci les empêchent de réussir. C'est que les Bancs ne leur "donnent" pas quelque chose qu'ils leur "doivent", un talisman qui leur ouvrirait l'accès à la richesse et au pouvoir. D'où le fantasme récurrent (et, malheureusement, périodiquement réalisé), de tuer le maximum de Blancs ; suite à quoi, n'est-ce pas, les Noirs seront enfin délivrés du diable blanc, et pourront donc l'égaler.

      Les Blancs anti-sémites pensent sincèrement que s'ils ne peuvent pas accéder à la richesse et au pouvoir qu'ils convoitent, c'est la faute aux Juifs qui "occupent toutes les places". Et, en effet, les Juifs "occupent", de façon tout à fait disproportionnée par rapport à leurs effectifs, les "bonnes places".

      Les anti-sémites en déduisent que c'est le résultat d'un complot, d'une malhonnêteté des Juifs. En aucun cas, ils n'envisagent la possibilité que ce puisse être le résultat d'efforts acharnés et légitimes au fil des siècles, de père en fils, le résultat d'un culte ancestral pour l'étude, pour l'excellence scolaire et universitaire, pour le travail.

      Entre 1853 et 1886, le nombre de lycéens dans l'empire russe a été multiplié par six. Dans la même période, le nombre de lycéens juifs a été multiplié par cinquante. En 1879, lors de l'ouverture du premier lycée classique de Nikolaïev, en Ukraine, on comptait, parmi les nouveaux inscrits, 38 chrétiens et 105 Juifs. Perets Smolenskine, un écrivain local, notait, dans les années 1870 : "Les écoles débordent d'étudiants juifs, et l'honnêteté m'oblige à reconnaître qu'ils sont les meilleurs de la classe".

      C'était pourtant une époque où les Juifs étaient l'objet (comme d'autres ethnies) de lois ouvertement discriminatoires.

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    5. Robert Marchenoir30 janvier 2013 à 19:23

      En aucun cas, les anti-sémites n'envisagent l'hypothèse selon laquelle le fait que les Juifs "occupent les bonnes places" puisse être dûe à leur éthique du travail, à leur goût de l'effort, à leur créativité, et, oui, à leur intelligence supérieure, probablement dûe en partie à des raisons génétiques, et, oui, aussi, à leur sens de la famille et à leur solidarité ethnique –- les mêmes traits de caractère et les mêmes valeurs qui font le succès des Chinois émigrés (et qui leur valent, d'ailleurs, une inimitié similaire à celle qui vise les Juifs, de la part des populations autochtones).

      Les Noirs non plus n'envisagent jamais la possibilité que leurs échecs puissent être dûs à leur moindre intelligence génétique, à leur faible propension à prévoir l'avenir, à leur incapacité à se refuser un plaisir immédiat au profit d'un succès futur, au délaissement de leurs enfants, ni à leur forte inclination à la violence. C'est, forcément, la faute des Blancs.

      Les Blancs européens ne peuvent rien faire (à court terme) pour augmenter leur intelligence génétique. En revanche, qu'est-ce qui les empêche d'étudier, de faire leurs devoirs à l'école, de veiller tard le soir pour lire des livres, d'adopter une éthique de travail et de responsabilité, d'avoir le sens de la famille, d'être solidaires avec leur ethnie ?

      Sûrement pas les Juifs.

      Et qu'on ne m'objecte pas les lois anti-racistes. Certes, les lois anti-racistes limitent, pour les Européens, les possibilités de solidarité ethnique (quoiqu'elles soient très récentes, à l'échelle historique). Mais les Juifs, en leur temps, ont développé leur propre solidarité ethnique, précisément pour contrebalancer les lois discriminatoires qui les visaient.

      L'anti-sémitisme est le ressentiment des faibles. Et puis l'anti-sémitisme ne favorise pas la lucidité et l'intelligence.

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    6. Reprend ton souffle Robert et redresse ta kipa.

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  21. Avant toute chose : arrêtez avec vos « Léjuifs » et vos « mamalgams ». Vous n'êtes pas drôle...

