20 janvier 2012

Mobilouze la Justice et les Libertés



Premier pan du programme de propositions CGBiennes pour la présidentielle de 2012 : une réforme en 6 points de la Justice et des Libertés individuelles et religieuses.

Assister la Justice par la téléréalité

Réhabiliter les bourreaux

Imposer des quotas ethniques dans les prisons

Responsabiliser les avocats

Créer un permis civique à points

Instaurer la « tournante religieuse »


1. Assister la Justice par la téléréalité
Tout le monde s’accorde à le dire : le système judiciaire français est débordé par la recrudescence des petits et moyens délits. Chaque année, près de 80 000 cas ne sont pas traités faute de moyens. L’idée : confier une partie du pouvoir judiciaire à France Télévisions, à travers une émission de téléréalité diffusée quotidiennement en prime-time.
Le principe : l’émission « J’accuse » invite le téléspectateur à dénoncer un voisin ou un proche parce qu’il pense que ce dernier a commis une infraction. Donner son nom à l’antenne lui rapporte 100 €. Donner son adresse, 100 € supplémentaires. Il n’a pas à prouver ses accusations, en revanche l’Accusé est tenu de prendre son téléphone pour se défendre en direct (0,33 €/min) ; s’il ne réagit pas, un envoyé spécial vient le trouver et lui demande de prouver son innocence.
Lorsque le cas est complexe, Accusé et Accusateur sont invités à s’expliquer dans l’émission du lendemain. Le public et les téléspectateurs votent par SMS surtaxé « coupable » ou « innocent ». S’il est jugé coupable, l’accusé peut faire appel (surtaxé également) et s’expliquer une nouvelle fois la semaine suivante, mais sa photo et les accusations sont diffusées à l’antenne et sur internet. Si l’accusé réussit à s’innocenter, il gagne 10 fois la mise promise à l’accusateur. Les accusations resteront malgré tout en ligne sur Internet, terre de toutes les libertés.
« J’accuse » donnera naissance à un nouveau type de peines dites « de réputation », qui auront pour effet de limiter les cas à traiter par les systèmes judiciaire et pénitentiaire traditionnels. Pour limiter le risque d’erreurs, le jury de l'émission sera composé d’experts tels que Robert Badinter, Maîtres Collard et Vergès, ou encore Marianne James et Manu Katché. Ils approfondiront le débat sur les grandes questions pénales qui passionnent les Français.


2. Réhabiliter les bourreaux
D’où provient la criminalité sinon d’un système pénal insuffisamment dissuasif ? Le CGB propose de simplifier l'échelle de légalité des peines et de revenir aux bonnes vieilles recettes de la loi du Talion. Longtemps décriés, les châtiments corporels, et avec eux les bourreaux préposés à leur exécution, ont pourtant su maintenir une relative discipline pendant des siècles. Alors pourquoi changer une équipe qui gagne ?
D’après nos calculs, réhabiliter les bourreaux générera 40 à 60 000 nouveaux emplois. Les bourreaux bénéficieront d'un statut légal (5 ans non stop et retraite dorée pour service rendu à la Nation). Une section spéciale Recherche & Détection sera créée au sein de Pôle Emploi, et travaillera en coordination avec le réseau Youssouf Fofana pour recruter les meilleurs potentiels. Solide expérience SM exigée. Aussi, une partie des postes sera réservée aux seniors, vétérans de l'Algérie et de l'Indochine, qui ont un véritable savoir-faire à partager et qui trouveront là un complément de retraite intéressant.
Notre bourreau postmoderne et hyperfestif (uniforme en vinyle, menottes, éventuels amendements concernant des plumes dans le cul…) disposera d’une palette variée de châtiments allant des coups et blessures au sexe imposé, qu’il appliquera toujours dans le respect de la personne, concluant systématiquement ses gestes d’un « Je m'excuse ».
Le châtiment corporel sera infligé prioritairement au type de délinquants suivants : tagueurs, magistrats ayant relâché un récidiviste, porteurs de pantacourts, pleureuses professionnelles issues d’associations subventionnées, violeurs ou autres pervers...


3. Imposer des quotas ethniques dans les prisons
L’affaire Zemmour aura mis en relief un véritable problème de la société française : le préjugé selon lequel « la plupart des délinquants sont noirs ou arabes ». Pour extirper ce sentiment des mentalités, nous proposons d'établir le principe d’égalité dans les geôles françaises et de veiller à ce qu’elles accueillent chaque ethnie à part égale.
Pour y parvenir : les forces de l’ordre devront contrôler systématiquement les individus de type caucasien et asiatique et toucheront une prime pour leur incarcération. Parallèlement, plusieurs mesures seront prises pour encourager la délinquance au sein de la population blanche et augmenter sa part dans la population carcérale.
Les criminels de types nord-africain et sub-saharien se verront quant à eux imposer des ateliers d’écriture hip hop ainsi qu'une libération conditionnelle avec obligation d'exercer la profession de chanteur en plus de leurs activités illégales. Ils pourront ainsi sortir des statistiques de la criminalité et être comptabilisés comme « gangsta rappeurs » (statut rattaché à celui d'intermittent du spectacle).


