22 décembre 2010

Le cinéma à coups de marteau


Ainsi, un acteur noir va jouer le rôle d’un dieu nordique dans un film à la con ? L’acteur britannique Idris Alba va en effet tenir le rôle de Heimdall (dont le nom signifie… dieu blanc) dans le film Thor, à paraître bientôt. On se doute bien que les producteurs du film n’ont pas trouvé mieux pour qu’on parle de leur chef d’œuvre dans un gros beuze. De ce point de vue, ils ont réussi leur coup, comme on peut le dire quand un détrousseur de vieille dame parvient à s’enfuir.

Je n’ai évidemment rien contre les acteurs noirs, pas plus que contre les dieux nordiques à grosse matraque. J’ai même une nette préférence envers les premiers, je l’avoue. Mais, au-delà de l’effet polémique recherché, on arrive quand même ici à une forme d’absurdité du plus gras comique. Au nom de l’indifférenciation de rigueur, fera-t-on jouer le rôle de Michel Petrucciani à Depardieu ? Dans la prochaine bio de Marie Curie, appellera-t-on Sébastien Chabal pour incarner la savante ? Et ce con de Clint Eastwood, pourquoi diable est-il allé chercher Morgan Freeman pour représenter Mandela ? Pourquoi ne lui a-t-il pas préféré Danny deVito ?

On connaissait les pseudos historiens qui tentent de faire passer les pharaons d’Egypte pour des Noirs africains (malgré Néfertiti, entre autres, dont le buste polychrome très blanc peut être admiré à Berlin). On va désormais se farcir une autre forme de révisionnisme, certes moins dangereux mais tout aussi pervers : celui qui consiste à imposer des fantasmes contemporains sur des mythologies anciennes, et bientôt sur l’Histoire. Je suis sûr de moi : on aura droit à un Charlemagne métis, à une Jeanne d’Arc asiatique, à un Gengis Khan Breton. Mieux : on verra Churchill incarné par Madonna, résistant de tout son britannique entêtement à un Will Smith déguisé en Hitler, tandis que dans sa furie de tout mélanger, le néo-cinéma moderne tournera la prise de Constantinople par les Mexicains et la découverte de l’Amérique par l’armée de Bourbaki.
On dit que les jeunes n’aiment plus l’histoire parce qu’ils la trouvent compliquée ? Ils vont se régaler.

44 commentaires:

  1. Cela me fait penser à une des nombreuses adaptations du comte de Monte-Cristo, certainement la dernière en date, où Edmond Dantes jeune est joué par fiston Depardieu... Après 14 années au chateau d'If, il ressort sous les traits du gros Gérard!

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  2. Mais ce n'est pas un film sur la mythologie nordique, c'est une adaptation marvel à la con.
    Je crois savoir que les yeux d'Idris ont subi un changement de couleur durant l'étalonnage numérique de la post prod, ils sont rouges. Scandale ? Après tout cela ne respecte pas l'image de ces foutus dieux nordiques
    Moi pas content vous voir incitation vivrensemble partout.
    Moi aimer Stringer Bell en dieu nordique

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  3. Approfondir notre connaissance des cultures :

    (ici)
    http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=tarkancontrelesvikings

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  4. Mickey rourke va interpréter Gengis Khan:
    http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Mickey-Rourke-Genghis-Khan-pour-John-Milius/%28gid%29/2296007
    Remarquez, il est tellement lifté qu'il ne sera pas difficile de lui brider les yeux.

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  5. "Mickey rourke va interpréter Gengis Khan "

    QU'EST-CE QUE J'DISAIS ?!

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  6. Très mauvais texte. Ecrit par un réactionnaire qui n'a rien compris. qui croit que le monde tourne autour de ses lubies.

    Le cinéma américain (ou français) n'a pas attendu l'idéologie du métissage ou le "mondialisme" (ces trucs qui font peur les super-résistants du oueb) pour faire jouer des rôles de métèques à des WASP ou à dégager l'art (aussi insignifiant soit-il) des pesanteurs du réalisme ou du naturalisme.

    Regardez les films américains d'aventure des années 20, dont l'histoire se passait à Bagdad au moyen-âge ou en Afrique coloniale (avec des Blancs jouant des fakirs afghans ou des Nwars!).

    Marlon Brando, le plus grand acteur de tous les temps, a joué dans un navet ou il interprétait un Japonais avec les yeux bridés!

    Y'a deux jours j'ai regardé "Road to Morocco" avec l'excellent Bing Cosby ou des Américains à l'accent du midwest jouent des cheikhs Arabes!

    Je ne parle même pas d'Ali Baba et les 40 voleurs (je l'ai glissé!)!

    Qu'ils fassent jouer des rôles atypiques en réalité témoigne de la grande santé et non de la décadence de cette civilisation (ceux que croient les musulmans de là-bas ou les réactionnaires impuissants d'ici). Il faut être imbécile pour ne pas voir que l'Occident actuel dégage une telle force, une telle sûreté, un tel optimisme, une telle maîtrise qu'il est capable de faire jouer Heimdall à un acteur noir! De telles choses sont incapables dans des périodes d'enfermement primaire chauvin ou étriqué. Dans une toute autre catégorie, la France des XVIIe et XVIIIe, périodes riches et supérieures, a témoigné d'une telle santé en amenant le monde chez elle, délaissant le chauvinisme pour s'assimiler d'autres cultures lointaines (époques ou l'on traduit des textes orientaux, ou la culture française devient "mondiale". Il faut être une pourriture comme Rousseau pour s'en désoler en montrant son petit poing national...

    Ceux qui parlent de décadence sont des réactionnaires, des épuisés, des fins de race : en un mot des losers, qui n'ont plus qu'un minuscule cynisme inoffensif à opposer à tout cela. Et à rêvasser à des retours à la nature salvateurs : que cette "nature" soit la brousse, l'Amazonie, la campagne ou le folklore régionaliste...

    Pendant la Renaissance, autre grande période de "grande santé", on faisait des tableaux en croquant des personnages de l'Antiquité avec des habits et des armes du XVIe, en se fichant totalement de l'invraisemblance ou de l'anachronisme d'une telle démarche : on avait assez de maîtrise, de confiance et d'inventivité artistique pour se délester du réalisme ou du naturalisme incapacitants. Ce type de démarche n'est possible de dans de telles périodes, courtes : cela est impossible avant ou après.

    Au contraire de ce type de discours d'éjaculateur précoce qui a inspiré le texte, tout cela témoigne d'une confiance en soi, d'une capacité d'assimilation et de projection impressionnantes. Et non de la "décadence" ou d'un discours idéologique - qui n'est jamais qu'une conséquence et non une cause, il suit comme la fumée s'échappe des cendres de la cigarette...

    Mais comme toutes les périodes de ce genre, tout cela a vocation à s'effondrer, car les grandes périodes sont toujours "gaspilleuses d'énergie" et font se lever contre elles tout ce que le monde compte d'ineptes, de ratés, de poltrons et de maniaques, en un mot de rousseauistes.

    Pour la grande joie des aigris incapables et des cyniques de supérettes, dans le futur on n'aura plus cela. Heimdall sera joué par un Blanc et Tamerlan par un Ouzbek. Et chacun chez soi, en fermant à double tour, à épier le voisin par la fenêtre et à sortir la fourche quand un étranger au village demandera sa route...

    Gloire à Voltaire et à bas Rousseau !

