30 mars 2010

Hyperlive : présentation des équipes


A l'occasion du duel franco-français des quarts de finale de la Ligue des Champions, le CGB inaugure ce soir son premier direct commenté sportif. Arrivés en retard pour l'attribution des droits de diffusion du produit phare de l'UEFA, nous ne pourrons malheureusement pas diffuser le match en direct. Jaloux et n'ayant pu avoir de places pour le match, notre paire de commentateurs analysera, en direct de leur salon, le match de l'équipe de consultants de TF1. Avant la prise d'antenne aux alentours de 20h30, état des lieux des forces en présence :

David Astorga

Son positionnement tactique sur le terrain :
Assure le couloir et les commentaires au raz du gazon (au sens propre), en même temps qu’il sert de caution, ouverture à la diversité pour TF1, la chaîne de droite.
Pose des questions comprenant les réponses aux joueurs, car David Astorga, comme tout journaliste sportif, est une sorte d’éducateur spécialisé chargé de colmater en temps réel les lacunes des joueurs de foot, incapables d’assimiler les trois leçons de communication payées à grands frais par leurs clubs propres à soigner leur image de marque, leur merchandising et éventuellement leur cotation en bourse.
ex :
Question : Machin (prénom car David interviewe chaque joueur sur le ton de la confession), vous avez fait un bon match, on peut dire que l'équipe était bien organisée.
Réponse : oui j'ai fait un bon match, on était bien organisé.
Synthèse : Merci Machin.
Coup spécial :
Manifeste sa présence rituellement vers la 5ème minute du match en nous informant de l'état de la pelouse et du temps qu’il fait, formule à peine déguisée pour protester contre ses scandaleuses conditions de travail qui l'obligent à se peler les burnes en plein hiver sur les pelouses moscovites ou lituaniennes, et ce, sous les rires narquois de ses petits camarades…
Sa plus belle action :
A pris un vent terrible par Maradona lors du dernier France-Argentine alors qu'il essayait de poser la main sur l'épaule de l'idole argentine. Diego se défaussa sèchement, tandis que ses gardes du corps furent à deux doigts de matraquer le pauvre David. Depuis surnommé par ses collègues de droite jaloux la mano negra de Dieu.
Combo :
Se fait régulièrement humilier par Jean-Michel Larqué.
Mode carrière :
Rêve de passer un jour un match au chaud en cabine, même si ça doit être aux cotés de Thierry Roland. A toutes ses chances, car il se voit comme le Harry Roselmack du service des sports de TF1.
Familier :
En bon homme sandwich qu’il est, ne sort jamais sans sa pancarte publicitaire mobile.

Christian Jeanpierre

Son positionnement tactique sur le terrain :
Christian est dans les tribunes réservées à la presse, c'est-à-dire non loin des tribunes présidentielles et des salons VIP.
Formé à Téléfoot, il était, avec son acolyte Pascal Praud, de l’effrayant duo de doux débiles, qui a fait trembler toute une génération de minots occupés à sécher la messe.
Sorte de ravi de la crèche, d'une rare incompétence, capable de commenter un match entier sans apporter la moindre plus-value, braille buuuuuuuuuuuut dès qu'un joueur allume une mouette des 25 mètres (école Thierry Gilardi), se masturbe frénétiquement sur les stars de la baballe du moment. Nous démontre match après match que le journaliste sportif, inculte et veule, est la lie de l'humanité (juste après Copé).
Coup spécial :
La question TF1 lors de chaque mi-temps et l’annonce du programme qui suit, en général les Experts.
Sa plus belle action :
Christian Jean-Pierre pousse à chacune de ses sorties les limites de la crétinerie au-delà du possible. On l’appelle le diamant buuuuuuut.
Combo :
Essaie de faire briller, grâce à son incroyable talent de lèche burnes, Wenger, Larqué et Lizarazu, qui régulièrement ne prennent pas la peine de lui répondre. A repris à son compte les annonces sentimentalistes de Thierry Roland au sujet des petits enfants cloués dans des lits d’hôpitaux.
Mode carrière :
Mériterait de finir sa carrière au service des sports de France2 à commenter le hockey sur gazon féminin. On n'ose imaginer un jour un tandem avec Patrick « Marie-José Pereeeeeeeccccccc !!!!! » Montel. Pourtant, Christian Jean-Pierre a, comme disait Balzac « l’Art d’attendre les trépas » : promu suite à la sortie sur décès de Thierry Gilardi, Christian Jean-Pierre fait figure d’éternel remplaçant catapulté titulaire.
Familier :
Ses fiches, malgré lesquelles Christian a manifestement bien du mal à faire correctement son travail.

