24 avril 2009

Angelina en route sur le glorieux chemin de la Sainteté

Qui veut un ch’tite nenfant exotique ? Rabais de – 20 % sur les miséreux du tiers-monde ! Ne vous pressez pas, y en aura pour tout le monde. Ils sont des millions à attendre leurs futurs parents fortunés. Vlà, la nouvelle mode des parvenus du Chaud-Buzz et des Bobonisseurs cosmopolites.
Angelina Jolie, après bistouri, star renommée grâce à Tomb Raider, un film qui sera acclamé encore dans cent ans, est la nouvelle icône des bobos du village global, que dis-je… du système solaire dans toute son étendue. Elle est la star des humanistes, grand sauveur des miséreux du tiers monde face aux symptômes du mondialisme sans en ébranler les fondements. C’est dire qu’ils vont avoir du taf ces golios… on va les avoir sur le dos pour un bout de temps. Cette star s’illustre depuis le début de cette décennie dans l’adoption d’enfants pauvres selon ses désirs d’exotismes. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Nous sommes en plein dans un cas de consommation par le désir, mais cette fois-ci d’être humain. Pour Angelina, mais aussi pour sa conne-sœur Madonna, reine de la Néo-Pute… euh… de la Néo-Pop, la planète est un Wal-Mart mondial avec ses rayons adoptions (le rayon adoption de blancs a été fermé pour cause d’insuccès). En 2002, elle adopta un petit Cambodgien du nom de Maddox… remplacez les deux D par un L et vous obtenez un médicament contre les remontées acides très prisées pour supporter les ulcères d’estomac. Lauryn Galindo, intermédiaire entre la star et le centre d'adoption, a été condamnée à 18 mois de prison pour fraudes de visa et blanchissement d'argent. Lauryn Galindo avait falsifié des dossiers d'enfants en vue d’adoption. Certains n'avaient pas été abandonnés, mais dérobés à leurs familles à la naissance. Il n'y a aucune preuve que Maddox fait partie de ces enfants. Cependant, il est quasiment certain que le dossier Malox a bénéficié d’un coup de turbo en échange d’un don à l’association. En clair, elle s’est payé un petit cambodgien comme on achète un chiot dans une animalerie.



Angelina Jolie : Altruiste ou monstre narcissique ?
Comme beaucoup d’humanistes médiatisés, pour les autres, je leur laisse le bénéfice du doute, Angelina a un titanesque manque d’affection. Fille de Jon Voight (Macadam Cowboy et Délivrance) et de la comédienne française Marcheline Bertrand (elle est aussi la filleule de Jacqueline Bisset et de Maximilian Schell), elle a des relations avec son père des plus houleuses comme n’importe quel enfant de star qui s’embrasse tous les matins devant le miroir. Un jour, Jon abandonne sa famille, ce qui fera que sa fille ne le lui pardonnera jamais totalement. Notre pauvre petite Angelina a été discriminée dans sa fastidieuse jeunesse. Étudiante au Beverly Hills High School, Angelina se sent à l’écart au milieu de toutes ces belles filles bien nées qui se moquent de son apparence et de son comportement jugé bizarre. Faut dire qu’elle en a des bizarreries ! Angelina collectionne les reptiles. On critique sa maigreur, ses lunettes et ses vêtements qui ne sont pas de marque, puisque sa mère n'est pas aussi blindée que celle des autres. La confiance en soi d'Angelina s’effondre lorsqu'elle échoue à devenir mannequin. Angelina devient une jeune fille triste et dans des moments de dépression, elle commence à se scarifier. À 14 ans, elle abandonne les cours de théâtre et se met en tête de devenir directrice de pompes funèbres. Elle entame alors un mode de vie gothique et néo-punk, ne porte que du noir et se teint les cheveux en violet. Deux ans plus tard, elle quitte son petit ami de l'époque et déménage dans un appartement loin de sa mère. Angelina a alors 16 ans et elle retourne au théâtre et au collège, mais même aujourd'hui, en évoquant cette période, elle souligne qu'« elle est toujours, dans son cœur, une petite punk avec des tatouages ». Au début des années 2000, Angelina déclare régulièrement à la presse qu’elle est un peu maso et folle. Angelina est une gamine qui à trente-quatre ans a la même mentalité qu’à l’adolescence. Seuls ses nichons ont pris de l’ampleur, mais pas son développement cérébral. Elle aime le bouddhisme et est une ancienne lesbienne d’après ses dires. Une de ses meilleures amies est la star du porno Tera Patrick avec qui elle a eu des pratiques brouteuses et quelques défonçages par God-Mickey selon de proches mauvaises langues. Est-ce ce genre de parcours qui forment le parent idéal en vue d’une adoption ? Surprenant, n’est-ce pas ?
Angelina n’a jamais réussi à surmonter sa terrible enfance aussi impitoyable qu’un père interdisant à son enfant de regarder le dernier épisode de Spectroman (véridique ! J’en avais chialé à l’époque. J’ai balancé des rafales de coup de poing dans mon oreiller en pensant à mon père. C’est dégueulasse… je n’ai jamais vu la fin de cette série culte ! Et pourtant, mon père a fait mai 68… à ne rien y comprendre !). Angelina a quelque chose à prouver à son père. Elle veut lui montrer qu’elle vaut mieux que lui. Qu’elle est humaine, elle ! Ainsi, elle multiplie son implication dans les causes humanitaires. Adoption d’enfants du tiers-monde (les orphelins américains ne sont pas assez miséreux), aides aux réfugiés Afghans, Indiens, Haïtiens, Soudanais et Angolais. Autre particularité qui en dit long : son humanisme doit être de notoriété publique. Sa Sainteté doit être connue du monde entier. Angelina, c’est le genre à donner une piécette à un enfant roumain dans le métro, puis à dégainer un mégaphone en gueulant : « Je suis quelqu’un d’admirable… j’ai donné de l’argent à un roumain ! Faites-le savoir à mon père ! ». Comme beaucoup de bobo du Chaud-Buzz, Angelina fait preuve d’un narcissisme démesuré. Un narcissisme exacerbé dont elle n’a pas conscience, car la donzelle se croit sincère dans sa démarche. Aveuglement de l’Ego, je dis ! Gratification sociale pour exister, pour s’aimer. Elle aime bien le symbolique aussi. Suite à la dévastation de la Nouvelle-Orléans, elle s’achète une propriété dans le quartier français, comme vous vous en doutez, elle a appelé à voter Maniak Banania lors des dernières présidentielles et est persuadée que les célébrités participent aux forces du bien, à l’instar d’un George Clooney dans un discours à la cérémonie des oscars en 2007 et d’un Bono qui est persuadé que la musique sauvera le monde parce que c’est sexy ! (véridique ! phrase prononcée pour Canal + de surcroit). C’est magnifique l’auto-satisfaction à ce point-là !