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  7. @Malatesta, sac à foutre

    On se poile: Hollywood, symbole de l'Occident. Et tant pis si on y trouve plus de juifs qu'à Jérusalem. La puissance, c'est prendre ce qu'on veut, à qui on veut, en lui crachant à la gueule. C'est les colonies, c'est l'orientalisme, c'est toutes ces périodes où l'idée qu'on était la race supérieure n'était même pas sous-jacente, tellement c'était une évidence. Oui, dans ces cas là, on ne craint jamais de prendre au autres tout ce qui nous plait chez eux, d'en faire ce qu'on veut, et on les rétribue à coups de lattes dans la gueule. Ca, c'est la puissance, ça, c'est le rayonnement.

    Mais faire jouer un dieu nordique, c'est à dire l'essence même de la pureté aryenne, par une noir, ça s'appelle de la propagande juive, de la corruption morale, le retournement des faits et des valeurs. Faire jouer à des Blancs chrétiens les Zulus, le Japon médiéval, ou tout l'Exode, c'est dire à la face du monde: rien de l'humanité et de son histoire n'est hors de notre contrôle, tout nous appartiens. Faire jouer à un Noir le rôle d'Heimdalr, ce sont les juifs qui disent aux goyim que nous sommes: votre histoire nous appartient, votre culture nous appartient, votre race nous appartient, et on ne vous laissera rien. C'est que le Blanc fait maintenant partie de ceux à qui on prend et on crache à la gueule, en fait c'est même lui la principale victime des déprédations et des falsifications historico-culturelles.

    Mais il est évident que tu n'es pas prêt à pouvoir l'entendre.

    Bon, par contre, pour ta gouverne, sache que depuis de XIe siècle (même si on en a trace avant), moment où la statuaire, dans les villes les plus prospères, est devenue abondante, assez précise et relativement réaliste, on trouve les personnages de la Bible habillés à la mode de l'époque de sculpture. Du XIIIe siècle, on conserve la célèbre Bible dite de Maciejowsky, où tout le monde, des égyptiens aux hébreux, en passant par les babyloniens, et de toutes époques, sont habillés exactement comme les contemporains des illustrateurs.

    Mais il faut déjà une certaine culture historique pour découvrir que, précisément, la conscience du fait historique n'a pas toujours existé, et il est manifeste que tu n'en as pas. C'est à la période néoclassique qu'on s'est mis à déguiser les personnages antiques de manière non-contemporaine, et quand on dépassait la tunique et le monde romano-hellénistique, ce n'était souvent pas très heureux. C'est seulement au XIXe siècle qu'on a commencé à avoir vraiment la conscience et le soucis historique (en dehors de ce qui touche au monde "classique"), même si au début c'était un peu brouillon.

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  8. @Gotfried, putain à 2 euros,

    tu n'as rien compris à mon commentaire et tu réponds à côté, armé de ton incapacitante fièvre réactionnaire.

    "On se poile: Hollywood, symbole de l'Occident."

    Oui, Hollywood symbole de l'Occident, si tant est que tu comprennes ce qu'est cet Occident. Ce n'est pas une chose arrêtée, ni un musée, mais un chemin.

    On peut trouver de la vulgarité, de la bêtise ou de la puérilité dans les films sortis par Hollywood, mais Rocky 17 ou le navet estampillé "daube larmoyante de Noël" sont des symboles de l'Occident, à leur niveau. Je t'enjoins de lire les cahiers de Soljenitsyne qui expliquait pourquoi malgré leur bêtise et leur vulgarité, il préférait les USA et l'Occident à la Russie soviétique, car l'Occident n'était pas que cette vulgarité et cette bêtise. Et il expliquait ce qu'est l'Occident. Si tu n'as pas lu, tu ne seras pas déçu du voyage.


    "Et tant pis si on y trouve plus de juifs qu'à Jérusalem."

    Quel rapport? Les Juifs sont chez eux en Occident. La modernité libérale, ferment de l'Occident actuel, doit autant au judaïsme redécouvert qu'au protestantisme de l'Europe du nord.

    A moins...à moins que tu confondes Europe et Occident, ce qui n'est pas exactement la même chose. Hollywood et ses Juifs sont un des symboles de l'Occident, mais pas de l'Europe. Europe et Occident ne se confondent plus depuis l'émergence des USA, nouvel avatar de l'Occident (Paul Hazard).

    A la Renaissance, la Grèce antique était le symbole de l'Europe, alors que la Grèce historique était occupée par les Ottomans et en passe de devenir un pays oriental...


    "Mais faire jouer un dieu nordique, c'est à dire l'essence même de la pureté aryenne, par une noir, ça s'appelle de la propagande juive, de la corruption morale, le retournement des faits et des valeurs."

    Oué d'accord... Se servir de Nietzsche ("retournement des faits et des valeurs") pour lâcher son aigreur antisémite, fallait le faire! On n'est jamais à une contradiction près, pas vrai?

    A Rome, au IIe siècle les Dieux du panthéon gréco-romain ont été assimilés aux Dieux de l'Orient, qu'ils viennent de l'Egypte ou de Syrie. C'était encore les Jouifs?

    Il faut arrêter avec les Jouifs : en fantasmant sur leurs "maléfiques méfaits", tu ne fais que témoigner ton extraordinaire complexe d'infériorité, ton désir d'un maître doux plutôt que méchant, et surtout à trouver des explications à ta médiocrité et déchéance...


    "Faire jouer à un Noir le rôle d'Heimdalr, ce sont les juifs qui disent aux goyim que nous sommes: votre histoire nous appartient, votre culture nous appartient, votre race nous appartient, et on ne vous laissera rien."

    Oui, ok, ok, le Jouif te dit ce que tu dois faire, ce que tu dois être, comment tu dois t'habiller : en un mot tu es son esclave et tu veux qu'il soit doux plutôt que méchant.

    Quel manque de dignité, quel manque de retenue! Et ça se prétend héritier de la mythologie nordique! Accuser comme une fiotte les Jouifs d'être les maîtres du monde et responsables de tous les méfaits commis sur terre, ça n'a rien de nordique. C'est plutôt...jouif comme attitude! Crées une association pourbluter contre le racisme antiblanc : n'hésites pas prends comme modèle la Licra... Tu fais un valeureux guerrier aryen avec ce genre de jérémiades ("le jouif est prtout, il est si méchant!") et discours magique ("le jouif c'est le diable"). C'est sûr ton comportement est digne de la mythologie nordique ou de l'éthos gréco-latin...

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  9. "C'est que le Blanc fait maintenant partie de ceux à qui on prend et on crache à la gueule, en fait c'est même lui la principale victime des déprédations et des falsifications historico-culturelles."

    Ca va, on a compris. Tu es une pleureuse. Tu as besoin d'être plaint. Tu as besoin de trouver des responsables méchants à ta médiocrité (prise au sens large, médiocrité du temps et des hommes). Si l'époque et ses Blancs sont si vulgaires et dépravés, c'est sans doute la faute à un tiers, au jouif à tous hasards... il est le plus facile à trouver dans ces cas-là...


    "Mais il faut déjà une certaine culture historique pour découvrir que, précisément, la conscience du fait historique n'a pas toujours existé, et il est manifeste que tu n'en as pas."

    Un raté réactionnaire couineur me fait un procès en culture historique. Ces gens-là n'ont peur décidément de rien, pas même du ridicule.


    "C'est à la période néoclassique qu'on s'est mis à déguiser les personnages antiques de manière non-contemporaine, et quand on dépassait la tunique et le monde romano-hellénistique, ce n'était souvent pas très heureux."

