16 novembre 2010

Jean-Claude Michéa sort de sa caverne

EDIT : Remplacé par une unique vidéo

Selon son souhait, Jean-Claude Michéa se fait d'une extrême rareté dans les médias, étant apparu que chez Finky sur France Culture et dans divers fanzines dissidents. Pour une fois qu'on le tient, on ne va pas s'en priver !


Entretien avec Jean-Claude Michéa
envoyé par oligarchie. - L'actualité du moment en vidéo.

88 commentaires:

  1. Ces messieurs du CGB seront contents d'apprendre qu'ils sont, une fois de plus, classés extrême droite par... je ne sais qui

    http://www.hmmpolitik.fr/cartographie-la-blogosphere-dextreme-droite/

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  2. Putain mais classez-nous dans la variette !

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  3. C'est pas sérieux ce truc. La proxémie ça ne marche pas pour tout, quelle bande de nuls.

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  4. Un type qui cite Rousseau, faut quand même s'en méfier

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  5. Je me permets juste une remarque formelle : c'est dommage que le montage de la vidéo soit si serré (sans doute pour éliminer des silences assez conséquents) car ça donne au propos par ailleurs fort intéressant de Michéa un petit ton trafiqué...

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  6. @ Zok
    J'ai eu la même réflexion. J'aimerais bien dénicher le document au complet.

    @ Luccio
    Citer Rousseau n'en fait pas automatiquement un défenseur de Rousseau. Comme je connais pas mal la pensée des deux, je peux t'assurer qu'il pourrait sur pas mal de point critiquer Rousseau.

    @ Louis
    On a gagné une récompense ? Une statuette, une palme, un laurier ?

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  7. Encore ! Encore ! Encore ! On en veux plus, toujours plus ! Michéaaaaaaaahhhhh !

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  8. Monsieur Jean-Claude MICHEA ne fait-il pas qu'une redite des thèses de Pierre Noël GIRAUD (dans l'inégalité du monde, notamment) qui opposent nomade-commerçant-winner et sédentaire-producteur-looser ?

    Thèses très séduisantes au demeurant.

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  9. Je ne sais pas, je ne connais pas Noël Giraud.

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  10. @Para: non, on ne gagne rien, c'est une arnaque ce truc. Moi je n'ai gagné que le nom de mon blog dans un petit cercle à la con au milieu de plein d'autres, et un beau tableau excel avec écrit "nationaliste" à côté! (Kroulik a un plus gros rond que le mien, je suis vénère) Allez voir chez F+ pour tous les liens.

    Kiss my niggaz

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  11. Aucune rigueur d'analyse, aucune culture intellectuelle et aucune perspective historique : son discours est nul et non avenu de bout en bout. Encore un étudiant attardé qui n'a jamais mis les pieds dans le monde du travail. Pas étonnant que Soral s'en réclame.

    Les autres pays occidentaux sont en train de le faire mais la France ne se défera décidément jamais de ses superstitions gauchistes. Tant pis pour elle, quand elle sera devenu une deuxième Algérie, empêtrée dans le ressentiment, la misère et la pensée magique, il sera trop tard pour pleurer.

    Dire que quand le renouveau de la Suisse passe par l'UDC (ou le Tea party aux US), le notre est censé passer par ce discours de fonctionnaire minable, ça pousse vraiment au désespoir absolu.

    Mais bon là c'est comme aller parler diversité chez Libé', le combat est perdu d'avance. De toute façon, après des décennies de propagande anti-libérale injectée par l'Etat du berceau à la tombe, il y a plus grand chose à faire. Donc le mieux c'est de continuer à se pignoler sur les ultra-libéraux qui vous volent vos zakis sociaux et qui détruisent la morale tout plein et puis voilà.

    Puis comme ça,vous pourrez rester au chaud en France. Vous pourrez continuer à regarder la chaîne d'Etat, à écouter la radio d'Etat, à lire les journaux d'Etat puis bon en mal en, vous resterez dans votre élément. Vous pourrez hocher la tête de satisfaction quand on vous dira que "Ca y est, le Kapitalism est foutu, les français sont dans la rue". Vous pourrez même faire le Spécial : battre les gauchistes sur leur propre terrain ("Mec, je suis un socialiste encore plus conséquent que toi, ça te troue le cul ça hein").

    N'oubliez pas que si ce mec est employé à vie par l'Etat, c'est parce qu'il tient un discours dont le seul objet est de légitimer son existence. On a les rebelles qu'on mérite.

    Mais aller, j'arrête, je m'emballe tout seul, vous pouvez retourner ronronner en choeur.

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  12. Putain j'avais pas regardé celle sur la croissance... Je suis abasourdi, on se croirait chez CSP tellement c'est con. Vous êtes vraiment d'accord avec ce qu'il dit ? Le coup de la voiture qui brûle et qui fait de la Kroissance pour les libéraux par exemple, vous y croyez vraiment ? Je peux pas y croire.

    Sans parler des trucs écolos... C'est effarant, il est absolument dans toutes les superstitions de l'époque quoi, il ne fait même pas l'effort minimal de comparer avec la réalité. Je sais, j'avais dit que j'arrêtais mais je suis tellement sur le cul, d'habitude j'évite ce genre de délires parce que me met sur les nerfs mais là j'ai pas résisté et le moins qu'on puisse dire c'est que ça dépasse toutes mes attentes. Eh bah putain, si c'est ça l'alternative politique en France, on est pas dans la merde...

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  13. En attendant, ton discours est aussi inintéressant qu'une femme frigide au lit. Tu te contentes à dire que c'est nul, qu'il est un fonctionnaire et que tu es sur le cul. Derrière rien. Pas de contre-arguments, nada. Tu gueules contre un mur, Franz.

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  14. En fait, c'est comme être athée dans une société structurée autour de Dieu, l'écart est tellement grand qu'on ne sait pas par où commencer. La France, elle, est structurée sur l'Etat. Et tout a beau s'écrouler, les gens continuent de s'y cramponner frénétiquement. Donc, effectivement, je gueule contre un mur. C'est d'ailleurs ce qui me désespère et c'est pour ça que de temps en temps je craque et je lâche des commentaires inutiles. J'imagine que si vous allez de temps en temps sur des sites de gauchistes métissolatres, il doit vous arriver de dire au mec qu'il a faut sur toute la ligne, que tout ce qu'il dit est pourri dès le trognon etc. Mais est ce que vous reprenez chaque détail de l'argumentaire, alors que c'est la base qui est merdique ?


    Par exemple, quand le mec te dit "autoriser la prostitution et après d'avoir des masters de prostitutions à l'EN c'est le triomphe du Kapital Liberäl"...

    Alors que
    1. Jusqu'avant la WWII, les armes, les drogues et les putes étaient autorisés en France. La répression hygiéniste est très récente, et orchestrée par l'Etat (et c'est bien ça l'anomalie) ;
    2. Aucun libéral ne veut que l'Etat puisse endoctriner une génération entière de votant en se dotant d'un organe de propagande nommé Education Nationale !

    Et tout est comme ça...

    Je pourrais te dire de lire vraiment des auteurs libéraux (l'école autrichienne par exemple). Mais c'est même pas la peine, le libéralisme c'est juste du bon sens paysan à la base. C'est ce qui fait tourner la boutique en Occident depuis l'Antiquité. Par exemple, l'Etat a pas le droit de se mêler de ce que je fais de mon corps et de mes biens, ça me regarde bordel. Don't thread on me, c'est un truc de fermier enraciné qui envoie chier le bureaucrate qui veut mettre de la flicaille et des règlements partout.

    Et, contrairement à ce que ce crétin dit, ça n'a rien de moderne ! La modernité, c'est l'Etat. Alors évidemment, le fait de devoir écrire un bouquin pour dire "l'Etat n'a aucune légitimité pour vous extorquer votre pognon et financer des conneries innommables", c'est forcément moderne puisqu'avant ça allait de soi...

    Si tu veux, c'est comme dire "faire venir 10 millions d'étrangers, même si ils sont aussi super que vous dites, c'est nécessairement destructeur", on devrait même pas à le dire tellement c'est évident ! Un peuple sain doit éclater de rire quand un prof à la con vient lui expliquer par A+B l'inverse.

    Mais bon, la propagande anti-libérale de l'Etat est de toute façon trop ancienne et trop puissante pour les quelques mecs de bon sens qui reste encore en France. La situation est vraiment sans espoir, reste plus que l'expatriation vers un pays moins gangréné (US ou Suisse essentiellement). Désolé d'avoir squatté votre temps de bourrage de mou disponible, vous pouvez retourner vous gaver de vidéos sur les ultra-libéraux qui tiennent la France.

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  15. Par exemple, quand le mec te dit "autoriser la prostitution et après d'avoir des masters de prostitutions à l'EN c'est le triomphe du Kapital Liberäl"...

    Alors que
    1. Jusqu'avant la WWII, les armes, les drogues et les putes étaient autorisés en France. La répression hygiéniste est très récente, et orchestrée par l'Etat (et c'est bien ça l'anomalie) ;
    2. Aucun libéral ne veut que l'Etat puisse endoctriner une génération entière de votant en se dotant d'un organe de propagande nommé Education Nationale !

    Et tout est comme ça...