Elle exhibe ses mouflets régulièrement en public, puis se plaint des paparazzis. Elle a aussi déclaré qu’elle ne gagnait rien à faire cela. Ben, voyons ! De nos jours, la longévité de la carrière artistique d’une célébrité se joue plus sur l’impact auprès de l’opinion publique que sur le talent. Et quelle meilleure image que celle d’une Sainte ? Par la puissance de son exposition médiatique, la célébrité s’assure ainsi plus et de meilleurs rôles auprès des producteurs. Producteurs qui ne jurent que sur la réputation et l’impact d’une star sur le public comme baromètre estimatif du nombre d’entrées potentiel d’un film. Cette démarche sert aussi à satisfaire le dictateur comportemental « gratification » qui est plus ou moins important chez l’homme en fonction du manque d’affection et de reconnaissance.
Tout cela au détriment de trois enfants adoptés, par une mère maso et démesurément narcissique, qui passent de la pauvreté à un univers luxueux en un claquement doigt, en sous-estimant les répercussions psychologiques, grâce à des pratiques corruptrices camouflées en dons généreux.
Dernier Buzz en date, comme son couple avec Brad Pitt bat de l’aile et est sur le point de finir, elle a proposé à ce dernier une somme substantielle pour qu’il renonce à son droit de garde, autant sur les enfants adoptés que biologiques du couple. On ne touche pas aux jouets et aux outils professionnels d’Angelina !

Les gros nichons d'Angelina ont l'intention d'allaiter tous les orphelins de la planète ! (la tache brune en bas de la photo est-elle sa chatte ?)

8 commentaires:

  1. Dédé du bouchonoy24 avril 2009 à 18:34

    aucun lien avec le metissage ? c'est hype quand même non ?

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  2. La dernière photo et la légende c'était nécessaire ou c'est juste pour contenter le public en manque ?

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  3. Mouarf ! De toute façon, comment peut-on s'intéresser à une femme qui, en place de lèvres, arbore deux gros escargots de Bourgogne décoquillés ?

    Sinon, pour l'estomac, il y a beaucoup mieux que le Malox : les inhibiteurs de pompe à protons, qui réduisent la production d'acides (Inexium, par exemple).

    Consultation gracieusement offerte.

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  4. Remplacez le x par un f vous obtiendrez le nom d'un copain banquier très sympa...

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  5. Moi j'ai acheté une cinquantaine de Pit-bulls à crédit avec les cartes de mon beau-frère qu'est banquier, mais dans la famille on a un principe : on ne fais jamais, mais alors jamais de dons. Et oh, y a pas marqué Madonna sur la caboche !

    J'ai un catalogue si y en a que ça intéresse. Je prend un petit quelque-chose dessus, vu que je leur donne du Pédigrée Pall que j'ai eu pour pas cher mais quand même un peu.

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  6. Trés bon billet.
    J'ai toujours preferee la Angelina de Louis Prima.

    http://www.youtube.com/watch?v=PIJzpdJIdmI

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  7. Ah Angelina Jolie, Madonna, Sharon Stone...
    J'attends chaque année le Festival de Cannes avec une impatience non-feinte.
    Contempler le triste balai de ces désormais femmes mures, tentant dans la plus parfaite indignité de paraître pour la plus provocatrice d'entre toutes, est un spectacle qui aurait pu avoir une place de choix dans la Divine Comédie. Passer du statut de chaudasse internationale à celui de mère maquerelle décrépie, Dieu sait choisir.
    Seule Karine Viard n'a pas à subir cet outrage : elle a déjà sauté allègrement les étapes.

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  8. Très bon ! C'est vrai que depuis l'époque bénie des acteurs adopteurs non sanctifiables (Jean marais et son fils, par exemple...), les choses ont pas mal changées.
    Pauvre insatiable Angelina: quand je pense qu'être premier rôle dans un film de Clint Eastwood ne lui suffit plus...

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