5 décembre 2008

"La porte dans la gueule"

La scène se passe il y a des millénaires, au milieu des années 70. Du grand banditisme, de l’action, des coups de feu, du rififi à Pantruche… Jacques Mesrine et ses complices s’évadent de la rate où ils s’ennuyaient ferme et débaroulent sur la voie publique, flingues en pognes ! Ils arrêtent un père de famille passant là en bagnole et, sous la menace de leurs brélicas, lui étouffent sa chiotte ! Ouch !
Quelques instants après, la presse tend un micro sous le tarbouif du gonze, encore chaud de sa rencontre avec la Mort. C’est là ousque j’voulais en venir.
Petite illustration d’un parler populaire savoureux, d’une façon d’illustrer les choses qui n’était donc pas uniquement réservée à Michel Audiard. Ce type vient de se faire braqueman par Mesrine en cavale urgente, et voyez un peu cette tenue, cette classe, ce total dédain pour les cellules de soutien psychologique, dont on comprend qu’elles n’existaient pas à l’époque : c’était avant l’Age des Larmes.
On regrette de ne pas avoir l’ensemble de l’interview...

3 commentaires:

  1. Les hommes marchaient encore debout... Depuis ils ont pris une petite claque sur l'échine sniif. Je me sens tout mélancolique du coup... Vite, un médoc, un docteur, un psy!

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  2. CGB de droite???

    rires. je ne vous connais pas, aucun, mais vous êtes clairement au dessus de la droite et de la gauche, au niveau où ça éclaire encore :)

    parce que des gens debout, il en reste pas mal vous savez.

    amitiés

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  3. "ce total dédain pour les cellules de soutien psychologique"

    Ce serait drôle de rejouer le même reportage 30 ans aprés, avec les 4 psys les 5 mediateurs de je ne sais quoi, etc..

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