16 novembre 2010

Houellebecq, rock star de la littérature française

One for the money, two for the show




Michel Houellebecq est la star incontestée de la littérature française. Le numéro 1 du Box Office. Il est l'équivalent littéraire des groupes de pop/rock à grosses guitouses anglo-américains dans l'industrie musicale. Sa carrière se construit sur le même modèle.


Un premier album/livre qui apporte quelque chose de fort et de nouveau, souvent porté par le désespoir et l'envie de sortir de la merde, une merde de puriste, d'artiste maudit attendant la gloire, une merde où tu ne manges pas tous les jours et qui, justement, est le moteur créatif du groupe. Le premier album, c'est souvent le dernier espoir pour s'en sortir. Et bien souvent le testament d'une aventure collective. Un premier album qui, après avoir écumé les petites salles et les concerts merdiques dans lesquels on a senti les prémisses d'une gloire future, un retour de la part de son maigre public, doit permettre de faire péter le plafond de verre qui te confine dans les pianos-bars et les festivals du Beaujolais nouveau. Il y a aussi l'émulation créatrice en compagnie de ses camarades de lose (dans ses périodes de vaches maigres, Welby était le voisin de l'éternel enfant maudit de la littérature française, Marc-Edouard Nabe) et la saine jalousie face aux groupes merdiques mainstream sans âme qui tiennent le marché avec des grosses ficelles, alors que soi-même on vit encore la musique/littérature (et non pas DE la musique/littérature). S'il ne marche pas, le groupe splitte, on se salue, on abandonne définitivement toute prétention artistique et on s'en retourne à la grise réalité du labeur classique, qui peintre en bâtiment, qui employé de libre-service, qui petit commerçant. Michel lui serait retourné à sa vie de petit fonctionnaire, plaçant de temps en temps un petit poème dans quelques fanzines anonymes. Welby, avant le succès du premier livre, c'était ça : remplacez simplement les pianos-bars par des revues littéraires confidentielles. Et il avait bien du mal à les placer, ses poèmes...

Tonight I'm a Rock n'Roll Star...
Mais son premier album/livre marche : il reçoit un accueil critique conséquent et un accueil public qui laisse entrevoir des lendemains qui chantent. La maison de disques te signe pour plusieurs albums et tu pars défendre ton bébé en tournée dans de bonnes conditions et pas à 5 dans le Kangoo de Bébert. C'est « Extension du domaine de la lutte » pour Welbeck, un livre qui pue la lose et la défaite, un constat « d'urgence » dirait Joey Starr. « Extension » est un livre crasseux et magnifique, dérangeant. Welby se confond avec son personnage, il est en phase avec la société et sa génération qu'il décrit sans complaisance. La société merdique qu'il décrit, il la tient d'autant mieux qu'il la vit en plein. Michel Houellebecq est un de ces rappeurs qui te traîne dans les bas-fonds urbains ou un de ces lads anglais qui vit la misère post-industrielle des anciens ports et usines désaffectés d'Albion. Sauf que lui, son terrain de jeu, c'est la vie des petits employés du tertiaire. Leur misère affective, intellectuelle n'en sont pas moins crasses.
Devant l'engouement critique et public, la maison d'édition le prend en main : il est signé, touche des à-valoir et se voit salarier par celle-ci. Il peut enfin se consacrer à la littérature quasi à plein-temps et se concentrer sur ce qui doit être le livre qui le fera découvrir à un plus large public. En rocklangue, le voilà en route pour la gloire, la coke et les putes.