    Déjà, tu parles comme s’il existait qu’un type d’État. La répression hygiéniste est appliquée par l’état libéral et commandité par l’Europe libéral, elle-même aux mains des lobbys économiques. L’état français est un état néolibéral économiquement et politiquement libéral (la différence entre la gauche et la droite est qu’ils n’ont pas la même vision de la politique libérale, mais dans les deux cas, ça reste du libéralisme) qui n’est intéressé que par ce que lui dicte l’Europe, elle-même au service exclusive du marché (selon le recensement de 2008, au parlement européen, il existe plus de badges attribués aux lobbyistes qu’aux députés européens. Des badges de couleurs différentes selon le type d’acteurs). Quand l’Europe décide un programme hygiéniste, la raison avancée est la santé. Ça c’est pour la communication, mais derrière se livre une guerre économique entre l’industrie du tabac et l’industrie pharmaceutique. Comme l’Europe libérale est axiologiquement neutre, donc sans parti pris moral, elle fera la politique du plus fort économiquement et déplacera son curseur en conséquence. Le libéralisme n’obéit qu’à la logique de la confrontation des forces qu’elles soient économiques ou politiques. Aujourd’hui, les pharmaceutiques gagnent économiquement, donc l’Europe obéit à l’intérêt de ce secteur, mais si demain l’industrie du tabac reprenait la main, l’Europe redéplacerait le curseur à leur avantage. L’Europe fait la politique du plus fort et les états libéraux l’appliquent au niveau national.
    Quand tu dis qu’aucun libéral ne veut endoctriner, je me marre, toute idéologie veut son « nouvel homme » et l’histoire nous le démontre à tous les coups. L’état libéral ne veut pas endoctriner, il endoctrine. Celui qui a la volonté d’endoctriner est la puissance économique du marché à partir duquel l’état libéral se plie.



    Je pourrais te dire de lire vraiment des auteurs libéraux (l'école autrichienne par exemple). Mais c'est même pas la peine, le libéralisme c'est juste du bon sens paysan à la base. C'est ce qui fait tourner la boutique en Occident depuis l'Antiquité. Par exemple, l'Etat a pas le droit de se mêler de ce que je fais de mon corps et de mes biens, ça me regarde bordel. Don't thread on me, c'est un truc de fermier enraciné qui envoie chier le bureaucrate qui veut mettre de la flicaille et des règlements partout.

    J’ai lu Von Mises et Friedman et ça m’a suffi. Tu reposes toutes ces conséquences-là sur l’état, alors qu’il ne fait qu’obéir aux néolibéraux et dont les raisons avancées, et je te le répète, sont faussement morales et indubitablement économique. On vous enfume, car vous croyait aux raisons morales proclamées par la communication médiatique et politique pour justifier ses politiques dont seul l’intérêt et la puissance économique en sont les véritables raisons. C’est de la prestidigitation.
    — Opinion publique, regarde ma « main gauche morale » ! Pendant que la « main droite économique » entreprend le tour de magie.

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  16. Et, contrairement à ce que ce crétin dit, ça n'a rien de moderne ! La modernité, c'est l'Etat. Alors évidemment, le fait de devoir écrire un bouquin pour dire "l'Etat n'a aucune légitimité pour vous extorquer votre pognon et financer des conneries innommables", c'est forcément moderne puisqu'avant ça allait de soi...

    La modernité n’est pas l’État. L’État est la construction de la modernité. Ne prends pas la conséquence pour la cause. La modernité est un courant philosophique quiétiste, dont le souci premier était de sortir des guerres idéologiques de religion et de tenter de créer un système « mécanique » par le droit libéral, un peu sur le modèle de l’horlogerie, que l’homme n’aurait plus qu’à entretenir comme un mécanicien. Maintenant, à l’ère de l’Ipod, la technocratie et désormais, l’algorithme automatique informatisé, la seule source de décisions pour le pouvoir moderne (pendant qu’on vous enfume avec de pseudo raisons morales). C’est ce qu’on appelle sortir de l’histoire. L’aventure humaine et créatrice civilisationnellement étant relégué aux oubliettes. En France, la modernisation technocratique a commencé par la création du « commissariat au plan » par la volonté de De Gaulle, en partie sur les travaux du théoricien et mathématicien Norbert Wiener, père de la cybernétique (abandonné aujourd’hui, pour je ne sais plus quoi d’ailleurs).
    Sur ton modèle sophistique, je n’aurais pas l’affront de dire que la modernité, c’est le libéralisme, puisqu’il n’est qu’un des courants de la modernité, celui qui pour l’instant gagne.

    Si tu veux, c'est comme dire "faire venir 10 millions d'étrangers, même si ils sont aussi super que vous dites, c'est nécessairement destructeur", on devrait même pas à le dire tellement c'est évident ! Un peuple sain doit éclater de rire quand un prof à la con vient lui expliquer par A+B l'inverse.

    Pourtant, je trouve qu’on ne le dit pas assez. Mais à qui ça profite cette immigration massive ?
    La gauche la veut anarchique cette immigration pour des raisons d’humanismes abstraits et la droite la veut contrôlée pour des raisons économiques. Selon l’issu de ce combat, le curseur est déplacé ou reste en place. Il a été essentiellement du côté de la gauche scientifique et libérale jusqu’à présent, mais Sarko a tenté, avec peu de succès, de le faire revenir à droite, celui de la considération économique de l’immigration. En clair, Sarko n’est pas anti-immigration, il est anti-immigration pour des raisons autres qu’économiques. Sauf que l’immigration uniquement économique, c’est quand même à long terme du regroupement familial, sauf si des lois l’interdisent (aucun discours sur des lois contre le regroupement familial de la part de l’UMP, juste quelles évocations futiles, histoire de contenter l’extrême droite).

    Mais bon, la propagande anti-libérale de l'Etat est de toute façon trop ancienne et trop puissante pour les quelques mecs de bon sens qui reste encore en France. La situation est vraiment sans espoir, reste plus que l'expatriation vers un pays moins gangréné (US ou Suisse essentiellement). Désolé d'avoir squatté votre temps de bourrage de mou disponible, vous pouvez retourner vous gaver de vidéos sur les ultra-libéraux qui tiennent la France.

    La propagande anti-libérale de l’Etat ??? Je trouve ça drole comme concept. Un Etat plié au libéralisme ne va pas faire de l'antilibéral. N'oublie pas que la gauche est modernisé et libéral. C'est ce qu'on appelle la "gauche scientifique" à l'ère de la technocratie.

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  17. Deux choses :

    - Avant la WWII il y avait un état.

    -Michéa ne critique pas la prostitution mais le fait qu'elle soit considérée comme "un métier comme un autre" par le système libéral.

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  18. Pour en revenir à Michéa, et ce sera ma critique, je suis d'accord avec ses analyses sur le libéralisme, mais pas avec l'ensemble de ses théories, émettant de grosses réserves sur la common decency, non pas son existence, mais au niveau de ses causes, dont je trouve qu'il les idéalise, étant sur le coup trop rousseauiste sur les bords. À mes yeux la décence commune se crée par le consensus et le conformisme (cependant un conformisme sain, mais malheureusement, comme tout conformisme, facilement manipulable). Un exemple :
    Si t’es un homme convenable, lorsque tu ouvriras une porte d’un hall d’entrée et qu’un autre homme arrive à ta suite, tu lui tiendras la porte pour lui faciliter son passage, par automatisme inconscient, sans y avoir murement réfléchi. Que s’est-il passé ?
    Tu as intégré une norme de socialisation, souvent par l’éducation de tes parents (moi de ma grand-mère) que Michéa appelle « donner, recevoir et rendre », mais qui n’est pas inné, malgré ce qu’il croit (parfois, parce qu’il est ambivalent sur ce point). Cette norme de socialisation est ce qu’on appelle aussi s’humaniser (n’a rien à voir avec l’humanisme abstrait qui est du ressort de l’idéalisme pur), mais une convention sociale, une sorte d’art de vivre en commun (c’est la raison pour laquelle je déteste les idéologies politiques et lui oppose toujours les « arts de vivre en commun ») et qui ne fait pas de toi un « être bon », mais une personne qui trouve un intérêt personnel à tendre la porte aux autres en espérant que les autres te la tendent à l’avenir. C’est du conformisme de conséquence, mais de l’intérêt de cause. Tout conformisme n’est pas malsain, en particulier quand il n’est pas d’ordre idéologique, mais le tragique étant qu’il est manipulable (psychologie des foules). Cependant, on peut avoir intégré par l’éducation une normalisation sociale décente (inconscient) et être anticonformiste intellectuellement (conscient) (c‘est souvent le cas des personnages joué par Jean Gabin au cinéma. Dans un singe en hiver et dans archimède le clochard, c’est flagrant). L’un n’empêche pas l’autre. On peut être contre les idées des autres tout en leur tendant la porte.
    Cette norme de socialisation est transmise par l’éducation, quand elle a lieu et que c’est celle-ci qu’on a choisie pour ses enfants, mais rien n’empêche suivant ton parcours personnel de la détruire, essentiellement par le ressentiment. Un môme éduqué par le ressentiment sera incapable d’intégrer une norme de socialisation saine et décente, comme dans nos técis.
    J’ai toujours été effaré de voir pas mal d’anars et de gauchistes (pas tous) passer leurs vies à crier « social » et « justice sociale », alors qu’ils sont incapables de te tenir la porte, parce que ça fait « bouffon » et pas « rebelle », genre le CSP, créature de ressentiment (mais t’en trouves pas mal à droite aussi).
    Michéa voit ça d’abord comme quelque chose de naturel, alors que c’est une construction éducative ou personnelle (poussée par un intérêt dans ce cas précis), puis ensuite sous-entend que sans décence commune, l’homme est naturellement égoïste et malfaisant. Son discours est parfois incohérent au sujet de la décence commune. Pour la critique du libéralisme rien à y redire.
    Pour Adam Smith, je trouve qu’il a mis-tort, mi-raison. L’homme est bien mû par son intérêt, mais je ne comprends pas pourquoi, il en a fait une considération morale en appelant « vice » cet intérêt. À mon sens, l’intérêt est neutre et peux se traduire par des actes moraux ou immoraux, vicieux ou vertueux par conséquent, et non par causes, qui dans ce cas précis seront du ressort des idéalités morales.

