22 avril 2009

Le Jediisme, la Force attractive de couillons


Dans la série « mon cerveau est à l’ouest et j’ai perdu le nord », le CGB vous présente la nouvelle pseudoreligion à la mode : le Jediisme.
Le Jediisme consiste à adopter la philosophie de l’univers Star Wars, l’œuvre tout droit sortie des méninges saturées de substances colombiennes du célèbre et ultralibéral George Lucas. C’est un mouvement qui se dit non-théiste. L’enseignement philosophique et spirituel de cette guignolade provient d’une synthèse du bouddhisme, des arts martiaux, des codes chevaleresques chrétiens et du Japon médiéval (mais revu par George Lucas) et des notions de QI (Chi, prana, orgone, énergie cosmique, énergie radio-active de Tchernobyl). Les adeptes croient en l’existence de « la Force », cette énergie qui aurait donné naissance à la vie et qui baigne l’ensemble de l’univers selon les Bogdanoff. Par un entrainement méditatif poussé, cette force serait manipulable par des mecs hachement balaises et leur confère des pouvoirs psychiques et peut-être même psychiatriques. Un Jediiste aurait prouvé l’existence de « la Force » en réussissant à ouvrir une porte automatique de l’entrée d’un supermarché ! (Je dis cela pour les sceptiques). D’après les derniers recensements, plus de 500 000 abrutis se seraient proclamé de ce culte dans le monde.


En Écosse, huit policiers se sont réclamés du Jediisme. La Jane Police Review, un magazine, estime que 55 officiers appartiennent officiellement à la « religion Jedi » au Royaume-Uni. Prétendant venir d’une galaxie très lointaine (tu m’étonnes !), ils utiliseraient « la Force » pour combattre l’ennemi, et tenteraient d’aider les personnes tombées dans le côté obscur. La ville de Glasgow leur sert de ville-patrie et de port spatial pour leurs vaisseaux interstellaires en carton-plâtre.
Les Jediistes sont aussi présents sur le réseau à couillons Facebook.
Deux Jedi autoproclamés portant des robes à bures ainsi qu'une tierce personne déguisée en Wookie ont demandé que l'ONU change la journée internationale de la tolérance en « journée interstellaire de la tolérance ».
Les ennemis jurés des Jediistes sont les guerriers Siths dont l’ancien Seigneur serait le célèbre Philippe Muray, ce maître du côté obscur qui essaya d’établir une dictature horrible du retour du réel dans l’esprit humain.

Dark Philippe Muray


Donc pour ne pas être en reste et pour intégrer son époque, le CGB a décidé à son tour de lancer sa religion : le Cégébiisme.
Le Cégébiisme sera une philosophie issue des codes chevaleresques de la beaufitude (Kro ionisé, Pastis synthétique, barbecue à protons, port du Marcel spatial, siestes cryogénique et pétanques à propulsions nucléaire) et manipulera aussi une énergie métaphysique à deux polarités complémentaires : « la Farce » et « la Glande ».


15 commentaires:

  1. Mais c'est du plagiat! Alors la c'est le ponpon!!!
    Sinon j'aime beacoup leur slogan au mag Jane's Police Review.

    "Intelligence and Insight You Can Trust" Hihihi

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  2. Dédé du bouchonoy22 avril 2009 à 21:33

    "Les Jediistes sont aussi présents sur le réseau à couillon Facebook."

    zefa va te casser ta tete. il a mis des photos de lui où il fait trop le beau gosse.

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  3. C'est pas un peu daté ça Star Wars ? Ca sonne un peu Fan-club Casimir, non ?

    Zefa... Vu ces accointances politiques, je l'aurais plutôt vu dans un vrai Fight-club de vrais mecs qui en ont. Le minois en prend forcément un coup mais y a des femmes qui aiment ça...

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  4. Ouais... ça... ils en ont une grande gueule... et pis c'est tout.

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  5. Terminatormoule23 avril 2009 à 01:49

    je suis impatient de voir les premiers attentats dûs aux Jedis intégristes.Et de voir si Charlie Hebdo aura alors le courage de publier des caricatures de Yoda.

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  6. Ça sera pas avant longtemps. Attendons-nous à voir d'autre religion éclorent. Je prévois la 1ère guerre sainte jediistes en croisade contre seigneuristes pour mars 3017. Je ne sais pas quand ce sera selon leur calendriers respectifs, mais cela se vérifiera. Les jediistes tenteront de capturer la ville sainte Hieleme.
    Tiens, ça me donne une idée...

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  7. Philippe Muray, bon sang, qu'est-ce qu'il peut nous manquer celui-là... Hélas, il est mort relativement jeune.
    Gageons que les Ferry, Badiou, Wolton, Onfray et la pléthore d'intellectuels à la mords-moi-le-noeud bien en phase avec le système ferons de centenaires vieillards.

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  8. En quoi il était moins "bien en phase avec le système" notre chroniqueur du dimanche ? Perso je le lisais au Tabac-PMU du coin et d'après moi ça vaut bien un séminaire parisien ou une université populaire en Normandie.

    Ps: Ferry et Wolton ... Ca s'achète mais est-ce que ça se lit ?