La consécration
Le deuxième album est celui de la consécration, "Les particules élémentaires", c'est lui. La vie de l'artiste rockeur/écrivain est maintenant entièrement tournée vers la création. Le deuxième album/livre, c'est celui où sa créativité est à son apogée, où il est encore vrai. Bénéficiant de meilleures conditions de vie, meilleur entourage, meilleur studio, avec la crème des producteurs. Il peut ainsi se poser pour mettre tout ce qu'il a en lui, concrétiser ses rêves d'artiste. En mode rocktstar, un deuxième album réussi ouvre la porte des stades, en littérature il donne accès aux têtes de gondole. Si un livre de Welby a mérité le Goncourt, c'est celui-là. Mais l'auteur n'est pas encore assez reconnu pour accéder au monde prestigieux des prix, peut-être encore perçu comme non-membre du sérail et donc potentiellement dangereux pour les vieux rogatons. Il verra alors le prix s'envoler vers la déjà oubliée Paule Constant, écrivain sans importance mais dont on est bien sûr qu'elle dira merci poliment et fera où on lui dira de faire.

Si « Les particules élémentaires » est le meilleur livre de Michel H., c'est également son dernier. Les prochains ne seront plus des livres : ce seront des Welby. On n'annonce plus la sortie du dernier livre de Michel Welby, mais la sortie du nouveau Welby. L'auteur-star devient plus grand que son oeuvre, son nom est sa marque. Sort le nouveau Welbeck comme sort le nouveau U2, le nouveau Rolling Stones dont la plupart des gens seraient bien en peine de citer un titre d'album une fois passé « Exile On Main Street ». Pourtant ce sont ces albums là qu'ils ont achetés.

Taillé pour les stades
Suivent ainsi « Plateforme » et sa face B « Lanzarote ». Dorénavant, les écrits de Welby sont taillés pour les stades. Ce qui faisait son style (sa fameuse absence de), sa force et sa singularité sont maintenant réduits à l'état de gimmicks, c'est le moulinet de bras de Keith Richards, le déhanchement de Mick Jagger dans un éternel singement de la posture rock n'roll. L'amour de la musique a laissé place au show rock n'roll circus.

Le désenchantement, la description, sinon la critique, de la société de consommation/société du désir laisse place au cynisme et aux scènes de cul façon porno dans une apologie surprenante de cette même société. C'est que maintenant la rock star est du bon côté du manche. Si la starification peine à le rendre beau, le voilà tout de même du côté des vainqueurs-jouisseurs. Si l'humour est omniprésent et son œil toujours acéré, les morceaux de bravoure restent bien peu nombreux. Le sexe pourtant omniprésent est plastifié, figé dans son esthétique porno obligée : fellation, position vaginale, position anale, éjac faciale. « Plateforme » et « Lanzarote » sont des livres trop faciles, des albums mineurs. Pourtant, malgré cette baisse de régime, le succès ne se dément pas.

Le lost week-end
Mieux, sa notoriété, si elle ne rend pas son nom systématiquement bankable, lui permet de donner vie à ses caprices dans des catégories annexes. C'est ainsi que Houellebecq peut se permettre des incartades non couronnées de succès dans les domaines du cinéma et de la musique. Rare écrivain vivant dans un monde de l'édition chloroformé, l'artiste joue les enfants gâtés, capricieux. Tout juste nous épargne-t-il le saccage de chambre d'hôtel. La rock star aime à se parer d'atours sulfureux, jouant les divas en interviews, mais pas au point de refuser le jeu de la promotion, incapable de voir que sa « rébellion » ne lui est permise que grâce à sa position dominante et l'intérêt que voit en lui l'industrie.

C'est pourquoi à l'avenir, Welby seul fera débat. Le sujet de ses livres, leur qualité, peu importe. L'aura de l'auteur cannibalise son oeuvre et les sujets, interviews, ne tourneront plus autour de ses livres mais autour de l'écrivain dans un systématique pour ou contre Michel Houellebecq. La polémique résultant de sa sortie sur l'Islam, « religion la plus con du monde », sera caractéristique de ce nouvel état de fait. Houellebecq est le débat et jusqu'à ceux qui n'ont jamais ouvert un de ses livres se devront d'avoir une opinion tranchée et définitive sur l'écrivain. On aime ou on déteste Welby. Ses romans ? Aucune idée, pas lus.