    Oui c'est ça ducon. Tu n'as pas grandes connaissances en histoire de l'art, ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

    Louis IX, Saint-Louis, par Le Greco, peint comme un souverain du XVIe avec son fils et sa fraise qui devait faire fureur au Moyen-âge!, c'est du néo-clacissisme?

    http://www.allposters.com/-sp/St-Louis-1215-70-and-His-Page-circa-1585-90-Posters_i1347712_.htm?aid=85097&LinkTypeID=1&PosterTypeID=1&DestType=7&Referrer=http%3A%2F%2Fwww.artcyclopedia.com%2Fartists%2Fgreco_el.html

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  10. "C'est seulement au XIXe siècle qu'on a commencé à avoir vraiment la conscience et le soucis historique (en dehors de ce qui touche au monde "classique"), même si au début c'était un peu brouillon."

    Oui. Et tu comprends pourquoi en matière artistique le XIXe est l'un des plus tristes, des plus plats et des moins profonds, largement inférieur à ce qui l'a précédé. Le réalisme, le naturalisme, ces avatars des petites époques, étriquées, plébéiennes et contingentes, rousseauistes. Un seul tableau de Fragonard ou de Poussin vaut toutes les oeuvres "réalistes" du XIXe. Les seuls Mémoires de Saint-Simon (sur l'époque Louis XIV) valent tous les romans naturalistes ou romantiques du XVIIIe-XIXe, ces récits bilieux et plébéiens, impuissants ou efféminés, de Diderot, Rousseau, Zola, Hugo ou Sand.


    Le "souci historique" n'est du reste que subjectivité pure. Thucydide avait compris cela il y a plus de 2300 ans. Et Nietzsche a enfoncé le clou avec sa 2e Considération. La différence historique, historiciste pourrait-on même dire, du XIXe c'est que l'histoire (suivant en cela la science, la politique ou l'art) se rabaisse au niveau de l'homme moyen, du plébéien, du citoyen des grands centres urbains et regarde le monde à son niveau, contingent. Il est juste triste que notre époque soit toute entière la continuatrice de ce XIXe avachi et décrépi (comme le disait déjà à son époque Léon Daudet). Même si le XIXe était porteur de potentialités riches et fructueuses, et que tout n'est pas à jeter bien évidemment dans ce long siècle.

    (Pas le temps de me relire)

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  11. dans secret story, le générique, Senna le noir était Apollon

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  12. Eh beh, je croyais être un casse-couilles, mais trois commentaires en réponse à 4 paragraphes, tu exploses tous mes records.

    Mais ne t'inquiètes pas, ça m'en effleure une sans toucher l'autre. Je n'ai même pas lu.

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  13. Déjà moi, à la panthère rose, j'ai arrêté le cinéma. Y avait falsification.

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  14. Plus sérieusement je pense que :
    1- on devrait attendre la réaction des principaux détenteurs de cette culture (pas nous).
    2- L'auteur a raison sur le point que l'acteur a été choisi pour ça et pour faire le buzz, mais l'hypocrisie d'Hollywood ne m'étonne plus.
    3-Je pense qu'un personnage imaginaire comme ce dieu qui vole et lance des éclairs, certes culturel, mais implanté de surcroît dans un film MARVEL (ohé les gars, c'est pas le magazine Histoire qui le produit ce film!) ne peut etre comparé à l'horreur que serait un Napoléon noir ou un gengis khan blanc...là y aurait perte flagrante d'authenticité.Là c'est un comic adapté quand même, déjà à la base l'authenticité c'est pas l'objectif.
    4- Je termine en disant que Gengis Khan Blanc, et bien c'est arrivé, oui messieurs : John Wayne lui même ! Autre exemple, Anthony Queen dans "le lion du désert" jouait un type qui s'appelait Omar Muktar, c'était en 1978, ça nous rajeunit pas!
    Plus récemment, Ali Baba en Gérard Jugnot non? Mais c'est tellement nullissime qu'on a pas le droit d'argumenter avec, pardon, je retire.

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  15. Je vois qu'on s'amuse...
    Bon, messieurs, trêve de testostérone, il s'agit de raison garder. Le coup du complot juif, non vraiment, là, on tombe dans le grand guignol, non? Bon, je sais que 2012 approche et que ça sera la fin du monde, mais reconnaissons que les Juifs n'ont pas influencé les Mayas, merde!

    Sinon, Mal de tête, tu sembles oublier que lorsque Hollywood faisait tenir des rôles d'Indiens à de fiers Irlandais passés au brou de noix, c'était DEJA ridicule (OK, à l'époque, j'écrivais pas d'articles sur le sujet parce qu'e j'étais pas né, mais c'est pas de ma faute, je le jure). C'était ridicule parce que pour l'ensemble du monde vivant, le mot INDIEN renvoyait encore à des caractéristiques physiques assez définies, sans rapport avec les Irlandais, par exemple. De même qu'en 2010, "Heimdall" ou "Dieu Blanc", ça évoque un mec blanc de type nordique, et nullement un bodybuildé sorti d'Afrique. Dans quelques siècles, sans doute, la mondialisation aura atténué ces nuances de peau et de physique, mais aujourd'hui, ce n'est pas le cas. C'est réac, ça?

    Quant à ton dégagement sur la bonne santé d'Hollywood, je le partage, mais c'est hors sujet. Où as-tu vu, par exemple, que je parle de décadence? Où ai-je préconisé un repli sur soi, un retour à la nature? Tu T'échauffes, Marcel, tu extrapoles! Tu vis sur les cîmes d'où tu juges à grands coups de faux sans faire de détails. Tu débaroules sur le genre humain façon Gengis en hurlant vive Voltaire, mais au mauvais moment. C'est con, ça aurait pu avoir de la gueule...
    Si je te suis bien, la grande santé nietzschéenne, c'est de s'affranchir des genres et des types, des détails "historiques", et la décadence, au contraire, c'est de les respecter, c'est ça ? Mais comment juges-tu donc les historiens, ou ceux qui essaient de coller le plus possible à ce qu'on sait de la réalité ? Comment vois-tu les films d'Ermmano Olmi? Décadence? Tu t'exaltes, je te dis !

    Ici, il ne s'agissait que de relever un avatar amusant du grand mélangisme-pour-de-faux qui sévit sous certains crânes, et qui n'a aucun rapport avec l'Europe de la Renaissance, absolument rien... On nous enjoint un peu partout de ne plus faire de distinction entre les sexes, les genres, les individus, les langues, les œuvres, que sais-je, alors que les différences existent, qu'elles fondent le monde et qu'elles sont très utiles et très bonnes. Amusons-nous de ces cuistres, et admirons les ruines.

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  16. "en matière artistique le XIXe est l'un des plus tristes, des plus plats et des moins profonds"

    ouai.. y'a quelques petits artistes peintres pas très connus qui étaient pas trop mauvais qd meme.. van gogue, monnaie, renouar, courbé, delaquroi, dégat, manette, seuratte, pisse-a-rot, paul coquin, to loose le truc, mounche, c'est çanne, etc etc etc

    en litterature y'a gueuthe et dosto mais ok sont pas cé-fran. mais on a qd meme notre petit beau de l'air national non ? pis jrajouterai bien Nicht dans la liste. Pis Léon Boit aussi

    coté ritournelle, j'ai decouvert récemment une bande de troubadours injustement méconnus : chouman, bernioz, brahmans, chopine, fouré, mandale-sonne,liste, choubert, debussky... Bite-au-vent aussi

    en sculpture y'a radin..

    que rajouter ? non, en fait je suis pas vraiment d'accord, moi j'aime assez les productions du xixeme

    puis en dehors de l'artistique, y'a des bosseurs comme Maxwell qui se sont donné pas mal de mal pour simplifier la vie des eleves de prépa...

    Tout ca pour dire, meme si c'etait pas le sujet de base.. : "vous allez vite en besogne cher monsieur!"

