Comme il faut bien remonter le moral des Charlie, on republie la minute de Batpat consacrée à Whitney Houston et son tube Graetest love of all - on traduit pour nos amis djihadistes : Lovelahou Akhbar.
Houston, on a un problème. Je rentre à peine de Beverly Hills…
Tu aimais Whitney Houston ? Moi aussi.
Je n’étais qu’un enfant lorsque la diva posa ses yeux sur moi, depuis l’autre côté du miroir, de l’écran, là-bas à la télé. Gainsbourg lui disait qu’il voulait la baiser.
La divine aux Champs Élysées avait posé ses yeux sur moi, et tout s’était éclairé, pour toujours.
Whitney, ma mère, mon idole, mon veau d’or.
Elle a fait de moi ce que je suis aujourd’hui : un fan à tiques, un citoyen pop, cocaïnomane, plein d’amour pour les autres, en particulier pour cet homme qui se prétend moi.
Il était tout naturel de boucler la boucle, autour de son cou, de broyer sa trachée en même temps que je comprimais ses carotides, de lui offrir une main ferme mais souple d’animateur spé, aguerri, de terrain, pour l’accompagner, tout droit et les pieds devant, au Hall of Fame de l’humanité.
Une grande voix s'est tue. S'est étranglée.
Whitney Houston est morte, vive Whitney Houston.
Whitney aura su réconforter une humanité maniaco dépressive, peu soucieuse d’arriver nulle part, pourvu que ce soit en joggant. Lumière vocale adamantine aux photons 24 carats, ce n’était pas de la vulgaire Mariah Carey, de la vide traviata de tête de gondole, du succédané, de l’ersatz en toc. De son deuxième album, éponyme, sobrement intitulé Whitney, munificente étoile qui annonçait la naissance d’une star, bourré de hits planétaires et intergénérationnels, jusqu’à son zénith, Bodyguard et Kevin Costner, Whitney aura tutoyé les cieux, les dieux, gigantesque, égale d’un Michael Air Jackson. Queen of pop (Kultur Inc).
Whitney Houston, héritière. Mais aussi visionnaire, synthèse de l’impossible, tout à la fois Ella, Billie (grâce à son rappeur conjugal Bobby Brown, qui la battait chaleureusement), Aretha, Diana Ross, Donna Summer, et… Barbra Streisand.
« My love is your love and your love is my love », Whitney n’aura jamais cessé de chanter l’amour et de se get up stand up pour un Heal the world durable, pour tous, en bonne gagneuse de la pop à fric mondialisée ; un amour délivré des carcans, transcendantal, universel, zoophile, infantile ? « Let the children lead the way », appelait-elle ainsi de tout son cœur dès 1986 dans le plus incontestable de ses tubes Greatest love of all.
Whitney, source d’inspiration pour chacun, repère dans l'obscurité obscurantée, indique le chemin de la rédemption dans l’exhortation de la liberté individuelle, de l'affirmation inconditionnelle de soi. « I decided long ago, Never to walk in anyone’s shadows » Rappelant, à l’instar de la mythique Evelyne Thomas de C’est mon choix, que l’important, quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe, est de mourir avec ses idées, fut-ce au fond d'une baignoire. « If I fail, if I succeed, At least I lived as I believed. » Appelant chacun à résister, trente ans avant Stéphane Hessel, à s’indignégner, quels que soient les dangers, rappelant que le ridicule ne tue plus quand chacun est maître du curseur de sa propre dignité. « No matter what they take from me, They can’t take away my dignity » Whitney déchue, foulée aux pieds par tous les Yann Barthes (3 écrans publicitaires en 20 minutes) de la planète. Tout cela est oublié.
Whitney, inlassablement, nous encourageait à aimer, à s’aimer telle une charité bien ordonnée : en commençant par soi-même. « Learning to love yourself. It is the greatest love of all. » Et nous l'avons laissée renoncer, se saigner à blanc, pour une autre tranche de sacrifice, une dernière, encore une petite. In extremis.
J'ai expédié Whitney dans l'éternité, je l'ai accrochée à la nuit.
Il le fallait.
Greatest love of all, cure à l'orgueil liquide, est un hymne libertaire qui résonnera pour les siècles et les siècles. Whitney, elle, restera à jamais un anxiolytique, un principe de précaution, un doudou pour cette humanité qui suce son pousse. Un repère, un gilet de sécurité fluo de l'homme et du citoyen, de l'enfant et du chien, du chat et du NAC (nouvel animal de compagnie).
Whitney, we will always love you.
Houston, on a un problème. Je rentre à peine de Beverly Hills…
Tu aimais Whitney Houston ? Moi aussi.
Je n’étais qu’un enfant lorsque la diva posa ses yeux sur moi, depuis l’autre côté du miroir, de l’écran, là-bas à la télé. Gainsbourg lui disait qu’il voulait la baiser.
La divine aux Champs Élysées avait posé ses yeux sur moi, et tout s’était éclairé, pour toujours.
Whitney, ma mère, mon idole, mon veau d’or.
