24 août 2012

Vite fait en passant...

Bien que j’avais normalement autre chose à glandouiller, cet après-midi, j’ai allumé la télé, comme ça pour voir. Je suis tombé de suite sur l’émission de Sophie Davant qui remplace le regretté Delarue, parti sniffer les nuages du Paradis ou les cendres de l’Enfer. Pour ne pas changer, ça parle des problèmes de cul dans le couple. Une femme laide, comme la majorité des femmes, injuste sélection naturelle oblige, accuse son mari, qui avait la chance d’être sur le plateau, d’être trop lent à la tache, de ne pas tenir les cadences infernales au pieu. Devant des millions de téléspectateurs, ce pauvre mâle est inculpé de paresse sexuelle par sa moitié qui réclame son dû, telle une déesse cruelle exigeant son sacrifice sanglant. Le pire dans tout ça, c’est qu’il n’a même pas l’impression d’être humilié. Tout à l’air de bien aller. Pas qu’il s’en foute, mais qu’il soit plutôt compréhensif. Il semble trouver normal de passer pour le mollasson du siècle pour le bien de sa dulcinée. Il comprend sa femme qui n’avait assurément pas d’autre choix que de le mettre minable à la télévision. Le mec était gêné, mais pas pour lui, pour elle ! Surprenant !
Mais c’est dingue ça, comment peut-on avoir une absence totale d’orgueil ?! Alors qu’un homme normalement sain lui vociférerait : « TA GUEULE POUFFIASSE ! COMMENT VEUX-TU QUE JE SOIS FOUGUEUX AVEC TA MONTAGNE DE CELLULITE ! TU FERAIS DÉBANDER TARZAN OU UN PUCEAU DE QUARANTE ANS SOUS VIAGRA », puis la trainerait par les cheveux jusqu’au nid conjugal comme une brute préhistorique, la fameuse époque où les hommes savaient encore parler à leurs femmes, et lui mettrait sa branlée de pines en solde de tout compte. Puis hop, demande de divorce pour le principe !
Parce que c’est ce qu’elle cherche, la requérante. Qu’il s’énerve un peu, fasse gonfler les veines et charge comme un taureau farouche. Mais c’est pas gagné ma pauvre, mauvaise pioche ! Encore une qui finira sous les assauts d’un black et qui rêvera de tournantes multiculturelles.
Alors pas besoin d’aller jusque-là ! Perds du poids, gracieuse grasse, et viens au CGB ! Nous te ferons découvrir les délices du gang bang, puis nous te refilerons à nos lecteurs… qui ont toujours faim, eux aussi.
En tout cas, je me suis bien marré. Ça me fera ma journée.

8 commentaires:

  1. De même qu'il n'y a qu'une Bretécher, il n'y a qu'une Cellulite, à la limite de la cellulite. On aurait alors envie de lire les "montagnes de cellulite(sans S)". Mais le mâle énervé fait dans l'emphase, c'est son rôle.
    En tout cas merci, comme souvent, je me suis bien marré (du contenu, pas de cette petite faute -- faut bien faire gaffe avec Internet).

    RépondreSupprimer
  2. Y' p'tet pas que la cellulite qui le rebute ce brave homme , on pourrait aussi supposer que le moindre cuni se transforme en corvée de chiottes ou que la partie de pousse-caca sans lavement préalable ouvre les vannes d'un colon sursaturé !pouah...beurk...

    RépondreSupprimer
  3. Koudiat, ta poésie honore mon texte ! :)

    RépondreSupprimer

  4. ah la vache :) ! Koudiat ça serait pas l'anagramme de Rimbaud ?


    Obscur et froncé comme un œillet violet
    Il respire, humblement tapi parmi la mousse
    Humide encore d’amour qui suit la fuite douce
    Des Fesses blanches jusqu’au cœur de son ourlet.

    Des filaments pareils à des larmes de lait
    Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
    À travers de petits caillots de marne rousse
    Pour s’aller perdre où la pente les appelait.

    Mon Rêve s’aboucha souvent à sa ventouse ;
    Mon âme, du coït matériel jalouse,
    En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

    C’est l’olive pâmée, et la flûte caline ;
    C’est le tube où descend la céleste praline :
    Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !



    RépondreSupprimer
  5. Puisque le CGB se proposait de l'héberger, je préfère encore Tokolonnikova aux thons qui passent dans ce genre d'émissions.

    RépondreSupprimer