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  19. Non, là je ne te crois tout simplement pas. Quelqu'un qui prend avoir lu des auteurs libéraux, et en particulier des autrichiens, ne peut EN AUCUN CAS, dire que l'Etat français est libéral. C'est absolument dément.

    Alors de deux choses l'une. Soit tu ne connais effectivement rien d'autre du libéralisme que sa présentation délirante et difforme par des anti-libéraux de comptoirs. Auquel cas tu mens en disant les avoir lu dans le texte. Soit tu les as lu les yeux fermés ou en regardant la télévision.

    QUOIQU'IL EN SOIT, la France, depuis des décennies, est unanimement considérée comme l'Etat le plus anti-libéral du monde occidental, et de très loin. Prétendre le contraire est, encore une fois, un non-sens absolu.

    Comme je suis un homme bon, je vais faire l'hypothèse que c'est un problème de définition. Donc, c'est simple : ce que tu désignes par "libéral" est tout simplement l'antithèse intégrale et absolue du libéralisme. Quand tu me dis qu'il est libéral d'interdire aux gens de fumer, eh bien désolé de te contredire mais, non, c'est absolument anti-libéral. C'est une intrusion illégitime et injuste de l'Etat dans la vie des gens au nom d'une valeur qui serait supérieur à la libre détermination de leurs actions (en l'espèce, la Santé). Par ailleurs, je me demande comment tu arrives d'un côté à considérer qu'interdire la clope est libéral et que de l'autre interdire la prostitution est un barrage anti-libéral. Mais avec des définitions aussi floues et vaseuses, évidemment, toutes les distorsions sont possibles.

    Même chose pour l'Education Nationale. Il est absolument dément de dire que c'est une institution libérale, ça n'a tout simplement pas de sens. Le libéralisme prône, par définition, la liberté de choix. Ce qu'instaure l'Etat avec l'EN c'est deux choses :
    1. Un lumpen-fonctionnariat qui va systématiquement voter pour le maintien et l'extension de l'autorité de l'Etat
    2. La mainmise sur l'intégralité des cerveaux d'une classe d'âge donnée. Autrement dit, la matrice de tout les totalitarismes et de tout les endoctrinements.


    Le problème de fond avec tout ça c'est que toi, comme la majorité des gens qui se piquent de politique sur Internet, vous évoluez dans un monde virtuel, intégralement reconstruit par des concepts d'universitaires. Et au bout d'un moment, il y a un putain de décrochement, jusqu'au jour où on finit comme ça, par dire que la liberté c'est un truc moderne, que le libéralisme c'est l'Etat obèse etc. Soral - Michéa, même combat. Des mecs qui n'ont jamais bossés et qui ont reconstruit le monde dans leur chambre. Bah, désolé les autistes, mais non, vous avez tout faux : l'existence même d'un texte comme le Tea Party Manifesto flingue intégralement tous vos délires sur le libéralisme. Parce que la source vive du libéralisme, c'est ça : l'esprit des Pères Fondateurs.

    Par parenthèse, ça me permet de te contredire aussi sur le mythe des Guerres de Religion, qui ne tiens absolument pas la route. Le libéralisme existe depuis Athènes. Et si il a fallu prendre la plume pour le défendre c'est à cause de l'absolutisme royal qui rognait de plus en plus les libertés ancestrales, partout en Europe mais particulièrement en France (raison pour laquelle on a une dynastie libérale exceptionnelle mais complètement snobée, évidemment).

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  20. Les Pères Fondateurs, je peux te dire qu'ils étaient pas "axiologiquement neutres" (ce qu'il faut pas entendre..) en réaction aux Guerres de Religion. Ils étaient politiquement libéraux parce que l'Etat anglais les étouffaient de taxes et de réglementations. Le programme c'était Dieu et la Liberté. Et les deux ont toujours été de paire. Moins il y a de Dieu, moins il y a de Liberté (cf. France, entre autre). Et plus il y a de libéralisme (ex. Suisse, US etc.), plus il y a de morale communautaire. Ce qui tue la morale, c'est l'Etat. Parce que l'Etat fait de la morale (qui est un choix individuel) un plan collectif. A partir du moment où on confond spirituel et temporel, c'est flingué. En lisant des libéraux, tu lira aussi un peu les bases du christianisme, ça te rafraichira la mémoire. Le fait que la morale soit individuelle, c'est juste l'acquis élémentaire du christianisme. Et c'est quand même ce qui fait qu'on est plus évolué que les muzzs ou les juifs qui confondent la Morale avec la Loi d'ailleurs.

    Et encore une fois, oui, l'Etat est l'expression politique de la modernité (puisque c'est le vecteur par excellence par lequel l'homme se rend comme maître et possesseur de la Nature). Lire Descartes plus n'importe quelle histoire politique de la modernité (1600-1800) pour plus de détails. Quand je disais que tout était à reprendre... Un tel degré d'ignorance des bases même de notre propre civilisation me stupéfait quand même un peu, pour être honnête.

    Et la question n'est pas de dire qu'il n'y avait pas d'Etat. Mais que jusqu'à une date très récente, l'Etat était contenu à un rôle minimal, partout (justice, guerre). Et tout ces pays était dans un état moral et culturel très supérieur au notre.

    Sortez des intellectuels de l'Internet les mecs, ce que je dis c'est que du bon sens.

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  21. En passant, je fais remarquer que j'écris tout ça pour la beauté du geste, parce que malgré tout ce qu'on peut dire l'avenir de mon pays me tient à coeur et que ça me met hors de moi de le voir s'empêtrer encore et toujours dans cette foutue pensée magique, sans rigueur analytique ni perspective historique. On est dans la superstition pure et il serait temps d'en sortir avant qu'il soit trop tard.

    Bordel mais comment a-t-on pu oublier que la vie avec le moins d'Etat possible était non seulement possible mais en plus beaucoup plus agréable ?

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  22. Geurk, j'ai bloqué dès le début du texte de Franz ...

    "Quand tu me dis qu'il est libéral d'interdire aux gens de fumer, eh bien désolé de te contredire mais, non, c'est absolument anti-libéral."

    Bon Dieu Franz, Para n'a jamais dit ça et a expliqué la chose dans les longueurs : tu ne piges pas que dans l'ETAT (ça fait peur hein) et au-dessus de lui au sein de l'UE le privé est aujourd'hui comme chez lui ?

    Et si tu tiens tant que ça à ta liberté que penses-tu des fichiers clients sans cesse multipliés et agrandis ? C'est pas intrusif ces pubs de dvd pornos qui apparaissent quand tu essayes de montrer comment se servir du net à ta vieille tante peut-être ?

    @Para

    Ayant un peu lu Michéa je n'ai pas eu l'impression que cette fameuse décence commune vienne pour lui d'un "état de nature" mais plutôt qu'elle découlait de longs siècles de synthèse de ce que tu nommes conformisme, bref ce qui permet de vivre ensemble et accessoirement de faire survivre "la tribu", soit l'intérêt général.

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  23. Déjà, ne me fait pas le coup de l’interlocuteur qui ne connaitrait que les intellectuels d’internet, à moins que tu ne sois qu’un piètre médium, madame soleil.
    Pour le reste, ça ressemble à du Kafka. T’as bien choisi ton pseudo.
    Von Mises prônait bien une neutralité axiologique, mon cher, étant d’accord sur ce point avec Max Weber. Le libéralisme n’a jamais été moral, mais souvent a feint de l’être.
    Que l’état français a été antilibéral pendant longtemps, oui, mais après 83 difficile de dire le contraire. Qu’il soit passé a être libéral d’un seul coup, non, c’est un processus qui prend du temps, mais qui n’est pas loin d’être accompli.
    Le libéralisme moral est une enculerie pour mieux faire passer la pilule du tout économique du néolibéralisme. Là voilà, ton école autrichienne. Un idéalisme à la con pour les militants et une belle enfoirade par ceux qui l’ont conceptualisé. Ton Hayek et ses Chicago Boys, un bel exemple de libéralisme moral ça ! Friedman et son « miracle Chilien », les femmes violées par des clébards aux ordres de leurs maitres votent pour !
    Faire remonter le libéralisme à Athènes est proprement hallucinant, parce que dans ce cas là, moi je fais remonter le socialisme aux hommes de Cro-Magnon, étant donné qu’on connait désormais les rites de partage de la nourriture, ce qui serait aussi stupide. Ce n’est pas parce qu’Athènes a développé des notions de liberté qu’on y trouve les débuts du libéralisme.
    Le christianisme aurait été le vecteur d’une morale individuelle ??? Et La Congrégation pour l'évangélisation des peuples crée en 1622, t’en fais quoi ? Drôle conception d’une morale individuelle quand existait une agence de relation publique (propagande et désinformation) au service du Vatican et plus généralement du christianisme. Je suis sympa, je t’épargne les couplets sur l’inquisition et sur l’obligation d’être chrétien, sinon four crématoire en public.
    Après, je sais qu’il existait une forme de christianisme léger, une forme d’ésotérisme chrétien, prôné par Rabelais à la renaissance et c’est pour ça qu’il était traqué par les autorités religieuses. Que tu me dises que de petits courants chrétiens dominés professaient une morale individuelle, d’accord, mais le Christianisme dans l’ensemble… pfff. C’était de l’abstraction pure, un dogmatisme rarement atteint, qui n’a rien eu à envier au Stalinisme.
    Pour ta notion de morale, précise laquelle, parce que j’ai bien peur que tu confondes idéalités morales et morales factuelles.
    Soral, j’m’en branle et je l’ai déjà assez prouvé ici.
    Michéa bosse. Va bosser en tant que prof et on verra si ce n’est pas du boulot.
    L’état est un mal, un mal nécessaire, parce que l’homme n’a rien trouvé de mieux pour l’instant. Je ne rendrais jamais l’état beau, mais encore moins une idéologie économique faussement morale, comme tu le fais, et qui n’amène qu’à la loi du fort économique et privatisant même la vie. Ton libéralisme économique va juste qu’à décider de la forme du cul des femmes. Le maternalisme que tu dégueules, et tu as bien raison, ne vient pas de la source que tu crois. Elle vient de la dictature du marché.
    Le club de l’horloge par exemple refoule toute forme de théorie de l’aliénation moderne, alors que pour faire marcher la grande machine économique existe la pub et l’industrie des relations publiques en général, toutes basés sur l’utilitarisme des sciences psychologiques et maintenant comportementales, sans ce soucier des dégats sur l’esprit humain. Tu parles d’une liberté !