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  17. malatesta, t'es soit a coté de la plaque, soit de mauvaise foi. Qu'un acteur se grime pour jouer un personnage d'une autre race, c'est une chose, prendre un acteur noir pour le faire jouer le rôle d'un personnage blanc en est un autre, Idris Aba n'est pas passé au fond de tain que je sache. Tu parles de l'occident, mais le rôle de Hollywood c'est avant tout de faire du cash et pas celui de diffuser la culture occidentale. Si la culture occidentale c'est de fouler au pied l'histoire des peuples d'occident pour faire du blé alors pas de problème à Hollywood on est bien dans la culture occidentale. Mais ça tu vois je crois qu'a Hollywood on est déjà dans une autre époque, la même qui est en train de détruire l'europe et tous ses fondements qui lui ont donnés ses valeurs. On est plus dans un univers où c'est la culture qui est le moule dans lequel l'individu se fond et devient membre du groupe, mais dans un monde de pseudo-cultures sans racines ni lendemains où l'individu prend ici ou là ce qu'on lui propose selon la loi de l'offre et de la demande, et qu'il finira par mettre à la poubelle quelques jours après pour passer à autre chose. Voilà ce que nous propose Hollywood, et voilà pourquoi il offre aux noirs américains de se draper dans le corps d'un dieu nordique le temps de leur vendre quelques produits dérivés. Tout cela n'est pas le signe d'un occident fort mais d'un occident sans culture et qui à terme se fera remplacer par la civilisation dont la culture dominante prendra la place laissée vacante.

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  18. Beborper, on est d'accord sur l'essentiel.

    @Wess,

    Sur les peintres, la majorité des nomes que vous citez sont très inférieurs à ceux qui les ont précédés, et leur peinture correspond à leur siècle idéaliste (Courbé et Delacroix étant les exemples parfaits. Comme je ne souhaite pas broder longtemps, je vous renvoie aux textes brillants de Baudelaire sur la modernité artistique. Il semble qu'il explique cela avec plus de talent et de lucidité que moi...).

    Goethe, Dostoïevski, Nietzsche, Bloy..? Autant de -grands- auteurs qui portaient sur leur siècle et leurs idéalisme, romantisme, modernité, un regard froid, acerbe, distancié, amusé ou imprécateur. C'est selon. Nietzsche et Goethe étaient des admirateurs de l'antiquité qu'ils opposaient à la modernité (Goethe dans ses conversations avec Eckermann... Nietzsche pas besoin de faire un dessin). Chestov disait que la Russie, contrairement à la France et à l'Angleterre n'a jamais eu de grands tragédiens, sinon Dostoïevski (et quelques autres Russes avec lui) qui a mis a fait de ses impressionnants romans de véritables tragédies (bien qu'il fût un admirateur de Hugo ou Balzac, on ne peut pas dire que ces deux auteurs lui arrivaient à la cheville dans ce domaine. question de goût personnel).

    La musique... Oui. Je garde Mendelssohn, Deebussy, Schubert, Beethoven. Mais je préfère Cimarosa, Piccinni ou Mozart (les trois plus grands!).


    "Tout ca pour dire, meme si c'etait pas le sujet de base.. : "vous allez vite en besogne cher monsieur!""

    J'avais bien dit que "tout n'était pas à jeter dans ce siècle". Bien évidemment. Comme partout. Seulement en termes...je dirai physiologiques, le XIXe est un petit siècle. Médiocre par rapport aux XVIe ou au XVIIe. Il reprend les niaiseries nunuches et romantiques du XVIIIe en les amplifiant, en leur donnant corps et âme. Goethe est l'exemple parfait du grand esprit qui a compris cela avant tout le monde : père de Werther (l'ancêtre de tous nos zartistes égocentriques, romantiques, efféminés et idéalistes) mais plus tard créateur génial, quasi-démiurgique du Faust (la plus belle définition et symbolique de l'Occident qui ait été jamais écrite. Coppola et son Apocalypse Now ont tenté le coup au cinéma...c'est beau, c'est bien, c'est bof...rien de comparable à Faust).

    Mais bon, Léon Daudet (à qui l'on peut répliquer bien sûr) qui a connu la fin de ce XIX siècle et la moitié du suivant avait de bien meilleurs arguments que moi. Sans doute.

    Un joli cadeau de noël à offrir :

    http://www.amazon.fr/gp/product/1113793686/ref=pd_lpo_k2_dp_sr_1?pf_rd_p=471061593&pf_rd_s=lpo-top-stripe&pf_rd_t=201&pf_rd_i=B002CFFMSQ&pf_rd_m=A1X6FK5RDHNB96&pf_rd_r=1MF5PHVT3P6KBYM5TKWF

    Bonnes fêtes à tous.

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  19. (réécrit sans les fautes d' orthographe)

    @Beborper, on est d'accord sur l'essentiel.

    @Wess,

    Sur les peintres, la majorité des noms que vous citez sont très inférieurs à ceux qui les ont précédé, et leur peinture correspond à leur siècle idéaliste (Courbé et Delacroix étant les exemples parfaits. Comme je ne souhaite pas broder longtemps, je vous renvoie aux textes brillants de Baudelaire sur la modernité artistique. Il semble qu'il explique cela avec plus de talent et de lucidité que moi...).

    Goethe, Dostoïevski, Nietzsche, Bloy..? Autant de -grands- auteurs qui portaient sur leur siècle et leurs idéalisme, romantisme, modernité, un regard froid, acerbe, distancié, amusé ou imprécateur. C'est selon. Nietzsche et Goethe étaient des admirateurs de l'antiquité qu'ils opposaient à la modernité (Goethe dans ses conversations avec Eckermann... Nietzsche pas besoin de faire un dessin). Chestov disait que la Russie, contrairement à la France et à l'Angleterre n'a jamais eu de grands tragédiens, sinon Dostoïevski (et quelques autres Russes avec lui) qui a fait de ses impressionnants romans de véritables tragédies (bien qu'il fût un admirateur de Hugo ou Balzac, on ne peut pas dire que ces deux auteurs lui arrivaient à la cheville dans ce domaine. Question de goût personnel).

    La musique... Oui. Je garde Mendelssohn, Debussy, Schubert, Beethoven. Mais je préfère Cimarosa, Piccinni ou Mozart (les trois plus grands!).


    "Tout ca pour dire, meme si c'etait pas le sujet de base.. : "vous allez vite en besogne cher monsieur!""

    J'avais bien dit que "tout n'était pas à jeter dans ce siècle". Bien évidemment. Comme partout. Seulement en termes...je dirai physiologiques, le XIXe est un petit siècle. Médiocre par rapport aux XVIe ou au XVIIe. Il reprend les niaiseries nunuches et romantiques du XVIIIe en les amplifiant, en leur donnant corps et âme. Goethe est l'exemple parfait du grand esprit qui a compris cela avant tout le monde : père de Werther (l'ancêtre de tous nos zartistes égocentriques, romantiques, efféminés et idéalistes) mais plus tard créateur génial, quasi-démiurgique du Faust (la plus belle définition et symbolique de l'Occident qui ait été jamais écrite. Coppola et son Apocalypse Now ont tenté le coup au cinéma...c'est beau, c'est bien, c'est bof...rien de comparable à Faust).

    Mais bon, Léon Daudet (à qui l'on peut répliquer bien sûr) qui a connu la fin de ce XIX siècle et la moitié du suivant avait de bien meilleurs arguments que moi. Sans doute.