La grosse machine.
Une fois dépassée l'ère du Welby rock n'roll show, le bourrin change d'écurie et signe chez Fayard. Son prochain opus, après la déconvenue connue par « Les particules élémentaires », doit être lauréat du Goncourt. L'éditeur met en route à cette fin une énorme machine promotionnelle et écrase littéralement la rentrée littéraire 2005. Le résultat est impressionnant, égal à la scène des dernières tournées de U2. Couvertures de magazines, journaux télévisés, émissions spéciales, têtes de gondoles qui débordent. Malgré une rentrée littéraire pléthorique, plus de 800 galettes, l'observateur a l'impression de se trouver face à une politique du livre unique.

Houellebecq revient, assagi, avec « La possibilité d'une île ». Un livre sur l'ennui dira-t-il. Et c'est réussi, on s'y ennuie prodigieusement. Peut-être châtré et usé par la violence de la polémique qu'il a connue autour de la religion, l'auteur écrit avec le frein à main. On le sent vieilli et morne.
Mais le livre importe peu, le seul débat soulevé est : Michel va-t-il avoir le Goncourt ?
En fait, ce n'est pas un débat, c'est une injonction, Welby doit avoir la zolie médaille. Ce ne sera pourtant pas pour cette fois et Michou retrouve sur sa route un nouveau Mazeline. La vénérable institution minaude et goûte peu cette tentative de prise par la force.

Bien que connaissant un véritable succès public, avec plus de 300 000 ventes (triple disque d'or, mine de rien) et au vu des moyens déployés, « La possibilité d'une île » apparaît comme un demi-échec dans la carrière de Welby. Le succès n'est pas aussi retentissant qu'espéré et le Goncourt lui échappe une nouvelle fois.
Pourtant la Maison G. ne peut se permettre de passer au travers du phénomène Houellebecq. Celle-ci a largement perdu de son prestige par les rumeurs insistantes de prix tournant et arrangé entre les différents poids lourds de l'édition. Et ne pas associer son nom à celui de l'écrivain emblématique des 10 dernières années scellerait probablement son discrédit. Qu'à cela ne tienne, ce sera pour le prochain.

L'album de la maturité ?
C'est donc «La carte et le territoire » qui permettra à l'auteur des « Particules élémentaires » de voir son nom au palmarès du plus célèbre prix français. « La carte et le territoire » sonne comme l'album de la maturité, celui qui annonce sa reddition et sa désormais totale innocuité.
Le Goncourt, c'est un de ces labels qualité qui aux yeux du grand public assure un solide cadeau de Noël sans grand risque et sans grande originalité. Écrivain lu et reconnu, Houellebecq entre ainsi dans la grande famille des produits de consommation que l'on vend, que l'on offre mais qu'on ne lit pas.
Pour ce faire, il lui aura fallu jouer le jeu du système jusqu'au bout. Le jeu des maisons d'édition, celui du marché, de la promotion et courber poliment la tête devant les instances remettant les médailles. Le voir écraser une larme à l'annonce de son éclatante victoire (au premier tour) pour ce qu'il sait ne pas être son meilleur livre a quelque chose de pathétique. Sont-ce des larmes de joie ou les larmes de celui qui craint d'être bientôt tari et sait à quels renoncements il doit cette gratification ?

11 commentaires:

  1. HOUELLEBECQ, ROI DES "CONCIERGES EN REVOLUTION"

    Avec sa tête de pauvre type Houellebecq écrit des livres de pauvres types.

    Auteur d'une littérature minable écrite pour des minables qui l'adulent, cette face d'avorton a la plume rase, le verbe bas, la pensée vile.

    Houllebecq est le chantre des ratés. D'où son formidable succès.

    Dans ses livres il a placé sans complexe le Dupont sur un trône -celui de l'insignifiance mais peu importe, un trône est un trône à ses yeux- revendiquant le droit de faire régner la loi du commun -pour ne pas dire du rien du tout- sur les étagères les plus prisées des bibliothèques. Au nom de son air d'abruti.