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  24. @Para

    Ayant un peu lu Michéa je n'ai pas eu l'impression que cette fameuse décence commune vienne pour lui d'un "état de nature" mais plutôt qu'elle découlait de longs siècles de synthèse de ce que tu nommes conformisme, bref ce qui permet de vivre ensemble et accessoirement de faire survivre "la tribu", soit l'intérêt général.


    Je trouve qu'il est ambivalent sur ce point, mais peut-être que je m'attarde trop sur les sous-entendues et des erreurs de langages que chacuns peut émettre. C'est très dur d'être en permanence dans la précision du discours.

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  25. Franz, je ne sais pas qui tu es pour dire que Michéa n'a aucune culture, mais visiblement tu n'as pas lu ses livres pour dire cela. Si tu avais lu "L'empire du moindre mal" tu ne dirais pas qu'il n'a aucune vision historique...

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  26. 1. Confusion totale entre "le privé" et "le libéralisme". Le libéralisme ne défend jamais et en aucun cas l'utilisation de l'appareil d'Etat à des fins privées. Ca, c'est du socialisme et en particulier du socialisme de copinage (comme le sauvetage des banques, qui n'a évidemment rien de libéral et tout d'étatiste et de clientéliste). Par ailleurs, l'Etat n'est certainement pas devenu plus libéral depuis 83. Au contraire, son poids dans l'économie (sans même parler du reste) a augmenté de 56% sur la période. C'est une des raisons pour lesquelles nous serons en cessation de paiement à l'horizon 2013 d'ailleurs. Là ce sera grandiose puisque je met ma main à couper qu'on nous sortira toutes les conneries sur l'ultra-libéralisme alors qu'on assistera juste à la défaillance de l'Etat le plus obèse de tous les temps.

    2. Le christianisme. Bon là le boulot est trop important, je passe mon tour. Le coup du christianisme qui est équivalent au stalinisme, c'est juste à pleurer. Je sais même pas si Onfray aurait osé sortir une connerie pareille (c'est dire). Franchement, au début je me disais que t'étais un mec normal plus intoxiqué un peu par hasard par des lubies gauchistes mais en fait t'es juste un inculte absolu quoi. C'est quand même (enfin, à l'évidence, c'était) notre civilisation, merde. Dans ces conditions, c'est ce que je disais plus haut : avant d'enculer les mouches avec Michéa, commence par lire les fondamentaux de la culture européenne. Et demande toi un peu quel est le fil rouge dans tout ça. Parce que là.. T'as lu la Bible quand même ou même pas ?

    3. En ce qui concerne l'Antiquité, encore une fois ouvre un vrai livre pas un truc intellectuel français bidon. Leo Strauss par exemple, qui a fourni certaines des exégèses les plus fines de la philosophie politique grecque. Mais encore une fois on est obligé de passer par la médiation de livres savants alors que l'évidence devrait s'imposer à tous : les libéraux c'est des mecs qui veulent qu'on leur foute la paix sur leur terre, et qui portent des armes pour défendre ça. Du hoplite grec au redneck américain en passant par le paysan suisse, c'est l'histoire politique de l'Occident (hors modernité).


    Et en ce qui concerne le fait d'être prof, non, ce mec ne connait rien au monde du travail. Ce salopard fait racketter ses concitoyens par l'Etat (impôts, radars, taxes etc.) pour être payé à vie à raconter les mêmes saloperies que dans ces vidéos. Si ça c'est pas le truc le plus immoral du monde... Après il va baffrer sur la common decency, l'enfoiré ! Alors qu'il vit comme un morpion sur le dos des forces productives du pays...

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  27. Ah et j'ajoute que tu confonds gaiement Hayek (autrichien) et Friedman (Chicago), qui se sont pourtant toujours opposés. Friedman a dit des choses justes mais le mouvement de fond de sa pensée, l'utilitarisme, est absolument incompatible avec la tradition libérale classique. C'est une bifurcation épistémologique importante, et qui a toujours été combattue comme telle.

    Dans l'ensemble, il va falloir vous enlever du crâne que libéralisme = Etat obèse et policier parce que c'est exactement l'inverse. La règle de base c'est "le moins d'Etat possible". Donc quand les politicards refourguent des milliards à leurs potes de promos à la tête de grands groupes privés, bah désolé de vous décevoir mais c'est pas du libéralisme, c'est de la république socialiste bananière (pléonasme, je sais).

    Et si je déploie toute cette patience et toute cette pédagogie c'est parce que je pense qu'on aspire probablement au même type de société. J'essaie juste de vous faire comprendre que c'est la puissance de l'Etat qui nous a mis dedans, et qui nous met toujours dedans. Tout le reste en découle, c'est le noeud central.

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  28. Paracelse, juste un point de détail (car je vois bien ce que tu as voulu dire en gros), mais je n'ai pas compris ton exemple sur l'industrie pharmaceutique / l'industrie du tabac... Logiquement, ces deux-là ne devraient pas plutôt être copains comme cochons ?

    (Aucun rapport mais ça me fait penser à "The Idiot Cycle", documentaire où l'on s'aperçoit que Bayer, BASF, Monsanto et autres enculés pétrochimiques bourrant joyeusement notre bouffe de substances cancérigènes... sont aussi les mêmes qui développent les traitements anti-cancer).

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  29. C'est l'économie qui existe depuis Athènes...
    l'interdiction de fumer couplée à la promotion d'un master en prostitution, sur ce point, ton analyse est branque, naïve. Ces deux propositions ne se toisent qu'illusoirement sur le terrain de la liberté. En creux, en vrai, elles avancent solidaires sur le terrain de l'hygiénisme, soit d'un contrôle de masse irréfutable.
    Percevoir l'EN comme une entreprise qui endoctrine les jeunes à gauche est une ineptie. Les principes du libéralisme tournent au contraire à plein régime dans l'EN, c'est ça la réalité. Le système a besoin de gens qui croient en leur capacité à surgir hors de l'aliénation, c'est tout. ça les aide à rester sous le joug toute leur chienne de vie. On peut appeler ça de la schizophrénie, des coupures deleuziennes, on s'en branle.

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  30. excellente remarque de Servietsky ! Mais si le débat vire à trancher qui de Franz ou Paracesse a raison, mieux vaut arrêter là les frais. Ils ont tout de même l'air sur le point d'éjaculer une goutte ou deux, patientons...

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  31. "Confusion totale entre "le privé" et "le libéralisme". Le libéralisme ne défend jamais et en aucun cas l'utilisation de l'appareil d'Etat à des fins privées."

    Le libéralisme ayant du mal à parler il se trouve que les libéraux parlent à sa place. Il y a les "gros" libéraux et leurs sbires, ceux qui pèsent lourd et qui voient d'un très bon œil ce que tu appelles le socialisme de copinage, et les puristes libéraux, que l'on retrouve beaucoup moins dans le monde des rapports de force économiques internationaux que dans celui des belles idées.

    Le fait est que vous avez tout de même des causes communes : libre circulation des biens, des personnes et des capitaux et là dessus je ne suis pas sûr que l'état ait joué la carte socialiste -au sens traditionnel du terme- ces dernières décennies.

    Je veux bien croire que son poids dans l'économie nationale ait augmenté, mais si c'est pour donner dans le "socialisme de copinage" tu peux te rassurer car ta cause est bel et bien défendue.

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  32. "Dans l'ensemble, il va falloir vous enlever du crâne que libéralisme = Etat obèse et policier parce que c'est exactement l'inverse. La règle de base c'est "le moins d'Etat possible"."

    On n'a absolument pas ça en tête, rassure-toi, seulement on a pigé -et d'autres avec nous, bien au-dessus- que l'on ne peut pas passer de l'état providence à l'état sans bras sans de réels risques de guerre civile...

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  33. Libéralise-moi l'anus17 novembre 2010 à 19:04

    Ton libéralisme aux idées nobles, c'est un paravent, de la com, de la gestion d'image au niveau d'un système.

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  34. Un Etat libéral stipule dans sa Constitution par exemple l'interdiction de présenter un budget en déséquilibre. Ou l'obligation de soumettre tout nouvel impôt à référendum. Il se pare de garanties pour éviter le plus possible les dérives socialo-clientélistes. C'est jamais parfait bien sûr mais si ça peut éviter qu'on se fasse faire les poches par la flicaille pour payer l'appartement new-yorkais du pote de promo de Sarkozy, ça me va.

