22 septembre 2015

La Tête de noeud du mois - Yann Moi(x) : Facebook m’a violé

 Comme le riquiquichroniqueur de riquiquiRuquier fait le buzz, on republie l'ode de Para à Moix.

Ci-dessous, la chiure narcissique de Yann Moi(x), agrémentée de mes fulgurances méphistophéliques (en rouge)




Je suis écrivain, je suis réalisateur. Qu’on le veuille ou non, qu’on l’accepte ou pas, c’est ainsi. (Premier constat : la véracité de cette auto-assertion n’a jamais été établie par quelque comité, cercle, club littéraire ou cinématographique que ce soit.) J’écris, je publie, je travaille beaucoup, je réfléchis, j’existe. Je suis un être passionné, parfois emporté, et je travaille actuellement sur plusieurs livres : un essai sur le judaïsme, une biographie de Kafka et un roman sur les Marranes. (deuxième constat : pourquoi Yannou se sent-il obligé de nous allécher par ses futures sorties ? Des problèmes financiers, Yann ? Un film avec un pseudoacteur et pseudohumoriste qui n’aurait pas trouvé écho auprès du public, si j’en crois les si peu 285 391 blaireaux que t’as ratiboisé ? Puis une biographie de Kafka et un essai sur le judaïsme, mais mon dieu, qui aurait pu y penser ?! Demain, je commence une biographie sur Elvis Presley et un essai sur le nazisme. J’espère que je serai pionnier en la matière)
J’avais, il y a quelques jours encore, une page Facebook, comme tout le monde (ah, bon ? Pas moi ! Et j’en connais toute une ribambelle que ça ne fait point bander), car il est spécifié, quand on s’inscrit sur Facebook, que Facebook est ouvert à tout le monde (comme une pute, Yann. Facebook est ouverte comme une pute ou une station-service). Mais Facebook, la société Facebook a décidé de supprimer mon compte, ma page (comme une pute ou une station-service, Yann, Facebook est susceptible de t’envoyer chier (surtout si le service est gratuit). Facebook est privé et non pas un service public, mais Yann ne devait pas être au courant, tout comme ces utilisateurs de Dailymotion qui crient à la censure lorsqu’on les jarte, alors qu’ils ne sont pas chez eux). Sur cette page, il y avait des articles sur Kafka, sur Proust, sur Gombrowicz et sur Miles Davis, sur Stravinsky et sur Sollers. Il y avait des propos polémiques car je suis polémiste. Il y avait des propos sur Polanski car je suis polanskiste (Est-ce une secte à la gloire de sa magnificence Roman Polanski ? Comme j’aime Bruce Lee, dois-je en déduire sur le modèle Moixien que je suis Bruce Leeiste ?) Il y avait une part de moi, de mon univers. Tout ça, ainsi que mes 3 300 amis, a disparu : non seulement c’est ignoble pour mes 3 300 amis, qui ne peuvent plus communiquer avec moi, mais c’est ignoble tout court. (C’est pire que ça, Yann ! C’est inhumain, bestial, sadique, néronien et sanguinaire)