4. Responsabiliser les avocats
Notre constat est simple : le métier d’avocat est vraiment un métier de pute. Une république présidée par l’idée de justice ne saurait tolérer cette profession sans la réglementer sévèrement.
Notre proposition : la mise en place pour les avocats d'un système d'intéressement à la peine prononcée. Lorsqu’ils perdent le procès de leur client et que celui-ci écope d’une amende ou d’une peine de prison, l’avocat devra exécuter une partie de la sentence, à hauteur de sa rémunération. Les clients les plus fortunés pourront, moyennant finance, faire exécuter la totalité de leur peine à l’avocat.
Par décence, le Ministère de la Justice publiera également une liste de biens qui seront interdits à l’acquisition par un avocat : montres de luxe, cigares, appartements de superficie supérieure à 50 m2, Audi TT ou autre coupé, etc.


5. Créer un permis civique à points
Les technologies, trop nombreuses, les biens de consommation, pléthoriques, les styles vestimentaires, bigarrés, les choix de vie, trop variés… entraînent mécaniquement une perte de repères pour le citoyen et multiplient inutilement les occasions d’être un gros con.
Pour redynamiser la responsabilité des individus, nous proposons un procédé de dressage citoyen basé sur la récompense, calqué sur celui dit de Pavlov. Le principe : un ingénieux système d’examens obligatoires biannuels de culture générale et d’épreuves sportives, permet aux citoyens de gagner leurs droits civiques à hauteur du capital de points cumulés. En fonction du score obtenu, on obtient le droit de vote, le droit de regarder la télé, le droit de posséder une voiture, le droit aux boissons alcoolisées, le droit de voyager, d’avoir un enfant, ou encore le droit pour les personnes âgées à repousser la date d’euthanasie programmée par la Sécurité Sociale.
Les points peuvent se cumuler à l’intérieur d’une famille, pour créer une émulation : on espère par exemple que la famille Gromuche pousse ses enfants à étudier pour obtenir le droit de regarder Nikos Aliagas. Les cons ont leurs chances grâce à la prise en compte des performances sportives.
Ce système doit permettre l’établissement d’une société méritocratique et l'assainissement du peuple français par sa compréhension imposée du mot devoir. A terme, la société s’équilibrera et se dégageront : une élite (intellectuels sportifs), deux couches moyennes (les 100% intellectuels et les 100% sportifs), une petite couche de misère (les cons non sportifs).
A noter que le permis civique à points sera une sorte de « monnaie légale » : en fonction de son capital de points, un citoyen pourra obtenir raison contre un autre moins pourvu, ou réclamer des droits sur les biens de celui-ci.


6. Instaurer la « tournante religieuse », ou religion obligatoire alternée
Depuis quelques temps on le voit : la laïcité est dans l'impasse. Une solution simple pour concilier les différences et améliorer le vivre-ensemble : que l’Etat contrôle les cultes et les rende obligatoires à tour de rôle.
Ainsi, tout le monde sera tenu d'être musulman pratiquant l'année française de l'Islam, puis juif orthodoxe l'année française du judaïsme, catholique intégriste l'année suivante, anticlérical viscéral l'année suivante… Puis viendront le tour des principales sectes que compte le territoire français…
Pour les contrevenants à la religion obligatoire alternée, est prévue la création d’une police d’Inquisition dirigée par Caroline Fourest. Lors d’une première infraction constatée, le délinquant sera mis sous tutelle d’un nutritionniste qui lui imposera le cumul des interdits alimentaires de toutes les religions à la fois (jeûne du Ramadan, de Pâques, de Pessah, viande halal obligatoire mais interdite à la vente, porc obligatoire mais interdit à la vente, sacralisation des vaches…). En cas de récidive, la police d’Inquisition se référera au code pénal historique de cette institution millénaire.

3 commentaires:

  1. vox clamantis in deserto... +1

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  2. imposer des travaux d'intérêt collectif à tous genre ateliers nationaux
    on me dira que ça s'est deja fait
    ok
    mais façon ludique vous y avez pensé?
    non , hein?
    bande de gros naze ...je savais bien
    bon , procédons par étape
    restaurer le patrimoine architectural et culturel du pays condition sine qua non du renouveau national
    tiens , mission une : remonter les murs du bagne à brest toulon et cayenne
    mission deux , réempierrer les murets des terrasses provençales , avec les mains
    mission trois : rejouer la bataille d'austerlitz , celle de la moskova , la retraite de russie et verdun , en costume et conditions réelles avec les rémistes des pays voisins
    d'autres suggestions ?

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  3. Instaurer la « tournante religieuse »?

    C'est koa ? C'est envoyer une bonne sœur dans une cave de cité pour lui enlever les toiles d'araignées par des membres vigoureux et turgescents de cailleras ?

    Ou se faire sodomiser par des mollahs en rut ?

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