    Pour l'Education Nationale, prétendre qu'elle est libérale c'est juste à se taper la tête contre les murs.. Les connards de profs entraînaient mon frère (12 ans) dans les manifs le mois dernier, et c'est comme ça tout le temps... Les profs c'est comme les journaleux et les flics, c'est des mecs qui dépendent directement de l'Etat pour vivre. Donc ils le défendront toujours, par défaut. Puis plus il sera en danger, plus ils baliseront pour leur gagne-pain plus ils le défendront avec hargne.


    Et croire que la France va se sortir de cette putain d'ornière sans violence, ça laisse rêveur. Les français ne lacheront l'Etat que quand ils n'auront absolument plus le choix. C'est la dernière chose qui fait tenir la société française, maintenant que l'Etat a sabré l'Eglise et la Famille. Les gens maintenant sont absolument seuls, il y a plus que l'Etat qui maintienne un semblant de lien.

    Puis l'Etat se laissera pas démettre comme ça. Ils vont faire sauter les postes de dépenses en partant des moins stratégiques, tout en augmentant les impôts. Le tout, arrosé de propagande sur l'ultra-libéralisme et les gens pourront continuer à penser que l'Etat les protège des banquiers sionistes alors qu'il leur suce le sang. Et ça peut durer... jusqu'au point de rupture. Où là il me paraît inenvisageable que ça se passe sans violence.

    Et comme l'Etat interdit le port d'arme (depuis Vichy, faut il le rappeler), devinez qui va prendre ?

    Tout se tient.

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  35. La famille a été sabré avec la complicité de l'état pour les besoins du marché. L'autorité parentale ayant été transféré au marketing qui a désormais l'autorité sur les enfants et les adulescents.

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  36. C'est moi ou il est bloqué en mode repeat ?

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  37. "Donc quand les politicards refourguent des milliards à leurs potes de promos à la tête de grands groupes privés, bah désolé de vous décevoir mais c'est pas du libéralisme, c'est de la république socialiste bananière (pléonasme, je sais)."

    Non, c'est de l'oligarchie, du népotisme et/ou de la corruption en vrai, au choix. Ces concepts ont au moins le mérite de dépasser la dichotomie libéralisme ou socialisme, vu qu'elles oeuvrent sans problème sur les deux terrains.

    "Pour l'Education Nationale, prétendre qu'elle est libérale c'est juste à se taper la tête contre les murs.. Les connards de profs entraînaient mon frère (12 ans) dans les manifs le mois dernier, et c'est comme ça tout le temps... Les profs c'est comme les journaleux et les flics, c'est des mecs qui dépendent directement de l'Etat pour vivre. Donc ils le défendront toujours, par défaut. Puis plus il sera en danger, plus ils baliseront pour leur gagne-pain plus ils le défendront avec hargne."

    C'est du tralala ton blabla. Tu comprends rien au film qui s'appelle La grande illusion. Et je suis le premier à dire que les profs sont à 90 % des idiots utiles. Ils ne défendent en l'occurrence pas l'Etat français. Ils en sont les ennemis. Ils font la promotion de leur utopie républicaine, dévastatrice pour l'esprit critique et l'individu. Ils sont des alliés objectifs du libéralisme, car d'une, ils vectorisent l'idée de hiérarchie à des fins utilitaristes avec son corollaire aux relents de fatalité, et de deux, ils ne travaillent qu'à la fabrication à la chaîne d'un lumpen tertiarisé conforme et donc interchangeable.

    "Où là il me paraît inenvisageable que ça se passe sans violence." Nous sommes au moins d'accord sur ce point. Et ça s'appellera une guerre civile. Sur ce point très précis, on peut au moins dire que l'Etat Nation a déjà disparu. ce sera donc un faux. Avec l'Europe, on peut même s'avancer à dire que notre Etat est déjà entré en phase terminale.

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  38. "Un Etat libéral stipule dans sa Constitution par exemple l'interdiction de présenter un budget en déséquilibre."

    Tu dois donc être content que l'UE phagocyte notre état-nation.

    " (...) les dérives socialo-clientélistes."

    Encore et encore ... Je me demande ce que ça ferait à Dassault de savoir qu'il est socialo ?

    "Et croire que la France va se sortir de cette putain d'ornière sans violence, ça laisse rêveur. "

    Je n'ai jamais dit ça. J'ai dit que si l'état obèse et flicard (mouchard plutôt) existe, c'est pour deux bonnes raisons : son excroissance est due à la grosse **** que lui mettent les oligarques en ce moment, et son côté policier veille à éviter qu'au fur-et-à mesure de son délitement dans ce qui faisait autrefois de lui un état-providence la population se mette à rêver de révolution.

    "Tout se tient. "

    Effectivement.

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  39. Paracelse, tu devrais voyager un peu. Aux Etats Unis par exemple, où on voit encore mieux qu'ailleurs que les liens communautaires traditionnels (familiaux/religieux) sont d'autant plus forts que l'Etat est faible. Parce que l'Etat peut imposer d'autant plus facilement son autorité aux gens qu'ils sont seuls et atomisés. Des communautés solides résistent beaucoup mieux à l'intrusion de l'Etat. (Ceci dit, pas d'illusion à se faire, c'est pas non plus le paradis et ça a ses inconvénients, mais c'est dans l'ensemble bien plus sain) Le coup du complot marchand, c'est de la merde en barre et c'est systématiquement démenti par les faits, il va falloir se le mettre dans le crâne. Il y a un rapport de force, entre le peuple et l'Etat. Et plus le peuple est faible et sans vitalité, plus l'Etat assoie son emprise. Point barre.

    Et désolé FT, mais c'est toi qui balance du blabla du niveau des meetings d'Attac. Moi je suis clair : quand t'es employé à vie par l'Etat et que t'exerce un métier non productif, tu vas être systématiquement amené à le défendre. Avec ou sans paravent idéologiquement. L'instinct de survie que ça s'appelle. Et là encore, pas besoin de théories foireuses sur la tertiarisation dialectique des forces révolutionnaires.

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  40. "L'autorité parentale ayant été transféré au marketing qui a désormais l'autorité sur les enfants et les adulescents."

    Bien sûr. C'est tout la faute aux méchants libéraux. Et tous les sociologues, profs et autres pédagogues antipatriarcaux des années 60-70 était sous la coupe des lobbies siégeant à Bruxelles. Nos enfants sont tous libéraux dorénavant. Ils manifestent tous en coeur pour moins d'Etat, d'aides sociales, de lois sociétales, d'impôts et de postes de profs.

    C'est amusant cette manie chez les profs et la piétaille rentière d'Etat de mettre toutes leurs saloperies sur le dos des "libéraux".

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  41. Je n’ai jamais voyagé de ma vie. Je ne sors jamais de chez moi et je n’ai pas de travail productif. En plus, je ne lis jamais de livres, car je ne lis que de l’intellectuel d’internet, si possible s’ils sont universitaires, gauchistes, qu’ils n’ont aucune rigueur d’analyse et aucune perspective historique. Débattre avec moi, c’est comme débattre avec Libé, j’te raconte pas la galère. Comme loisir, je n’ai que la télé d’état, la radio d'état et les journaux d’état, parce que sinon tout le reste est libéral, alors, pourquoi faire ça ?
    T’en as d’autres ? Parce que je m’ennuie là.
    Si un système libéral comme tu y aspires est mis en place, seras-tu libre, Franz ?

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  42. Ici on est classé en freemen, YEAH!!! http://maps.linkfluence.net/blogopole/2009/

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  43. Il y en a bien autre chose dans ce que j'ai répondu, et tu le sais. Alors tes pirouttes pour éviter de répondre, hein...

    La vérité c'est que l'Etat et le peuple sont en lutte permanente et que pour gagner en étendue et en légitimité, l'Etat a besoin de détruire les solidarités anciennes, pour les remplacer par les siennes propres. L'objet numéro 1 de l'Etat c'est de "recréer du lien social", celui-là même qu'il s'est acharné à détruire.

    Donc l'Etat est notre ennemi, il l'a toujours été et à mesure que le maintien de la cohésion sociale sera menacé, il va l'être de plus en plus. Sachant cela, ce qu'il faut c'est s'organiser en marge ou contre lui. Et arrêter de croire que les flics et les profs sont de notre côté, parce qu'ils sont et seront toujours du côté de la gamelle.

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  44. "Ici on est classé en freemen, YEAH!!! http://maps.linkfluence.net/blogopole/2009/"

    magnifique carte stellaire !

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  45. Je crois surtout que tu transposes les destructions des liens sociaux et familiaux de la mondialisation sur l’État, qui n’a cessé de passer son temps à l’amoindrir. Ton État, que je continue à voir comme un état au service de l’économie libérale, n’est plus qu’un état-entreprise adapté à la mondialisation. On gère, on manage, on technocratise, mais on ne gouverne pas, le pouvoir étant passé du côté du secteur privé. Tu te trompes de sources. Les multinationales sont mondialistes et en aucun cas national-bananière comme tu le prétends, ou alors mondial-bananière pour rester sur ton modèle. Tu prends Bouygues, par exemple, 35 % du capital, la plus grosse part, est du capital étranger, 27 % du capital français externe à l’entreprise, la part salariale est à 19 % et 18 % à la famille Bouygues (à l’ensemble de la famille, ce qui morcelle les influences). Prends maintenant le fait que toutes formes de finances et d’investissements dans un processus mondialisateur est indéniablement apatrides, ne se pliant en rien à une supposée et une quelconque volonté étatique, même la finance interne d’un pays est autonome à ce pays, et même dans le cas de l’empire USA, et ben, ton libéralisme, et son vrai visage, tu l’as. Ton libéralisme à visage humain, c’est de la flute de Hamelin. Ton libéralisme que tu me vantes ressemble quand même beaucoup au mythe de l’ouest sauvage et de son Far West, celui qui au final voit les gros propriétaires terriens régnait comme des dictateurs, la raison économique du plus fort, parce qu’il y a peu ou une totale absence de lois, mais surtout aucune institution pour les appliquer.