    Un joli cadeau de noël à offrir :

    http://www.amazon.fr/gp/product/1113793686/ref=pd_lpo_k2_dp_sr_1?pf_rd_p=471061593&pf_rd_s=lpo-top-stripe&pf_rd_t=201&pf_rd_i=B002CFFMSQ&pf_rd_m=A1X6FK5RDHNB96&pf_rd_r=1MF5PHVT3P6KBYM5TKWF

    Bonnes fêtes à tous.

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  20. @Anonyme,

    "malatesta, t'es soit a coté de la plaque, soit de mauvaise foi. Qu'un acteur se grime pour jouer un personnage d'une autre race, c'est une chose, prendre un acteur noir pour le faire jouer le rôle d'un personnage blanc en est un autre, Idris Aba n'est pas passé au fond de tain que je sache."

    Quand Charles Bronson (un Tatar) jouait les Indiens, on se doutait bien qu'il n'était pas un Native. Ce que je veux dire par là que c'est que tous ces acteurs jouant des "hommes de couleur" sont tous des Occidentaux. Même l'acteur noir anglais est un Occidental. C'est ce que tu ne veux pas comprendre. L'Occident assimile à lui le monde entier : tu peux y voir l'expression de sa décadence, de sa déchéance, de sa mort imminente. Mais pour moi c'est tout au contraire, la marque de sa grande santé, de sa grande force, de sa grandeur.


    "Tu parles de l'occident, mais le rôle de Hollywood c'est avant tout de faire du cash et pas celui de diffuser la culture occidentale. Si la culture occidentale c'est de fouler au pied l'histoire des peuples d'occident pour faire du blé alors pas de problème à Hollywood on est bien dans la culture occidentale."

    Faire du cash? L'Occident "faustien" n'est-il pas celui qui veut toujours plus? Qui veut tout? Faire du cash? Les Vikings faisaient quoi d'autre sinon, aller partout dans le monde à la recherche du cash? Les Conquistadores espagnoles ils allaient faire quoi en Amérique du Sud sinon toucher des doigts l'Eldorado? Les Cowboys mal rasés et durs au mal ils allaient faire quoi au Far West durant le Gold "rush"?

    Le cash c'est le nerf de l'ccident, son âme. Sergio Leone, ce génie, l'a mis en images. La République de Venise, extraordinaire et terrifiante sous bien des aspect, n'a pour offrir des Titien, des Vivaldi ou des Veronese que parce qu'elle était une oligarchie impitoyable, brisant toutes les règles pour faire du cash. Quitte à renier ses "valeurs chrétiennes" en foulant au pied Constantinople, à devenir le meilleur associé des Ottomans (au grand dam du Pape) ou ses "valeurs humanistes" en réduisant en esclavage des centaines de milliers d'Européens revendus à prix d'or aux Turcs ou aux Arabes. Parce qu'ils se fichaient des "valeurs", ces sornettes pour bonnes femmes. Le voilà le problème, vous êtes embourbé dans des "valeurs", dans des idées, dans des images. Reagan était un grand président et Carter un professeur de littérature de San Francisco amateur de sit-in estudiantins qui a raté sa vocation.


    "Si la culture occidentale c'est de fouler au pied l'histoire des peuples d'occident"

    Sérieux tu crois vraiment à ces bullshit (Dantec®)? Relis l'histoire de l'Occident. Y'a jamais eu de conneries (pardon pour la grossièreté) de ce genre. L'histoire de l'Occident c'est la lutte, l'acrimonie et parfois la haine entre ses peuples. Et la concurrence fructueuse dans diverses domaines. La lutte et l'échange perpétuels. Les bisous-bisous entre Occidentaux qui rêvent de sauvegarder leurs fesses en rêvassant à leurs "peuples" c'est des conneries pour touristes. Sais-tu que durant les Croisades en Orient (sensées être le parangon de la lutte des Occidentaux contre les méchants bougnoules) il y a eu sur place plus de guerres entre Croisés eux-mêmes qu'entre Croisés et Musulmans?

    La fable des Occidentaux contre le reste du monde c'est justement une fable. C'est ça son problème.

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  21. "Mais ça tu vois je crois qu'a Hollywood on est déjà dans une autre époque, la même qui est en train de détruire l'europe et tous ses fondements qui lui ont donnés ses valeurs."

    De grâce arrêtes avec ces niaiseries de "valeurs". Détruire ces niaiseries est au contraire un bienfait inespéré.



    "On est plus dans un univers où c'est la culture qui est le moule dans lequel l'individu se fond et devient membre du groupe, mais dans un monde de pseudo-cultures sans racines ni lendemains où l'individu prend ici ou là ce qu'on lui propose selon la loi de l'offre et de la demande, et qu'il finira par mettre à la poubelle quelques jours après pour passer à autre chose."


    L'ère de l'individu-roi théorisée par Norbert Elias ou Louis Dumont? Oui peut-être. L'ère des caissières qui se prennent pour Britney Spears, des ouvriers métrosexuels etc...

    Mais là ou tu te trompes, c'est que ce n'est pas la faute à la société s'il n'y a plus d'Hommes (oui avec un grand H) mais ta faute à toi. Rien ne t'empêches d'être un homme et de ne pas t'avilir et sombrer dans l'esclavage. Pour peu que tu en payes le prix. C'est cela être homme. Les Gréco-Romains à des époques triviales se durcissaient en devenant des Stoïciens. Aujourd'hui le stoïcisme, il y a mille et une manières de l'expérimenter dans sa petite vie. Rien de fabuleux, rien d'extravagant. La vraie liberté est toujours la plus simple, et toujours la plus difficile à atteindre.
    Que la société sombre et tombe en ruine, après tout pourquoi pleurer ce qui doit tomber? Pourquoi pleures-tu à chaudes larmes ces troupeaux de bétails humains vulgaires et déshumanisés, ces Occidentaux, en invoquant des "valeurs"? Au contraire, tu devrais les y pousser, vers ce néant vers lequel ils semblent se précipiter à grandes enjambées. Ce ne sera que justice. Pourquoi pleures-tu, pourquoi te fais-tu un sang d'encre, pourquoi t'arraches-tu les cheveux pour des choses qui ne sont pas de ton fait ni dans tes moyens de les résoudre? Hormis un vilain infarctus je ne vois pas ce que cela et rapportes... Se conduire en homme ce n'est pas invoquer le passé ou des valeurs ou idéaux, mais de vivre maintenant, soi-même, pour soi-même.
    "Ce qui importe c'est le présent, ce n'est ni le futur, ni le passé qui te sont à charge, mais toujours le présent." (Marc Aurèle).

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  22. "Voilà ce que nous propose Hollywood, et voilà pourquoi il offre aux noirs américains de se draper dans le corps d'un dieu nordique le temps de leur vendre quelques produits dérivés."

    Non Hollywood, l'Occident en filigrane, s'assimile des Noirs qu'il intègre à son éthos. Un jour un Albanais quand je lui ai dit "les Ottomans, euh les Turcs..." m'a répondu "non les Ottomans n'étaient pas Turcs, pas seulement Turcs, car l'esprit, l'âme de l' "Ottomanisme" étaient au-delà de cela. C'était une civilisation à part entière et l'assimilation était telle qu'il n'y avaient à Istanbul ni Turcs, ni Albanais, ni Arabes, ni Kurdes ni même des Noirs, mais des simples Ottomans." Un truc dans le genre. Ce que je veux dire c'est qu'une civilisation ne signifie pas une couleur de peau particulière ou un peuple en particulier.

    Croire que la disparition des Européens signifie disparition de la civilisation Occidentale c'est aussi vrai de croire que la civilisation grecque antique est morte quand Andriskos a été lynché sur le Champ de Mars ou plus tard quand Mehmed II est allé prier à Sainte-Sophie en se tournant vers a Mecque.