Car pendant qu’on me fait taire, qu’on me sabre, qu’on me supprime, qu’on m’élimine virtuellement, culturellement, intellectuellement, tous les groupes Facebook haineux à mon endroit, eux, perdurent, sont là, consultables, en pleine forme. (Pauvre petite victime injustement bafouée ! Yann Dreyfuss aurait-il oublié qu’il a insulté tout un peuple légitime jusqu’à ses fondements historiques ?) Je suis supprimé, moi, sans avertissement, de Facebook, mais des groupes tels que « Yann Moix, la Suisse t’emmerde ! » ou « Yann Moix, la Suisse t’encule ! » (Que grâce leur soit rendue !), qui appellent à brûler mes livres sur la place publique, appellent à me frapper physiquement ou s’en prennent à mon physique par des injures démentielles, des groupes comme ceux-là, oui, sont consultables. (on ne peut pas virer tout le monde de Facebook, Yann)
Ce n’est plus de la censure : Facebook pratique le délit de sale gueule. Facebook prive un écrivain, un artiste, de parole, de moyen d’expression, de vitrine, au profit de la Meute hurlante, nombreuse, haineuse, dégueulasse. (Là, c’est hôpital qui se fout de la charité. La meute hurlante, tu l’as été tout seul, Yann, avec la Suisse. De plus, Facebook utilise un système de censure par nombre d’avis négatif venant des autres membres. Si un seuil est atteint, on retourne dans le monde réel. Certes, ce procédé n’est pas très jojo, mais Yann Moi a-t-il pris la peine de lire le règlement à son inscription ? Feint-il d’ignorer ce fait ? Signe-t-il ses contrats d’édition sans les passer au crible ?)
Ceci est une lettre ouverte à Facebook : je ne savais pas que, pour perdurer sur ce support, il fallait pratiquer la faute d’orthographe de manière systématique, encourager la haine de la pensée, du pamphlet et de la littérature, et encourager la pratique de la menace de mort et du délit de faciès. Je ne savais pas que Facebook avait la haine des penseurs, des artistes et des intellectuels. (Là, vous avez droit à tout un dégueulis narcissique. Un homme de bon gout ne parle pas de lui de la sorte. Penseurs, artistes, intellectuels : Yann Moi et moi et moi et moi se masturbe-t-il tous les matins devant le miroir en s’émerveillant de la beauté transcendante qu’il lui fait face ? Autre chose, Yann Moi proclame son cas pour une généralité. Yann Moi se sent mandaté au nom de tous ses confrères pour les représenter et devient ainsi le symbole ultime et usité de l’artiste-poète face à une dictature implacable. Pour Yann Moi, Facebook est comparable aux geôles de Pyongyang)
Je demande instamment à Facebook de rétablir ma page, non pas une toute nouvelle page bien vierge qui recommence à zéro, avec mémoire effacée, avec amis détruits, avec articles déchirés : mais la page mêmement même que celle que je possédais il y a deux jours encore. Non pas le jumeau nettoyé de mon mur pestiféré, mais le même mur mêmement même, les mêmes amis semblablement semblables. Je veux retrouver mon profil strictement profilé de la stricte même manière. (Alors là, vous remarquerez le style flamboyant de ce fleuron de la littérature. J’en reste baba d’admiration)
Je suis le premier écrivain au monde éjecté de Facebook. Le premier détruit sur Facebook. Le premier qu’on accepte de livrer aux chiens de la Meute, le premier que Facebook permet de lyncher, d’assassiner (pas de panique : j’ai la peau dure), mais qui, supprimé, rayé, éradiqué, ne peut ni se répondre, ni s’exprimer (appelle ton pote BHL, il pourra t’offrir un espace pour crier ton désespoir. Hein ? Tu l’as déjà fait ?) Je n’ai, sur Facebook, que le droit d’être tué, fustigé, haï (rajoute ça pour faire plus réaliste : décapité ; brulé vif ; dépecé ; jeté dans le gros sel ; passer au lance-flamme ; lame de bambous sous les ongles). Je n’ai plus le droit, sur Facebook, de vivre, de faire partager des vidéos de Frank Zappa ou de Cornell Dupree, de faire découvrir Cziffra à mes amis, ni leur dire ô combien Guitry est un génie. Je ne peux plus donner au moindre ami, sur Facebook, un renseignement sur Rossellini, ni livrer une anecdote sur Fassbinder. (Yann, je viens de recevoir un mail des descendants de ces artistes. Ils te prient de ne pas mêler la mémoire de leurs proches à tes conneries)
Je n’ai que le droit d’être exposé. Sur Facebook, on menace de me torturer (physiquement), on menace de faire un autodafé de mes livres en place publique, on menace de me faire la peau. Sauf que c’est un support sur lequel je suis déjà mort. Réduit au silence. Même les néo-nazis ne connaissent pas ce traitement. (Bienvenue sur internet, Yann, le royaume fantasmagorique et mythomaniaque où tous sont capables des plus grands exploits et actes vertueux ou vicieux)
Je suis le premier artiste français, le premier écrivain du monde à être excommunié d’une société virtuelle ouverte à tout le monde sauf un, ouverte au monde entier sauf à moi. (Là, Yann, tu viens de gicler au moins trois litres de foutre)
Je demande ici, solennellement, aux autorités facebookiennes de rétablir immédiatement mon profil, mes pages, mon mur. Facebook est un trombinoscope : ma trombine n’est pas au goût de Facebook. (Faites-le les mecs, car il connait BHL ! Ah, mais j’oubliais, Facebook, ce n’est pas plus ou moins lié à la CIA ? BHL versus CIA, qui sera le réseau occulte le plus puissant ?)
J’irai jusqu’au bout pour revenir, non par une ruse, non nanti d’un nouveau profil pirate et marrane, d’une crypto-identité, en toute lumière sur ce site démocratique moins un. Ce site pour tous sauf pour Yann Moix. Ce site pour l’humanité entière à une exception près. Ce site universel à un paria près : moi. À une sale gueule près : la mienne. (La vérité sort toujours de la bouche des enfants)
J’ai de la force, de l’énergie, de la conviction, de l’intelligence et des avocats. Le combat commence aujourd’hui. (Attention, il suffit d’un millième de seconde pour que le superhéros Yann Moi revête sa tenue de X-OR grâce au satellite BHL One-Army) Ceux qui voudront me soutenir sont les bienvenus. (Adieu !)
Sur Facebook, “Yann Moix la Suisse t’encule” n’est pas une insulte. En revanche, “Yann Moix” tout court est une insulte. Et la pire au monde. (Non y a pire, Yann, par exemple : Fils de pute, ta mère la salope, dépuceleur de vache, la putain de ta race et ton père en slip à Mykonos. Non, en fait, tu as raison. Yann Moix est la pire des insultes pour un Suisse. Pour un Français, juste une honte)