Jean-Michel Larqué

Son positionnement tactique sur le terrain :
En tribune presse, aux côtés du poisson-pilote à carte de presse du moment.
Ex-gloire du football français, joueur élégant au palmarès fourni, capitaine de l'AS Saint-Étienne au sommet de sa gloire, longtemps le joueur français le plus titré au niveau national, avant d'être rejoint par les frères ennemis lyonnais. Passant au journalisme à la fin de sa carrière, il invente le rôle de consultant auprès du déjà pénible Thierry Roland. Formera pendant plus de 20 ans un tandem insupportable avec ce dernier, dont on peut dire qu’il a beaucoup œuvré à la ringardisation et à l'image gros beauf bas du front que se traîne lamentablement chaque amateur footballistique dans notre pays.
Coup spécial :
Prend systématiquement un joueur en grippe aux alentours du quart d'heure de jeu dont il signalera toutes les erreurs jusqu'à la fin du match. Manie assez bien la langue française pour interdire de penser que Jean Mimi ait jamais été joueur de foot de haut niveau. Il incarne également avec son accent une sorte de pendant provincial et bucolique.
Sa plus belle action :
Son inspiration en 82 lors de la demi-finale opposant la France à l’Allemagne « En retrait pour Giresse ! ». A noter également son cuisant échec au poste de manager général des Verts au cours des années 90.
Combo :
Commentateur acerbe et cassant, il est unanimement détesté par les joueurs en activité.
Mode carrière :
Déroule, mais a mal encaissé de se voir accoler un nouveau consultant en la personne d'Arsène Wenger (qui contredit régulièrement ses analyses), puis plus récemment Bixente Lizarazu, préparation du dispositif TF1 Coupe du Monde oblige. Ce soir, Larqué sera débarrassé de Wenger, les gunners ayant une double confrontation périlleuse à entamer demain contre Barcelone. Surnom : « Tout à fait Thierry ».
Familier : C'est lui qui détient le bouton à Astorga...

Bixente Lizarazu

Son positionnement tactique sur le terrain :
En tribune, Bixente sera ce soir le trident du binôme de présentateurs attitrés de TF1. Ancien arrière gauche des Girondins, du Bayern, de l’Athletic Bilbao, de Marseille…, le Basque bondissant a un palmarès exceptionnel : champion du monde, champion d’Europe, vainqueur de la ligue des champions et de la coupe intercontinentale avec le Bayern, champion de France avec Bordeaux, d’Allemagne avec le club bavarois, sans oublier quelques coupes d’Allemagne, une coupe Intertoto et une finale de la coupe UEFA, au terme d’un parcours éblouissant avec son club formateur, son club de cœur : les Girondins de Bordeaux. A formé une paire très dynamique sur le côté gauche avec Zidane. Liza a une belle gueule et un physique d’athlète. Mi-homme, mi-planche de surf, celui qui a récupéré le rasoir spécial barbe de 3 jours de Gérard Holtz est principalement là pour émoustiller la ménagère de moins de 50 ans.
Coup spécial :
Tacler par derrière Raymond Domenech et faire du lobbying pour ses petits copains de France 98.
Sa plus belle action :
A assis son autorité au Bayern de Munich en claquant la gueule de Lothar Matthaeus le Kaiser bavarois, on attend qu'il fasse de même avec la direction de TF1
Combo :
A un goût très sûr en chanteuses, malheureusement pas en musique.
Mode carrière :
Prend des ronds dans le consulting en attendant d'intégrer potentiellement l'organigramme de la FFF ou de pousser Nicolas Hulot vers la retraite pour récupérer la case aventurier/écolo du PAF français.
Familier :
Comme Duga, Liza a pour familier Zizou, auquel les experts en communication de Canal + tentent désespérément de faire apprendre trois mots en vue de la prochaine coupe du monde. Ils ont réussi avec Jacquet, pourquoi pas avec Zidane ? Parce que Zidane, c’est un Everest du foot ne jonglant pas avec plus de 14 mots de vocabulaire.

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