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  46. Pour vous éclairer sur Pierre-Noël GIRAUD:

    http://www.youtube.com/watch?v=Xrlv80Cn9bw&feature=related

    Nota: l'inégalité du monde, où sa thèse est clairement décrite, date de 1996.

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  47. Tu continues à confondre absolument tout en mettant le libéralisme, l'entreprise privée, la mondialisation et les multinationales dans le même gloubi-boulga... L'Etat français n'est pas libéral pour une raison simple : il n'a jamais été aussi interventionniste, sur tous les plans. C'est juste une définition. Le reste c'est du slogan et du baratin.

    Tu me dis que t'as lu des auteurs libéraux, prends moi pour un con, j'y crois pas une seconde. Même chose pour le christianisme d'ailleurs. A moins d'être autiste c'est impossible d'avoir lu les sources et de leur faire dire littéralement et systématiquement le contraire de ce qu'elles disent comme tu le fais.

    Ca fait des décennies qu'on vit écrasés par un Etat qui vit par le racket et le crédit (faut il rappeler que chaque gosse qui nait a une ardoise de 15000 euros sur la gueule ?) mais non, c'est toujours pas suffisant, il faut encore qu'on nous sorte l'ultra-libéralisme prédateur, l'Empire Amérikain et Jésus = Staline... C'est marrant parce que je m'attendais quand même pas à un tel torrent de connerie. Je savais que vous cédiez un peu à l'air du temps mais quand même pas à ce point là. Je pensais que ce serait dur mais au point de me taper du CSP en barre de A à Z...

    En tout cas t'es un pur produit de l'EN. Puis alors tu doutes de rien hein, c'est ça qui est beau. Donc fin de la conversation pour moi, les esprits religieux qui restent accrochés à leur babioles envers et contre tout, ça finit par lasser.

    Et rendez-vous dans dix ans, on verra bien à qui l'histoire donne tort.

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  48. Le plus drolatique étant ce passage :
    Donc fin de la conversation pour moi, les esprits religieux qui restent accrochés à leur babioles envers et contre tout, ça finit par lasser.

    Bonne continuation, mon ami le chrétien sans esprit religieux.

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  49. Ah ah ah, raté ! Je suis athée depuis toujours et plus que critique sur l'Eglise. Mais c'est quand même le système de représentation qui a fait marcher l'Occident pendant 2000 ans donc si on veut éviter de débiter des conneries d'étudiant en socio, le mieux c'est encore de lire et de se renseigner.

    T'es un genre de boussole qui indique le Sud en fait, à chaque fois que tu l'ouvres, il faut que tu te plantes. Ca en devient fascinant.

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  50. Les libéraux sont pour la liberté absolue. C'est pour cette raison qu'ils veulent absolument l'imposer à tout le monde.
    Autre chose, Franz?

    Les libéraux ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait.

    Sébastien

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  51. Qui aura le pouvoir dans un système libéral ?19 novembre 2010 à 00:04

    Un libéral, constamment dans l'abstraction idéologique, qui reproche l'esprit religieux de son interlocuteur en le taxant d'être un CSPéiste, démontrant ainsi sa facilité d'anathème, lorsque le désaccord le démange.
    Cherchez l'erreur.

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  52. Ludwig Von Mises sur ta vie19 novembre 2010 à 00:27

    J'adore ce genre de crépage de chignon.
    Déjà que la liberté n'existe même pas ontologiquement, alors novlanguiser une doctrine de chaos anarchique en "libéralisme" ne peut rallier que les plus zélés abrutis.
    Préférez-vous un léviathan d'ordre ou un léviathan de chaos ?
    Ne se croit libre que celui qui est ignorant des empirismes qui le régissent.

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  53. Dans l'abstraction idéologique ? Tout mon propos consiste à dire l'inverse... On s'en fout des idéologies, des grands mots et des slogans à la Michéa. Ce qui compte c'est les faits et les valeurs concrètes.

    Donc dire que la France est libérale ou se libéralise, bah c'est juste faux. Les chiffres sont là hein. Donc maintenir les mêmes délires MALGRE l'évidence des chiffres et de l'analyse logique, bah oui, c'est avoir l'esprit religieux. Le jour où vous comprendrez que c'est dans le pays le plus athée que le culte de l'Etat est le plus fort vous aurez fait un grand pas. Il fallait bien une religion de remplacement...


    Puis Sébastien, je m'en fous d'imposer la liberté. J'aurais aimé sauver ce qui peut l'être. Ce pays est en recul économique (entre autre) constant depuis 30 ans, et parallèle à l'augmentation du poids de l'Etat. C'est arithmétique, plus il y a d'Etat, plus il y a de chômage, plus il y a de dette, plus y a de rentiers, donc moins il y a d'entrepreneurs, et moins il a de richesse produite. Mais comme vous avez aucune base en économie non plus, ça vous passe au-dessus.

    Au cas où, quelques graphiques pour se remettre les yeux en face des trous :

    http://www.scribd.com/doc/38902462/Gave-Graphiques

    Donc, non, j'impose rien. Je vois le pays que j'aime sombrer dans la bêtise, la misère, la pensée magique et le ressentiment. Ce que vous comprenez pas c'est que l'engrenage étatiste a fait de la France, qui était un des pays les plus productifs et inventifs du monde, un pays en voie de sous-développement. A ce rythme, dans 50 ans on est au niveau de la Pologne ou de la Croatie. Pour pas parler de la suite.

    Ah, et dans les fameux chiffres, un au hasard : rien que ces trois dernières années, la dette de l'Etat est passée de 1200 à 1600 MILLIARDS d'euros. A part ça, on est en pleine libéralisation ah ah ah.

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  54. "rien que ces trois dernières années, la dette de l'Etat est passée de 1200 à 1600 MILLIARDS d'euros."

    *baille*

    Dette résultant non d'un état de plus en plus présent dans la vie des Français mais principalement de l'implantation massive de "nouveaux Français" coûtant très chers, arrivant à la faveur de la disparition tout à fait libérale de nos frontières.

    Dette permettant la privatisation progressive des services publics trop coûteux.

    Dette livrant pied et poings liés notre état à l'UE et aux instances économiques mondiales.

    *retourne se coucher*

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  55. Les USA sont le pays le plus endetté au monde, et comme chacun sait, il est aussi le berceau du communisme.

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  56. c'est quoi le record du nombre de commentaires ?

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  57. La FED et le trust bancaire qui la gère sont socialistes.

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  58. @ Wessss

    Avec Monsterleaw, on était monté parfois jusqu'à 200 commentaires sur un article. Il avait même réussi à engrainer les lecteurs de L'Organe et faire éjaculer plus de 1000 commentaires sur certains articles , là-bas.

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  59. ah ouai qd meme. mais vous bossez pas ? (dit-il) haha
    moi je lis au boulot c'est vrai, mais bon on peu pas dire que je bosse pendant que je lis.
    keep up the good work anyway

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  60. Idem, je surveille le CGB depuis le boulot.
    Je travaille dans l'informatique. Je ne sais pas si ça sera jugé comme productif. :)

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  61. La question n'est même pas de décider si c'est productif ou utile ou je ne sais quoi. A part quelques très rares choses indispensables, rien ne peut être décrété absolument utile. Il n'y a qu'un Soral pour nous sortir des distinctions bidons entre "ce qui est vraiment utile" et le reste. Il faut être modeste et se contenter de dire qu'à notre goût la production de certaines choses paraît plus légitimes que d'autre.

    Par contre, ce qui importe c'est de connaître avec un minimum d'intimité le monde du travail. Ce qui est ton cas apparemment. Donc contrairement à Michéa, t'es pas payé par le racket d'Etat pour raconter tes lubies à des étudiants (et le tout à vie et en étant invirable). Tu dois produire un service ou un produit qui justifie ton salaire. Ce salaire, tu peux le perdre si t'as un coup de mou, si t'assures pas, ce salaire on t'en voles une bonne partie pour payer Michéa, Rue89, et des animations culturelles diverses et festives etc.

    Donc à moins d'être aveugle ou d'être atteint du syndromed e Stockholm, tu dois te rendre compte que ta force de travail est ponctionnée de manière injustifiable par des parasites, qui ont en plus le cran de te dire que c'est pour ton bien (!). Comme dit Spooner, le bandit de grand chemin au moins, quand il te pique ton pognon pour ne pas avoir à bosser et faire ce qu'il lui plaît, il va pas jusqu'à prétendre que c'est dans ton intérêt.

    PS. Monsterleaw c'est l'hystérique "anti-sioniste"(TM) qui écume le Web ? Je peux comprendre qu'on soit pas d'accord et que je sois par trop véhément mais enfin bon la comparaison est quand même vraiment insultante.

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  62. Juste pour dire que je suis entièrement d'accord avec Franz.

    Quand on est Français et qu'on émigre vers un pays comme la Suisse, on met des années entières avant de sortir de ce sida mentale qu'est l'état français, de cet mentalité de sujet et non d'homme libre.

    C'est un processus mentale insidieux comme l'a parfaitement expliqué Franz donc là je n'ai rien d'autre à dire que "il a totalement raison".


    Le pire, comme il le pointe et moi aussi ça m’exaspère, c'est qu'en France même les "gens anti système" défendent le même monde que ceux qu'ils disent combattre. Eux aussi veulent garder un Etat Maman qui gère tout de votre naissance à votre mort, il y a toujours partout dans tout les bords politique en France cet peur de prendre SON destin en main et de ne compter sur personne d'autre que sur soi, toujours cette mentalité de serfs.