    Bien. Maintenant reprenons.

    Comme toujours, vous êtes binaire. Soit on ne trouve que des qualités aux juifs, soit on est un antisémite. L'idée que l'on puisse faire la part des choses, donc reconnaître les défauts d'un groupe tout autant que ses qualités, vous échappe.

    Vous échappe également l'idée que l'on puisse avoir des reproches à faire à la communauté juive sans pour autant souffrir d'un complexe d'infériorité à son égard. Je ne sais pas si vous avez entendu parler du Dr. Kevin MacDonald, aux États-Unis, mais ce n'est pas exactement l'archétype du loser. Pourtant, il formule des critiques à l'égard de la communauté juive, des critiques confirmées par quelqu'un comme Norman Finkelstein, qui n'est pas un loser non plus et qui, en tant que fils de survivants d'Auschwitz, n'est pas davantage un antisémite. (Vous voyez, on peut également critiquer la communauté juive sans être négationniste. Que de nuances ! Ça va, vous tenez le coup ?)

    Je ne peux pas disséquer tous les grumeaux de votre logorrhée, mais voici quelques points sur lesquels je tenais à réagir :

    « Quels sont les grands savants, les grands musiciens, les grands philosophes, les grands entrepreneurs que Génération identitaire a donnés au monde ? »

    Ne faites pas semblant de ne pas comprendre. Le Bloc identitaire (et non Génération identitaire) est le lobby des Européens de souche. Vous n'allez pas pousser le masochisme jusqu'à dire que les Européens n'ont donné aucun savant, aucun musicien, aucun philosophe ou aucun entrepreneur au monde, si ?

    En retournant votre question, on pourrait dire : « Quels sont les grands savants, les grands musiciens, les grands philosophes, les grands entrepreneurs que le Crif a donnés au monde ? »

    Il y a peut-être une légère différence de niveau entre Stanley Kubrick et Richard Prasquier, non ? Essayez d'être de bonne foi, on avancera.

    « Je ne comprends pas ce que veut dire "le statut des victimes lors de l'affaire Merah". Merah a été remarquablement oecuménique dans sa barbarie. Ca va encore être la faute de Léjuifs s'il a, aussi, tué des Arabes ? L'Etat a été arabophobe, sur ce coup ? Remarquez, peut-être est-ce la faute de l'Etat si Merah n'a pas tué autant d'Arabes que de Juifs. C'est vrai que la parité n'a pas été tout à fait respectée, sur ce coup-là. Encore un échec de nos services secrets ! »

    Au cas où ça vous aurait échappé, les Arabes que Merah a tués étaient des soldats de l'armée française. Qu'il ait voulu les « punir » d'être des « traîtres » est plus que probable (le FLN a pratiqué ce type de représailles avant lui), mais ça n'empêche pas que c'était aussi la France qui était attaquée à travers son armée.

    Pourtant, le battage politico-médiatique a vraiment commencé avec l'attentat de l'école juive. Ça ne signifie pas qu'il y a un « complot » (encore une de vos réductions binaires), mais que, dans le système politique et médiatique actuel, toutes les victimes n'ont pas la même valeur. Et les Arabes et les Noirs ne sont certainement pas en bas de l'échelle de l'intérêt qu'on accorde aux victimes. Tout en bas se trouvent les Blancs (et les Asiatiques, minorité dont les antiracistes n'ont rien à foutre).

    On pourrait parler de la différence de traitement entre le calvaire de William Modolo et celui d'Ilan Halimi, mais à quoi bon rappeler des faits à quelqu'un qui les passe tous au crible de sa grille de lecture binaire ?

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  22. « Quant au "ton" de Sarkozy face au CRIF... Quand on n'a rien à reprocher à quelqu'un, maintenant, on lui reproche son "ton". C'est pratique : c'est totalement subjectif et absolument improuvable, donc irréfutable.

    Je me demande bien comment on peut juger le "ton" de quelqu'un sur quelques secondes de vidéo extraites de leur contexte par Soral le malhonnête, découpées, dupliquées et recollées jusqu'à isoler un seul mot. »


    Rien à reprocher à Sarkozy ? On pourrait pour commencer lui reprocher d'avoir été un président exécrable.