BONUS : un petit photomontage de Kroulik. Tout ça date de février 2010. 
  


SOURCES Texte sur les Suisses ; Notice Wiki

24 commentaires:

  1. Face book c'est comme une pute, si tu te masturbe devant ton mirroir elle peut te laisser seul.

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  2. En tant que français inuite apatride émigré légal vivant en suisse et utilisant facebook. Je trouve tout cela délicieux.

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  3. C'est quand même marrant de dire qu'il s'agit d'un site ignoble et de demander sa réinsertion au sein du site...
    Un peu comme les visiteurs de FDesouche qui hurlent leur rage du site en commentaire... et qui y reviennent. Sont-ils obligés?
    C'est ça, Internet. C'est ignoble, c'est affreux, c'est porno, mais on se masturbe tous les jours devant...
    Enfin, pour eux, pour les monstres modernes.

    Sinon bien foutu, ce trophée de chasse, sieur Paracelse.

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  4. Ce mec part en couilles avec ostentation ! Autant il pouvait y avoir des défenseurs de Polanski en raison de son talent de réalisateur, autant ce pitre va se faire foutre de lui en trente langues. Putain, il fait tout pour PIQUER LA VEDETTE à Polansky, c'est ignoble. Il me fait penser à ces connards qui venaient chercher la merde quand on était à l'école, et qui allaient se plaindre aux pions quand il avait pris leur baffe.

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  5. Yann Moi est un insecte : six chevilles surmontées d'une tête de mouche.

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  6. La fin est tellement énorme que je soupçonne tout de même une auto-parodie.

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  7. Faire du scandale sur le mode narcissique, c'est toujours plus efficace et plus facile pour se faire connaître que de produire une oeuvre de qualité.

    Mais mettre tous ses espoirs dans facebook pour atteindre le sommet de la renommée, c'est un peu naïf quand même. On attendrait un peu plus de discernement de la part d'un penseur-artiste-écrivain-etc...

    T'imagine LF Céline venant se plaindre qu'on l'ait viré de facebook ?

    Tiens, si y'a des amateurs, faudrait sous-titrer l'inénarable passage de La Chute sur le mode "Hitler vient de se faire jeter de Facebook"

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  8. Content d'apprendre que je ne suis pas le seul à ne pas posséder une page facebook. Je propose comme épitaphe pour Yann Moix "je me suis fait virer de Facebook"...en voilà un truc que c'est bien...