Elle a fait de moi ce que je suis aujourd’hui : un fan à tiques, un citoyen pop, cocaïnomane, plein d’amour pour les autres, en particulier pour cet homme qui se prétend moi.
Il était tout naturel de boucler la boucle, autour de son cou, de broyer sa trachée en même temps que je comprimais ses carotides, de lui offrir une main ferme mais souple d’animateur spé, aguerri, de terrain, pour l’accompagner, tout droit et les pieds devant, au Hall of Fame de l’humanité.
Une grande voix s'est tue. S'est étranglée.
Whitney Houston est morte, vive Whitney Houston.
Whitney aura su réconforter une humanité maniaco dépressive, peu soucieuse d’arriver nulle part, pourvu que ce soit en joggant. Lumière vocale adamantine aux photons 24 carats, ce n’était pas de la vulgaire Mariah Carey, de la vide traviata de tête de gondole, du succédané, de l’ersatz en toc. De son deuxième album, éponyme, sobrement intitulé Whitney, munificente étoile qui annonçait la naissance d’une star, bourré de hits planétaires et intergénérationnels, jusqu’à son zénith, Bodyguard et Kevin Costner, Whitney aura tutoyé les cieux, les dieux, gigantesque, égale d’un Michael Air Jackson. Queen of pop (Kultur Inc).
Whitney Houston, héritière. Mais aussi visionnaire, synthèse de l’impossible, tout à la fois Ella, Billie (grâce à son rappeur conjugal Bobby Brown, qui la battait chaleureusement), Aretha, Diana Ross, Donna Summer, et… Barbra Streisand.
« My love is your love and your love is my love », Whitney n’aura jamais cessé de chanter l’amour et de se get up stand up pour un Heal the world durable, pour tous, en bonne gagneuse de la pop à fric mondialisée ; un amour délivré des carcans, transcendantal, universel, zoophile, infantile ? « Let the children lead the way », appelait-elle ainsi de tout son cœur dès 1986 dans le plus incontestable de ses tubes Greatest love of all.
Whitney, source d’inspiration pour chacun, repère dans l'obscurité obscurantée, indique le chemin de la rédemption dans l’exhortation de la liberté individuelle, de l'affirmation inconditionnelle de soi. « I decided long ago, Never to walk in anyone’s shadows » Rappelant, à l’instar de la mythique Evelyne Thomas de C’est mon choix, que l’important, quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe, est de mourir avec ses idées, fut-ce au fond d'une baignoire. « If I fail, if I succeed, At least I lived as I believed. » Appelant chacun à résister, trente ans avant Stéphane Hessel, à s’indignégner, quels que soient les dangers, rappelant que le ridicule ne tue plus quand chacun est maître du curseur de sa propre dignité. « No matter what they take from me, They can’t take away my dignity » Whitney déchue, foulée aux pieds par tous les Yann Barthes (3 écrans publicitaires en 20 minutes) de la planète. Tout cela est oublié.
Whitney, inlassablement, nous encourageait à aimer, à s’aimer telle une charité bien ordonnée : en commençant par soi-même. « Learning to love yourself. It is the greatest love of all. » Et nous l'avons laissée renoncer, se saigner à blanc, pour une autre tranche de sacrifice, une dernière, encore une petite. In extremis.
J'ai expédié Whitney dans l'éternité, je l'ai accrochée à la nuit.
Il le fallait.
Greatest love of all, cure à l'orgueil liquide, est un hymne libertaire qui résonnera pour les siècles et les siècles. Whitney, elle, restera à jamais un anxiolytique, un principe de précaution, un doudou pour cette humanité qui suce son pousse. Un repère, un gilet de sécurité fluo de l'homme et du citoyen, de l'enfant et du chien, du chat et du NAC (nouvel animal de compagnie).
Whitney, we will always love you.
C'est une cure : http://youtu.be/0198lEL4mLc , qu'il lui aurait fallu. L'abus du show-bizz tue.
RépondreSupprimerSuicidée dans sa baignoire pour éviter d'avoir à chanter sans voix le lendemain ?
RépondreSupprimerNul doute qu'on aura bientôt un beau paquet de versions très divertissantes !
Je dis MADAME Whitney Houston, déjà pleins de rumeurs circulent, dont l'une, selon les médecins légistes elle aurait bu plus d'un litre de whisky, les analyses sanguines le prouveraient, lorsque l'on a découvert son corps dans la baignoire, amis lecteurs du CGB sachez que pour mon cas personnel jamais plus 1/2 litre de chivas regal avant le bain, lorsque je fais la planche la tête en bas au fond de l'eau le reste de lucidité me restant me sauve la vie, et pour ceux qui n'ont qu'une douche, un triple salto avec fracture du crâne à la clé prouve que cela est encore plus mortel.
RépondreSupprimerEt j'oubliai, à la vue de sa poitrine opulente et sachant qu'elle s'est noyée dans sa baignoire, ferais plus penser à un assassinat et non un accident car comment pouvez vous couler à pic avec de tels pare-chocs ? A moins qu'elle ne rentre dans sa baignoire la tête la première mais là est une autre question.