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  9. Extraits de FESTIVUS FESTIVUS, Philippe Muray


    Extrait 1 :

    "Les Américains sont de Mars et les Européens de Vénus", vient de lâcher l'un des idéologues de Washington. C'est de la très mauvaise mythologie : Vénus et Mars, en vérité, sont inséparables. Lui, veut toujours faire la guerre, remettre l'Histoire en marche par le fer et par le feu, et elle, tente de l'en empêcher. C'est ainsi qu'ils fonctionnent et c'est un thème qui a suscité autrefois d'innombrables tableaux. (...) Sans Vénus, Mars n'est rien ; l'inverse est vrai aussi. (...) Vénus et Mars sont en constante opposition, en constante disjonction dialectique, et c'est précisément la volonté de les séparer qui relève d'une mentalité post-historique réellement maniaque.

    Extrait 2 :

    Le Bien, quant à lui, a maintenant un problème avec le Bien, bien davantage qu'avec le Mal. Le mensonge d'Etat gros comme une montagne de l'administration Bush pour justifier la guerre au nom de la démocratie, c'est la corruption du Bien. Pour l'Empire du Bien, ce n'est même plus le Mal qui est Mal ; c'est la divergence. Elle s'oppose au conte de fées américain, à son terrifiant rêve éveillé, à ses affabulations déconcertantes, à son hystérie de précaution généralisée. Rien n'est plus dangereux que le Bien qui progresse en mentant. Cela s'appelle tout simplement de la tartufferie. De la malfaisance de grenouille de bénitier. Chesterton, au début du XXe siècle, disait que dans les moments de grand trouble, il n'y a pas que les vices qui se libèrent, vont à l'aventure et font des ravages : "Les vertus aussi sont libérées et elles errent, plus farouches encore, et elles font des ravages plus terribles encore." Ainsi rencontrait-il Zarathoustra : "Quelque mal que puissent faire les méchants, le mal que font les gens de bien est le pire des maux." Il est absolument légitime d'essayer de faire advenir "un peu de Bien dans le monde", et même beaucoup, pour essayer de répondre à la question de notre ami Finkielkraut ; mais si le Bien est la finalité ultime de l'histoire humaine, il n'en constitue pas le tissu, composé depuis la Chute de bien autre chose que le Bien pur. L'exigence de Bien sans compromis, sans compromissions, sans arrangements, entraîne que le Mal qu'on prétend expulser vient illico loger dans le Bien expulseur, où il devient irrepérable puisqu'il se met alors à parler dans le langage et avec la voix de ce qu'il squatte. Et c'est ainsi que le mensonge et la haine se mettent à exiger la justice et l'amour, et apportent une énergie féroce à les faire triompher le plus férocement possible. Cela se vérifie tous les jours, et dans les domaines les plus variés. A partir de là, bien sûr, comme le Mal n'est plus dehors mais dedans, comment attraper le Mal quand on est le Bien ? Quand on se croit, comme les Américains, le peuple du Bien pur ? En lui mettant du sel sur la queue ? On a essayé cette méthode an Afghanistan et elle n'a pas formidablement marché, semble-t-il.

    Extrait 3 (citation) :

    "En passant de la raison à l'instinct, l'idée de justice acquiert une prodigieuse capacité de destruction. Elle n'est d'ailleurs pas plus, alors, la justice que l'instinct sexuel n'est l'amour, elle n'est même pas le désir de justice, mais la concupiscence féroce et une des formes les plus efficaces de la haine de l'homme pour l'homme. L'instinct de justice, disposant de toutes les ressources de la technique, s'apprête à ravager la Terre.", Bernanos

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  10. Comme le dit si bien ma cousine Berthe qui pourtant n'a jamais lu Philippe: Tout est dans tout et inversement.

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  11. Une jeune padawanne ou une jeune padawannette doit-on dire?

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  12. gang de couillon pas capable de faire des recherche sérieuse sans ridiculise les autres mot d'ordre faire chier les autre sans savoir qui ils sont même moi qui a 16 ans j'ai plus de maturiter itélectuel que vous criss de porc d'ostie de calice de tabarnac d'adulte pas capable de respecter le choix des autre

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  13. Je suis Jediiste!
    J'avoue que ces commentaires me font rire quelque part! je ne pense pas faire parti de ce type de gens décris plus haut!
    Certes, je suis un grand fan de la saga, les histoires parallèles ou autres. mais pour moi, être Jediiste, c'est s'imposer une ligne de conduite que certain appel "le code Jedi" (que je ne vous citerai pas la car je me doute que vous vous en foutez, ce qui ce comprend! :) ).
    C'est gentil, bon-enfant, pacifique, et ne dérange personne quand c'est fait dans la modération et le respect de l'autre. Je suis contre le fait d'aller dans un temple Jedi!
    Pour répondre à A.rnaud, personnellement, j'ai eu une... padawan.

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  14. Je dois avouer qu'en voyant cet article, je ne peux m'empêcher d’y répondre, même si il date un peu.
    Que dire de cet article, le mot adéquat est surement intolérance.
    Après tout chacun croit en ce qu’il veut non ? Dans le fond, rien ne sépare vraiment le Jediisme d’une autre religion « officielle ». Le Jediisme c’est surtout s’imposer à soi-même des règles, une conduite par rapport à une échelle de valeur. Les Valeurs, les Idées sont des choses importantes que nombre de personnes ont soit oubliées, soit n’ont absolument pas conscience. Les Jedi sont certes né de l’imaginaire d’un homme, mais cet univers est riche d’enseignements pour celui qui a l’esprit ouvert et qui voit au-delà des apparences.
    Enfin, il est vrai que la tolérance n’est pas une chose qui caractérise beaucoup de personnes.

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    1. Putain, une chose est certaine, devenir un Djedaï rend complétement con. Le prochain djedaï qui viendra nous déposer sa prose se fera prendre à sec par son coté obscur, jédi.

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