    Mais les réactions envers Franz ne m'étonnent pas, car tout ça c'est le "logiciel" de la France, cet mentalité de serf, la "pensée magie" (très jolie terme, très exact) etc, ça ne changera jamais à mon avis. Autant pisser dans un violon.

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  63. La décence est la résistance. Vouloir réussir socialement dans cette internationale du pognon engendre la dynamique du système néolibéral. Vivre raisonnablement, ne consommez que le nécessaire, que ce qui vous nourrit physiquement et intellectuellement est la seule résistance possible.

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  64. Maintenant, cette religion du tout pognon est du socialisme…
    Les libéraux sont méchamment à côté de la plaque.
    Attention, brave peuple, George Soros est un socialiste !

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  65. Pendant ce temps en Suisse, pays le plus libéral d'Europe : aucun déficit, sécurité élevée, très forte cohésion culturelle et morale, croissance constante.

    Rien que ça, ça flingue tout Michéa. Mais quand on préfère faire des phrases, évidemment.. (il suffit de lire le gloubi-boulga conceptuel qui est censé me répondre, heureusement que c'est moi qui suis censé être dans l'abstraction idéologique...)

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  66. Rien que la notion « d'ordre spontané optimal » de Von Mises est ridicule, puisqu'une économie non planifiée, donc spontanéiste, est forcément chaotique. Sans arbitrage économique, le fort bouffe le faible. Une économie dérégulée est tout simplement de l'anarchie économique.

    Ta Suisse est un mauvais exemple qui n'est pas comparable aux autres pays, car tu ne trouveras nul autre endroit au monde avec autant de riches au KM², le niveau de vie étant l'un des plus élevés au monde. La Suisse est pauvre en matières premières et ne dispose pas d'énergies fossiles, donc ses activités sont essentiellement orientées vers les services, banques et assurances (parasitisme), et la production de biens à forte valeur ajoutée (y comprendre le luxe, un truc inutile pour la communauté suisse). Sa neutralité est un véritable aimant de toutes les rapineries économiques du monde et les concentre dans ses coffres.
    Après, j'ai une surprise de taille pour toi, la Suisse a un État ! Qui fonctionne mieux, certes, encore que seulement depuis mi-2003, le peuple ayant un pouvoir semi-direct. Mais la Suisse a un Etat et fédéral en plus !

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  67. Une chose que je ne comprends pas, Franz. Puisque tu es censé ne pas être dans l’idéologie et que les autres ont tort parce qu’ils sont dans l’abstraction, pourquoi alors tu continues à revenir sans cesse ici, insatisfait. T’as le principal symptôme des militants obsédés par la dialectique : la récurrence.
    Tu t’acharnes tant que les autres n’ont pas acquiescé à tes opinions, alors qu’il suffirait que tu te contentes de dire « ce sont des idiots utiles. Ils n’ont rien compris, ils me font pitié, et puis basta, je les laisse à leurs chimères ». Mais non, tu reviens sans cesse.

    Je préciserais que la notion d’ordre spontanée de VonMises est une pensée magique, tu sais, ce que tu détestes, puisqu’elle présuppose que sans arbitrage le libre-échange se fera sainement. C’est mal connaître l’homme.

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  68. Haha, Vieux pépère qui ramène sans fraise de franco-franchouille ignorant sur la Suisse, avec toujours le même mythe des riches à chaque coin de rue et de l'argent sale comme seul source de revenu avec le luxe.


    Mais c'est vrai, dans le fond, un pays où le peuple s'autodétérmine et a le pouvoir de contourner l'avis de toute sa classe politique sans que celle ci n'aie aucun mot à dire ne peut pas être comparé à un pays où la mentalité d'assisté et de sujet fait partie de l'identité national, où même la dissidence politique n'a pas les couilles de se structurer pour prendre le pouvoir (voir la différence entre le FN et l'UDC pour comprendre que les natios français sont juste des rigolos).

    C'est marrant comment à chaque fois qu'on vous montre des exemples de pays où les choses se passent globalement mieux qu'en France, vous trouvez toujours à redire, avec le nombrilisme et la certitude de l'ignorance crasse. Incapable que les gens comme toi sont d'aller voir ailleurs, vous êtes obligé de bouffer de "l'intellectuel" français, des insignifiants issues d'un pays insignifiant à l'heur actuelle. Pathétique.

    Allez, merci Vieux Pépère de m'avoir rappelé pourquoi je ne suis pas prêt de retourner sur les terres qui m'ont vue naître.

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  69. "Incapable que les gens comme toi sont d'aller voir ailleurs, vous êtes obligé de bouffer de "l'intellectuel" français (...)"

    Ceci expliquerait donc cela, étant à l'inverse d'anusidéral incapables de voyager nous nous rabattons sur la lecture d'intellectuels autochtones.

    CQFD !

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  70. "Tout est à nous... rien n'est à eux. Tout ce qu'il ont, ils l'ont volé"

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  71. "Tout est à nous"

    C'est tout Michéa ça. Je grossis le trait, je sors des éléments du contexte et au bout du compte, (fin de la vidéo), j'arrive à montrer qu'il y a du libéralisme là où il y n'y a que du vieux socialisme pur jus.

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  72. Bon les libéraux, mattez-donc moi ça et donnez-m'en des nouvelles :

    http://www.dailymotion.com/playlist/x1fi8q_tchels0o_solutions-locales-pour-un-desord#videoId=xf57x2

    (merci à la vidéo du nain à grosse bite)

    Le premier qui me dit qu'il ne voit pas le rapport s'en prend une.

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  73. Franz l'a pensé très fort : "Michéa, FED, Rue89, DSK même combat ! Ouvrez les yeux, les tentacules socialo-communistes vous les crèvent !"

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  74. Je vais tenter de lever le malentendu de façon lapidaire (mon style préféré) : le truc, c’est que la propagande a réussi à instiller dans l’esprit de Paracelse et de ceux qui le rejoignent ici une effroyable confusion entre libéralisme (réduire l’influence de l’État sur la vie des gens) et corporatisme (des entreprises privées s’appuient sur l’État et autres institutions supranationales pour s’imposer aux gens).

    (Et j’ajoute que le libéralisme s’oppose à l’immigrationnisme (quelqu’un ici a fait la confusion au sujet des frontières, mais c’est une erreur à la fois courante et grave, ne serait-ce que parce qu’elle est lourde de conséquences).)

    Ron Paul ne dit rien d’autre… Demandez-vous pourquoi les braves âmes de Fox News l’ont diabolisé comme des tarés en 2008 !

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  75. Pour enfoncer le clou, un flingage magistral de Michéa par NLF :

    http://nouvellelanguefrancaise.hautetfort.com/archive/2010/11/21/lumiere-des-livres-michea.html

    Extrait : "Michéa transfère à l’étude des sociétés libérales la bonne vieille méthode marxiste avec laquelle les experts ont rendu compte pendant un demi-siècle des sociétés régies par le marxisme. Or, le « libéralisme » n’est pas le pendant du marxisme, il n’est pas non plus l’avers du communisme. Les mettre en parallèle est une ruse rhétorique, spécieuse certes, mais éculée. Comme le disait sans cesse Revel, le libéralisme n’est pas idéologie. C’est un mot apparu au XIXe siècle, près d’un siècle après que les penseurs des Lumières aient énoncé quelques-unes de leurs propositions, qui n’étaient pas dogmatiques, mais pragmatiques, et qui n’étaient pas éternelles ou universelles, mais provisoires et variables. Il existe le communisme et des communistes ; le fascisme et des fascistes ; le socialisme et des socialistes ; le national-socialisme et des nationaux-socialistes. Il n’y a pas de libéralistes ; des libéraux tout simplement. Les libéraux n’ont pas de système. Ils constatent les réalités, ils isolent des faits. Rien ne leur est plus étranger que l’esprit de système. Les marxistes croient au tout, à la totalité, aux grandes organisations suscitées par la pensée. Les libéraux tiennent tout cela pour des billevesées. En fait, Michéa est un intellectuel français typique des années 1950. Il fait tourner la grosse machine à produire des discours, que l’on croit être de la « philosophie », parce que c’est ainsi qu’elle se baptise, et qui n’est fondée que sur des idées réunies artificiellement en un système pour cacher le réel."