RépondreSupprimerWhitney Houston : une grande voix s'éteint
RépondreSupprimerBill Gates : un gros compte en banque nous quitte
Jacqueline Lateigne : Elle meurt comme elle a vécu, en râlant.
Serge Gainsbourg : l'incinération lui a été interdite pour risque d'explosion du crématorium.
première fois que j'entend parler de cette moukère
RépondreSupprimervrai de vrai
inconnue au bataillon, la pouffe
et je sais de quoi je cause, hein,
ordinairement , de si grosses mamelles ne seraient pas passées inaperçues
ceci dit , ça fait un plan média imparable, chez les obscurs, la disparition
voyez plutôt
maïquèle djackson...qui entendait encore parler de lui?
il meurt et d'un coup , d'un seul....il est de nouveau célèbre
amy winehouse...pareil, hein, jamais entendu causer...tadam !une célébrité rétrospective!
et mâame houston, pareil ...
faut croire que leurs éditeurs de musique ( ça se dit?)vont pouvoir vendre plein de disques
je dis ça, je dis rien, hein
Je me demande ce que ce Batpat fait au cgb... On ná pas l'habitude de faire dans le panegyrique ici... En plus Houston...
RépondreSupprimerOù est-ce que t'as vu une célébration de Whitney Houston ?
RépondreSupprimerBatpat est au CGB, car il a réussi son examen d'entrée.
Il a réussi à tenir dix minutes sans tomber à un tabassage en règle des autres membres. Il a maté les 613 min du film « Shoah » sans cligner une seule fois des paupières. Puis, il a occis un militant socialiste et nous a ramené non sa tête, mais sa carte du parti.
@ para
RépondreSupprimermoive aussi je peut avoir ma carte du cégébé ?
on améliore un peu l'examen d'entrée si vous voulez.....
je propose plutôt un film de catherine breillat que choa , parceque ça sent le réchauffé
admettez que rester bouche cousue devant les scènes de cul de "romance"(avec rocco siffredi et mélanie trousselard) sans les encourager ( sans leur hurler "chiqué! remboursez! ), ça mérite l'adhésion
et sinon je peut vous amener une carte du pas
la mienne
quand j'avais 20 ans
pour le tabassage par les autres membres....recommandons plutôt l'ingurgitation d'alcools de prix , dix doses de jura ou d'islay ou d'annknock sans moufter , ça vaut bien un déboîtage de gueule , non?
en fait j'ai su la nouvelle le surlendemain
RépondreSupprimerdans le paris match qui traînait dans la salle d'attente de mon psychanalyste
ça titrait en gros "w houstonne, se noie , pleine de foutre et d'alcool "
j'ai vérifié discrêtos sur mon agenda si j'étais allé dernièrement aux zuéssas
coup de bol , non
autrement j'aurais dû me confesser à ce cher freudien qui câline mes dissonances cognitives depuis....20ans....à 200 francs la séance ....puis 50 euros ....ça met cher la culpabilité imaginaire....pas trop le moment de m'en rajouter une couche....
50 euros c'est peu cher pour un psych-anal-iste mr Van Cleef.
RépondreSupprimerJulien Rochedy il dit que c'est pas bien de se soigner en blablatant. IL dit qu'il faut faire du sport et lire Rebatet
RépondreSupprimer@ anonyme du 19 fevrier 22 h 26
RépondreSupprimertarif préférentiel , l'ami
réduction pour patient fidèle et d'une
et de deux , confraternité oblige
si c'était plus cher , je serais guéri depuis longtemps, le bougre a fait une bonne affaire !!
en relisant mes coms d'il y a trois ans , je suis stupéfait de leur intelligence, talent et ton décalé !
RépondreSupprimerc'est pas beau de vieillir
"only the bests die Young"
RépondreSupprimerWhitney Houston est morte. Jane Birkin, Marie-Ségolène Royale et Josiane Balasko, elles, continuent de nous gonfler au-delà du supportable. La vie est trop injuste. World of shit.
Le coup de la "baignoire fatale" ça me rappelle la façon de je me suis astucieusement débarrassé de ma cinquième épouse (une ex girl de chez Madame Claude-qui a eu le tort de vieillir et de me gonfler). Sauf que moi j'ai eu la bonne idée de faire porter le chapeau à la bonne (portugaise) qui en a pris pour 25 ans à Fleury-Mérogis en dépit de ses vives protestations à vous fendre le cœur. Au gnouf la bonne !
Un homme du monde qui veut se débarrasser de son épouse se doit d'être bien organisé. Sinon gare à la Justice (quand on a pas les moyens -comme moi- d'acheter sa complaisance). Whitney Darling you had your days....... :)
Withney Houston était mariée à un rappeur qui, comme tout bon rappeur qui se respecte, se servait de son épouse comme punchingball. Tina Turner a connu ça mais elle a jeté son bonhomme à temps.
RépondreSupprimerdans ma grande naïveté , je croyais qu'un rappeur se servait de son épouse comme un sac à foutre
Supprimerpas seulement son épouse d'ailleurs