    Chez Houellebecq les petits présentés comme des victimes de leur petitesse gagnent toujours du début à la fin : avec lui c'est la revanche des eaux troubles de la sexualité sur l'onde pure de l'esprit, le triomphe de la fosse des sentiments sur la verdure des sommets, la gloire du quotidien inepte sur l'intemporel vol de l'âme, la victoire des êtres médiocres et de leur oeuvres crasseuses sur les neiges éternelles de l'Art.

    L'époque étant comme on le sait à la totale dégénérescence littéraire, Houllebecq est le plus fameux de ses représentants.

    De ce déchet de notre civilisation en pleine dérive culturelle, on a fait une légende vivante.

    Roi des Dupont auxquels il s'adresse, Houllebecq est un produit marketing performant, inusable, réutilisable à chaque rentrée littéraire ! Il suffit juste de changer l'emballage de ses bouquins chaque année. Bref, la gloire des éditeurs. Pardon, des vendeurs de papiers.

    Houellebecq est un phénomène : chacune de ses apparitions télévisées est un événement.

    Dès que passe sur les écrans plats de la France attablée sa tête molle de vieux puceau frustré et libidineux, il fait chavirer le coeur des ménagères monoparentales ménopausées, miroiter des jours encore plus tièdes aux concupiscents concierges constipés, espérer un sirop de bonheur pseudo littéraire toujours plus vil et fade aux minus malades, comme lui, de leur existence de nabot.
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    Complément de l'article
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    Pour rappel, voici ,un extrait de l'interview par Vignale (texte numéro 509) au sujet de la littérature :

    Vignale - Quels sont les auteurs contemporains qui ont vos faveurs littéraires ? Houellebecq vous touche-t-il davantage qu’un Beigbeder, un Zeller ou un Moix ou bien vous ne lisez que les morts ?

    Raphaël Zacharie de IZARRA - Je suis fièrement inculte. Vierge de bien des influences mais non point sans avis. Je connais les titres et les têtes des écrivains actuels, mais guère plus. Rares sont ceux qui ont su me plaire avec leurs mots. Je possède une intuition étrange : je sais reconnaître un auteur de valeur sans ouvrir un seul de ses livres, juste en lisant sur ses traits. Car la Littérature transparaît sans fard sur la face des auteurs dignes de ce nom. Sur leur front, moi je la vois dans sa vérité. La Littérature ne m’échappe pas.

    J’ai l’oeil pour ces choses. Et lorsque je vérifie les écrits de l’auteur ainsi sondé, je constate que je ne me trompe jamais. Celui qui parle en auteur mais qui n’a pas l’éclat de la Littérature entre les deux yeux, je le sais avant même de lire sa première page.

    J’estime sans l’avoir lu que Houellebecq, s’il possède effectivement quelque plume (pour avoir survolé de très loin une ou deux de ses pages, je n’ignore pas de quoi je parle) manque singulièrement de hauteur ne serait-ce que parce qu’il a commis l’impudeur de montrer sa face aux caméras de télévision. Trivialité impardonnable pour un auteur digne de ce nom.

    http://izarralune.blogspot.com/2007/05/509-vignale-me-pose-dix-questions.html
    - Raphaël Zacharie de IZARRA

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  2. je sais reconnaître un auteur de valeur sans ouvrir un seul de ses livres, juste en lisant sur ses traits.

    Oh mon Dieu...on va tous mourir...

    il a commis l’impudeur de montrer sa face aux caméras de télévision. Trivialité impardonnable pour un auteur digne de ce nom.

    Et ce écrit par quelqu'un qui n'hésite pas à jouer le jeu de la promo avec Fred Vignale, ce n'est pas sans saveur. Welby chez Denisot, Izarra chez Vignale, chacun à sa place.