    En l'occurrence, on peut lui reprocher le ton déférent et obséquieux qu'il emploie, oui. Quand on est un homme public, la forme compte autant que le fond. On ne peut pas d'un côté se moquer (à raison) du fait que Hollande ne ressemble à rien, parle comme un crétin et se meuve comme un pantin, nous faisant honte à l'étranger, et de l'autre ne rien dire quant au fait que Sarkozy fait preuve de tant de soumission :

    « Vous avez eu raison, Monsieur le Président. [...] Il faut évoquer toutes les questions comme l'a fait Monsieur le Présideeent » (et le multiple « e » n'est pas une faute de frappe, il l'a vraiment dit comme ça)

    Du reste, puisque vous voulez du fond et non de la forme, que dites-vous du discours de Sarkozy sur la nécessité de prendre des mesures pour forcer le métissage, en 2008 ? Ça aurait dû suffire à ne pas revoter pour lui, mais les cocus-mais-contents de droite sont allés comme un seul homme déposer leur papier.

    Vous qui semblez avoir regardé l'intégralité du discours : a-t-il enjoint les juifs à pratiquer le métissage ?

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  23. « Les Noirs non plus n'envisagent jamais la possibilité que leurs échecs puissent être dûs à leur moindre intelligence génétique, à leur faible propension à prévoir l'avenir, à leur incapacité à se refuser un plaisir immédiat au profit d'un succès futur, au délaissement de leurs enfants, ni à leur forte inclination à la violence. C'est, forcément, la faute des Blancs. »

    Je vous invite à préparer une conférence sur ce thème et à la prononcer lors du prochain dîner du Crif. Je suis sûr que M. Prasquier vous en félicitera, et vous remerciera des éloges que vous adressez aux siens.

    Sachez que le simple fait de souligner l'intelligence supérieure à la moyenne des juifs (en fait seulement des Ashkénazes, non des Séfarades ni des Mizraim dont l'intelligence moyenne est légèrement inférieure à celle des Blancs) vous classerait, aux yeux du Crif, dans le camp des nazis. Alors, si en plus vous commencez à leur exposer doctement les recherches de Lynn ou Rushton sur le QI moyen des Noirs...

    Si vous ne me croyez pas, intéressez-vous à l'Anti-Defamation League aux États-Unis, et voyez comment ils décrivent ceux qui mettent simplement en avant la surreprésentation des juifs dans les médias, le cinéma, la finance. Voyez également comment ils traitent les Blancs, philosémites, qui s'opposent à l'immigration de masse et aux discriminations anti-blanches qu'implique l'« affirmative action ».

    Si le nom de Kevin MacDonald ne vous dit rien, peut-être celui de Jared Taylor vous est-il plus familier ?

    C'est un philosémite, dans la tradition protestante anglo-saxonne. Il trouve « juste » que l'hispanisation de son pays et la surcriminalité des Afro-Américains ne sont pas des enrichissements. Dans son organisation, American Renaissance, se trouvent des juifs qui partagent ses vues. Eh bien, voyez comment l'Anti-Defamation League qualifie Jared Taylor : un « extrémiste », un « raciste », animé par la « haine »...

    Tout cela pour vous dire que votre philosémitisme ne vous sera d'aucun secours si vous tenez vraiment à sauver la France et l'Europe de l'africanisation et de l'islamisation. Sans aller jusqu'à dire qu'il s'agit d'une « conspiration » (pourquoi conspirer quand on peut se permettre d'assumer ?), c'est un fait que le Crif, pour y revenir, n'a rien à dire contre l'immigration de masse en France et en Europe, bien au contraire. Il a tour à tour condamné Marine Le Pen pendant la campagne, Génération Identitaire lors de leur prise du chantier de la mosquée de Poitiers, ou simplement les gens qui pourraient faire un « amalgame » entre les attentats de Merah et l'islam. Autrement dit, le Crif déteste également les gens comme vous, Robert.

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