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  76. C'est pas mal ce fil... Y'en a qu'ont des convictions. Bon, les convictions, ça vaut pas les idées, mais bon, on est dimanche, il pleut...
    En tant qu'inculte, je me permets de prendre ma place dans ce débat. Pour en sortir illico après avoir dit ceci :
    1)Le libéralisme comme certains le vantent ici n'existe pas. Il n'existe pas dans les faits et n'est qu'un système (que je reconnais très cohérent, voire brillant) qui n'a jamais eu aucune application complète dans aucun pays sous aucun régime (je n'attends pas qu'on me démente : je sais que j'ai raison). Donc, soupeser le poil de fion pour savoir si la Suisse est le pays "le plus libéral d'Europe" ou si la France est vendue aux socialo-communistes, ça n'a pas beaucoup de portée. Les expériences que nous avons sous le pif ne sont que des exemples plus ou moins éloignés du libéralisme total, qui reste sagement cantonné aux livres. Et comme toute idéologie (désolé pour Revel), le libéralisme fait s'opposer ses adversaires, ses partisans tièdes, ses extrémistes et ses fanatiques. Et chacune de ces catégories voit le libéralisme à sa propre aune et croit savoir ce qu'est le vrai libéralisme.
    2) Franz accuse Michéa d'être un pur intellectuel coupé du "terrain" ou du monde du travail. Michéa serait donc une sorte d'idéologue qui bâtit un système (ou en répète les principes) sans lien avec le réel. Or, Franz, pardonne-moi pour cette nouvelle, mais tu fais justement la même chose (dans une tonalité différente) en parlant d'un libéralisme pur et parfait qu'on n'a jamais vu nulle part. A ta façon, incontestablement sincère, tu répètes la même erreur que les communistes qui nient que les diverses expériences communistes passées SOIENT le communisme. Le monde où le communisme parfait pourrait régner et le monde où le libéralisme impecc serait roi n'existent pas. Mais je reconnais que sur le papier, ça le fait.
    3)Le libéralisme n'étant pas fait par des machines mais par des hommes, il est par nature "imparfait", c'est à dire qu'il est susceptible de connaître de graves entorses à ses règles en fonction de quoi?... de l'intérêt immédiat de ses plus fidèles zélotes! Ben oui, les gens qui ont un intérêt ont tendance à tout lui sacrifier, même la logique impeccable d'un système. On n'est pas à l'école, on est dans la vie. Je vous rappelle qu'être disciple de Jésus (vous vous souvenez, le type qui tendait les joues) n'a jamais empêché quiconque de se battre, de tuer, de couper les salopards en rondelles. De la même façon, être un banquier liberal friendly connaissant son Hayek par cœur n'a jamais empêcher quiconque de refuser quelques milliards qu'on aurait réussi à grappiller à ce con d'Etat. Jamais.
    4) Pas de quatrième point, je vais boire un coup. Merci d'avoir lu jusque là.

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  77. Y a pas en tartiner des tonnes, messieurs. Y a juste à regarder la vidéo et à observer comment elle fini. On nous annonce une grande découverte confondante et quand on y réfléchi un peu on voit juste une grande confusion et un con fini.

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  78. Ah, au fait, j'oubliais : superbe solo de Michéa !

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  79. Le réel, mon cul !21 novembre 2010 à 18:11

    Les idéologies ont toujours le même discours que les sectes. C’est vrai, les autres sont des sectes, mais pas nous. Toutes les idéologies ont ce discours et seraient les seuls à prendre en compte le réel.
    Le libéralISME est une idéologie au même titre que les autres et l’ordre spontané optimal est une représentation du réel (la carte), pas le réel (le territoire). L’homme ne voit qu’une infime partie du réel, car il ne peut le percevoir, à cause de la volonté et de sa limitation naturelle de perception, qu’en fonction de ce qui lui est utile et pratique. De plus, son inconscient est régi par des forces chaotiques qui y joue dans son impossibilité de voir le réel dans une plus grande dimension, la subjectivité et l’égoïsme n’arrangeant rien. Le monde comme volonté et représentation. L’homme est condamné à l’idéologie, car il ne peut faire autrement. C’est désespérant. À un moment donné, l’homme doit bien se résoudre à arrêter de cogiter et décréter que « ceci est la vérité » pour pouvoir avancer, des illusions pourtant indispensables. Bien que je trouve l’article posté par Franz sur Michéa être une critique honorable, sa conclusion qui angélise le libéralisme comme non-doctrine est ridicule.
    Beboper voit juste entre un système de bonne foi sur le papier et son application. La vie est capricieuse et elle donne toujours ce qu’elle donne, l’imprévisible. L’homme est condamné à ce que rien ne marche comme il le voudrait. Ça ne marche pas ou ça marche en partie, voilà les conclusions des idéologies mises en pratique.
    La science n’établit ses vérités qu’après expérimentations à 90 %, même pour elle la vérité pure n’existe pas, alors les sciences économiques et disciplines philosophiques encore moins. À moins que Von Mises fût un extraterrestre, son réel n’est qu’une représentation du réel et idem pour Michéa.

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  80. Idéologie c'est encore trop gentil, comme pour le communisme, il y a un parfum de dévotion religieuse... Vous sentez pas?

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  81. Le réel c'est que la dette Française doit son origine à...la libéralisation PAR L'ETAT de son rôle d'émetteur de la monnaie au profit...des banques privées. Tout le reste est de la branlette d'intellectuel binoclare.

    C'est pourtant le petit Père Soral des peuples qui le répète sans cesse. Méchant empêcheur de rêvasser, va.

    Sébastien

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  82. Ça y est le Benjamin Lancar du libéralisme est né et il s'appelle Franz. Bon faisons simple mais pas simpliste;

    1) Comme l'a dit l'anonyme juste avant, l'augmentation perpétuelle de la dette commence à partir de 1974 juste après la loi Pompidou Giscard qui oblige l'état à emprunter aux banques privées. Donc, après la libéralisation économique des emprunts d'état c'est ça??!! Oui c'est ça.

    2) D'un point de vue purement libéral voire néo-libéral, tout désengagement de l'état au profit d'investissements privés est bon. C'est pourquoi le libéralisme dans sa forme actuelle (néo-libéralisme) est apatride et amorale puisque son raisonnement fonctionne uniquement en termes de coûts et de profits. C'est pourquoi un mec comme Franz par exemple, s'il le pouvait, irai vivre aux îles caïmans comme Johnny s'installe en Suisse et fait son beurre en France.

    3)Faut pas confondre interventionnisme et service public. Par exemple d'un point de vu purement libéral la sécurité sociale comme nous l'avons en France c'est mal. Pourtant, les bienfaits d'un tel système ne peuvent pas se mesurer dans une logique de coût et de profits.On pourrait ajouter les allocations chômage etc... Donc, quand le néo-libéralisme prônerait la privatisation totale des services de santé, le développement de la concurrence et le choix de s'assurer ou non l'état dit "tout le monde sera couvert!" (un minimum du moins) Et c'est sûr, le jour ou tu devra choisir entre te soigner tes hémorroïdes ou ta rage de dent tu te sentira beaucoup plus libre.

    4) L'interventionnisme, c'est par exemple le sauvetage des banques privés par l'état. Et c'est là que l'on touche à la limite du raisonnement de Franz, parce que comme il le dit, le libéralisme interdit les déficits et l'intervention de l'état dans les affaires privées. Pourtant, on a sauvé les banques, et au nom de qui?? Ou plutôt au bénéfice de qui? Des néo-libéraux qui vomissent l'état et sa présence économique. Si ça c'est pas un signe de soumission aux néo-libéraux que Franz chérit tant...

    5) @Franz, ça ne sert à rien de feindre de ne pas voir ce qu'est aujourd'hui le libéralisme économique et de balancer les les définitions de mec mort y'a plus d'un siècle voire deux.

    6) Si l'a France était un gros pays de socialo-antilibéraux elle s'opposerait peut-être à la destruction de son état par l'UE qui par exemple au nom du libre échange punit la France de restreindre l'achat de tabac hors de ses frontières et fou en l'air ses campagnes de santé publique.

    7) Michéa contrairement à Franz a parfaitement intégré les données actuelles du libéralisme.

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  83. Papa État et Maman Économie. Je ne comprends toujours pas comment on arrive encore à les opposer... Autrement que dans les idées abstraites, évidemment.

    "Bien aimer sa maman", Bernard Charbonneau.

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  84. Ce que vous ne dites pas c'est d'où vient la vidéo... c'est un bonus du DVD "Solutions locales pour un désordre global"

    http://www.solutionslocales-lefilm.com/dvd

    Bon, je crois que la vieille Coline vous choque, j'ai aperçu un extrait de "La crise" sur votre site.

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  85. Aller deux infos pour le CGB parce que vous êtes moins moisis que le reste de la réacosphère et lus hip-hop.

    Jena-Claude Michéa sort le 5 octobre chez Climats "Le mythe d'Orphée, la Gauche, les gens ordinaires et la religion du progrès":
    Dans cet essai, l'auteur analyse la situation de la Gauche contemporaine et les coupures historiques (guerres de religion, affaire Dreyfus, premier septennat de F. Mitterrand) qui en font, selon lui, une Gauche acquise au mythe du progrès, au marché et à la privatisation. Il en appelle à un nouveau conservatisme, qui privilégie le local sur le global, et la morale.

    Au même moment Dany Robert-Dufour sort chez Denoel "L'individu qui vient, après libéralisme":

    Que peut-on construire après le monde néolibéral ?Une étape essentielle dans l’oeuvre de Dany-Robert Dufour.Comment dépasser cette crise – politique,économique, morale,esthétique, subjective, etc. – qui affecte aujourd'hui tous les aspects dela vie en société ? Après avoir subi au XXe siècle des séismes de nature différente mais tous dévastateurs, comment la civilisation occidentale
    peut-elle se refonder ? En philosophe, mais dans un langage accessible à tous, l'auteur s'interroge sur les moyens de résister au dernier totalitarisme en date, celui du néolibéralisme qui s'est emparé de l'Occident puis du monde. Faut-il, après les avoir dépoussiérés, en revenir aux grands récits venus l'un de Jérusalem – avec les monothéismes –, l'autre de la Grèce – avec le Logos et la raison philosophique ? Il est en tout cas temps de trouver une issue. Celle,possible, que propose l'auteur : faire enfin advenir un individu qui,rejetant les comportements grégaires sans pour autant adopter une attitude égoïste, deviendrait enfin « sympathique », c'est-à-dire libre et ouvert à l'autre.

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  86. http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20110922.OBS0908/pour-un-anarchisme-conservateur.html

    Michéa donne des entrevues dans Marianne et le Nouvel Obs, pas dans le Choc du Mois ou Flash.

    Pourtant, vous allez retrouver cette entrevue partout dans la réacosphère.

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