    Qu'un noir occidental joue un Dieu de la mythologie Nordique dans un nanar hollywoodien ce n'est pas la mort de l'Occident. En revanche quand en Europe affluent des millions de musulmans, d'Africains ou d'Asiatiques inassimilables et voulant imposer leurs moeurs, leurs cultures ou leurs lois, cela oui c'est la mort de l'Occident. Ce n'est la même chose. Lier les deux est déraisonnable. Si ce noir avait refusé de jouer en disant que sa religion le lui interdit et qu'elle interdit même la représentation physique donc que le cinéma est une offense et qu'il fallait fermer tous les cinémathèques, là oui tu pourrais faire dans le réductionnisme.

    Qu'un Européen joue Mahomet dans la pièce incendiaire de Voltaire (quand on sait que plus tard le même Voltaire dans ses "Essais sur les Moeurs" ne tarissait pas d'éloges sur Mahomet et l'islam...enfin bref) ce n'est pas la mort de l'Occident. Mais qu'un groupe de fanatiques musulmans empêchent la pièce de se jouer, cela oui c'est la mort de l'Occident. Ce n'est pas la même chose.

    Ce noir anglais en question je parie ma chemise qu'il a les mêmes passe-temps que toi ou moi : il aime boire une bière en regardant Liverpool-chelsea, draguer des filles en mini-jupes ou aller au Louvre voir des Nues de grands maîtres. Quand ce noir viendra en boubou nous dire que sa religion doit dominer partout, que boire doit être interddit ou que les Nues doivent être brûlés car contre sa morale, là tu pourras t'écrier :"un ennemi de l'Occident!"

    Qu'il y ait en Occident des noirs et qu'ils fassent plus que laver des chiottes, pourquoi pas jour des Dieux Nordiques, qu'il y ait quelques mosquées ou que le président de la république soit le fils d'un Viet venu en boat-people, ce n'est pas cela qui tue les peuples européens. C'est quand les noirs sont des millions, vivant comme à Ouagadougou ou Bamako, quand les mosquées sont des milliers, enseignant la loi d'Allah au-dessus de tout et de tous...

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  23. "Tout cela n'est pas le signe d'un occident fort mais d'un occident sans culture et qui à terme se fera remplacer par la civilisation dont la culture dominante prendra la place laissée vacante."

    L'antienne "l'Occident est décadent il va bientôt mourir" est aussi vieille que l'Occident lui-même! Elle est même devenue un poncif depuis le XVIIIe. Depuis, on n'en finit plus de lire des théories sur la décadence. Elle n'est que l'autre face d'une médaille dont le pile est un optimisme démesuré. Mais en réalité la vraie décadence n'affecte jamais que des peuples qui n'en ont pas conscience, ne tendant vers aucun but supérieur ou physiologiquement morts. L'Occident est trop lucide pour être décadent. Peut-être s'aveugle-t-il, peut-être est-il empêtré dans des idéalismes bons marchés et terre-à-terre, peut-être est-il boursouflé de bons sentiments : oui tout cela le tue plus rapidement que l'immigration massive ou ses reniements. Mais allez dire à un Chinois que l'Occident est décadent... Je vous parie une bière que les USA sortiront demain vainqueurs et grandis de leur face à face titanesque avec la Chine. La Chine s'occidentalisera à un point tel qu'on pourra dire que cette civilisation occidentale est seule capable de telles choses.

    Les seuls qui sont une menace sont les musulmans, qui amalgament à eux, par la force des choses, tout ce que le monde compte d'anti-occidentaux ou a-occidentaux. Ils sont une vraie menace, un concurrent sérieux, comme l'étaient les premiers Chrétiens pour les Romains. Mais ces musulmans sont décadents (véritablement) et ne l'emporteront, s'ils l'emportent jamais, non pas directement mais à l'usure, en grappillant tous les centimètres laissés par les reniements et les bons sentiments occidentaux...

    Une actrice anglaise d'origine pakistanaise a joué dans Harry Potter. Elle a eu un petit ami Anglais de source, sa famille l'a lynché : vous avez ici en minuscule la fable de notre débat. Cette anglaise est occidentalisée et sa famille musulmane pratiquante l'a punie pour cela. Je ne reproche pas à cette anglaise d'origine asiatique d'être anglaise mais à sa famille aux moeurs et à la morale non-occidentale d'être présente en Occident et de s'y vautrer. en imposant son éthos.

    L'Occident n'est pas aveuglé sur la question de l'islam. C'est juste que sa tradition libérale (née au lendemain des guerres de religion des XVIe-XVIIe) lui fait espérer pouvoir créer la paix civile et que l'islam est assimilable, par le contrat, le commerce ou la démocratie. Qu'avec des accommodements, les musulmans deviendront des citoyens comme les autres, inoffensifs car serviteurs d'une morale commune. Ne vous en faîtes pas : si les choses continuent en s'empirant et si les musulmans, disons leur versant le plus fanatique, persévèrent dans leur entreprise subversive et agressive, ils finiront pas se faire lever contre eux les peuples européens, l'Occident entiers. Et vivront des lendemains difficiles. Car la "Guerre juste" c'est aussi un invention de l'Ocident. Les Puritains ont été chassés d'Angleterre et les Communistes interdits de citer aux USA... Quand les musulmans seront aussi néfastes (c'est bien parti...) ils seront payés en retour, croyez-le! Et nous savons bien qu'eux-mêmes le savent : ils jouent au poker, en croyant gagner avec une paire, mais ils ignorent ce que notre jeu cache... Au poker, comme dans la vie, on peut tout rafler, tout perdre, ou...rien. Ou juste rester là en spectateur, le plus souvent.

    Putain j'ai chié un roman.

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  24. Mon raisonnement est beaucoup plus simple. Vous m'excuserez pour le manque d'érudition.

    Richard III ou Œdipe peuvent très bien être joués par un noir ou même par une femme. C'est l'époque qui veut ça. Ca métamorphosera un peu la pièce mais pas plus que ça. Parisot qui remplace le Baron avec un nom à la con ça, le fait bien finalement. Idem pour le jeune et beau Harry R. remplaçant le vieux beau PPDA. Qu'est ce que ça change vraiment ?

    Comment qu'ils font au Japon pour jouer du Shakespeare ? Ils invitent l'amicale théâtrale de Stratford-upon-Avon ? Croyez qu'il les nourrissent au porridge et au pudding pour les garder bien roses et bien rouquins ?

    http://www.societefrancaiseshakespeare.org/document.php?id=1515

    http://www.societefrancaiseshakespeare.org/document.php?id=1513

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  25. "Comment qu'ils font au Japon pour jouer du Shakespeare ? Ils invitent l'amicale théâtrale de Stratford-upon-Avon ? Croyez qu'il les nourrissent au porridge et au pudding pour les garder bien roses et bien rouquins ?"

    Tant il est vrai qu'à Hollywood, il n'y a pas d'acteur blanc, blond, et musculeux, obéissant à l'archétype aryen (c'est à dire germanique idéalisé), pour jouer le rôle d'Heimdalr. En l'occurence, ça reviendrait plutôt à prendre un Afrikaaner pour jouer Mandela dans un film sud-africain.

    On ne peut pas faire jouer le rôle d'un cheval à un porc, on ne peut pas faire jouer le rôle d'un chien à un éléphant, on ne peut pas faire jouer à un noir le rôle d'un dieu nordique. Pour des gens sains d'esprit, c'est exclu. Si pourtant c'est fait, c'est qu'il faut rechercher quelle volonté symbolique, morale ou politique se cache derrière.