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  3. Izara descend du Mont Olympe et nous fait l'honneur de sa présence, le temps de copier/coller un commentaire. Je me posais une question à ton sujet, quand aura t'on le plaisir de lire un livre de toi, ton premier disque de rockstar ?

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  4. Fausse manip, désolé

    Un oeil a dit :

    Vous évoquez Nabe : a-t-on lu "L'homme qui arrêta d'écrire" au CGB, et qu'en a-t-on pensé ? Je suis en train de le finir, c'est le premier que je lis de lui et vu les prestations télé du bonhomme, je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus "flamboyant"... Je ne le trouve pas foncièrement différent de l'auto-fiction ambiante...

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  5. Je l'aime bien Izarra, il est iconoclaste. Cependant, pas plus de deux heures pas jour.

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  6. Je trouve personnellement que "La possibilité d'une île" est excellent, un livre important.
    Par contre, si je peux me permettre, il manque à votre article une allusion à une faute de goût de taille de Houellebecq, je parle de sa collaboration avec ce cher Bernard-Henri Lévy.

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  7. Oh doux Jésus... Je découvre à l'instant le personnage Izaza...
    Sa présentation : "Oisif mélancolique, oiseau unique, ange joliment plumé, ainsi se présente l’auteur de ces lignes (une sorte de Peter Pan cruel et joyeux, mais parfois aussi un rat taciturne). Au-delà de cette façade mondaine, loin de certaines noirceurs facétieuses j’ai gardé en moi une part de très grande pureté. Dans mon coeur, un diamant indestructible d’un éclat indescriptible. Cet éclat transcendant, vous en aurez un aperçu à travers mes modestes oeuvres. Est-ce une grâce de me lire, pensez-vous? Osons le croire."

    Raaaaaaaaaaah ! Mettez-lui une perruque et c'est Millie en pantalon. Aussi imbu de lui, précieux, ampoulé et arrogant que peut l'être notre diva des pédiluves. BERK. Seigneur, libérez-nous du Mal !

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  8. Oui, mais est-il si sérieux que ça Izarra ?

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  9. @Nicolas

    Pour le bouquin avec BHL, j'ai pas su l'intégrer. Mais je viens d'avoir la révélation : Welbeck/BHL c'est évidemment le duo avec un autre artiste de ta maison de disque, le mec plus mainstream qui doit te permettre de passer sur les radios généralistes et toucher la ménagère. C'est aussi le duo Eminem/Elton John pour lisser ton image.

    Ton com a éclairé mon esprit embrouillé. Merci pour l'inspi.

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  10. moi non plus je le connaissais pas le izarra.. vus avez lu les faux monnayeurs de gide ? il me fait penser au comte de passavant.. sauf qu'il serait pas comte lui, et qu'il parlerait à son ordi.
    ceci dit sa lecture est assez divertissante, si tant est que parfois la consternation vous divertisse.

    à quand une rencontre "débat d'idée" Izarra/Morsay

    haha ! dans le genre phenomenes, ca peut gicler

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  11. LES VICTIMES DE LA LITTERATURE-FRIC

    Les muses me gardent de devenir comme Houellebecq ! Le grand IZARRA pour son honneur et sa gloire ne veut ressembler qu'à lui-même.

    Je n'ai aucune haine envers Houellebecq, juste une férocité de ton pour le critiquer. Je ne fais que défendre la Littérature, en toute sincérité et innocence. Je n'ai aucun intérêt financier ou médiatique ni gloriole d'auteur à défendre. Ma parole est par conséquent entièrement libre.

    D'ailleurs Houellebecq n'est responsable de rien dans cette affaire, les vrais assassins de la littérature ce sont ses éditeurs. Eux seuls sont responsables de la décadence littéraire puisque c'est eux qui décident d'"arroser" les masses avec les écrits vendeurs qu'ils choisissent.

    Ceux qui suivent le mouvement lucratif -car tout n'est qu'affaire de marketing dans cette imposture- sont des gogos.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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