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  9. Tiens justement
    http://www.youtube.com/watch?v=ZSSwcIA5F2c

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  10. D'accord avec MSD. Ca ne peut pas être autre chose qu'un nouveau canular. Un type qui piorne sur son éviction de Facebook ou la mort de son tamagochi DOIT se foutre de la gueule du monde. Il en devient presque sympathique.

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  11. @Stag : j'ai bien peur que si vous imaginez qu'un individu comme Yann Moi soit capable de faire du second degré et de l'autodérision, vous ne vous exposiez à de grosses déceptions.

    Ceci dit, personne ne vous empêche d'aller voir ce chef-d'oeuvre de mise en abîme cinématographique qu'est Cinéman.

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  12. Je lève un lièvre gros comme la bite à Soral ici les amis: http://conditoralmesiderum.blogspot.com/2010/02/fais-moi-mal.html
    Je risque ma vie pour qu'enfin la vérité éclate, et je n'en ai mais alors rien à battre qu'on ait piqué un carambar à Yann moix pendant la récréation...

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  13. Je plussoie Blueberry. Du moins, je me demande s'il est assez con pour en arriver là... c'est gros quand même.

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  14. Si cette lettre est un canular il très fort parce qu'alors toute son oeuvre est un canular.
    Franchement, cet enthousiasme lorsqu'il découvre la lune (persuadé d'être le premier), cette opiniâtreté à promouvoir le laid, le vulgaire avec le plus grand sérieux, il y a quand même des signes qui ne trompent pas.
    La première fois que je l'ai vu je me suis dit de ne pas le juger sur son visage, j'ai eu tord.

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  15. Je me suis aussi fait virer de Facebook après avoir appelé à renvoyer Seba, Soral et Dieudonné au zoo, je n'en fais pas tout un plat.
    Yann Moix est le Lalanne du cyberspace.

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    1. Formule parfaite ! Il a les mêmes envolées grotesques que la Lanne, la même façon de faire passer des imbécillités dignes du collèges pour des choses graves appelant l'émeute.
      Avec votre permission, je la reprendrais bien volontiers pour la répandre sur le web...

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    2. Est-ce vraiment indispensable ?

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  16. On est partagé entre la tentation de l'appeler Moix Pecas ou Yann Vendetta :D

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  17. Eh bien, moi, avant de le découvrir il y a deux jours en train d'aboyer aux chausses de Michel Onfray, je ne savais même pas que ce brillant garçon existait. Il faut dire que, non content de n'être pas inscrit sur Facebook, je n'ai même pas de téléphone portatif, c'est vous dire l'irrécupérabiliude du mec.

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  18. Yann Moix
    Yann à la Noix
    Y'a nous les brise !

    "Les chroniques d'un sublime, tome 127" Ah la la !! Que c'est bon de vous lire !

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  19. avez vous compté le nombre de "je" dans le texte ?
    à l'époque ,dans notre association , nous étions affligé d'un associé senior commençant deux phrases sur trois par "moi je" , la troisième étant "je puis t'assurer....." ce qu'il signifiait qu'il allait mentir

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  20. Ce serait bien de mettre à jour avec les révélations d’Alain Soral sur qui Yann Moix est vraiment, et aussi vraiment tout récemment celles d’Éric Blanrue sur son ami. ^^
    Le mec ose travailler pour BHL tout en félicitant Éric Blanrue pour Un homme, quand même ! Voilà un beau « résistant à francisque » comme dirait l’autre sur son canapé rouge !
    1) https://www.youtube.com/watch?v=KfhCI5v-xZc
    2) https://www.youtube.com/watch?v=TKgYUtdWyC0
    Et pour se marrer, il faudrait ajouter la vidéo suivante, qui mériterait d’illustrer l’entrée « Lâcheté » dans tout dictionnaire en ligne qui se respecte :
    https://www.youtube.com/watch?v=nl9yJfEUV2Q

    Non pas que j’aie l’âme d’un délateur, mais la forfanterie hypocrite mérite d’être dévoilée au grand jour.

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