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  26. Ahaha "l'archétype aryen" qu'il dit...

    En fait je viens de comprendre que notre ami Gothfried est en fait un champion de la "race aryenne" en péril. Memento Mouloud avait écrit un succulent texte récemment sur son blog en posant la question "le raciste est-il un con?". Dommage qu'il ait effacé tout cela, car c'était très juste et très bon. Il flippe notre ami Gothfried, il flippe de voir ses champions Aryens musculeux et au QI à 4 chiffres transformés subitement en Hordes bronzées nonchalantes et arriérées, sous l'oeil torve et intéressé de diaboliques Juifs aux doigts crochus et aux oreilles saillantes qui tirent les ficelles en coulisses...

    Une dernière chose cependant : sans vouloir offenser tes agréables lubies teutonnes, "l'archétype aryen" ressemble plus aux héros célébrés par Ferdowsî dans son "Livre des rois" ("Shâh Nâmeh") qu'à des bêtes blondes échappées de l'armée d'Arminius (génial général sois-dit en passant)... L'Iran c'est en effet le "pays des Aryens". Les vrais. Et "Aryen" n'avait RIEN à voir avec la race ; ce sont de gros lourdauds qui en ont donné un sens grossier. Ils étaient de leur temps il faut dire : ce fameux XIXe siècle et sa ratatouille indigeste de scientisme, positivisme, racialisme, darwinisme social, biologisme...

    Ce stupide XIXe dont nous ne finissons plus de subir les affres et les fumeuses théories, je vois qu'il s'invite même jusqu'ici...

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  27. Sac à foutre, toi qui défend Hollywood comme le phare de notre civilisation, ça ne te dérange manifestement pas qu'on y ait, pendant des décennies, consacré le type du héros grand, beau, fort, intelligent, loyal, et courageux? Et 98% du temps, blanc. Et la femme hollywoodienne archétypique, c'est Marilyn Monroe, une blonde.

    Ce n'est pas pour rien que l'idéal germanique d'Hitler (l'Aryen, donc) et que le héros typique d'Hollywood partagent de très nombreux points communs. C'est qu'ils traduisent un même fond culturel, qui remonte au fond des ages, pourrait-on presque dire. Ulysse était un héros hollywoodien avant l'heure, et son épopée scultpée par Arno Brekker, le transformerait en héros aryen. C'est aussi l'idéal chevaleresque, qui tire de l'idéal germanique historique la force physique, le courage "terrestre", la beauté, la loyauté, la ruse, et de l'idéal chrétien la force morale, le courage de l'Espérance, la mise de ses capacités au service de la vertu.

    Et oui, en cela, cet idéal aryen est menacé.

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  28. C'est pas ça Malatesta, c'est juste qu'il a super les boules d'entendre un jour une actrice avec un fort accent japonais lui déclamer un truc du genre : Mon royaume pour un cheval hallal.

    C'est que ça les travaille en fait. Ils en dorment plus la nuit ces petits.

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  29. Bon, moi, je vais me prendre une aspirine...

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  30. Quelle idée aussi de s'essayer à la critique cinématographique. Il est bien mimi ton délire sur Thor, mais il vaut pour le public d'Amélie Poulain pas pour les fans de Denzel Washington.

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  31. Pour en revenir au sujet de l'article : un noir qui joue Heimdall, peut-on mettre cela au même niveau que les représentations de Jésus en quasi-Viking comme on le voit aux USA ou en Europe?

    http://198.62.75.1/www1/apparitions/http:/jesus.gif

    Alors que comme tous les habitants du Proche-Orient à son époque, Jésus devait être petit, le teint hâlé, brûlé par le soleil, les cheveux bouclés et la barbe épaisse. Il devait plus ressembler à Nasrallah (en moins gras sans doute) qu'à Kurt Cobain!
    Est-ce à dire cher Gothfried que pour laver cet affront (représenter Jésus le sémite en champion de "l'archétype aryen") il faut brûler les tableaux de Dürer ou Rubens?

    Voici une icône syrienne du IVe représentant un Jésus proche de la réalité, c'est-à-dire bronzé :

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/79/Saidnaya_Jesus.jpg

    Voici un tableau du grand Tiepolo représentant l'Adoration des Mages : on prendrait Marie et son fils pour des Colons Anglais en Inde, au milieu de tous ces turbans...

    http://spiritualite-chretienne.com/christ/tableaux/11.jpg

    Alors Gothfried, prêt à aller brûler les tableaux de Dürer, de Tieopolo ou de Botticelli, qui ont osé "transformer la réalité" ces salauds et mélanger les couleurs de leur palette en dépassant les bornes?

    Allez vas brûler, vas détruire, vas saccager! Bête blonde, sois à la hauteur de ta réputation!

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  32. association pour la défense des Vikings et de leur descendance26 décembre 2010 à 21:19

    Attention Malatesta, vous ne le savez peut-être pas; mais dans votre situation inciter à l'émeute ou à la violence contre un groupe de personne (les chrétiens, les amis de la peinture d'inspiration chrétienne, les salariés des musées, les touristes assoiffés de productions culturelles, les critiques d'art, etc.) peut coûter très très cher.

    http://www.c-e-r-f.org/fao-loiexpulsion.htm

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  33. "Sac à foutre, toi qui défend Hollywood comme le phare de notre civilisation, ça ne te dérange manifestement pas qu'on y ait, pendant des décennies, consacré le type du héros grand, beau, fort, intelligent, loyal, et courageux? Et 98% du temps, blanc. Et la femme hollywoodienne archétypique, c'est Marilyn Monroe, une blonde.

    Ce n'est pas pour rien que l'idéal germanique d'Hitler (l'Aryen, donc) et que le héros typique d'Hollywood partagent de très nombreux points communs. C'est qu'ils traduisent un même fond culturel, qui remonte au fond des ages, pourrait-on presque dire. Ulysse était un héros hollywoodien avant l'heure, et son épopée scultpée par Arno Brekker, le transformerait en héros aryen. C'est aussi l'idéal chevaleresque, qui tire de l'idéal germanique historique la force physique, le courage "terrestre", la beauté, la loyauté, la ruse, et de l'idéal chrétien la force morale, le courage de l'Espérance, la mise de ses capacités au service de la vertu."

    Faudrait savoir, je croyais que Hollywwod c'était un foyer de peste judéo-négroïde...

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  34. @Maltesta

    C'est toi qui veut incinérer tout le XIXe siècle. Moi, je veux simplement que la vérité éclate sur l'influence juive et franc-maçonne depuis deux ou deux siècle et demi.

    Mais parlons de Jésus. Dans un de mes précédents commentaires, je faisais justement remarquer qu'il devait être matte de peau, moche et graisseux, sémite en un mot. Et encore, si jamais il a existé, ce qui n'est pas absolument certain. Mais il est mort il y a presque deux millénaires. Et pendant 1500 ans de ces deux millénaires, la mémoire de son existence, et l'histoire de sa vie, son statut dans la religion, etc, ont été conservés quasiment exclusivement par les européens blancs (de race indo-européenne).

    Si l'on sort de toute considération proprement religieuse et doctrinale, la figure de Jésus doit tout aux européens. Elle a été modelée au travers des conciles et de la vie de l'Eglise. La petite vie du fils de charpentier sémite n'est pour RIEN dans le mythe qui s'est créé autour de lui au fur et à mesure des siècles, il n'a été qu'un support. Le Yoshua sémite est mort il y a deux millénaire, c'est Jésus Christ, Fils de Dieu, celui représenté de type européen et aux beaux cheveux longs dans l'art savant et populaire qui a survécu.

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  35. Vieux vêtements usés27 décembre 2010 à 14:47

    http://www.dailymotion.com/video/xfgjeq_armstrong-je-ne-suis-pas-noir_music

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  36. On résume pour les nouveaux : Gofried (ou Gotfried ?) a envie de croire à ses mythes. Hollywood vient contrecarrer ses plans en offrant la vedette à un noir dans un film sur un Dieu blanc. Et dans cette histoire y a personne pour lui offrir un billet pour le grand nord. Je dis pas faire exploser tous les cinoches de France et de Navarre, non ! Je dis juste faire une sorte de caisse de solidarité pour qu'il puisse prendre des vacances au loin.

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  37. Putain ce connard de prof de musique qui sait pas se saper il vient chez vous poster ces conneries. Non mais écouter moi ça

    "noir et blanc sont ressemblant comme deux gouttes d'eau"

    Un truc pareil ça devrait être interdit. Déjà que la prof de biologie elle nous fait chier grave sa sale race, si en plus on doit se taper cette daube qui vient tout compliquer. Même pas un pet d'électro en plus.

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  38. Mais est-ce que vous vous êtes renseignés sur les conditions exactes de la tenue du rôle ? Je sais pas moi, peut être qu'ils vont peindre la gueule d'Idris Alan en blanc. Les représentations blanc pâle, ça s'est déjà fait et ça ne serait pas particulièrement choquant pour un dieu nordique. Après si on a le droit à un Heimdall noir, effectivement au secours la connerie.

    Mais après si il n'y a pas d'aberration énorme, genre le Che joué par un indien ou von Ribbentrop incarné par Denzel Washington, je ne vois aucune raison de monter au créneau.

    Gofried pourra alors aller planter des fleurs avec son cul dans son djihad mégalomane contre Hollywood, et tout le monde sera content.

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  39. Aux archives citoyens !29 décembre 2010 à 12:48

    1999 : " Le sexe de Cléopâtre. Un acteur triomphe à Londres dans le rôle de la reine d'Egypte (...)

    Séductrice animée, presque jolie avec ses longs cheveux noirs, sa courte jupe et la suggestion d'un décolleté. Comme un seul homme, l'audience pousse un soupir. Ce soir, Cléopâtre est un homme. Comme au temps de Shakespeare où tous les rôles féminins étaient tenus par des acteurs, Mark Rylance joue la reine d'Egypte dans Antoine et Cléopâtre. Drag queen, Mark Rylance qui, à 39 ans, a le même âge que l'amante d'Antoine, domine la pièce avec son physique incertain et son jeu vigoureux. Il joue de toute l'ambiguïté de la reine, jalouse, manipulatrice, destructrice, capricieuse, adorable et finalement suicidaire.

    Colère des actrices. Ce rôle travesti attire tous les soirs des milliers de spectateurs au théâtre du Globe, reconstruit sur les bords de la Tamise et conçu comme au temps du dramaturge. Le Globe essaie de représenter Shakespeare «sur instruments d'époque» et son directeur Mark Rylance se devait de relever le défi en jouant Cléopâtre, le plus grand rôle dramatique pour les actrices de langue anglaise. Certaines avaient même protesté lorsque Rylance avait annoncé son intention, l'accusant de leur voler leur travail.

    A lire la plupart des critiques londoniens, Mark Rylance a convaincu. «L'ironie est qu'il réussit à passer moins pour un travesti endurci que nos récentes actrices femmes comme Helen Mirren ou Frances de La Tour, qui ont transformé les capricieuses volte-face de la reine en autant d'actes prémédités», écrit ainsi Paul Taylor, de The Independent, dans son article évidemment titré «everything but the girl» (tout sauf la fille). Antoine et Cléopâtre passe pour la plus comique des tragédies de Shakespeare et Rylance, avec ses airs langoureux de grande folle râblée et musclée, est irrésistible. Mais, lorsque la Reine se meurt, il se défait de tous ses accoutrements féminins et il apparaît, le crâne rasé, tout juste vêtu d'une chasuble blanche qui lui donne des airs de Pietà, seule, abandonnée, tragique. Pour le Telegraph, «après quelques minutes, on oublie même que Cléopâtre est un homme».

    Toujours plus. Reste que le spectacle se joue à guichets fermés parce que les spectateurs viennent voir Cléopâtre en homme. Il est certain, comme l'accuse Time Out, que Rylance écrase les autres acteurs, tous des hommes, y compris dans les rôles des suivantes et d'Octavie. On attend toujours Cléopâtre, on veut toujours plus de Mark Rylance, «le seul joker d'une mise en scène un peu plate», selon Time Out. Nul doute que ce Cléopâtre sera l'un des grands rôles travestis du répertoire avec Fiona Shaw jouant Richard II au National Theatre, puis à l'Odéon, ou encore, il y a très longtemps, Sarah Bernhardt en Hamlet. Dans cette pièce sur la séduction, la passion et les mensonges, une Cléopâtre travestie n'est pas un gadget. Mark Rylance force à s'interroger sur les illusions de l'amour et la décadence du pouvoir mises en scène par Shakespeare. Comme le dit Cléopâtre avant de se suicider, menacée par César victorieux d'être traînée dans les rues de Rome: «Et je verrai quelque piaillante Cléopâtre, un garçon singeant ma grandeur avec les gestes d'une putain.» "

    http://www.liberation.fr/culture/0101289957-le-sexe-de-cleopatre-un-acteur-triomphe-a-londres-dans-le-role-de-la-reine-d-egypte-antony-and-cleopatra-de-william-shakespeare-theatre-du-globe-londres-jusqu-au-26-septembre-tel-00441714019919

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  40. L'offre et la demande29 décembre 2010 à 16:44

    @ l'imbécile qui regarde le doigt.

    A Hollywood, il y a surement des acteurs blancs, blonds, et musculeux, il y en a même qui obéiraient à l'archétype aryen (c'est à dire germanique idéalisé), pour jouer le rôle d'Heimdalr, sauf que, c'est con mais c'est comme ça, il n'y a plus de public pour ça.

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  41. Pfff ! Sarah Bernhardt en Hamlet... Les rôles féminins tenus par des acteurs masculins du temps de Shakespeare... Et maintenant le vieux qui va être remplacé par la fille. Tout fout le camp !

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  42. Comme on le voit, l'histoire c'est compliqué à admettre et pas seulement pour les jeunes.

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  43. Non musulmane éttonée2 janvier 2011 à 11:46

    @Matesta : Tu défend les juifs mais descend les musulmans. Ce n'est pas le sujet, ici, mais c'est assez remarquable de voir que tu n'as pas cessé de nous expliquer que "ohmondieu!ilssontirrespectueuxetbarbares".
    Je veux bien que tu nous bourre le crâne, que tu impressionne avec toutes tes dates et tous ces noms, mais par pitié, évite de tout stigmatiser.
    Serait-ce à moi de te rappeler que oui, il existe bien des non-extrémistes qui se plaisent dans leur pays (qu'est la France), qui sont contents lorsque cette même France (représentée) marque un but lors de la Coupe du Monde, qui vont voter (justement pour éviter que des mecs du FN nous pompe l'air) et qui n'ont aucun problème avec des scènes de sexe au cinéma.
    Ce n'est pas à moi de te rappeler que des musulmans intégrés restent des musulmans.

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  44. Vieille histoire..

    http://kirk.douglas.free.fr/aff_vikings_2.jpg

    De toute le comics Marvel a été crée par Stan Lee (Lieber) et Jack Kirby (Kurtzberg)

    http://www.dailymotion.com/video/x41p7x_superman-est-juif_news

    http://www.youtube.com/watch?v=zSIq85x6Uo8

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